Lorsque dans votre méditation, vous entamez le voyage spirituel intérieur qui doit vous amener à la pleine conscience de ce qui est vrai et de ce qui est juste, de nombreux obstacles, épreuves et défis jalonneront votre chemin.
Des dragons intérieurs font leur apparition durant le voyage et vous devez les affronter. Dans certaines contrées, cela est représenté symboliquement par les saints qui tuent les dragons avec des armes tels que les boucliers et les épées. Mais il s’agit en réalité de l’épée de la vérité avec laquelle ils attaquaient les fausses croyances, les illusions et les mauvaises habitudes qu’ils ont adoptées, créées ou accomplies durant de nombreuses vies.
En adoptant ce cheminement intérieur, vous arrivez à vous connaître vous-même à nouveau. Dans ce processus, vous voyez vos pensées, vos habitudes, vos croyances, aussi bien que vos talents et votre beauté. Vous apprenez à discerner le vrai du faux et vous retrouvez la force d’affronter les obstacles qui viennent de l’intérieur et de l’extérieur. Les obstacles intérieurs sont les vieilles habitudes de comportement issues des fausses compréhensions et de croyances erronées. Les obstacles extérieurs sont les personnes qui se trouvent délibérément sur le chemin que vous adoptez avec l’objectif de vous changer - ceux qui veulent que vous restiez le même. Les épreuves viennent lorsque vous rencontrez ceux qui, hier, ont fait naître en vous la peur et la haine. Pouvez-vous faire face à eux, aller vers eux, voir leur beauté et leurs qualités, bien que profondément cachées, et assumer cela ? Les épreuves peuvent survenir dans le silence de votre méditation, tandis que vous laissez émerger les images et sentiments anciens à partir d’un passé profond et lointain. L’horreur, la terreur ou simplement de l’erreur testeront la force de votre aptitude à les regarder en face, à vous pardonner vous-même et à avancer.
Et les défis - chaque moment de ce voyage intérieur est un défi et les maîtres s ‘épanouissent sur ces défis. Il n’y a plus de problème, seulement des opportunités d’apprendre, de grandir et d’aider les autres dans ce processus. Il n’y a plus de choses tels que les échecs, mais seulement des informations en retour. Et il ne doit exister d’autres temps que le présent. Le mantra du maître est justement d’y faire face, d’y faire face maintenant. Les maîtres savent que différer coûte cher.

"Les hommes cherchent les obstacles, les Bouddhas sont libres d'obstacles." Bouddha

Celui qui cherche la voie de la libération, trouve les enseignements du Bouddha excellents, lui qui est doué de science et de pratique.

Aimé a écrit:

Lorsque dans votre méditation, vous entamez le voyage spirituel intérieur qui doit vous amener à la pleine conscience de ce qui est vrai et de ce qui est juste, de nombreux obstacles, épreuves et défis jalonneront votre chemin.
Des dragons intérieurs font leur apparition durant le voyage et vous devez les affronter. Dans certaines contrées, cela est représenté symboliquement par les saints qui tuent les dragons avec des armes tels que les boucliers et les épées. Mais il s’agit en réalité de l’épée de la vérité avec laquelle ils attaquaient les fausses croyances, les illusions et les mauvaises habitudes qu’ils ont adoptées, créées ou accomplies durant de nombreuses vies.
En adoptant ce cheminement intérieur, vous arrivez à vous connaître vous-même à nouveau. Dans ce processus, vous voyez vos pensées, vos habitudes, vos croyances, aussi bien que vos talents et votre beauté. Vous apprenez à discerner le vrai du faux et vous retrouvez la force d’affronter les obstacles qui viennent de l’intérieur et de l’extérieur. Les obstacles intérieurs sont les vieilles habitudes de comportement issues des fausses compréhensions et de croyances erronées. Les obstacles extérieurs sont les personnes qui se trouvent délibérément sur le chemin que vous adoptez avec l’objectif de vous changer - ceux qui veulent que vous restiez le même. Les épreuves viennent lorsque vous rencontrez ceux qui, hier, ont fait naître en vous la peur et la haine. Pouvez-vous faire face à eux, aller vers eux, voir leur beauté et leurs qualités, bien que profondément cachées, et assumer cela ? Les épreuves peuvent survenir dans le silence de votre méditation, tandis que vous laissez émerger les images et sentiments anciens à partir d’un passé profond et lointain. L’horreur, la terreur ou simplement de l’erreur testeront la force de votre aptitude à les regarder en face, à vous pardonner vous-même et à avancer.
Et les défis - chaque moment de ce voyage intérieur est un défi et les maîtres s ‘épanouissent sur ces défis. Il n’y a plus de problème, seulement des opportunités d’apprendre, de grandir et d’aider les autres dans ce processus. Il n’y a plus de choses tels que les échecs, mais seulement des informations en retour. Et il ne doit exister d’autres temps que le présent. Le mantra du maître est justement d’y faire face, d’y faire face maintenant. Les maîtres savent que différer coûte cher.

