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| Encore des Chrétiens tués au Nigéria | |
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Auteur | Message |
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RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Dim 29 Avr 2012, 4:55 am | |
| Rappel du premier message :
Nigeria : Encore des Chrétiens pris pour cible pendant deux messes ce Dimanche 29 avril 2012,
Pendant le déroulement de deux services religieux chrétiens, une attaque à la bombe et des tirs ont fait environ vingt morts dimanche matin à Kano (Nigéria).
Une victime de l'attaque de Kano au Nigeria est évacuée, le 29 avril 2012 DR/Capture d'écran RFI
Une forte explosion et des tirs nourris ont transformé les messes qui se déroulaient en plein air sur le campus de l'université de Kano, en pleine tragédie, dimanche matin. Un reporter de l'AFP, présent sur place a vu six cadavres atteints par des balles près de l'endroit où le premier des services religieux avait lieu. Plus tard, l'homme a vu une douzaine de corps amoncelés derrière les locaux de l'université mais n'a pas pu s'en approcher pour les décompter. Des instruments de musique et des restes de repas avaient été abandonnés par les fidèles assistant à l'autre messe, a constaté ce journaliste.
Des explosifs, des armes à feu, des bombes artisanales... Selon un porte-parole militaire, le lieutenant Iweha Ikedichi, les assaillants ont utilisé des explosifs et des armes à feu. Des témoins indiquent que les assaillants ont surgi à bord d'une voiture et de motos, ouvrant le feu et lançant des bombes artisanales. De plus, des fidèles qui s'enfuyaient, ont été abattus. « Ils ont d'abord attaqué la messe qui se déroulait en plein air à la faculté de médecine », a déclaré un témoin. « Ils lançaient leurs explosifs et tiraient des coups de feu, provoquant une grande panique parmi les fidèles. Ils les ont ensuite poursuivis, leur tirant dessus. Ils ont aussi attaqué un autre service dans le complexe sportif ». La secte islamiste Boko Haram (qui signifie en langue haoussa : « l'éducation occidentale est un péché ») a mené de nombreuses attaques, essentiellement dans le nord du pays, qui ont fait plus de 1.000 morts depuis la mi-2009. Elle a notamment revendiqué l'attaque du 20 janvier dernier dans Kano, au cours de laquelle une série coordonnée d'attentats à l'exposif et de tirs avaient tué 185 personnes. Jeudi, au moins neuf personnes, dont un kamikaze, ont été tuées dans la capitale, Abuja, et à Kaduna, une grande ville du nord, au cours de deux attentats visant pour la première fois des journaux de ce pays régulièrement secoué par des attaques meurtrières d'islamistes. Ces actions, dimanche, n'ont pas été revendiquées.
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Auteur | Message |
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yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Ven 04 Jan 2013, 11:13 pm | |
| Le Nigéria sera forcé comme le Soudan l'a été à la partition car les chrétiens de ce pays seront toujours menacés dans leurs biens et dans leur vie.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Sam 06 Juil 2013, 4:52 am | |
| Nigeria : 42 morts dans l'attaque d'un lycée attribuée à des islamistes
6 juillet 2013 à 16:13
La plupart des victimes sont des élèves de l'établissement. Il pourrait s'agir d'une opération de représailles du groupe Boko Haram, auteur de nombreuses attaques similaires par le passé.
Quarante-deux personnes, des élèves pour la plupart, ont été tuées dans l’attaque d’un lycée de l’Etat de Yobe, dans le nord-est du Nigeria, par des hommes armés présentés comme des islamistes de Boko Haram, a-t-on appris samedi de source médicale. «Nous avons reçu les cadavres de 42 élèves et membres du personnel de l’établissement public d’enseignement secondaire de Mamudo, la nuit dernière. Certains avaient des blessures par balle et beaucoup des marques de brûlures», a déclaré à l’AFP Haliru Aliyu, de l’hôpital général de la ville de Potsikum (nord-est).
Mamudo est situé à quelque cinq km de Potsikum, grand centre commercial de l’Etat de Yobe, qui est l’un des foyers de l’insurrection de Boko Haram ces derniers mois.
«D’après les témoignages des professeurs et des élèves qui ont survécu à l’attaque, les hommes armés ont rassemblé leurs victimes dans un dortoir, ont jeté des explosifs et ouvert le feu, faisant 42 victimes», a expliqué Aliyu. Il a déclaré que le personnel de sécurité fouillait les buissons autour de l’école, à la recherche d’élèves blessés ayant fui l’attaque. «Jusqu’ici, six étudiants ont été trouvés et sont maintenant traités à l’hôpital pour leurs blessures par balle», a-t-il ajouté.
Un habitant, qui a souhaité rester anonyme, a confirmé le bilan de l’attaque attribuée à Boko Haram. «C’était un spectacle sanglant. Les gens qui se sont rendus à l’hôpital et ont vu les corps ont fondu en larmes. Il y avait 42 corps, des élèves pour la plupart. Certaines dépouilles étaient déchiquetées, d’autres étaient sévèrement brûlées et portaient des impacts de balles», a-t-il dit. Il a expliqué que l’attaque était imputée à la secte islamiste Boko Haram en représailles à la perte de 22 de ses membres au cours d’un raid militaire jeudi dans la ville de Dogon Kuka.
L’armée nigériane mène depuis la mi-mai une offensive de très grande envergure contre Boko Haram dans trois Etats du nord-est -Borno, Yobe et Adamawa- où l’état d’urgence a été décrété. Les attentats de Boko Haram et la répression menée par les forces de sécurité ont fait au moins 3.600 morts depuis le début de l’insurrection en 2009, selon l’ONG Human Rights Watch. Boko Haram, dont le nom signifie «l’éducation occidentale est un pêché», a déjà mené de nombreuses attaques contre des écoles du nord-est du Nigeria par le passé. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mer 31 Juil 2013, 7:45 pm | |
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> dernière mise à jour: 2013-07-30 13:50:19
Nouvelles violences contre des chrétiens au Nigeria
Une série d'attaques à la bombe dans un quartier chrétien de Kano, la deuxième ville du Nigeria et plus grande agglomération du nord du pays, a fait 24 morts, selon un nouveau bilan publié par l'armée mardi. Au moins quatre explosions avaient visé des bars à ciel ouvert dans la nuit de lundi à mardi, dans le quartier majoritairement chrétien de Sabon Gari à Kano.Les autorités ont attribué ces attaques au groupe islamiste Boko Haram.
Boko Haram, qui affirme lutter pour la création d'un Etat islamique dans le Nord du Nigeria, est régulièrement rendu responsable d'attentats à la bombe. Kano est l'une des cités les plus touchées par l'insurrection, même si la fréquence des attaques a diminué au cours des derniers mois. Suite à une attaque planifiée et coordonnée en janvier 2012 qui avait coûté la vie à 185 personnes, les forces de sécurité ont investi la ville, installant des barrages à de nombreux rond-points et carrefours.
Kano, une ville très souvent ciblée par Boko Haram
En mars, un attentat-suicide du groupe radical contre une gare routière de Sabon Gari avait fait 41 morts. L'armée a lancé une offensive militaire le 15 mai dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, dans le Nord-Est, et y a décrété l'état d'urgence, dans le but d'y mettre fin à l'insurrection islamiste. La violence est cependant loin d'avoir disparu, particulièrement dans les recoins les plus éloignés de la région.
Au moins trois écoles ont été attaquées dans le Nord-Est par des membres présumés de Boko Haram depuis le début de l'offensive de l'armée le 15 mai. Samedi, au moins 20 personnes ont été tuées dans le village de Dawashe lorsque des islamistes présumés ont ouvert le feu sur des miliciens venus les attaquer. Les attentats de Boko Haram et la répression menée par les forces de sécurité ont fait au moins 3.600 morts depuis le début de l'insurrection en 2009, selon l'ONG Human Rights Watch. (Afp)
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Dim 13 Avr 2014, 5:57 pm | |
| 13/04/2014 à 23:30 Nigeria: au moins 60 personnes tuées par des islamistes présumés
Au moins 60 personnes ont été tuées dimanche par des hommes armés dans des attaques ayant visé plusieurs villages du nord-est du Nigeria, a annoncé un responsable local qui a accusé le groupe islamiste Boko Haram.
"Les assaillants, qui sont certainement des insurgés de Boko Haram, ont attaqué Amchaka et des villages avoisinants ce (dimanche) matin, lançant des engins explosifs improvisés dans les maisons pour les incendier", a déclaré à l'AFP Baba Shehu Gulumba, un responsable de l'administration locale.
"Après, ils ont tiré dans tous les sens sur les habitants qui essayaient de s'enfuir, tuant 60 personnes et en blessant plusieurs autres", a poursuivi ce responsable, qui s'exprimait de Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, une région instable connue comme étant un fief du groupe islamiste.
Les assaillants disposaient de 4x4, de motos et de deux véhicules blindés, a-t-il dit.
D'autres sources locales ont confirmé l'attaque, sans toutefois donner de bilan. Les assaillants ont rendu inutilisables les puits, a encore dit M. Gulumba, tandis que de nombreux habitants de la région se sont enfuis de peur d'une nouvelle attaque.
13 avr 23:30 Nigeria: au moins 60 personnes tuées par des islamistes présumés
12 avr 12:43 Nigeria : 19 morts dans trois attaques de Boko Haram
10 avr 07:43 Nigeria: huit morts dans une attaque islamiste à Kano
Samedi, quelque 400 étudiants ne s'étaient pas rendus à leurs examens d'entrée à l'université de crainte d'attaques des islamistes, selon des responsables locaux. Les deux jours précédents, dix-neuf personnes, dont six professeurs, avaient été tuées dans trois attaques séparées dans l'Etat de Borno, attribuées à Boko Haram.
L'armée a déclenché une offensive d'envergure en mai 2013 pour tenter de mettre fin à l'insurrection islamiste qui secoue la région nord-est depuis quatre ans et qui vise à y instaurer un Etat islamique.
Depuis le début de l'année 2014, 1.500 personnes sont mortes dans les violences secouant la région.
