Reportage très interressant sur les différents Lieux de la Passion de notre Seigneur JESUS,

En 19 petits épisodes :

Ville trois fois sainte, ville de la Passion et de la résurrection du Christ, Jérusalem est le lieu de pélerinage par excellence. Nous redécouvrons quelques sites emblématiques.



http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Focus/Jerusalem

Merci RAMOSI

Très bien fait ! Merci pour le lien.

Le pèlerinage des amis et donateurs du CFRT en Terre sainte, dont vous avez sans doute eu écho, a été pour tous, pèlerins, accompagnateurs, frères dominicains, une belle expérience spirituelle. En mettant nos pas dans ceux du Christ, nous avons vu ce dont l’Évangile parle, parfois pour confirmer ce que nous imaginions, parfois pour le bouleverser.
Certains d’entre nous ont été surpris par Jérusalem, et plus particulièrement par le chemin de croix qui mène les pèlerins, de station en station, de la porte des Lions au Saint-Sépulcre. Ils attendaient une ville recueillie : ils ont trouvé le souk, ses rues étroites, les charriots des boulangers qui serpentent entre les bassines en plastique et les châles en cachemire, la foule qu’il faut remonter comme un torrent. Ils attendaient des stations bien marquées : ils ont trouvé un dallage ici, un pilier là ; parfois rien ; parfois une bruyante chapelle que se partagent les moines de deux ou trois confessions chrétiennes.
À cette surprise une seule réponse : la Passion de JESUS ne s’est pas déroulée dans un autre cadre. Oui, il a porté sa croix, du prétoire de Pilate au Golgotha, parmi un souk encombré et même grouillant, car c’était la veille de la Pâque. Oui, il a été bousculé par une foule indifférente ; il a été jugé à la va-vite ; il est mort à la porte de la ville, crucifié par des légionnaires qui ne pensaient faire que leur métier, sous le regard de juges pressés de rentrer chez eux.
La Passion de JESUS a été un événement réel dans un monde réel, c’est-à-dire confus, pittoresque, dur aux faibles et surtout indifférent au malheur ; un monde qui ressemble au nôtre ; qui est le nôtre. Il n’y a pas qu’à Jérusalem que les malheureux – et nous-mêmes, parfois – souffrent en silence dans le bruit, les couleurs et l’agitation du monde, portent leur croix et disparaissent.
Jérusalem nous apprend que le monde de JESUS est le nôtre, la souffrance de JESUS est la nôtre.
Et, par conséquent, la résurrection et la gloire de JESUS seront les nôtres. Nous les connaîtrons exactement comme nous connaissons et éprouvons l’épaisseur de ce monde. N’est-ce pas une bonne nouvelle ?



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