Cela fait tout à fait écho à ce mon ressenti intime et à mes propres réflexions. Il est vrai que celui qui veut la lumière aura la lumière, mais il devra la supporter car elle éclairera bien des recoins obscurs en lui. Seulement, celui ou celle qui aura aperçu ne serait-ce qu'une parcelle de cette lumière ne pourra plus jamais l'oublier et tant qu'il n'aura pas communié en totalité avec elle, il ressentira malaise et frustration s'il ne se décide pas à se mettre en chemin. Le processus de croissance intérieure, une fois qu'il est commencé, ne pourra plus jamais s'arrêter et il ne tient qu'au disciple de se conformer à ce processus ou de s'y opposer (mais le peut-il vraiment?) au prix d'un malaise diffus, mais profond. Vous parlez d'obstacles extérieurs mais ils sont peut-être inévitables, en ce sens que ceux qui nous ont connu "autrefois" ont du mal à nous reconnaître, mais quoi? Il ne tient qu'à nous d'accepter ce genre d'incompréhension et de ne rejeter personne, mais aussi de continuer notre chemin. Plus importants sont les obstacles intérieurs et là, c'est une autre paire de manche, si vous me passez l'expression. En fait, le lâcher prise, l'obéissance à la voix de notre conscience est la chose la plus difficile à faire; mais comme je l'ai souligné, c'est notre désir intérieur, nos aspirations les plus profondes qui doivent désormais nous guider. En fait, je pressens que tout ce que nous "acquérons" comme connaissances (et non comme savoirs intellectuel) doivent concourir à élargir notre champ de conscience. Paradoxalement, c'est en "oubliant" en perdant quelque chose qu'on devient peu à peu ce qu'on doit être. Néanmoins, le processus ne peut être accéléré ou court-circuité sous peine de dégâts importants dans notre personnalité. Chaque étape doit être parcourue pas à pas, lentement, patiemment mais fermement (obstinément, dirais-je), mais la démarche est si belle. Je tiens à vous remercier pour ces lignes et vous fait toutes mes amitiés.

Très bel écrit.

Cependant, un homme sait-t'il qu'il "doit/peut méditer" ?
Lorsque nous cherchons, la Divine Lumière, bien souvent, on est attiré non pas par la Lumière, la vraie, mais par Celle voilée qui n'est qu'utopie. Alors, que faire ?
Pouvez-vous m'indiquer, à quel grade est-on désigné comme maitre ?

Cordialement.

Bonjour Bernard,

Merci pour vos commentaires, ils sont clairs car, je pense, ils sont nés de vos expériences personnelles. Dans vos commentaires, vous parlez de la conscience, et j'avoue que le concept me passionne et je pense même qu'il constitue un des clés de la vraie spiritualité. Dans tous mes partages, j'en parle presque toujours, directement ou indirectement. Eckhart Tolle que j'admire beaucoup en parle dans ses écrits. A ce propos, dans une de ses fascicules, Samaël Aun Weor raconte qu'un de ses amis a fait la promesse d' expérimente la conscience durant le chemin qui le mène vers son bureau, mais en chemin, son attention a été attiré par un article vestimentaire? et à partir de ce moment, il était perdu dans ses rêves, ses désirs... C'est au moment d'entrer dans son bureau, il s'était rendu compte qu'il a perdu son pari d'être conscient. J'aimerai avoir vos réflexions sur le sujet. J'ai fait de recherches là-dessus, mais je n'ai pu trouver que d'écrits philosophiques, qui sont toujours difficiles et qui ne sont parfois que des spéculations de l'esprit. Dans les derniers lignes de vos commentaires: "Paradoxalement, c'est en "oubliant" en perdant quelque chose qu'on devient peu à peu ce qu'on doit être." - je n'ai pas très bien saisi!

