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| Première partie décrypté d'un texte Ancien | |
| Auteur | Message |
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Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Première partie décrypté d'un texte Ancien Jeu 12 Fév 2009, 10:05 am | |
| PANETIOS DE RHODES:
disciple des stoïciens Diogène et Antipater, naquit vers 180 av. J.-C. Il vécut plusieurs années à Rome, commensal de Scipion et ami de Lélius. En 143, il accompagna le premier dans son voyage en Orient et à Alexandrie. Puis il succéda à Antipater dans la direction de l'école stoïcienne d'Athènes, où il mourut vers 110 av. J.-C.
On lui attribue sept écrits, sur le Devoir, dont Cicéron s'est beaucoup servi pour le De officiis et qui a ainsi indirectement inspiré le De officiis ministrorum de Saint Ambroise; sur les sectes philosophiques, sur la mantique, que rappelle en certains endroits le De divinatione de Cicéron, sur la politique, sur la Providence, à propos duquel se sont élevées de nombreuses discussions pour savoir si le De natura Deorum de Cicéron en reproduit les doctrines essentielles.
À Athènes et à Rome, il eut de nombreux disciples, qu'énumère Zeller, et dont les plus célèbres sont Q. M. Scevola, Sextus Pompée, les Balbus, Mnésarque, son successeur à Athènes, Démétrios de Bithynie, Hécaton, Posidonios de Rhodes.
Panétios a introduit le stoïcisme à Rome, en le rendant pratique et éclectique. Il laisse de côté la dialectique et la physique, pour se tourner vers l'anthropologie, la morale ou la partie de la théologie qui traite des rapports de Dieu et de l'humain. Puis il se recommande de Platon et d'Aristote, de Xénocrate, de Théophraste, de Dicéarchos, autant, sinon plus, que de Zénon ou de ses successeurs. Aussi met-il en doute, après Boëthus, la conflagration universelle, qui doit, selon les stoïciens, ramener l'unité divine d'où sortira une nouvelle variété, et il trouve vraisemblable l'éternité du monde admise par Aristote. Peut-être encore se rapproche-t-il de certains disciples d'Aristote, en niant que l'âme survive, même pendant un certain temps, à ce que nous appelons la mort. En tout cas, il se souvenait du péripatétisme, lorsque, dans sa réduction à six des huit parties de l'âme humaine, il attribuait à la nature, et non plus à l'âme, la faculté reproductrice; lorsqu'il divisait la vertu en théorique et en pratique. Il se serait encore rapproché des platoniciens et surtout d'Aristote, s'il avait, comme l'affirme Diogène Laërce - auquel Zeller d'ailleurs refuse d'ajouter foi - déclaré que la vertu ne suffit pas à elle seule, mais qu'il faut y joindre la santé, la force, la richesse. La même tendance se retrouve dans l'abandon de l'analgésie et de l'apathie; dans l'acceptation d'un plaisir conforme à la nature; lorsqu'il néglige le katorthôma pour s'attacher au kathèkon; qu'il s'adresse non pas au sage, mais à l'humain qui ne l'est pas. Avec Panétios s'établit à Rome une philosophie dont les tendances éclectiques atteindront leur complet développement avec Plotin, dont le caractère unificateur et pratique revivra dans le christianisme romain. |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Lun 16 Fév 2009, 6:46 am | |
| Suite d'un texte Ancien:
Aujourd'hui je vais mettre une parti qui me semble intéressante. je veux parler de:
THÉODORE DE CYRÉNAÏQUE.