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| | | yacoub MODERATION
Date d'inscription : 27/07/2010 Messages : 7006 Pays : france R E L I G I O N : agnostique
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Jeu 17 Avr 2014, 6:18 am | |
| C'est le plus terrible des attentat commis par cette secte mais sûrement qu'il ne sera pas le dernier. Le Nigéria comme le Soudan sera partitionné mais ce n'est pas la solution. Al mouchkil houa al islamComme vous le dira le chef de la Résistance à la DPI, LKM, pour ne pas le nommer. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 05 Mai 2014, 3:46 am | |
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Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"
HomeACTUALITEFlash Actu Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 05/05/2014 à 14:57 Publié le 05/05/2014 à 13:10
Le groupe islamiste armé Boko Haram a revendiqué, dans une vidéo obtenue lundi par l'AFP, l'enlèvement de plus de 200 lycéennes mi-avril dans le nord-est du Nigeria, promettant de les traiter en "esclaves", de les "vendre" et de les "marier" de force. "J'ai enlevé vos filles", a déclaré le chef du groupe extrémiste Abubakar Shekau dans une vidéo de 57 minutes obtenue par l'AFP. Il évoquait les 276 lycéennes enlevées le 14 avril dans leur établissement scolaire de Chibok (nord-est), dans l'État de Borno, dont 223 sont toujours en captivité, 53 ayant réussi à s'enfuir, selon la police. "J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser" "J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah", a déclaré Abubakar Shekau, alors que des informations circulent sur le possible transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun voisins, où elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune. "J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier" a ajouté Shekau, qui a précisé garder "des gens comme esclaves". Dans cette nouvelle vidéo, Shekau est habillé en treillis militaire et se tient debout devant un véhicule de transport blindé et deux pick-up sur lesquels sont installées des mitrailleuses. Six hommes armés se tiennent des deux côtés de Shekau, le visage dissimulé. L'image est floue, mais on aperçoit assez clairement le visage du chef islamiste, qui s'exprime en haoussa, en arabe et en anglais, quand la caméra zoome sur son visage. Pendant les 14 premières minutes, Shekau critique la démocratie, l'éducation occidentale, et ceux qui ne croient pas en l'Islam. Boko Haram, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa, revendique la création d'un État islamique dans le nord du Nigeria. Le groupe extrémiste a déjà fait plusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009, au cours d'attaques visant des écoles, des églises, des mosquées et des symboles de l'État et des forces de l'ordre. Mais cet enlèvement de masse, visant particulièrement des filles, n'a pas de précédent. Il constitue l'attaque la plus choquante depuis l'existence de ce mouvement qui a déjà fait 1500 morts depuis le début de l'année.
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| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 05 Mai 2014, 3:53 am | |
| - RAMOSI a écrit:
Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"
HomeACTUALITEFlash Actu Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 05/05/2014 à 14:57 Publié le 05/05/2014 à 13:10
Le groupe islamiste armé Boko Haram a revendiqué, dans une vidéo obtenue lundi par l'AFP, l'enlèvement de plus de 200 lycéennes mi-avril dans le nord-est du Nigeria, promettant de les traiter en "esclaves", de les "vendre" et de les "marier" de force. "J'ai enlevé vos filles", a déclaré le chef du groupe extrémiste Abubakar Shekau dans une vidéo de 57 minutes obtenue par l'AFP. Il évoquait les 276 lycéennes enlevées le 14 avril dans leur établissement scolaire de Chibok (nord-est), dans l'État de Borno, dont 223 sont toujours en captivité, 53 ayant réussi à s'enfuir, selon la police.
"J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser"
"J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah", a déclaré Abubakar Shekau, alors que des informations circulent sur le possible transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun voisins, où elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune. "J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier" a ajouté Shekau, qui a précisé garder "des gens comme esclaves".
Dans cette nouvelle vidéo, Shekau est habillé en treillis militaire et se tient debout devant un véhicule de transport blindé et deux pick-up sur lesquels sont installées des mitrailleuses. Six hommes armés se tiennent des deux côtés de Shekau, le visage dissimulé. L'image est floue, mais on aperçoit assez clairement le visage du chef islamiste, qui s'exprime en haoussa, en arabe et en anglais, quand la caméra zoome sur son visage. Pendant les 14 premières minutes, Shekau critique la démocratie, l'éducation occidentale, et ceux qui ne croient pas en l'Islam.
Boko Haram, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa, revendique la création d'un État islamique dans le nord du Nigeria. Le groupe extrémiste a déjà fait plusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009, au cours d'attaques visant des écoles, des églises, des mosquées et des symboles de l'État et des forces de l'ordre. Mais cet enlèvement de masse, visant particulièrement des filles, n'a pas de précédent. Il constitue l'attaque la plus choquante depuis l'existence de ce mouvement qui a déjà fait 1500 morts depuis le début de l'année.
voir aussi : https://www.forum-religions.com/t11413-nigeria-plus-de-100-jeunes-filles-enlevees-par-les-islamistes |
| | | SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADA R E L I G I O N : CROYANT DI
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 05 Mai 2014, 4:42 am | |
| ---- REPLIQUE : - RAMOSI a écrit:
Nigeria: les lycéennes enlevées seront traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées"
HomeACTUALITEFlash Actu Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 05/05/2014 à 14:57 Publié le 05/05/2014 à 13:10
Le groupe islamiste armé Boko Haram a revendiqué, dans une vidéo obtenue lundi par l'AFP, l'enlèvement de plus de 200 lycéennes mi-avril dans le nord-est du Nigeria, promettant de les traiter en "esclaves", de les "vendre" et de les "marier" de force. "J'ai enlevé vos filles", a déclaré le chef du groupe extrémiste Abubakar Shekau dans une vidéo de 57 minutes obtenue par l'AFP. Il évoquait les 276 lycéennes enlevées le 14 avril dans leur établissement scolaire de Chibok (nord-est), dans l'État de Borno, dont 223 sont toujours en captivité, 53 ayant réussi à s'enfuir, selon la police. "J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser" "J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah", a déclaré Abubakar Shekau, alors que des informations circulent sur le possible transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun voisins, où elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune. "J'ai dit que l'éducation occidentale devait cesser. Les filles, vous devez quitter (l'école) et vous marier" a ajouté Shekau, qui a précisé garder "des gens comme esclaves". Dans cette nouvelle vidéo, Shekau est habillé en treillis militaire et se tient debout devant un véhicule de transport blindé et deux pick-up sur lesquels sont installées des mitrailleuses. Six hommes armés se tiennent des deux côtés de Shekau, le visage dissimulé. L'image est floue, mais on aperçoit assez clairement le visage du chef islamiste, qui s'exprime en haoussa, en arabe et en anglais, quand la caméra zoome sur son visage. Pendant les 14 premières minutes, Shekau critique la démocratie, l'éducation occidentale, et ceux qui ne croient pas en l'Islam.
Boko Haram, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa, revendique la création d'un État islamique dans le nord du Nigeria. Le groupe extrémiste a déjà fait plusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009, au cours d'attaques visant des écoles, des églises, des mosquées et des symboles de l'État et des forces de l'ordre. Mais cet enlèvement de masse, visant particulièrement des filles, n'a pas de précédent. Il constitue l'attaque la plus choquante depuis l'existence de ce mouvement qui a déjà fait 1500 morts depuis le début de l'année.
1 - BOFF .... ILS NE FONT QUE SUIVRE LE BEL EXEMPLE DE 2 - Leur prophete parfait qui aimait accumuler des esclaves 3 - C`était le but premier de ses guerres impitoyables . 4 - ET COMME EXCUSE il donnait comme raison que son dieu 5 - Demandait de purifier la terre des infidèles . 6 - AINSI l`islam est devenu un FLEAU pour l`humanite .... 7 - ET L`ISLAM le demontre encore de nos jours LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Jeu 05 Juin 2014, 6:49 pm | |
| Monde
Boko Haram déchaîne des violences au Nigeria
6 juin 2014 à 07:15
Depuis 48 heures, on compte des centaines de morts et plusieurs villages rasés dans le nord-est du pays après des attaques de la secte islamiste.
Des «centaines» de morts et des villages rasés mardi, des hommes armés qui tirent dans la foule mercredi et abattent 45 personnes : les massacres attribués aux islamistes de Boko Haram se succèdent ces dernières 48 heures dans le nord-est du Nigeria.
Responsables locaux et habitants ont affirmé jeudi que des centaines de personnes avaient péri lorsque des hommes très lourdement armés, portant des tenues militaires, ont entièrement détruit mardi soir les villages de Goshe, d’Attagara, d’Agapalwa et d’Aganjara, dans l’Etat de Borno (nord-est). Selon des chefs locaux, entre 400 et 500 personnes ont été tuées.
Ce bilan n’a pas été confirmé par les autorités. S’il se confirme, ce sera l’un des plus lourds depuis depuis le début de l’insurrection islamiste en 2009, qui a déjà fait plus de 2 000 morts cette année. «Personne ne peut atteindre cet endroit, où les insurgés se trouvent toujours. Ils ont pris le contrôle de toute cette zone», a déclaré Peter Biye, un député de la région. «Des corps jonchent toute la zone et les gens ont fui».
Début mai, un massacre similaire avait fait plus de 300 morts à Gamboru Ngala, une ville de la région. Mercredi soir, une nouvelle tuerie a coûté la vie à 45 Nigérians en périphérie de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno, berceau de l’insurrection islamiste, ont indiqué jeudi deux habitants. Des villageois s’étaient rassemblés à Barderi pour écouter des hommes se faisant passer pour des prédicateurs itinérants, courants dans le nord du Nigeria majoritairement musulman, lorsque des hommes armés sont alors «sortis de nulle part» et ont tiré sur la foule, a raconté Mallam Bunu, un survivant. «J’ai compté 45 corps.»
Autre survivant, Kallamu Bukar a également décrit des hommes «déguisés en prédicateurs» rejoints ensuite par des hommes armés, qui «ont aussi mis le feu à plusieurs maisons et boutiques».
Boko Haram est également soupçonné d’avoir tiré jeudi sur un barrage de l’armée et incendié une église catholique et un bâtiment gouvernemental dans la ville de Madagali (nord-est, Etat d’Adamawa), à seulement 25 km du district de Gwoza où a eu lieu le massacre de mardi, a dit le chef de la localité, Maina Ularamu. Ce dernier a dit ne pas avoir connaissance de victimes, mais, selon un témoin, deux civils ont péri, pris entre l’armée et les assaillants.
«Des centaines de cadavres»
D’autre part, quatre personnes ont été tuées jeudi dans l’explosion d’un véhicule piégé devant la résidence du gouverneur de l’Etat de Gombe (nord-est), capitale de l’Etat du même nom, a annoncé à l’AFP une source gouvernementale. Dans le district de Gwoza, où se trouvent les quatre villages attaqués mardi, la situation demeurait critique. «Des centaines de cadavres gisent là [...] parce que personne ne peut aller les enterrer», a déclaré un chef local ayant requis l’anonymat. Selon lui, de petits garçons ont été «arrachés du dos de leurs mères et tués».