Merci, amicalement

Bonjour o.2,

Je pense que la méditation est une démarche naturelle, un cheminement intérieur que tout le monde peut adopter. Dans le processus, il faut toujours se demander:
"Qui médite?"
Réponse: "l'être intérieur. Les pensées, sentiments ...ne sont que les créations."
En vous posant cette question, vous vous détachez de vos pensées et vous ne risqueriez plus d'être emporté par elles (ego?) et de faire une "méditation à l'envers".

Quand vous parlez de "Lumière divine" , qu'entendez-vous par là? Nous c'est le concept de Dieu en tant que Père, Professeur et Guide qui nous est plus familier.

A propos de "Maitres", je pense qu'un Maitre est quelqu'un qui se comporte de manière exceptionnelle et qui a accompli des choses exceptionnelles
Chez nous, le titre de Maître n'existe pas, bien qu'on exhorte tout le monde à devenir un maître intérieurement.

Amicalement

A Cœur de Loi,

Bonjour,

- Les Bouddhas (les Éveillés) sont des êtres exceptionnels, pouvons-nous espérer devenir comme eux? Très difficile, n'est-ce pas? Donc les obstacles, nous les aurons toujours devant nous. A nous d'en tirer des leçons et de nous fortifier en les surmontant.

- Pour nous, il y a deux sortes de libération: Libération (Mukhti) et libération dans la vie (Jeewan mukthi).
1 - Mukhti est l'héritage de tous les âmes humaines et elle ne peut être atteinte qu'a la fin du cycle. C'est l'aspiration générale des âmes humaines qui veulent être libérés de la matière lorsque la souffrance atteint son paroxysme à la fin du cycle. Maintenant, nous en sommes proches.
2 - Libération dans la vie: nous serons dans un corps physique, mais nous serons libérés des vices et de la souffrance. C'est l'Age d'or que tout le monde espère atteindre en intégrant une religion.

Amicalement, Aimé

Aimé a écrit:

Bonjour Bernard,

Merci pour vos commentaires, ils sont clairs car, je pense, ils sont nés de vos expériences personnelles. Dans vos commentaires, vous parlez de la conscience, et j'avoue que le concept me passionne et je pense même qu'il constitue un des clés de la vraie spiritualité. Dans tous mes partages, j'en parle presque toujours, directement ou indirectement. Eckhart Tolle que j'admire beaucoup en parle dans ses écrits. A ce propos, dans une de ses fascicules, Samaël Aun Weor raconte qu'un de ses amis a fait la promesse d' expérimente la conscience durant le chemin qui le mène vers son bureau, mais en chemin, son attention a été attiré par un article vestimentaire, et à partir de ce moment, il était perdu dans ses rêves, ses désirs... C'est au moment d'entrer dans son bureau, il s'était rendu compte qu'il a perdu son pari d'être conscient. J'aimerai avoir vos réflexions sur le sujet. J'ai fait de recherches là-dessus, mais je n'ai pu trouver que d'écrits philosophiques, qui sont toujours difficiles et qui ne sont parfois que des spéculations de l'esprit. Dans les derniers lignes de vos commentaires: "Paradoxalement, c'est en "oubliant" en perdant quelque chose qu'on devient peu à peu ce qu'on doit être." - je n'ai pas très bien saisi!