THÉODORE DE CYRÉNAÏQUE appartenait à une branche de l'école cyrénaïque, celle dite des "Théodoriens,''. Les auteurs anciens avait coutume de le surnommer "athéos", l'Athée, nom qui remplaça plus tard le "Théos"de son nom. Originaire sans doute de Cyrène, il fut le disciple du jeune Aristippe, petit-fils du premier de ce nom, le célèbre Aristippe, par sa fille Arèté. Théodore vécut à l'époque d'Alexandre et de ses successeurs. Outre celles d'Aristippe, il suivit les leçons d'un grand nombre de philosophes, tels Annicéris et Dionysios le dialecticien, Zénon de Kition, Bryson, et Pyrrhon , mais il ne connut pas Cratès, comme Fabricius l'a cru à tort, en se fondant sur une interprétation hâtive d'un passage de Diogène Laërce. D'évidence, il n'a pas pu être, comme Suidas l'assure, un disciple de Socrate. Il fut banni de Cyrène, mais on n'en sait pas la raison précise, à cette occasion, il aurait déclaré ceci : " Ô hommes de Cyrène, vous êtes bien stupides de me bannir de Cyrène et de m'expédier ainsi en Grèce !". Nous ne savons pas grand chose de son existence ; quelques anecdotes éparses nous le montrent à Athènes où il s'enfuit après avoir été mis en accusation par le tribunal de l'Aréopage. Toutefois, l'influence de Démétrios de Phalère aurait dû lui être secourable (ib. II, 101) : aussi doit-on situer cet incident au terme des dix années de gouvernement à Athènes de Démétrios, entre 317 et 307 av. J.-C. Banni, Théodore vint se mettre au service de Ptolémée, fils de Lagos, premier roi de la dynastie macédonienne d'Égypte, partageant ainsi l'exil avec Démétrios. Un récit d'Amphicratès transmis par Laërce (II, 101), prétendant qu'il avait été condamné à boire la ciguë est sans doute erroné. Devenu courtisan de Ptélémée, Théodore fut nommé ambassadeur auprès de Lysimaque, qu'il offensa par la liberté de ses propos. Une réponse qu'il fit à la suite des menaces de crucifixion dont Lysimaque lui avait fait part fut souvent rapportée par les Anciens: "Utilise, je te prie, ces menaces pour tes seuls courtisans ; il est égal à Théodore qu'il pourrisse dans les airs ou sur la terre !" Finalement il quitta sain et sauf le camp de Lysimaque et retourna auprès de Ptolémée. On rapporte également qu'il se rendit à Corinthe avec la plupart de ses disciples mais il s'agit peut-être d'un simple voyage qu'il effectua pendant son séjour à Athènes. Enfin, il rentra à Cyrène et y vécut, nous dit Diogène Laërce, avec un certain Marius. Ce nom romain nous interroge ; Grantmesnil, pense, sans doute à juste titre, qu'il faut lire Magas plutôt que Marius, un des fils de Ptolémée Lagos, qui gouverna Cyrène pendant cinquante ans (de 308 à 258 av. J. -C.), en tant que vice-roi. Le témoignage de Laërce laisse entendre que Théodore finit ses jours à Cyrène. Athénée prétend qu'il mourut de façon violente, mais cette affirmation n'est que la répétition des conclusions erronées d'Amphicratès dont nous avons déjà parlé. De toutes ces histoires semblent émerger la figure d'un homme à l'esprit vif et piquant, se moquant éperdument de la peur ou de la décence. Nous avons déjà noté que Théodore était le fondateur de la branche de la secte cyrénaïque qui fut appelée après coup "Théodoriens". Les caractères généraux de cette philosophie sont décrits ailleurs. Les idées de Théodore, en fonction des informations un peu vagues fournies par Diogène Laërce sont en accord avec le relâchement moral propre à l'École cyrénaïque. Il enseignait que la finalité première de la vie humaine était la joie et l'absence de douleurs, l'une étant le fruit de la prudence, l'autre, de la folie ; pour lui, la prudence et la justice sont un bien et leur contraire est un mal ; le plaisir et la douleur lui sont indifférents. Il donna la primeur à l'amitié et au patriotisme, et déclara que le monde était sa seule patrie. Il enseignait encore qu'il n'y avait rien de répréhensif dans le vol, l'adultère ou la sacrilège ; ces choses n'étant infamantes qu'aux yeux de l'opinion publique, éduquée en vue de restreindre ses propres pulsions. Mais la principale charge pesant sur lui fut celle de l'athéisme. "Il rejeta toutes les opinions émises sur les dieux," nous dit Laërce ,des critiques, toutefois, doutaient qu'il fût absolument athée : selon eux, il ne refusait l'existence que des déités d'essence populaire. L'accusation d'athéisme est décelable dans son propre surnom "Athéos", comme le disent complaisamment Cicéron voient en lui un homme rejetant simplement les superstitions |
| | | Samira Membre Actif
Date d'inscription : 06/09/2008 Messages : 3701 Pays : France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Lun 16 Fév 2009, 9:46 pm | |
| Wah!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Très instructif, cher Gilbert, mais là, je suis dépasssé ! |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Lun 16 Fév 2009, 10:25 pm | |
| Bonjour mario.
dépasse par quoi? mario ! a+ G |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 3:02 am | |
| Teyla comme promis
DE L'ENVIE ET DE LA HAINE.