Le district de Gwoza longe la frontière camerounaise près de la forêt de Sambisa, où l’armée nigériane concentre ses recherches pour tenter de retrouver plus de 200 lycéennes enlevées le 14 avril par Boko Haram. De nombreux habitants ont fui au Cameroun. Des soldats ont été déployés pour combattre les islamistes, qui ont pris le contrôle d’au moins sept villages où flotte leur drapeau noir, avait déclaré le député Peter Biye mercredi.
Le chef, parlant sous couvert d’anonymat, a évoqué une «crise humanitaire», ce qu’a confirmé son homologue Zakari Habu : «les femmes et les personnes âgées de notre village ont besoin d’eau et de nourriture, les blessés ont besoin de médicaments et tous ont besoin d’un toit.»
Représailles
L’aviation a bombardé les positions de Boko Haram pour tenter de reprendre la zone, a affirmé Biye. Les quelque 300 habitations du village de Goshe, majoritairement musulman, et ses mosquées ont été rasées et «au moins 100 personnes ont été tuées», a déclaré Abba Goni, un habitant. A Attagara, majoritairement chrétien, maisons et églises ont également été brûlées et des dizaines de personnes tuées, selon Bulus Yashi, un autre témoin.
Il a vu dans ces dernières violences «une vengeance» des islamistes, après que les habitants de cette localité ont tué des assaillants ces derniers jours. Les habitants disent avoir réclamé la protection de l’armée après une attaque dimanche, mais qu’aucun soldat n’a été déployé à Attagara. Les responsables militaires et les policiers locaux et le gouvernorat de l’Etat de Borno ont été sollicités pour des commentaires par l’AFP sans succès.
Les attaques de Boko Haram ont augmenté en nombre et en intensité ces derniers mois, des villages entiers étant fréquemment détruits, notamment dans l’extrême Nord-Est, frontalier du Cameroun, du Tchad et du Niger. Quelque 250 000 personnes ont dû fuir leurs foyers depuis l’instauration de l’état d’urgence dans la région il y a un an, selon un rapport de l’Observatoire des situations de déplacement interne, une ONG se fondant notamment sur les chiffres de l’ONU, qui parle de 3 000 morts sur la même période.
Tous les jours, près de 800 personnes sont déplacées par les violences, précise l’ONG. Des milices civiles d’autodéfense prêtent main forte à l’armée dans la lutte contre les islamistes, poussant ceux-ci à se retourner contre la population. Voisin aujourd’hui le plus concerné par la menace Boko Haram, le Cameroun livre depuis peu une «guerre» aux islamistes. Une vingtaine de personnes soupçonnées d’être liées au groupe ont été arrêtées mercredi à Amchidé (Extrême Nord), selon une source policière.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Dim 15 Juin 2014, 6:53 pm | |
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Nigéria : Boko Haram réduit en cendres trois villages chrétiens
L’organisation terroriste multiplie ses attaques dans l’Etat de Borno où, entre 400 et 500 villageois seraient morts dans des conditions atroces. Plusieurs militaires dont une dizaine d’officiers sont accusés de fournir des armes aux terroristes.
07.06.2014 //
Massacres, pillages, villages pris d’assaut et rasés … en trois jours, les islamistes de Boko Haram ont multiplié les atrocités. Selon des chefs locaux, entre 400 et 500 personnes auraient été tuées dans plusieurs villages de l'Etat de Borno, où les assaillants, lourdement armés, auraient mitraillé les habitants. Depuis le 2 juin, trois villages chrétiens – Attagara, Agapalwa, et Aganjara – ont été réduits en cendres par les insurgés qui ont tué, pillé et volé du bétail avant d'incendier les habitations et les églises. Le village de Goshe, à dominance musulmane, a subi le même sort. « Ils sortent de nulle part et tirent sur la foule », raconte un survivant. Les descriptions sont terrifiantes: « Des centaines de cadavres gisant au sol (...) parce que personne ne peut aller les enterrer … des petits garçons sont arrachés du dos de leurs mères et tués », rapporte un chef local, alors que 20 000 soldats nigérians sont censés être déployés sur le tout le territoire. Boko Haram est également soupçonné d'avoir tiré le 5 juin sur un barrage de l'armée et incendié une église catholique et un bâtiment gouvernemental dans la ville de Madagali (Etat d'Adamawa). Un autre témoin raconte : « Tous les villageois sont réunis au même endroit puis exécutés… depuis lundi ils brûlent les maisons et pillent … on ne voit aucun soldat, seulement les insurgés qui maîtrisent totalement la zone ». Ce vendredi, dans le district de Gwoza, où se trouvent tous ces villages, la situation reste critique, notamment aux abords de la forêt de Sambisa, qui abrite des camps de Boko Haram. Le secteur, qui longe la frontière camerounaise, est sillonné par l’armée nigériane toujours à la recherche des 200 lycéennes enlevées par la secte (cf. Aleteia). Près de 3 000 soldats et gendarmes de plus doivent être mobilisés dans les prochaines semaines. Et pour ajouter à la complexité du problème Boko Haram, la presse locale annonce la condamnation par la cour martiale d’une dizaine de hauts officiers et plusieurs militaires du contingent pour avoir fourni des armes et des munitions à Boko Haram. Des officiers démentent mais ce démenti n’ôte pas de l’esprit le doute de la présence de sympathisants du groupe islamiste au sein de l’armée. L’archevêque d’Abuja, le cardinal Olorunfemi Onaiyekan, en est convaincu lui aussi. Dans un entretien à Fides, il ne cache pas sa crainte de voir le problème Boko Haram « miner l’unité des forces armées nigérianes, surtout si l’on arrive au point d’interpréter ce qui advient au Nord du Nigeria comme un conflit religieux entre chrétiens et musulmans ». Vision qui est en train de faire « dangereusement » son chemin chez les musulmans comme chez les chrétiens et que regrette l’archevêque. Selon lui, c’est justement ce que cherche à faire Boko Haram : transformer la campagne contre elle en attaque contre l’Islam, dressant chrétiens et musulmans les uns contre les autres, voire même au sein de l’armée et des forces de l’ordre. Pour lui, il faut « un dialogue national ... Les actions militaires à elles seules ne suffisent pas. Il faut affronter les problèmes concrets du Nigeria, y compris certaines des revendications de Boko Haram, comme celles qui concernent la corruption »
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 16 Juin 2014, 6:43 pm | |
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Nigeria – le 16 juin 2014 © koaci.com – Au moins 22 personnes ont été tuées dans l’attaque par des hommes armés présumés de Boko Haram Rechercher d’un village chrétien reculé dans l'Etat de Borno Rechercher Borno par le groupe islamiste Boko Haram, au nord-est du Nigeria, selon la police, lundi.
L'attaque qui s’est produite dimanche dans le village majoritairement chrétien de Daku dans l'Etat de Borno Rechercher Borno au nord a fait au moins 22 morts, selon les forces de sécurité.
"Il pourrait y avoir plus de victimes. Personne ne peut dire avec exactitude combien de commerçants ont perdu la vie. On a tous dû prendre la fuite pour ne pas être tué. Apparemment, les attaquants étaient membres de Boko Haram" selon un commerçant de la localité.
Selon les témoins des hommes armés présumés de Boko Haram Rechercher Boko Haram sont arrivés dans une colonne de véhicules militaires et à motos, brandissant des fusils Ak 47 et ont ouvert le feu sur la foule et pourchassant ceux qui fuyaient, au moment du marché hebdomadaire. Les assaillants ont ensuite mis le feu aux magasins, étalages du marché, maisons, aux voitures et aux motos qu’ils trouvaient.
Moins de deux heures après, une vingtaine d'hommes armés ont attaqué Gumsa, un village de l'État voisin de Yobe, et ont kidnappé le chef local, ont rapporté des habitants.
La localité de Daku est située à une trentaine de kilomètres de Chibok où ont été enlevées plus de 200 lycéennes par les islamistes de Boko Haram Rechercher Boko Haram il y deux mois.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mar 17 Juin 2014, 6:31 pm | |
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Mediarabe.info
Nigeria : une église incendiée, 8 chrétiens tués mercredi 11 juin 2014 - 18h17
Selon la police, des hommes armés ont tué au moins huit chrétiens dans une attaque contre une église dans l’Etat central du Plateau. « Des hommes armés ont envahi les villages de Gako et de Tanjol, en tirant sporadiquement des coups de feu » a déclaré le porte-parole de la Police de l’Etat de Plateau, Dominic Esin, aux journalistes rassemblés dans capitale de l’Etat, Jos. « Des efforts sont actuellement entrepris pour traquer les criminels responsables de ces lâches attaques », a ajouté la même source. (Agences).
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mer 18 Juin 2014, 9:15 pm | |
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Nigeria : 21 morts dans un attentat contre des fans de football
Au moins 21 personnes sont mortes dans l'explosion d'une bombe près d'un centre de retransmission des matches de la Coupe du monde de football, au Nigeria.
Crédit : AFP PHOTO/PIUS UTOMI EKPEI Une supportrice nigériane s'apprête à soutenir l'équipe nationale du Nigeria, le 16 juin 2014. parLa rédaction numérique de RTL , Avec AFPpublié le 18/06/2014 à 11:52
Un attentat contre un centre de retransmission de matches de la Coupe du monde de football a fait au moins 21 morts mardi 17 juin au soir, dans le nord du Nigeria. Le football est dénoncé comme une perversion occidentale par Boko Haram.
L'attentat, survenue à Damaturu, la capitale de l'Etat de Yobe, n'a pas été revendiqué. Il est le dernier d'une longue série d'attaques sanglantes, désormais quasi quotidiennes, attribuées au groupe islamiste armé Boko Haram, qui détient toujours 219 lycéennes enlevées mi-avril.
Selon des habitants, la bombe avait été dissimulée dans un pousse-pousse motorisé devant le centre de retransmission, dans le quartier de Nayi-Nama, où une foule s'était rassemblée mardi soir pour regarder le match Brésil-Mexique sur grand écran. L'explosion a eu lieu vers 20H15 (21H15 en France), selon Sanusi Ruf'ai, le chef de la police de l'Etat de Yobe, soit à peine un quart d'heure après le coup d'envoi à Fortaleza, au Brésil.
