le chapitre de la semaine (sidra ) s'appelle MATOT et s'occupe en grande partie des lois concernant les voeux et serments. Il est important de preciser le la grande valeur que le judaisme porte a la parole prononcee surtout quand elle est prononcee en termes de voeux et serments. La sidra de la semaine commence ainsi:
"Si un homme fait un vœu au Seigneur, ou s'impose, par un serment, quelque interdiction à lui-même, il ne peut violer sa parole: tout ce qu'a proféré sa bouche, il doit l'accomplir. 4 Pour la femme, si elle fait un vœu au Seigneur ou s'impose une abstinence dans la maison de son père, pendant sa jeunesse, 5 et que son père, ayant connaissance de son vœu ou de l'abstinence qu'elle s'est imposée, garde le silence vis-à-vis d'elle, ses vœux, quels qu'ils soient, seront valables; toute abstinence qu'elle a pu s'imposer sera maintenue. 6 Mais si son père la désavoue le jour où il en a eu connaissance, tous ses vœux et les interdictions qu'elle a pu s'imposer seront nuls. Le Seigneur lui pardonnera, son père l'ayant désavouée."
quand un homme ou une femme prononce un voeu , il est de leur devoir de l'appliquer a la lettre . la parole , a partir du moment ou elle sort de la bouche , recoit une valeur independante de celui qui la prononcer . cette homme ou cette femme ont donc une lourde responsabilite sur leur paroles. la michnah nedarim dit : il vaut mieux ne pas faire de voeux q'en faire un voeu et de ne pas l'appliquer".
A cause de l'importance des voeux et serments, la thora dans ce chapitre (NOMBRES , CHAPITRE 30) prevoit une serie de loi concernant les voeux. alors pour les hommes, on a besoin d'un tribunal afin d'annuler un voeux , en ce qui concerne les femmes , elles ont le droit d'annuller leur voeux par l'intermediaire du mari ou bien de leur pere (si elles sont jeunes filles).
IL YA BEAUCOUP DE LOI CONCERNANT L'ANNULATION DE VOEUX ET SERMENTS. SI MES LECTEURS VEULENT AVOIR PLUS DE DETAILS , JE SUIS A LEUR DISPOSITION.

Quels sortes ou de quelle nature ces voeux ou serments que l'on parle, aussi vous avez parlé de désavouer , en quel sens, pouvez vous citer un exemple, merci, Mick.

LA LOI JUIVE DEFINIT AINSI UN VOEU : S'INTERDIRE CE QUI EST PERMIT. CELUI QUI PRONONCE UN VOEU DE S'INTERDIRE CE QUI EST DEJA INTERDIT (PAR EXEMPLE: S'INTERDIRE DE CONSOMMER DES REPAS NON CACHER) N'A RIEN DIT DU TOUT ETANT DONNE QUE LA LOI L'Y OBLIGE DEJA. CELUI QUI PRONONCE UN VOEU DE SE PERMETRE SE QUI EST INTERDIT N'A EGALEMENT RIEN DIT ETANT DONNE QU'IL EST ECRIT DANS LE VERSET 3 CHAPITRE 30 LIVRE NOMBRES "Si un homme fait un vœu au Seigneur, ou s'impose, par un serment, quelque interdiction à lui-même, il ne peut violer sa parole",pour signifier que l’on a le droit de s’interdire ce qui est permis, et non de se permettre ce qui est interdit . UN EXEMPLE DE VOEU LEGAL ET CLASSIQUE : S'ABSTENIR DE BOIRE DES BOISSONS ALCOOLIQUES.
SI QUELQU'UN PRONONCE UN VOEU DE CHARITE (DONNER 20% DE SES REVENNUS, ALORS QUE LA LOI N'OBLIGE DE NE DONNER QUE 10%) ET APRES UN CERTAIN TEMPS IL REGRETTE, IL DOIT ALLER CHEZ UN RABBIN ASSERMENTE QUI PEUT APRES REFLEXION ET ENQUETE LE DESAVOUER ET ANNULER SON SERMENT.

Merci, M. David, c'est plus clair, à la prochaine, Mick.