Il semble que l'envie et la haine ne diffèrent pas entre elles, et ne soient qu'une même passion. La méchanceté, toujours armée de mille moyens de nuire, excite les passions qu'elle a fait naître, et leur association leur donne une plus grande activité, semblable à ces maladies qui deviennent plus dangereuses par leur complication. La prospérité d'autrui afflige également la haine et l'envie. C'est ce qui nous fait croire que ces deux affections sont opposées à la bienveillance, qui désire du bien aux autres, et qu'elles ne sont qu'une même passion, puisqu'elles ont l'une et l'autre une disposition contraire à celle qui nous porte à aimer. Mais comme les ressemblances ne constituent pas autant l'identité que les dissimilitudes établissent la différence, examinons en quoi ces deux passions diffèrent ; et pour cela, remontons à leur origine. La haine naît en nous de l'opinion où nous sommes que celui que nous haïssons est méchant, soit à notre égard, soit à l'égard de tout le monde. On est naturellement porté à haïr un homme de qui l'on croit avoir reçu quelque tort ; et sans cela même, on voit toujours de mauvais œil ceux qu'on sait être d'un caractère malfaisant ; on ne porte envie qu'à ceux qui sont dans la prospérité. Ainsi l'on peut dire que toute espèce de bien blesse l'envie, comme toute clarté blesse des yeux malades. Au contraire, les objets de la haine sont particuliers et personnels. En second lieu, les animaux mêmes n'échappent pas à la haine. Bien des gens haïssent les chats, les cantharides, les crapauds et les serpents. Germanicus ne pouvait souffrir ni la vue ni le chant du coq. Chez les Perses, les mages tuaient les souris, soit qu'ils les haïssent eux-mêmes ou qu'ils crussent que leur dieu les avait en horreur- . En général, les Arabes et les Éthiopiens détestent cet animal. L'envie ne se trouve que dans l'homme; ce sentiment est inconnu aux animaux. Ils n'ont point d'idée du bonheur ou du malheur d'autrui ; ils ne sont pas sensibles à l'honneur ou à la honte de leurs pareils, et ce sont là les motifs qui excitent l'envie et qui l'aigrissent. Mais ils se haïssent les uns les autres et se font des guerres sanglantes. Par exemple, les aigles et les dragons, les hiboux et les corneilles, les mésanges et les chardonnerets, sont ennemis entre eux, au point que lorsqu'on les a tués, leur sang ne se mêle point, ou ne reste pas longtemps sans se séparer. Il est vraisemblable que la haine du lion pour le coq, et celle de l'éléphant pour le cochon, viennent de la peur qu'ils ont du cri de ces animaux ; car naturellement on hait ce que l'on craint. C'est donc une seconde différence à marquer entre l'envie et la haine, que les animaux sont susceptibles de celle-ci et non pas de l'autre. L'envie est toujours injuste. La prospérité, objet ordinaire de cette passion, ne fait tort à personne. Mais il est des gens qu'on hait avec justice ; tels sont les hommes que nous croyons dignes de la haine publique, et ceux qui n'ont pas pour de tels hommes l'aversion et l'horreur qu'ils méritent. Une grande preuve de cette différence, c'est qu'on avoue la haine qu'on a pour certaines personnes, et qu'on ne convient jamais qu'on soit envieux. La haine pour les méchants est un sentiment honnête. On louait un jour Charilaüs, neveu de Lycurgue et roi de Sparte, à cause de sa douceur et de sa bonté. « Comment serait-il homme de bien, dit son collègue, lui qui n'est pas sévère aux méchants? » Homère, pour représenter la laideur de Thersite, parcourt en détail toutes les parties de son corps ; mais la difformité de son caractère, il l'a peinte par ce seul trait : Et d'Achille et d'Ulysse il était l'ennemi. Le comble de la méchanceté est de haïr les gens de bien. On ne convient jamais qu'on soit envieux; et celui qui en est accusé déguise l'envie sous le nom de colère, de crainte, de haine ou de toute autre passion, plutôt que d'avouer que ce soit de l'envie, parce que de toutes les maladies de l'âme, c'est celle qu'on veut cacher avec plus de soin. Au reste, ces deux passions, comme des plantes d'une même espèce, se nourrissent et se fortifient/par les mêmes causes. Nous haïssons davantage ceux qui deviennent plus méchants, et nous portons plus d'envie à ceux qui font de plus grands progrès dans la vertu. Aussi Thémistocle disait-il dans sa jeunesse qu'il n'a fait encore rien de remarquable, puisqu'il n'était