Des jeunes hommes et des enfants touchés
"Nous avons reçu 21 cadavres et 27 blessés" après l'explosion, a déclaré une source médicale de l'hôpital Sani Abacha. La source médicale, qui a requis l'anonymat, a indiqué que les cadavres et les blessés avaient été amenés à l'hôpital par la police et l'armée.
"Les corps sont conservés à la morgue, les blessés sont en train d'être soignés (...) Les victimes sont de jeunes hommes et des enfants. Ils ont des brûlures, des tissus déchirés et des fractures", a ajouté cette source.
Contactés par l'AFP, la police de l'Etat d'Yobe et les services d'urgence n'ont pas souhaité s'exprimer.
Attaques de centres de retransmission des matchs
Plusieurs centres de retransmission et terrains de football ont été attaqués récemment au Nigeria. Le 1er juin, plus de 40 personnes avaient péri dans le Nord-Est lorsqu'une bombe avait explosé au milieu de supporteurs sur un terrain, juste après un match. En avril déjà, des hommes armés avaient attaqué un centre de retransmission à Potiskum, autre ville de l'Etat de Yobe, pendant un match de quart de finale de la Ligue des Champions, tuant deux personnes.
Ces attaques, qui n'ont pas été revendiquées, ont été attribuées à Boko Haram, dont le chef Abubakar Shekau, dans de nombreuses vidéos, a décrit le football comme une perversion occidentale visant à éloigner les musulmans de la religion.
Le football, une religion au Nigeria
Le football est le sport national au Nigeria, dont la population le suit avec une ferveur confinant au fanatisme. La Coupe du monde aurait dû normalement rassembler d'immenses foules devant les matches, notamment pour soutenir les Super Eagles, l'équipe nationale, qui a remporté la dernière Coupe d'Afrique des Nations. Mais de nombreux Nigérians ont décidé de rester chez eux par précaution.
Après les récentes attaques, les Etats d'Adamawa (nord-est) et de Plateau (centre) ont décidé de fermer leurs centres de retransmission sur écran géant, pour des raisons de sécurité.
Les Etats d'Adamawa, de Borno (le fief originel de Boko Haram) et de Yobe sont sous loi martiale depuis mai 2013. La mesure était destinée à faire baisser les violences, sans succès pour l'instant - au contraire, les attaques se sont multipliées.
Plus de 2.000 décès attribués à Boko Haram
Les violences perpétrées par Boko Haram, dont le nom signifie "L'éducation occidentale est un péché" en haoussa, la langue la plus parlée dans le Nord, ont déjà fait plus de 2.000 morts cette année. Les actions du groupe se sont encore intensifiées après l'enlèvement des lycéennes le 14 avril à Chibok, dans le Nord-Est. Depuis, des villages entiers de la région ont été rasés, des centaines de personnes tuées et l'aviation a effectué des frappes.
De l'autre côté du continent, plusieurs pays d'Afrique de l'Est sont également en état d'alerte pendant la Coupe du monde, craignant des attentats des islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda, dont les dernières attaques ont fait une soixantaine de victimes au Kenya dimanche et lundi.
La Grande-Bretagne a prévenu ses ressortissants en Ethiopie, à Djibouti et au Kenya, dont les troupes combattent les shebab en Somalie, du risque d'attaques contre des centres de retransmission des matchs dans ces pays.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Dim 29 Juin 2014, 6:13 pm | |
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Nigeria: attaque d'églises dans le Nord-Est, crainte d'un nouveau massacre
Publié le 29-06-2014 à 18h31Mis à jour le 30-06-2014 à 07h01
Maiduguri (Nigeria) (AFP) - Des hommes armés, suspectés d'appartenir au groupe islamiste Boko Haram, ont attaqué dimanche plusieurs églises dans le nord-est du Nigeria, où les habitants évoquent des "dizaines" de fidèles tués pendant la messe ou abattus alors qu'ils s'enfuyaient. Les assaillants, circulant à moto, ont lancé des bombes pendant le déroulement de l'office du dimanche dans les églises de Kwada, Ngurojina, Karagau et Kautikari, des villages situés dans l'Etat de Borno (nord-est), berceau de l'insurrection qui a fait des milliers de morts depuis cinq ans et ne cesse de gagner en intensité. Ils ont ensuite tiré sur les fidèles et poursuivi ceux qui tentaient de s'enfuir dans la brousse, ont affirmé des témoins. Ces villages se trouvent tous dans un rayon de dix kilomètres de la petite ville de Chibok, où plus de 200 lycéennes avaient été enlevées mi-avril par Boko Haram. "Les assaillants sont arrivés aux églises avec des bombes et des armes à feu", a déclaré un habitant de Chibok joint par téléphone, Timothy James. "D'après ce que j'ai rassemblé (comme informations), des dizaines de fidèles, hommes, femmes et enfants, ont été tués". Il a indiqué avoir reçu des témoignages de personnes ayant fui la zone de l'attaque. Aucune des sources interrogées par l'AFP n'a pu fournir de bilan précis et l'armée nigériane n'a pu être jointe. Un responsable religieux chrétien de Chibok, Enoch Mark, a fourni une description similaire des faits, ajoutant que l'attaque était toujours en cours: "Actuellement, au moment où nous parlons, nous sommes attaqués". "Nous ne pouvons pas dire combien il y a de cadavres", a expliqué M. Mark. "On m'a dit que les assaillants avaient brûlé au moins trois églises jusqu'aux fondations". - Les militaires 'cachés dans la brousse' - Il a estimé difficile d'avoir un bilan plus précis tant que durerait l'attaque, mais dit craindre plusieurs dizaines de morts, tués par les explosions ou achevés par les hommes armés alors qu'ils tentaient de se réfugier dans la brousse environnante. Boko Haram, qui dit vouloir créer un Etat islamique dans le nord à majorité musulmane du Nigeria, attaque des églises depuis le déclenchement de son insurrection. Selon M. Mark, les militaires nigérians n'ont pas répondu aux appels de détresse de la population lorsque les tueries ont commencé. "Ils sont simplement partis et se sont cachés dans la brousse", a-t-il affirmé. Dans le cadre d'une opération militaire de longue haleine contre les islamistes, l'état d'urgence avait été déclaré en mai 2013 dans trois Etats du Nord, dont celui de Borno. Mais les attaques n'ont depuis cessé de s'intensifier et de s'étendre géographiquement, touchant régulièrement la capitale Abuja ainsi que Lagos, la capitale économique, et faisant fortement douter de la capacité de l'armée et du pouvoir politique à venir à bout de l'insurrection. Après l'enlèvement par Boko Haram de 276 lycéennes, le 14 avril à Chibok, les parents et les responsables locaux avaient déjà accusé l'armée de ne rien faire pour libérer les captives. 57 jeunes filles avaient réussi à s'enfuir dans les jours suivant leur capture, mais 219 restent aux mains des islamistes. Un des dirigeants du district de Chibok, sous couvert d'anonymat, a confirmé les attaques de dimanche qui coïncide avec le début du ramadan. Il a déploré que le gouvernement laisse mourir les habitants du Nord-Est au lieu de les protéger, appelant à l'intensification des opérations contre les islamistes. Dans les semaines suivant l'enlèvement des lycéennes de Chibok, une campagne sur les médias sociaux avait finalement fait réagir le gouvernement fédéral d'abord indifférent et la communauté internationale, provoquant un intérêt sans précédent pour l'insurrection de Boko Haram. Le Nigeria a accepté l'aide des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne et d'Israël pour tenter de retrouver les captives et améliorer ses tactiques de contre-insurrection, sans résultat concret pour l'instant. Quant au responsable du district de Chibok, il continue de s'interroger amèrement: "Nous n'arrivons pas à comprendre que les terroristes puissent venir en plein jour pour tuer des gens" sans rencontrer de résistance de l'armée nigériane.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Ven 01 Aoû 2014, 7:43 pm | |
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Nigéria : 1 631 chrétiens assassinés au premier semestre
Le 28 07 2014
Les chiffres sont abominables ! Selon Jubilee Campaign, cité par Morning Star News, 1 631 chrétiens nigérians ont été assassinés par Boko Haram et ses associés à cause de leur foi, au cours du premier semestre de cette année. C’est-à-dire et déjà 91 % du total des chrétiens assassinés l’an passé en haine de leur foi (1 783) ! Source : Morning Star News (27 juillet) - See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/nigeria-1-631-chretiens-assassines-au-premier-semestre#sthash.fDEMu6IS.dpuf
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| | | nougat-blanc .
Date d'inscription : 09/05/2014 Messages : 563 Pays : Belgique-France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Ven 01 Aoû 2014, 8:23 pm | |
| - RAMOSI a écrit:
Nigéria : 1 631 chrétiens assassinés au premier semestre
Le 28 07 2014
Les chiffres sont abominables ! Selon Jubilee Campaign, cité par Morning Star News, 1 631 chrétiens nigérians ont été assassinés par Boko Haram et ses associés à cause de leur foi, au cours du premier semestre de cette année. C’est-à-dire et déjà 91 % du total des chrétiens assassinés l’an passé en haine de leur foi (1 783) ! Source : Morning Star News (27 juillet) - See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/nigeria-1-631-chretiens-assassines-au-premier-semestre#sthash.fDEMu6IS.dpuf
Mon Seigneur et Dieu , que faire devant de telle horreur les chrétiens ce font massacrés sans pouvoir ce défendre , que font les responsables mondiaux pour arrêter ce carnage sont-ils tous aveugles ? |
| | | Capucine MODERATION
Date d'inscription : 12/12/2011 Messages : 7549 Pays : France R E L I G I O N : catholique
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Jeu 07 Aoû 2014, 3:09 am | |
| Nouvelle attaque sanglante contre une église-Le Nigéria déchiré par des atrocités quotidiennes
2014-08-07 L’Osservatore Romano
Des atrocités quotidiennes continuent de déchirer le Nigéria, où aux violences de Boko Haram, le groupe fondamentaliste islamiste responsable de milliers de meurtres lors d’attaques armées et d’attentats terroristes, s’ajoutent celles des groupes ethniques opposés, elles aussi toujours caractérisées par des composantes pseudo-religieuses. Un énième cas a été l’attaque perpétrée dimanche, dont la nouvelle a été rapportée par l’agence Fides, contre une église catholique dans le village d’Ungwar Poppo, dans l’état de Kaduna, au nord du pays. Des hommes armés de mitraillettes ont attaqué le lieu de culte tandis que les fidèles étaient réunis pour célébrer la Messe, ouvrant le feu à l’aveuglette, tuant un garde chargé de protéger l’église et blessant plusieurs personnes, dont certaines grièvement. Les assaillants seraient des bergers Fulanis, de religion musulmane, qui au cours des derniers mois, ont lancé plusieurs attaques contre des communautés d’agriculteurs chrétiens.
