" Tout être humain intérieurement libre appréciera toujours un fait, un enseignement ou une doctrine en fonction de ce qui est apporté et non pas en fonction de celui qui l’apporte. "

Les faits, les Enseignements, les doctrines suffisent à l'Homme libre.
Celui qui a besoin, avant d'apprécier ou de rejeter, de connaître la source ou l'Auteur, n'est pas libre intérieurement .

Mais : 'beau est le commandement dans la bouche de celui qui le pratique'

salam

selon l'islam, l'homme à cette faculté de choix , c'est pour son choix qu'il sera jugé, mais il n'a pas la totalité de choix , (maladie, mort...;;;;

amour a écrit:

salam

selon l'islam, l'homme à cette faculté de choix , c'est pour son choix qu'il sera jugé, mais il n'a pas la totalité de choix , (maladie, mort...;;;;

Formulons autrement:

Est libre spirituellement parlant, celui qui peu reconnaître une Parole de Vérité, sans "référencement" .

On peut aussi bien dire, pour paraphraser Alfred de Musset , qu'un esprit libre, est celui pour qui le "flacon" est sans importance car il reconnait "la boisson" au delà des apparences.

Vous avez le contre exemple type avec le logiciel "générateur de Sourates" : la plupart des musulmans se font "piéger" par l'apparence et sont incapables, par eux-mêmes, de déterminer si ces "paroles" qu'on leur présente, sont , oui ou non, d'authentiques Versets du Coran !

7.28
Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine;
7.29
car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

Jo a écrit:

7.28
Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine;
7.29
car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.

Donc on est d'accord !

Disons que je n'aime pas faire la difference entre celui qui apporte et ce qui est apporté ; Le meme enseignement dit par une bouche qui le pratique sonnera vrai alors que le contraire sonnera comme hypocrite, le jus de la vigne qu'il soit conservé dans un fut de chene ou dans une gourde en cuir finira par ne plus etre le meme produit.

Jo a écrit:

Disons que je n'aime pas faire la difference entre celui qui apporte et ce qui est apporté ; Le meme enseignement dit par une bouche qui le pratique sonnera vrai alors que le contraire sonnera comme hypocrite, le jus de la vigne qu'il soit conservé dans un fut de chene ou dans une gourde en cuir finira par ne plus etre le meme produit.

Mais à "quoi" ont-ils reconnu Jésus !? À Sa Parole !
Pas au fait qu'IL était fils de charpentier, ou fils de Marie etc...
Socialement parlant, n''étant ni Scribe, ni Pharisien, ni parmi les "gens du Livre", IL ne pouvait s'imposer QUE par Sa Parole et c'est à cette Parole qu'ils L'ont reconnu; car ils ont reconnu La Parole de Vérité (pour ceux, bien sûr, qui L'ont compris!) !

Les Hommes "de bonne volonté", "simples en esprit", ont en eux cette capacité de ressentir intuitivement si une Parole est Parole de Vérité: d'où le milieu modeste choisi par Jésus pour trouver Ses Disciples.
On a vu à quel point IL savait cela, quand on connaît la suite ...

On en revient donc au titre proposé ici: il y a toujours aujourd'hui ces deux "catégories" de personnages: ceux qui reconnaissent La Vérité,même si elle ne se présente pas à eux comme les dogmes l'enseignent ou les préparaient à la recevoir; et ceux qui, comme "hier", passe devant La Vérité Vivante, Jésus, sans La voir car ils privilégient ce que leur dicte leur intellect, leurs..."certitudes" !

Sans doute pour cela qu'il faut ce mefier des certitudes.

Jo a écrit:

Sans doute pour cela qu'il faut ce mefier des certitudes.

Absolument !

Pour prendre une image, une "certitude", c'est comme une "conclusion définitive", qui ferme la porte à toute autre éventualité.

C'est oublier une indication essentielle: personne ne sait ce qu'il ignore !

À ne pas confondre avec une conviction: vous savez, par EXPÉRIENCE personnelle vécue, que telle "clé" ouvre une porte, mais vous savez aussi que derrière cette porte il en existe d'autres encore pour lesquelles il faut à nouveau trouver une clé et ainsi de suite.