envié de personne. Les cantharides attaquent de préférence le blé le plus sain, les roses les plus fleuries ; de même l'envie s'attache aux plus gens de bien, aux personnes les plus distinguées par leur réputation et par leur vertu. D'un autre côté, la haine devient extrême contre les gens qui sont excessivement vicieux. Les Athéniens conçurent une telle horreur contre la malice consommée des accusateurs de Socrate, qu'ils leur refusaient du feu, qu'ils ne daignaient pas répondre à leurs questions, qu'ils ne voulaient pas se trouver au bain avec eux, qu'ils regardaient comme souillée l'eau à laquelle ils avaient touché, et qu'ils la faisaient répandre. Ces misérables ne pouvant supporter une haine si déclarée, se pendirent de désespoir. La supériorité de la gloire ou de la vertu étouffe quelquefois l'envie. Il n'est pas vraisemblable que Cyrus et Alexandre, devenus les maîtres du monde, y fussent exposés. Quand le soleil est perpendiculaire sur un pays, les objets n'y font point d'ombre, ou du moins elle est extrêmement petite. De même, quand la prospérité est parvenue au plus haut point d'élévation, l'éclat qu'elle répand autour d'elle fait disparaître l'envie ; mais la plus grande puissance ne désarme point la haine. Alexandre n'avait pas un seul envieux, mais il eut plusieurs ennemis dont la trahison lui coûta la vie L'adversité fait aussi cesser l'envie, et non pas la haine. On hait toujours ses ennemis, à quelque état de faiblesse qu'ils soient réduits ; mais personne ne porte envie à un malheureux. Un sophiste de notre temps a eu raison de dire que les envieux exercent avec plaisir la compassion. Ainsi, une des grandes différences de ces deux passions, c'est que la haine n'est désarmée ni par la bonne ni par la mauvaise fortune, au lieu que l'envie cède à l'une et à l'autre, quand elles sont à leur comble. On pourra mieux juger de cette différence par les contraires. Nos haines et nos inimitiés s'éteignent lorsque nous avons reconnu que ceux que nous haïssons ne nous ont fait aucun tort, ou que l'opinion que nous avions de leur méchanceté se trouve fausse, ou enfin que nous avons reçu d'eux quelque bienfait. Un service rendu à propos, dit Thucydide, quoique moins considérable que l'injure qu'on a reçue, la fait oublier aisément. De ces trois causes, la première n'étouffe point l'envie, puisqu'elle s'est formée malgré la persuasion où l'on était de n'avoir reçu aucun tort. Les deux autres ne font que l'irriter. On est plus envieux des personnes vertueuses que des autres, parce qu'elles possèdent dans la vertu le plus grand des biens. Les services qu'un envieux reçoit d'un homme qu'il voit dans la prospérité l'affligent vivement. Il envie et sa puissance et sa bonne volonté, parce que la première est un don de la fortune, et la seconde un effet de la vertu ; deux avantages dont il est également jaloux. La haine et l'envie sont donc deux passions différentes, puisque l'une s'attriste et s'aigrit de ce qui adoucit et désarme l'autre. Considérons maintenant la fin qu'elles se proposent. La haine a pour but de nuire de tout son pouvoir. Aussi la définit-on une disposition de la volonté qui épie les occasions de faire du mal. L'envie n'a pas ce caractère. Bien des gens sont envieux de leurs proches et de leurs amis, dont cependant ils sont bien éloignés de désirer la mort ou l'infortune. Mais ils sont affligés de leurs succès ; ils s'opposent, autant qu'ils peuvent, à leur réputation et à leur gloire. Ils ne voudraient pas leur causer des maux qui fussent irrémédiables; mais ils seraient contents de pouvoir abaisser une élévation qui leur déplaît, comme on abat, d'une maison trop haute, ce qui gêne la vue. Plutarque, dans la Vie d'Alexandre, ne parle pas d'une manière aussi affirmative sur les causes de la mort de ce prince. Il dit qu'on ne soupçonna qu'il eût été empoisonne que six ans après, et que, dans le moment de sa mort, personne n'en eut la pensée. Un Texte de Plutarque. |
| | | Teyla Catholique
Date d'inscription : 14/02/2009 Messages : 143 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 3:21 am | |
| Yeah ! C'est très intéressant. Les philosophes antiques, y'a pas à dire, ils en avaient dans la cervelle ! Ce qui me plaît, c'est surtout que c'est intemporel : tout ce qu'il dit, c'est encore valable aujourd'hui. Notamment : - Citation :
- car naturellement on hait ce que l'on craint.