Fides souligne que le conflit qui dure depuis de nombreuses décennies entre bergers et agriculteurs pour le contrôle des terres et des ressources hydrauliques semble avoir fait un inquiétant saut de qualité depuis que les Fulanis montrent qu’ils disposent des armes sophistiquées, sans doute obtenues précisément de Boko Haram.
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| | | nougat-blanc .
Date d'inscription : 09/05/2014 Messages : 563 Pays : Belgique-France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mer 13 Aoû 2014, 2:30 am | |
| - Capucine a écrit:
Nouvelle attaque sanglante contre une église-Le Nigéria déchiré par des atrocités quotidiennes
2014-08-07 L’Osservatore Romano
Des atrocités quotidiennes continuent de déchirer le Nigéria, où aux violences de Boko Haram, le groupe fondamentaliste islamiste responsable de milliers de meurtres lors d’attaques armées et d’attentats terroristes, s’ajoutent celles des groupes ethniques opposés, elles aussi toujours caractérisées par des composantes pseudo-religieuses. Un énième cas a été l’attaque perpétrée dimanche, dont la nouvelle a été rapportée par l’agence Fides, contre une église catholique dans le village d’Ungwar Poppo, dans l’état de Kaduna, au nord du pays. Des hommes armés de mitraillettes ont attaqué le lieu de culte tandis que les fidèles étaient réunis pour célébrer la Messe, ouvrant le feu à l’aveuglette, tuant un garde chargé de protéger l’église et blessant plusieurs personnes, dont certaines grièvement. Les assaillants seraient des bergers Fulanis, de religion musulmane, qui au cours des derniers mois, ont lancé plusieurs attaques contre des communautés d’agriculteurs chrétiens.
Fides souligne que le conflit qui dure depuis de nombreuses décennies entre bergers et agriculteurs pour le contrôle des terres et des ressources hydrauliques semble avoir fait un inquiétant saut de qualité depuis que les Fulanis montrent qu’ils disposent des armes sophistiquées, sans doute obtenues précisément de Boko Haram.
Bonjour Capucine , l'impression que je ressens au fond du cœur est la suivante c'est toute l'Afrique qui va subir , l'assaut meurtrier des conquérant de l'Islam à nous chrétiens d'êtres veillant et priant . |
| | | CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : Belgique R E L I G I O N : Trinitaire
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mer 13 Aoû 2014, 8:25 am | |
| Les milices chrétiennes anti-balaka ont aussi du sang sur les mains.
Gardons la juste mesure. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mer 13 Aoû 2014, 6:43 pm | |
| - CHRISTOPHEG a écrit:
- Les milices chrétiennes anti-balaka ont aussi du sang sur les mains.
Gardons la juste mesure. Tu as tout à fait raison, Mais il faut noter que les "anti-balaka" ne se sont constitués, qu'après que les Chrétiens aient subi pendant de long mois, les exactions des Sélékas, Sans Sélékas (Musulmans), il n'y aurait pas eu d'anti-balaka, Ce qui n'excuse bien sûr aucune "exaction" de part et d'autre ! Et il en est malheureusement de même au Nigéria, Car à force de subir, Des milices d'auto-défense chrétienne commence à se constituer, Ce qui ne devrait pas être, mais à une cause ! |
| | | CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899 Pays : Belgique R E L I G I O N : Trinitaire
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mer 13 Aoû 2014, 8:21 pm | |
| - RAMOSI a écrit:
- CHRISTOPHEG a écrit:
- Les milices chrétiennes anti-balaka ont aussi du sang sur les mains.
Gardons la juste mesure.
Tu as tout à fait raison,
Mais il faut noter que les "anti-balaka" ne se sont constitués, qu'après que les Chrétiens aient subi pendant de long mois, les exactions des Sélékas,
Sans Sélékas (Musulmans), il n'y aurait pas eu d'anti-balaka,
Ce qui n'excuse bien sûr aucune "exaction" de part et d'autre !
Et il en est malheureusement de même au Nigéria,
Car à force de subir,
Des milices d'auto-défense chrétienne commence à se constituer,
Ce qui ne devrait pas être, mais à une cause !
Exact, oui. Auto-défense à cause d'une absence totale d'un état central. |
| | | claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : Canada R E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Jeu 14 Aoû 2014, 2:25 am | |
| Les voisins des Yézidis les dénonçaient aux djihadistes Mis à jour à 10h42 2 Commentaires
Ils étaient leurs voisins ou leurs amis, vivaient côte à côte depuis des années. Mais lorsque les djihadistes sont arrivés, ils les ont dénoncés, ajoutant la trahison à la longue liste des souffrances des Yézidis.
En plus de toutes les souffrances qu'ils endurent, les Yézidis ont également dû subir la dénonciation aux djihadistes de la part de leurs voisins.
Outre les Irakiens, "les djihadistes étaient des Afghans, Bosniens, Arabes ou même Américains et Britanniques. Mais les pires massacres ont été orchestrés par ceux qui vivaient avec nous, nos voisins musulmans", raconte Sabah Hajji Hassan, un Yézidi de 68 ans qui est parvenu à fuir vers le Kurdistan irakien.
"Les tribus Mewet, Khawata et Kejala, c'était tous nos voisins. Mais ils ont rejoint l’État islamique (EI), ont reçu des armes, et leur ont indiqué qui était Yézidi et qui ne l'était pas", ajoute, le cœur brisé, ce vieil homme à la barbe blanche.
Il y a près de deux semaines, les djihadistes ont attaqué les villages yézidis autour de Sinjar, dans le nord de l'Irak, poussant à la fuite des dizaines de milliers de personnes. Ceux qui n'ont pas réussi à s'échapper ont été massacrés.
Aucune communauté n'a été épargnée par la cruauté des djihadistes de l'EI qui se sont emparés depuis le 9 juin de pans entiers du territoire irakien, laissant aux populations le choix entre l'obéissance, la conversion ou la mort.
Considérés comme des adorateurs du diable
Mais les Yézidis, qu'ils considèrent comme des hérétiques parce qu'ils adorent une divinité associée par les musulmans au diable, sont particulièrement en danger, une experte de l'ONU évoquant "un génocide potentiel".
"L'EI a donné le choix aux tribus sunnites: soit vous collaborez avec nous, soit on vous tue. Alors ils ont collaboré", raconte Mahmoud Haidar, un homme de 24 ans qui fait partie de ceux ayant réussi à fuir.
"Tous les Irakiens savent se servir d'une arme, alors ils n'ont pas eu besoin de s'entraîner. L'EI leur a donné des armes lourdes, des véhicules blindés, des AK-47... qu'ils avaient pris à l'armée irakienne", ajoute le jeune homme aux traits émaciés en tirant nerveusement sur sa cigarette.
Son propre ami d'enfance a rejoint les djihadistes, poursuit cet ancien membre des forces de sécurité irakiennes, réfugié pour l'heure dans un camp installé par les autorités kurdes pour accueillir les déplacés.
«Un lavage de cerveau»
"Ca a été un choc. L'EI lui a fait un lavage de cerveau, et il a commencé à leur dire qui étaient les Yézidis. S'ils m'avaient trouvé, j'aurais été exécuté sur le champ".
Plusieurs réfugiés racontent l'horreur qui a déferlé sur leurs villages lorsque les djihadistes sont arrivés, pourchassant les Yézidis dans les rues, abattant des jeunes hommes et enlevant les femmes.
"Ils ont pris toutes les femmes de ma famille, même les petites filles", explique Hamid Kurdo.
"Il y avait des cadavres partout dans mon village", se souvient de son côté Khudeida Hussein, 46 ans. "Ils disaient aux gens que soit ils rejoignaient l'islam -- leur islam -- soit ils allaient mourir", ajoute-t-il, précisant qu'on leur avait donné 72 heures pour choisir.
Fin de leur communauté en Irak
Dans le camp, Sibashe Khodr, 18 ans et d'épais cheveux bouclés, raconte bouleversé la disparition de son père, son frère et ses deux oncles.
"Ils avaient des fusils, alors ils ont décidé de combattre l'EI jusqu'à être à court de munitions. Ils savaient qu'ils allaient perdre, mais ils voulaient essayer de donner du temps aux autres pour fuir".
"J'ai essayé de les appeler. Quelqu'un d'autre a répondu, affirmant qu'ils étaient tombés aux mains de l'EI. Maintenant, leurs téléphones sonnent, mais personne ne répond".
Pour les dizaines de milliers de Yézidis qui ont réussi à atteindre la région relativement calme du Kurdistan irakien, l'assaut de l'EI signifie la fin de leur communauté en Irak.
"Ils coupaient les poignets des vieillards avec des couteaux, arrachaient les yeux des gens, kidnappaient les femmes, dont deux de mes nièces... Ils font tout pour faire disparaître notre communauté en Irak", explique Khodeida Bakr,35 ans.
"Ils disent que nous sommes des hérétiques. Mais regardez ce qu'ils font. Ce sont eux les hérétiques". |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 10 Nov 2014, 8:13 pm | |
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Nigeria | Boko Haram Publié le 10-11-2014 • Modifié le 10-11-2014 à 15:17
Nigeria: attentat meurtrier dans un collège de Potiskum
Par RFI
La police accuse déjà la secte extrémiste Boko Haram, Au moins 48 élèves auraient été tués et près de 80 blessés ce lundi dans l'explosion d'une bombe au Nigeria. L'attentat s'est produit dans un établissement secondaire du nord-est du pays, selon les secouristes sur place.
L'attentat à la bombe a frappé ce lundi matin l'école secondaire, pendant l'appel, à Potiskum, la capitale économique de l'Etat de Yobe. Selon un des enseignants, l'explosion a retenti vers 7h50 (heure locale, 6h50 TU) alors que les élèves de l'école secondaire publique, un collège-lycée de garçons, se retrouvaient dans la cour pour le rassemblement matinal, avant le début des cours, face à leur proviseur.
Plusieurs corps de victimes ont été transportés d'urgence à l'hôpital. Des « dizaines d'autres élèves ont été blessés par l'explosion », près de 80 selon les secouristes et les membres du Nigerian Security and Civil Defence Corps, la protection civile nigériane dépêchée sur les lieux.