Merci, amicalement

En fait, il s'agit à la fois de "se dépouiller du vieil homme", c'est à dire de se défaire de ses anciennes habitudes, qui ne sont peut-être plus adaptées à l'état où nous nous trouvons actuellement, de nos préjugés et idées reçues, de nos anciennes conceptions, mais aussi d'"oublier" ce qu'on a appris en ce sens qu'il faut laisser nos prises de conscience sur tel ou tel sujet s'intégrer petit à petit dans notre subconscient, mais aussi faire le tri dans ce qu'on a lu, vu et entendu, dans nos lectures, entre autres, dans ce que les autres nous auront transmis. Bien évidemment, on ne peut intégrer toutes les étapes, mais seulement les points essentiels et la "substantifique moelle". C'est pourquoi il importe d'être le plus conscient possible de ce que nous apprenons, c'est à dire en y portant toute notre attention, et non en l'enregistrant simplement, tel un magnétophone ou une caméra. Il faut surtout prendre la connaissance pour ce qu'elle est; une aide précieuse pour élargir notre champ de conscience, sans plus. C'est en utilisant nos 5 sens, c'est à dire en portant note attention sur ce que nous voyons, entendons, sentons, goûtons, ressentons, et en utilisant nos facultés d'analyse, de raisonnement , de mémoire; enfin tout ce qui est à notre portée que nous pouvons contribuer à cet élargissement de conscience. Une fois ce processus achevé,il faut le laisser "infuser", c'est à dire passer le relais à notre subconscient qui l'intègrera à notre personnalité. Ces deux aspects doivent être liés l'un à l'autre pour un développement harmonieux: conscience et vertus vont de pair. D'autre part, c'est nos réactions face aux épreuves que nous traversons qui déterminent vraiment qui nous sommes, et non les épreuves elles-mêmes, et là encore, elles peuvent être l'occasion de prises de conscience. Par exemple, face à des événements qui se répètent, si nous prenons conscience que nous réagissons toujours de la même façon, nous pouvons marquer un arrêt et choisir de façon délibérée une façon qui nous semblera mieux adaptée aux circonstances. Nous aurons pris conscience, et par conséquent, nous aurons effectué un travail de transmutation en substituant à un comportement "archaïque" un comportement mieux adapté, peut-être plus souple, plus détendu.
Pour en revenir au sujet de la conscience, cet exercice proposé est un exemple que souvent malgré nous, nous sommes prisonniers en quelque sorte de nos vieilles habitudes, de nos vieux réflexes, et que nous maîtrisons mal nos processus mentaux. L'homme en question a peut être "échoué" en cette occasion, puisque par réaction, la vue d'un article vestimentaire a déclenché ou réveillé un désir oublié, et par conséquent l'a projeté vers le "futur", mais comme me l'a fait remarquer un frère de ma loge, lorsque j'étais tout juste jeune membre, "on ne devient pas maître avant d'être disciple".
De ce fait, la pratique est importante et toute voie traditionnelle propose des techniques, des exercices, des pratiques destinées avant tout à favoriser l'éveil du disciple. Elles ne feront pas le travail à sa place, mais elles lui offriront des opportunités qu'il appartient au disciple de saisir ou de laisser de côté.

Bonjour Bernard,

Merci pour votre obligeance. Je suis entrain de lire et de relire l'article qui m' a permis d'avoir un aperçu sur une autre façade du sujet.

Bonsoir Aimé,

Lorsque je parle de Lumière divine, j'pense à cette chose qui nous apparait, comme un mirage, ou arf, difficile à expliquer. Je suis pas schizo, non plus, mais, ce composé chimique, et oui, ce résultat qui nous amène à penser que Dieu intervient à ce moment précis. Je sais pas si vous comprenez.
Disons, une descente d'anges par ex., ou de prophètes etc..

Bonjour o.2,

Je n'ai pas eu encore la chance d'avoir une vision divine. D'ailleurs, après avoir reçu les connaissances spirituelles, je n'ai plus ce désir. Pourquoi? Parce que pour nous, une vision ne traduit pas le niveau spirituel.
Quand vous n'avez pas encore la "connaissance de la lumière", une vision de lumière ne peut que vous troubler. Pour les Brahma kumaris, Dieu est lumière, une âme est aussi une lumière. Quand vous croyez qu'une âme n'est qu'un point de lumière et que vous êtes une âme, alors la vision ne peut que vous renforcer dans votre croyance, ce sera une expérience de plus sur votre chemin spirituel. Dans le cas contraire,(si vous n'avez ni la connaissance, ni la foi) alors ce ne serait qu'une illusion qui va vous troubler encore davantage.

Amicalement