C'est la définition même, par exemple, de la xénophobie : peur/rejet (phobos) de l'étranger (xénos). - Citation :
- Le comble de la méchanceté est de haïr les gens de bien. On ne convient jamais qu'on soit envieux; et celui qui en est accusé déguise l'envie sous le nom de colère, de crainte, de haine ou de toute autre passion, plutôt que d'avouer que ce soit de l'envie, parce que de toutes les maladies de l'âme, c'est celle qu'on veut cacher avec plus de soin.
Mmh, ça aussi c'est très vrai : nous n'irons jamais dire que nous sommes envieux ou jaloux de quelqu'un, d'une parce que ça fait très puéril, et de deux parce que ça serait en quelque sorte avouer qu'on le considère comme meilleur que nous. "La jalousie est un vilain défaut"... - Citation :
- Ainsi, une des grandes différences de ces deux passions, c'est que la haine n'est désarmée ni par la bonne ni par la mauvaise fortune, au lieu que l'envie cède à l'une et à l'autre, quand elles sont à leur comble.
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| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 3:25 am | |
| Merci Teyla.
C'est pour ça que je dit, que leurs visions de leurs mondes était très différent du notre.
c'est marrant de décrypté les textes anciens car l'on y trouvent des notions très enrichissante, sur le passée. a+ G |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 3:28 am | |
| C'est vraiment du beau travail Gilbert, merci pour ce temps que tu passe à décrypter ces textes. - Pour me contacter, clic sur CONTACT au bas du forum, indiquer votre pseudo, - Vos messages doivent être en taille minuscule et de couleur noir en majorité, - La couleur rouge est destiné uniquement à la modération, - Nouveau sujet, vérifier dans "Recherche" s'il n'existe pas. Il faut qu'il soit bien étoffé, un titre explicite, bien détaillé avec des preuves fiables et vérifiables, - Si un message ne respecte pas la "charte" du forum, merci de cliquer sur . - |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 3:36 am | |
| Nicodème ne suis-je pas ici pour ça, partager mon plaisir de décrypté des textes qui ont un sens parmi les philosophes antique, tandis que nos contemporains sauf trois ou quatre cause ou reprennent divers commentaires des anciens.
Pour moi c'est un plaisir que je suis heureux de partager c'est tout. a+ G |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 3:47 am | |
| - Gilbert a écrit:
Pour moi c'est un plaisir que je suis heureux de partager c'est tout. a+ G Merci pour ce partage - Pour me contacter, clic sur CONTACT au bas du forum, indiquer votre pseudo, - Vos messages doivent être en taille minuscule et de couleur noir en majorité, - La couleur rouge est destiné uniquement à la modération, - Nouveau sujet, vérifier dans "Recherche" s'il n'existe pas. Il faut qu'il soit bien étoffé, un titre explicite, bien détaillé avec des preuves fiables et vérifiables, - Si un message ne respecte pas la "charte" du forum, merci de cliquer sur . - |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 4:22 am | |
| Gilbert Merci ! C'est un énorme travail que de décrypter ces textes anciens. Texte très intéressant sur l'envie et la haine. Que de découvertes ! |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 5:21 am | |
| Oui très intéressant, c'est long a décrypté mais on dit plus c'est long, plus c'est bon.