Les habitants ont décrit une grande confusion, dans et autour de l'établissement scolaire, et des taches de sang au milieu desquelles traînaient des chaussures abandonnées. Le porte-parole de la police nigériane, Emmanuel Ojukwu, a confirmé le drame, annonçant « une explosion provoquée par un kamikaze » dans le collège de Potiskum.
D'après un enseignant qui a survécu à l'attaque, c'est un homme déguisé en collégien qui s'est fait exploser au milieu de l'assemblée. Potiskum avait déjà été ensanglantée par un attentat-suicide la semaine dernière. Ce dernier avait fait une trentaine de morts parmi les participants d'une procession religieuse, le jour de la fête chiite de l'Achoura.
L'attentat-suicide de ce lundi n'a pas été revendiqué, mais la police accuse déjà la secte extrémiste Boko Haram, dont le nom veut dire : « l'éducation occidentale est interdite ». L'Etat de Yobe se trouve au centre des Etats régulièrement frappés par l'insurrection des islamistes armés de Boko Haram, dans le nord-est du Nigeria.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Jeu 20 Nov 2014, 8:59 pm | |
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Nigeria : au moins 45 morts dans une attaque attribuée à Boko Haram
Le Monde.fr avec AFP | 20.11.2014 à 21h53 • Mis à jour le 20.11.2014 à 23h21
Au moins quarante-cinq personnes ont été tuées mercredi 19 novembre dans une attaque attribuée à Boko Haram d'un village du nord-est du Nigeria, fief de l'insurrection islamiste, ont indiqué jeudi des témoins et des responsables officiels. L'attaque a visé Azaya Kura, dans la région de Mafa, dans l'Etat de Borno, a déclaré le président par intérim du district de Mafa, Shettima Lawan, dénonçant un acte « ignoble ».
Mafa, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Maiduguri, capitale de l'Etat de Borno, et ses environs ont été visés à plusieurs reprises par des attaques du groupe islamiste armé. Des hommes lourdement armés sont arrivés à moto mercredi vers midi à Azaya Kura.
PLUS DE LA MOITIÉ DU VILLAGE DÉTRUIT
« Pour le moment, quarante-cinq hommes ont été tués et il y en a d'autres qui sont morts dans la brousse après avoir perdu leur sang à cause de blessures par balle », a raconté un habitant, se présentant sous le seul nom de Jabiru. Musa Abbani, un commerçant qui s'est réfugié à Maiduguri, a ajouté : « Les assaillants ont détruit plus de la moitié des maisons de notre village, mis le feu à plus de cinquante motos et à quatre voitures avant de partir avec des vivres et des bêtes. »
Cinquante personnes auraient été blessées, selon des témoins, rapportant que les islamistes avaient bouclé le village pour empêcher les habitants de s'enfuir.
« DISPARITION IMMINENTE »
Shettima Lawan s'est rendu sur les lieux jeudi sous haute sécurité. « Je cherche toujours la raison de cette tuerie de masse et des destructions commises par des gens sous le prétexte d'une religion, a-t-il lancé. Il a exhorté « le gouvernement fédéral à prendre des mesures urgentes et à sauver [la] population d'une disparition imminente ».
Le 26 octobre, des combattants présumés de Boko Haram ont enlevé à Mafa une trentaine de garçons et de filles, certains âgés de seulement 11 à 13 ans. Des habitants se sont plaints d'attaques quasi quotidiennes, qui ont forcé beaucoup d'entre eux à fuir.
La dernière conquête du groupe islamiste, qui multiplie les violences dans le nord-est du pays, serait la prise la semaine dernière de la ville de Chibok, devenue l'emblème de sa barbarie après l'enlèvement le 14 avril de 276 jeunes filles d'un lycée de l'agglomération.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Dim 23 Nov 2014, 7:38 pm | |
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NIGERIA
Boko Haram massacre à nouveau
Près de 50 personnes ont eu la gorge tranchée ou ont été noyées par des combattants de Boko Haram.
AFP
Les combattants islamiques de Boko Haram ont frappé à nouveau le long du lac Tchad: 48 commerçants ont été tués.
Le groupe armé islamiste Boko Haram a commis un nouveau massacre en égorgeant ou noyant 48 vendeurs de poissons dans le nord-est du Nigeria, au bord du lac Tchad, a affirmé hier le responsable de leur association.
Commise jeudi, c’est la dernière attaque en date des islamistes dans l’État de Borno, leur fief du Nord-Est.
«Des dizaines de combattants de Boko Haram ont bloqué jeudi la route près du village de pêcheurs de Doron Baga sur les rives du lac Tchad, et ont tué un groupe de 48 commerçants qui allaient acheter du poisson au Tchad », a déclaré à l’AFP le responsable associatif, Abubakar Gamandi.
Selon lui, les insurgés ont arrêté sur la route le convoi des commerçants, au niveau de la localité de Dogon Fili, à 15 km de Doron Baga.
« Les combattants de Boko Haram ont tranché la gorge de certains des hommes et ont noyé dans le lac les autres après leur avoir lié les pieds et les mains», a précisé par téléphone Abubakar Gamandi depuis Maiduguri, la capitale de l’État de Borno.
Doron Baga, située à 180 km au nord de Maiduguri, est la base de la Force multinationale (MNJTF), comprenant des troupes du Nigeria et de deux pays voisins, Tchad et Niger, qui combattent le groupe islamiste.
Kaloma Zarami, un vendeur de poissons de Maiduguri, a indiqué avoir appris samedi soir le massacre de «48 personnes» par des «collègues venus de Doron Baga».
«Ils ont tué silencieusement»
Selon le responsable associatif, les assaillants « ont tué leurs victimes silencieusement sans se servir de fusil, afin de ne pas attirer l’attention de la Force multinationale ».
Un officier de l’armée nigériane à Maiduguri a confirmé l’attaque, au mobile pour l’heure inconnu, vol ou autre. « Mais nous n’avons pas de détails car la région est sous le contrôle opérationnel de la MNJTF », a-t-il expliqué.
La nouvelle de l’attaque a mis du temps à se répandre en raison de la destruction des relais de téléphonie cellulaire par Boko Haram au cours d’opérations précédentes.
En visite hier au Niger, le Premier ministre français Manuel Valls a dénoncé un «nouvel acte de barbarie» perpétré par une «organisation terroriste».
« C’est une nouvelle illustration de la menace que fait peser ce groupe, cette secte, sur les populations du Nigeria mais aussi sur les pays avoisinants», a-t-il souligné.
Des attaques quasi quotidiennes
Plus de 13 000 personnes ont été tuées depuis le début, en 2009, de l’insurrection qui se dit désormais à la tête d’un «califat islamique» dans les zones sous son contrôle. Près de 1,5 million d’habitants ont été déplacés par les violences.
L’état d’urgence dans trois États du Nord-Est, en vigueur depuis mai 2013, a expiré jeudi. Mais la violence n’a cessé d’empirer depuis 18 mois dans les États concernés (Borno, Yobe et Adamawa), où des villes entières sont contrôlées par les islamistes.
Sur les rives du lac Tchad, les incessantes attaques de Boko Haram ont désorganisé les activités agricoles, et les pêcheurs de Doron Baga ont dû abandonner leur activité pour se tourner vers l’importation de poisson séché depuis le Tchad.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mar 25 Nov 2014, 8:00 pm | |
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Nigeria : deux femmes se font exploser sur un marché, au moins 45 morts
Publié le 25.11.2014, 13h54 | Mise à jour : 17h38 Un double attentat a frappé mardi au milieu d'un marché bondé à Maiduguri, grande ville du nord-est du Nigeria et fief historique du groupe islamiste Boko Haram. La police et les pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour tenter d'évacuer les blessés. Selon des témoins de l'équipe médicale envoyés sur place, «plus de 45 personnes ont été tuées, dont certaines ont été complètement décapitées».
«Il s'agit d'attentats-suicides impliquant deux femmes», a indiqué une source sécuritaire de haut rang cette source basée à Maiduguri, sous couvert d'anonymat. Une première bombe de forte puissance a explosé vers 11 heures locales (12 heures en France) dans le très populaire Monday Market. La détonation a retenti dans tout le centre-ville, avant que ne s'élève une épaisse fumée noire. Selon un témoin cité par l'AFP, la bombe était dissimulée dans un tricyle à moteur, un moyen de transport populaire dans le pays. L'explosion a secoué «une zone bondée de monde», selon ce témoin, un marchand installé sur le marché.
Maiduguri, cible de plusieurs attaques de Boko Haram
Un court instant plus tard, alors qu'une foule s'était formée pour porter secours aux victimes, une seconde bombe a explosé sur ce même marché, déclenchée par une femme-kamikaze «qui avait l'air d'avoir 19 ans», selon cette même source sécuritaire. «Cette femme avait attaché des explosifs sur son dos, comme un bébé, et elle s'est frayé un chemin vers le lieu de la première explosion», a déclaré à l'AFP un vendeur de poulet du Monday Market, dans un récit qui concorde avec celui d'autres témoins.
L'attaque n'a pas encore été revendiquée, mais Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, a été la cible de très nombreuses attaques de Boko Haram. Le 1er juillet dernier, le Monday Market avait déjà été la cible d'un attentat à la bombe attribué à Boko Haram, dans lequel au moins 15 personnes avaient péri.
Depuis 2009, l'insurrection et sa répression par l'armée ont fait plus de 13.000 morts. Les affrontements entre l'armée et les insurgés ont d'abord été quasi-quotidiens à Maiduguri. Boko Haram s'est ensuite concentré sur des régions plus reculées du Nord-Est. Le groupe islamiste s'est emparé de plus d'une vingtaine de localités dans l'Etat de Borno et dans les Etats voisins de Yobe et Adamawa, où il dit avoir créé un califat islamique.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Ven 28 Nov 2014, 7:36 pm | |
| Les attentats se suivent et s'amplifient au Nigéria, toujours exécutés par le groupe Islamiste de Boko Haram, Mais les derniers attentats visent des Musulmans ! - Citation :
- Nigeria: au moins 120 morts dans un attentat à la grande mosquée de Kano
Publié le 28-11-2014 à 17h39
Mis à jour le 29-11-2014 à 07h13 Kano (Nigeria) (AFP) - Au moins 120 personnes ont été tuées et 270 blessées vendredi dans un attentat à la grande mosquée de Kano, dirigée par l'un des plus hauts dignitaires musulmans du Nigeria, qui avait appelé à prendre les armes contre Boko Haram.
Un double attentat-suicide, suivi de tirs d'hommes armés: l'attaque d'une extrême violence commise dans la principale ville du nord du pays a visé la mosquée en pleine prière du vendredi.