et cela est très amusant a faire, bref un plaisir.
a+ G |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Mer 18 Fév 2009, 6:05 am | |
| - Gilbert a écrit:
- Oui très intéressant, c'est long a décrypté mais on dit plus c'est long, plus c'est bon.
et cela est très amusant a faire, bref un plaisir.
a+ G Alors si c'est très amusant et un plaisir, j'en suis ravie car nous allons encore profiter de beaux textes enrichissants ! a+ |
| | | Samira Membre Actif
Date d'inscription : 06/09/2008 Messages : 3701 Pays : France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Sam 21 Fév 2009, 10:40 pm | |
| - Gilbert a écrit:
- Bonjour mario.
dépasse par quoi? mario ! a+ G - Dominique a écrit:
- Gilbert Merci !
C'est un énorme travail que de décrypter ces textes anciens.
Texte très intéressant sur l'envie et la haine. Que de découvertes Ce que te dit là notre soeur DOMINIQUE, cher Gilbert, t'explique mon exclamation ci-dessus. Ma pauvre petite cervelle ne va pas , certes , jusque là !!! lol!!! Et re-bon dimanche ! |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Sam 21 Fév 2009, 11:03 pm | |
| mario
Un homme de ta trempe de pourrais pas pas faire un texte comme cela, pourtant rien n'est difficile, juste un peut de jugeote et faire marcher ses neurones pour établir le texte en question et c'est tout, décrypté un texte ancien en latin et facile, mais toi tu connaît le grec je croit bien NOn!! Moi non, langue trop compliquer pour moi a décrypté.
bientôt pour voir j'ai un texte en grec que je n'arrive pas a mettre en forme, et pas question de le mettre en latin pas même signification, mais je vais trouver une solution, mon ami le prêtre ouvrier et partis pour quelques jours dommage lui connaît le grec, je vais voir comment faire, je vais bien trouver une parade. a+ G |
| | | Samira Membre Actif
Date d'inscription : 06/09/2008 Messages : 3701 Pays : France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Lun 23 Fév 2009, 1:40 am | |
| - Gilbert a écrit:
- mario
Un homme de ta trempe de pourrais pas pas faire un texte comme cela, pourtant rien n'est difficile, juste un peut de jugeote et faire marcher ses neurones pour établir le texte en question et c'est tout, décrypté un texte ancien en latin et facile, mais toi tu connaît le grec je croit bien NOn!! Je lis le grec, mais ne le comprends qu'avec dictionnaire et grammaire...et encore ...! - Gilbert a écrit:
- mon ami le prêtre ouvrier et partis pour quelques jours dommage lui connaît le grec, je vais voir comment faire, je vais bien trouver une parade.
a+ G Prends ton temps, Gilbert, prends ton temps, i y a pas le feu !!! |
| | | Gilbert Membre Actif
Date d'inscription : 03/11/2008 Messages : 2657 Pays : Le Havre
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Lun 23 Fév 2009, 1:49 am | |
| Bonjour mario.
Le Grec et une langue plus difficile a décrypte car les caractères qui la compose cette langue, ne sont tous de la même consonance, que le Latin, le Latin peut avoir jusqu'a deux ou trois expression prêt la même signification, tandis que le Grec en a plus. donc plus long et pas facile a identifier tel ou tel signes. voilà pourquoi mon Ami mario. a+ G |
| | | Samira Membre Actif
Date d'inscription : 06/09/2008 Messages : 3701 Pays : France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien Lun 23 Fév 2009, 6:24 am | |
| - Gilbert a écrit:
- Bonjour mario.
Le Grec et une langue plus difficile a décrypte car les caractères qui la compose cette langue, ne sont tous de la même consonance, que le Latin, le Latin peut avoir jusqu'a deux ou trois expression prêt la même signification, tandis que le Grec en a plus. donc plus long et pas facile a identifier tel ou tel signes. voilà pourquoi mon Ami mario. a+ G Bonne soirée et ne te fatigue pas trop.... |
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| Sujet: Re: Première partie décrypté d'un texte Ancien | |
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| | | | Première partie décrypté d'un texte Ancien | |
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