Il y a d'abord eu deux attentats commis par des kamikazes devant la grande mosquée, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police nigériane, Emmanuel Ojukwu. Puis "des hommes armés ont ouvert le feu sur ceux qui tentaient de fuir".
La mosquée est accolée au palais de l'émir de Kano, Mohammed Sanusi II, le deuxième responsable musulman le plus important du Nigeria.
On ignorait pour l'instant où se trouvait l'émir au moment des explosions.
Sur une quinzaine d'hommes armés, quatre ont été tués par la foule en colère et les autres ont réussi à s'enfuir, a précisé la police.
Au moins 120 morts, 270 blessés: c'est le bilan, encore provisoire, donné par les secours.
Les équipes de secours tentaient vendredi soir de se rendre dans tous les hôpitaux de la zone, a indiqué un responsable s'exprimant sous couvert d'anonymat.
De son côté, un journaliste de l'AFP a compté au moins 92 corps à la morgue d'un seul hôpital de Kano.
Le journaliste a compté les corps à l'hôpital Murtala Mohammed, où des centaines de personnes tentaient d'identifier les leurs à l'aide de téléphones portables et de lampes torches.
Les victimes ont été emmenées dans au moins trois autres hôpitaux de la ville.
- Une personnalité très influente -
C'est dans la grande mosquée de Kano que l'émir avait appelé la semaine dernière la population du nord du pays à prendre les armes contre les islamistes de Boko Haram.
Il avait fustigé l'incapacité de l'armée à défendre les civils face aux insurgés, qui commettent presque chaque jour des attaques dans leur fief du Nord-Est, mais aussi au-delà, et recourent notamment à des femmes kamikazes.
Il est exceptionnel que des dignitaires religieux prennent publiquement position sur les questions politiques et militaires, mais de nombreux Nigérians s'attendaient à ce que Sanusi Lamido Sanusi --son nom à la ville-- défie les conventions et s'implique dans le débat.
L'émir de Kano est une personnalité très influente au Nigeria, qui compte plus de 80 millions de musulmans (dont la majorité vit dans le Nord), sur une population totale de 170 millions d'habitants.
Officiellement, il est seulement devancé par le sultan de Sokoto, considéré comme le chef des musulmans nigérians, qui a lui aussi lancé lundi des critiques cinglantes contre l'armée.
Avant d'être nommé émir en juin, M. Sanusi a occupé le poste de gouverneur de la Banque centrale nigériane.
Il avait été démis de ses fonctions en février par le président Goodluck Jonathan peu après avoir dénoncé le détournement de 20 milliards de dollars de fonds publics par la compagnie pétrolière nationale.
Kano, la plus grande ville du nord du Nigeria avec 10 millions d'habitants, a souvent été le théâtre d'attaques de Boko Haram, dont la plus spectaculaire avait fait au moins 185 morts en janvier 2012.
Le 14 novembre, un attentat-suicide avait fait au moins six morts, dont trois policiers, à Kano.
L'ancien émir de Kano, Ado Abdullahi Bayero, avait survécu à des tentatives d'assassinat du groupe islamiste, tout comme le sultan de Sokoto et le shehu de Borno, un autre chef musulman important.
Boko Haram accuse les dignitaires musulmans nigérians de trahir la religion en se soumettant à l'autorité du gouvernement nigérian.
Le nouvel attentat de Kano intervient au moment où des milices locales ont réussi à déjouer une nouvelle attaque à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno (nord-est) et ancien fief de l'insurrection.
Des explosifs, découverts dans le quartier de Gamboru Market peu avant les prières du vendredi, ont pu être désamorcés par la police, selon Babakura Adam, un membre de la milice.
Un explosif a quand même explosé dans le même secteur sans faire de victime.
"Bien sûr il s'agit du travail de Boko Haram, parce que ces derniers jours, des femmes kamikazes ont été arrêtées dans la ville", a affirmé M. Adam.
Maiduguri a été touchée mardi par un double attentat-suicide qui a fait au moins 45 morts, le premier en cinq mois dans cette ville.
Les violences de Boko Haram et leur répression par les forces de sécurité ont fait 13.000 morts et 1,5 million de déplacés depuis 2009. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 12 Jan 2015, 9:05 pm | |
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Boko Haram met à feu et à sang le nord du Nigeria
Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional)
LE MONDE| Le 11.01.2015 à 14h50 • Mis à jour le 12.01.2015 à 15h02
Plus de quinze villages voisins attaqués en quelques jours, « des centaines de corps jonchant le sol » décrits par les rares survivants à avoir atteint des villes de la région : autour de Baga, dans l’extrême nord-est du Nigeria, un massacre d’une ampleur inédite vient d’être commis en l’espace de plusieurs jours par les insurgés de Boko Haram.
Le temps n’est pas encore à l’exactitude des chiffres, mais à la prise de conscience que cette série d’attaques vient d’annihiler une agglomération, Baga, et des villages voisins dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, alors que la ville est le siège d’une force régionale, la MNJTF (Multinational Joint Task Force, force multinationale conjointe).
A Baga, la MNJTF devait coordonner la réponse militaire du Nigeria avec celle du Niger et du Tchad voisins contre Boko Haram, dont les actions dans cette vaste zone frontalière se sont intensifiées et durcies au cours de l’année écoulée. Le Tchad voit les actions de Boko Haram se rapprocher dangereusement du point où son sol sera bientôt frappé à son tour. La capitale tchadienne, N’Djamena, n’est qu’à quelques heures de route de cette zone.
Vagues d’assassinats
A Baga, la MNJTF (il ne se trouvait à ce moment que des soldats nigérians dans la base) n’a pas pu empêcher un massacre d’une ampleur inédite. Amnesty International estime qu’il s’agirait de « l’acte le plus meurtrier dans une série d’attaques de plus en plus atroces menées par le groupe ». Même si d’autres sources évoquent plus prudemment un nombre de victimes s’établissant à « plusieurs centaines », l’ampleur de ces tueries est considérable.
Elle découle d’abord d’une organisation méthodique de la violence, mélange d’exécutions et de destructions systématiques, si complètes du reste qu’il a fallu que les assaillants s’y prennent à plusieurs fois pour « raser à 90 % » Baga, comme l’ont rapporté des survivants à Maiduguri (200 kilomètres de marche) au journal Daily Trust, qui ont dû laisser derrière eux des blessés agonisants et enjamber des monceaux de cadavres.
La première attaque avait eu lieu samedi 3 janvier. Déjà, des vagues d’assassinats, des destructions. Boko Haram s’empare alors de la base de la MNJTF. L’objectif est de première importance. La proximité de Baga avec le lac en fait un endroit stratégique. Boko Haram contrôle certaines des îles du lac, et des convois d’armes qui ont transité par le Tchad, en provenance de Libye, ont sans doute emprunté des itinéraires passant dans cette région. De plus, c’est de là que la réponse militaire régionale est supposée trouver un point d’ancrage.
Le Tchad étudie de très près les possibilités d’intervention contre Boko Haram dans la zone frontalière avec le Nigeria et le Cameroun. Frapper cette base, pour les insurgés, est donc un signal de défi à l’adresse des pays de la région. Boko Haram menace aussi le Cameroun, et son président, Paul Biya, d’une intensification de la guerre sur son sol. Certains de leurs hommes se trouvent sur le territoire nigérien. Autant de menaces pour les pays voisins. La base de Baga aurait dû être l’un des éléments de réponse militaire, même si le Cameroun n’est pas associé à cette unité.
Soldats nigérians piégés
Mais Baga est aussi un cul-de-sac. La fin des routes. Et un piège, donc, pour les soldats nigérians, qui se sont trouvés face à plusieurs centaines d’insurgés, arrivés à leur façon habituelle sur des pick-up, des petits camions et des nuées de motos. Les 7 et 8 janvier 2014, une nouvelle vague d’attaques était menée.
Une partie de la population des environs a fui. Certains, à pied, ont pris la direction de Maiduguri, où ils ne sont arrivés que quelques jours plus tard. D’autres ont tenté de traverser le lac Tchad. Plus de 20 000 personnes semblent arrivées sur l’autre rive. Mais dans un mouvement désespéré, des personnes se sont noyées, y compris des soldats. Des fuyards en nombre inconnu se trouveraient encore sur des îles, sans provisions, exposés au froid de cette saison, aux moustiques.
Vendredi 9 janvier, un autre groupe de combattants djihadistes attaquait cette fois Damaturu, dans l’Etat voisin de Yobe. A environ 200 kilomètres : une broutille pour les groupes de Boko Haram, très mobiles sur les anciennes pistes séculaires, qui passent à travers la brousse. La ville carrefour a été attaquée à plusieurs reprises au cours des années passées. La dernière fois, c’était il y a quelques semaines, et il y a eu plus de cent morts, dont 38 policiers tués dans leur caserne investie à la sortie de la ville, malgré ses protections et ses systèmes de défense qui la faisaient ressembler à un petit fort.
« L’attaque sur la ville par ces chiens et leurs méfaits depuis le 3 janvier devraient convaincre tous les gens bien intentionnés à travers le monde que Boko Haram représente le mal que nous devons éliminer tous ensemble », estime leporte-parole des forces armées
Damaturu demeure une cible : la ville est suffisamment importante (50 000 habitants, des banques, des commerces, plusieurs camps militaires) pour constituer une belle prise en cas de victoire. Mais pas trop grosse, pour ne pas entraîner l’échec à coup sûr. Car les forces de Boko Haram, loin de pouvoir compter sur une efficacité éprouvée, n’ont pour elles que leur nombre (elles attaquent désormais en masse), leurs armes contre des civils, et surtout la faiblesse des forces armées, démoralisées, infiltrées, affaiblies par la corruption. Là où les soldats (parfois dos au mur, comme aux portes de Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno) résistent, Boko Haram ne passe pas. La secte a perdu sans doute plus de cent hommes dans sa dernière attaque de Damaturu. Vendredi 9 janvier, ils ont encore échoué.
Ces revers ne peuvent cependant dissimuler la réalité d’une extension du territoire sous contrôle, ou sous la menace, des djihadistes. La vaste région frontalière du Cameroun, mais aussi celle proche du Niger, ou encore le triangle aride au nord de Maiduguri : toutes ces régions sont devenues le fief des insurgés, qui y frappent lorsqu’ils le souhaitent, même s’ils ne « tiennent » pas la plupart des agglomérations.
Un nombre croissant de villes prises
Monguno, à 60 km, a été déjà attaquée de manière terrible en 2013. De même que la ville de Dikwa. Selon nos sources, des bastions importants pour Boko Haram se trouvent juste à proximité, parfois dans de petites agglomérations : vers Adjibo, par exemple. Un « Boko Haram Land » est en voie de constitution, où les militaires nigérians, quand ils n’ont pas fui, vivent encerclés dans leurs bases, ne se déplaçant qu’en lourds convois, incapables de porter secours aux populations. Il y a pire : les actes de vengeance des soldats ou de leurs alliés des milices locales. En avril 2013, des soldats subissent une attaque légère près de Baga et perdent un homme. En représailles, ils brûlent 2 000 maisons, comme les clichés satellite de Human Rights Watch, coïncidant avec les déclarations des survivants, l’ont prouvé. Les forces gouvernementales avaient alors tué 193 personnes. Cette foi, c’est Boko Haram qui a « puni » Baga, de la plus terrible façon.
L’armée y perd son âme et le soutien des populations. Les insurgés tiennent le pays par la terreur. C’est avec ce genre de massacre que Boko Haram, courant 2014, a poursuivi sa politique de conquêtes territoriales. Un nombre croissant de villes sont désormais « tenues », même si les destructions et les tueries en ont vidé le plus clair de la population, afin de donner corps à la décision de son chef, Abubakar Shekau, de constituer un « califat » à partir de Gwoza, vers la frontière avec le Cameroun.
La partie sud du Nigeria a vécu dans l’idée pernicieuse que Boko Haram était un phénomène naturellement circonscrit, le fruit du Nord, et plus encore celui des trois Etats du Nord-Est (Borno, Adamawa, Yobe). Il a fallu plus d’une semaine aux responsables militaires pour aborder, publiquement, la question du massacre de Baga. Ce que le porte-parole des forces armées, le général major Chris Okulade, a finalement dit samedi soir, est révélateur : « L’attaque sur la ville par ces chiens et leurs méfaits depuis le 3 janvier 2015 devraient convaincre tous les gens bien intentionnés à travers le monde que Boko Haram représente le mal que nous devons éliminer tous ensemble, plutôt que de critiquer les personnes qui essayent de les contrer. »
Abuja, la capitale, a été frappée à plusieurs reprises par des attentats-suicides. Lagos, la capitale économique, a subi une tentative similaire. Mais l’indifférence du sud du pays vis-à-vis de ce lointain nord mis à feu et à sang n’a pas encore été brisée par la force des chiffres : selon le Council on Foreign Relations (CFR), plus de 10 000 personnes auraient été tuées dans le cadre de l’insurrection (par les insurgés, les forces de l’ordre ou leurs auxiliaires des milices locales) en 2014.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/11/boko-haram-la-strategie-du-massacre_4553718_3212.html#R2CUhEztpxDzyuzZ.99
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| | | nougat-blanc .
Date d'inscription : 09/05/2014 Messages : 563 Pays : Belgique-France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Lun 12 Jan 2015, 11:51 pm | |
| Hello à tous , non seulement les massacres continus mais en plus ils veulent vraiment éradiquer les chrétiens de la carte du monde , perso ce ne sont pas des musulmans c'est pas possible comment ce fait-il , qu'il n'y a pas moyen de stopper ce carnage ou c'est uniquement une guerre inter-religieuse ? |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Mar 13 Jan 2015, 8:22 pm | |
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VIDEO. Nigeria : une fillette d'une dizaine d'années se fait exploser
http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/boko-haram/video-nigeria-une-fillette-d-une-dizaine-d-annees-se-fait-exploser_795477.html
L'horreur sur ce marché bondé au Nigeria : une bombe fixée sur une fillette d'une dizaine d'années a explosé, tuant 19 personnes.
Francetv info Mis à jour le 13/01/2015 | 17:16 , publié le 12/01/2015 | 22:35
Sur ce marché de Maiduguri, ville du nord-est du Nigeria, au moins 19 personnes sont décédées dans une explosion. La bombe était fixée sur une fillette âgée seulement d'une dizaine d'années.
Le marché était bondé. Le groupe Boko Haram, qui fait régner la terreur dans la région et pousse de nombreuses personnes à l'exode, est suspecté d'être le commanditaire de l'attaque. Aucune revendication n'a pour l'heure été faite, mais le groupe a fréquemment recours à des femmes et des fillettes pour mener des attentats.
Plus de 2 000 morts en une semaine
Selon Amnesty International, les massacres de la semaine dernière dans le nord-est du Nigeria auraient fait plus de 2 000 victimes.
D'après différentes informations, une grande partie de la ville de Baga aurait été rasée et de nombreuses attaques auraient été menées samedi 3 janvier dans la commune et les villages alentour.
Photo d'avatar
nexius • il y a un jour
Rectificatif : la fillette ne s'est pas faite exploser comme l'article le dit .... on l'a faite exploser comme un objet télécommandé .... cela fait juste une grande différence dans les faits .....
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Ven 16 Jan 2015, 8:47 pm | |
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Nigeria : Boko Haram tue une femme en plein accouchement lors d'une terrible offensive
Home ACTUALITE International Par lefigaro.fr, AFP agence Mis à jour le 15/01/2015 à 09:47 Publié le 15/01/2015 à 09:26
Les combattants islamistes de Boko Haram ont tué une femme en train d'accoucher au cours de l'offensive la plus «destructrice» de leur six années d'insurrection dans le nord-est du Nigeria, a affirmé jeudi Amnesty International. Boko Haram n'en finit plus de semer la terreur. Dans un communiqué de presse, l'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, relate le récit d'un témoin de l'attaque de la ville de Baga, sur les rives du lac Tchad. Cette personne, dont le nom n'a pas été révélé, affirme qu'une femme enceinte a été abattue en plein travail, en même temps que plusieurs jeunes enfants. «La moitié du bébé (était) sortie et elle est morte dans cette position», raconte ce témoin cité par Amnesty. Selon l'organisation, des centaines de personnes, si ce n'est plus, pourraient avoir été tuées dans cette offensive lancée le 3 janvier qui semblait viser les milices civiles d'auto-défense assistant l'armée contre Boko Haram.
«Ils ont tué tellement de gens. J'ai peut-être vu 100 personnes tuées à un moment à Baga. J'ai couru dans la brousse. Alors que nous courions, ils mitraillaient et tuaient», décrit aussi un quinquagénaire non-identifié. Une autre femme ajoute: «Il y avait des cadavres partout où je regardais». Ces témoignages corroborent les propos de responsables locaux, selon lesquels le bilan des victimes est extrêmement élevé.
Un homme échappé de Baga après être resté caché trois jours avait ainsi déclaré avoir «marché sur des cadavres» sur cinq kilomètres dans sa fuite à travers la brousse. Amnesty a également publié jeudi des images satellites de Baga et Doron Baga, à 2,5 kilomètres de distance, qui montrent l'ampleur des ravages. Prises à cinq jours d'écart, la veille de l'attaque et quatre jours après, les photographies aériennes montrent que de nombreuses habitations et commerces ont été rasés.
Images satellites de Baga et Doron Baga, à 2,5 kilomètres de distance, qui montrent l'ampleur des ravage
Une offensive d'une grande ampleur
Pour Amnesty, les témoignages et images satellites tendent à prouver que l'offensive de Boko Haram est «la plus grande et la plus destructrice» jamais perpétrée par le groupe dans son combat pour établir un califat islamique dans le nord-est du Nigeria. Plus de 3700 structures ont été endommagées ou détruites, 620 à Baga et 3100 à Doron Baga, selon un calcul d'Amnesty, qui a précisé que le chiffre pouvait être en réalité plus élevé. «Ces images détaillées montrent les proportions catastrophiques de la dévastation dans deux villes, l'une d'entre elles ayant presque été rayée de la carte en l'espace de quatre jours», a déclaré l'enquêteur d'Amnesty au Nigeria, Daniel Eyre.
L'armée nigériane, qui a tendance à minimiser les bilans de victimes, a affirmé cette semaine que 150 personnes avaient été tuées, qualifiant de «sensationnalistes» les estimations faisant état de 2000 morts. Les observateurs jugent qu'il sera presque impossible de connaître le compte exact, alors que l'accès à la ville de Baga et ses alentours est sous contrôle rebelle et donc impossible d'accès.
Seize localités ont été brûlées et 20.000 personnes ont dû fuir la région, selon des responsables locaux. Selon le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations Unies, 11.320 personnes ont trouvé refuge au Tchad voisin en quelques jours.
«Les meurtres délibérés de civils et la destruction de leurs biens par Boko Haram constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et appellent une enquête en conséquence», a déclaré Amnesty International. L'attaque de Baga est survenue à un peu plus d'un mois des élections présidentielles et législatives, qui doivent se tenir le 14 février, et s'inscrit dans une flambée de violence visiblement destinée à perturber la tenue du scrutin.
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| | | nougat-blanc .
Date d'inscription : 09/05/2014 Messages : 563 Pays : Belgique-France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Sam 17 Jan 2015, 1:11 am | |
| Ramosi Bonjour , si les chrétiens ne font rien et sont passifs et bien les massacres vont continuer , mais mobilisons nous afin qu'i ait une réaction dans le monde entier , un exemple pourquoi faire une manifestation calme de paix es ce si difficile ? Il arrive un temps ou trop c'est trop les massacres continuerons et de plus belle , à moins de rester inerte et simplement prier ! ! ! |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Encore des Chrétiens tués au Nigéria Sam 17 Jan 2015, 9:33 pm | |
| - nougat-blanc a écrit:
- Ramosi Bonjour , si les chrétiens ne font rien et sont passifs et bien les massacres vont continuer , mais mobilisons nous afin qu'i ait une réaction dans le monde entier , un exemple pourquoi faire une manifestation calme de paix es ce si difficile ? Il arrive un temps ou trop c'est trop les massacres continuerons et de plus belle , à moins de rester inerte et simplement prier ! ! !
Bonjour, nougat-blanc,
Parmi les morts de ces derniers jours, il n'y a pas que des Chrétiens,
Il y a des Animistes, des Musulmans et des Chrétiens, car il y a aussi des problèmes ethniques,
Mais ceux qui tuent sont les extrémistes Musulmans de Boko Haram,
Et quand à nous Chrétiens, nous sommes toujours horrifiés de voir des minorité, des innocents être massacrés,
Et nous éprouvons toujours de l'empathie à leur égard,
Quelle que soit leur couleur, ethnie ou Religion ! |
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