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| Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower | |
| Auteur | Message |
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Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Dim 14 Avr 2013, 5:21 am | |
| L'auteur de ce sujet est : Lynx0726Bonjour, Pourquoi rien de ce que les Témoins de Jéhovah annoncent, ne se produit-il jamais ? La réponse est pourtant simple... A partir de la vidéo en français , que vous pourrez visionner sur You Tube ci-dessous, parfaitement ciblée va droit au cœur du problème TJ et des prédictions abusives de sa maison mère la Watchtower La Société Watchtower formule dans ses publications qu’elle utilise la Bible comme son « autorité suprême. Où se trouve la nécessité de modifier certains éléments de la Bible en travers de la propre littérature d’une organisation qui ne détient aucun pouvoir ? Où dans la Bible y a-t-il quelqu’un qui compte le temps passé dans la prédication, qui en fait un rapport écrit, qui se voit remettre une carte d’enregistrement d’activité et que l'ensemble de ce qui est mentionné précédemment sert comme : « étalon de mesure à sa spiritualité ? Où dans le Bible y a-t-il des pionniers, des pionniers auxiliaires, des surveillants de district, des surveillants de circonscription, des béthélites et des Salles du Royaume ? Avec grand plaisir, écoutez bien et demandez ! Je ferais soyez en sûr, le maximum pour répondre à vos éventuels interrogations. N’étant pas du tout sorcier, seulement amateur des processus concernant l’endoctrinement pareillement de la manipulation spirituelle à l’usage des observateurs ou des victimes, abordons les caractères complexes de la dilution de l’individu dans le groupe : L’adepte épouse une doctrine, se lie affectivement à un culte, une administration, un régime ou un gouvernement puis se sépare progressivement du monde. En réalité le phénomène religieux, mystique voire diplomatique plante habilement ses racines dans l’intimité la plus profonde de l’individu. Associé inconscient ou volontaire à l’usage d’un traitement, la solution thérapeutique et l’association de celle-ci fascine. les croyants ne sont que de futurs toxicomanes en puissance qui se sont s’introduis peu à peu dans une forme d’illusion régressive passant du transfert à l’identification puis à l'usage de la drogue en s’écartant progressivement du monde physique et réel. Amicalement Le Lynx [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 1:53 am | |
| LE CORPS Organisme physique d’un homme ou d’un animal. Le mot hébreu gewiyah désigne un corps, vivant (Gn 47:18) ou mort (1S 31:10 ; Ps 110:6). L’hébreu nevélah vient de la racine verbale navél (“ se flétrir ” ; Ps 1:3) et il est rendu par “ cadavre ”. (Lv 5:2 ; Dt 14:8 ; Is 26:19.) Basar, le mot hébreu signifiant chair, peut représenter le corps entier (voir Ps 16:9 ; voir CHAIR). Le mot grec usuel pour “ corps ” est sôma (Mt 5:29), mais khrôs, littéralement “ peau ”, est traduit par “ corps ” en Actes 19:12. Le mot grec ptôma, qui vient de la racine verbale piptô (tomber), désigne un corps tombé ou “ cadavre ”. (Mt 14:12.) Les différentes sortes de corps physiques se composent de différentes sortes de chairs alliées à la force vitale. — 1Co 15:39 ; Jc 2:26 ; Gn 7:22 ; voir ÂME. Les corps spirituels. S’il existe des corps physiques, visibles et palpables, il existe aussi des corps spirituels, invisibles aux yeux humains et totalement hors de portée des sens de l’homme (1Co 15:44). Les corps des personnes spirituelles (Dieu, Christ, les anges) sont glorieux. “ Jamais personne n’a vu Dieu. ” (1Jn 4:12). L’homme ne peut voir Dieu et vivre (Ex 33:20). L’apôtre Paul, qui eut seulement un aperçu de la manifestation de JESUS Christ ressuscité, tomba à terre et fut aveuglé par la lumière brillante ; il fallut un miracle pour qu’il recouvre la vue (Ac 9:3-5, 17, 18 ; 26:13, 14). Pareillement, les anges sont de loin plus puissants que les hommes (2P 2:11). Ce sont des personnages glorieux, éclatants, et c’est ainsi qu’ils sont apparus dans des manifestations matérielles (Mt 28:2-4 ; Lc 2:9). Ces fils spirituels de Dieu ont la vue assez résistante pour regarder et soutenir l’éclat du Dieu Tout-Puissant. — Lc 1:19. Comme les humains ne peuvent voir Dieu avec leurs yeux physiques, il emploie certaines expressions anthropomorphiques pour les aider à comprendre et à saisir des choses le concernant. La Bible dit qu’il a des yeux (Ps 34:15 ; Hé 4:13), des bras (Jb 40:9 ; Jn 12:38), des pieds (Ps 18:9 ; Ze 14:4), un cœur (Gn 8:21 ; Pr 27:11), des mains (Ex 3:20 ; Rm 10:21), des doigts (Ex 31:18 ; Lc 11:20), un nez, des narines (Éz 8:17 ; Ex 15:8) et des oreilles (1S 8:21 ; Ps 10:17). Il ne faudrait pas en déduire qu’il possède littéralement ces organes tels que nous les connaissons. L’apôtre Jean, qui avait l’espérance de vivre au ciel, dit aux autres héritiers de la vie céleste : “ Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Cependant, nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. ” (1Jn 3:2). Il s’agira d’un corps rendu conforme au “ corps glorieux ” de JESUS Christ (Ph 3:21), lequel est “ l’image du Dieu invisible ”, “ le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même ”. (Col 1:15 ; Hé 1:3.) Par conséquent, ils recevront des corps incorruptibles, seront immortels, à la différence des anges en général et des hommes, qui sont mortels. — 1Co 15:53 ; 1Tm 1:17 ; 6:16 ; Mc 1:23, 24 ; Hé 2:14. Le corps de chair de Christ. Lors de l’institution du Repas du Seigneur, JESUS donna le pain sans levain aux 11 apôtres fidèles en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. ” (Lc 22:19). L’apôtre Pierre déclara plus tard : “ Il [JESUS] a porté lui-même nos péchés dans son propre corps sur le poteau. ” — 1P 2:24 ; Hé 10:10 ; voir REPAS DU SEIGNEUR. Pour que JESUS soit “ le dernier Adam ” (1Co 15:45) et une “ rançon correspondante pour tous [les humains] ”, il fallait que son corps de chair soit un vrai corps humain et non une incarnation (1Tm 2:5, 6 ; Mt 20:28). Il fallait que le corps soit parfait puisqu’il devait être sacrifié afin que soit présenté à Jéhovah Dieu le prix de rachat (1P 1:18, 19 ; Hé 9:14). Aucun humain imparfait ne pouvait fournir le prix requis (Ps 49:7-9). C’est pourquoi JESUS adressa ces paroles à son Père lorsqu’il se présenta en vue du baptême, point de départ de son sacrifice : “ Tu m’as préparé un corps. ” — Hé 10:5. Il ne fut pas permis que le corps physique de JESUS Christ se décompose en poussière comme les corps de Moïse et de David, hommes qui préfigurèrent le Christ (Dt 34:5, 6 ; Ac 13:35, 36 ; 2:27, 31). Quand, le premier jour de la semaine, ses disciples allèrent de bonne heure à la tombe, le corps de JESUS avait disparu et il ne restait dans la tombe que les bandes dont il avait été enveloppé ; le corps avait sans doute été désintégré sans passer par le processus de décomposition. — Jn 20:2-9 ; Lc 24:3-6. Après sa résurrection, JESUS apparut dans des corps différents. Marie le prit pour le jardinier (Jn 20:14, 15). Il apparut de nouveau, entrant dans une pièce aux portes verrouillées, avec un corps qui portait les marques de ses blessures (Jn 20:24-29). À plusieurs reprises, il se manifesta et fut reconnu, non à son apparence, mais à ses paroles et à ses actions (Lc 24:15, 16, 30, 31, 36-45 ; Mt 28:16-18). Une fois, ce fut un miracle opéré sous sa direction qui ouvrit les yeux de ses disciples sur son identité (Jn 21:4-7, 12). Ayant été ressuscité en tant qu’esprit (1P 3:18), JESUS pouvait revêtir un corps matériel pour l’occasion, comme les anges l’avaient fait dans le passé quand ils étaient apparus en qualité de messagers (Gn 18:2 ; 19:1, 12 ; Jos 5:13, 14 ; Jg 13:3, 6 ; Hé 13:2). Aux jours d’avant le déluge, les anges qui “ n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur demeure naturelle ”, s’incarnèrent et épousèrent des femmes. Ces fils angéliques de Dieu n’étaient pas de vrais humains, mais avaient des corps matérialisés ; la preuve, c’est que le déluge ne détruisit pas ces anges : ils se dématérialisèrent et retournèrent dans le monde des esprits. — Jude 6 ; Gn 6:4 ; 1P 3:19, 20 ; 2P 2:4. Emploi symbolique. JESUS Christ est appelé le Chef (la Tête) de “ la congrégation, qui est son corps ”. (Ép 1:22, 23 ; Col 1:18.) Ce corps constitué de chrétiens n’est pas divisé sur les plans racial, national ou autre, des Juifs et des gens de toutes nations y étant représentés (Ga 3:28 ; Ép 2:16 ; 4:4). Tous sont baptisés par de l’esprit saint en Christ et dans sa mort. Ils sont donc tous baptisés dans un seul corps (1Co 12:13). Ainsi, le corps entier suit la tête, mourant d’une mort semblable à la sienne et recevant une résurrection semblable. — Rm 6:3-5 ; voir BAPTÊME (Le baptême dans Christ JESUS, dans sa mort). - Spoiler:
L’apôtre Paul se sert du fonctionnement du corps humain pour illustrer celui de la congrégation chrétienne, dont il compare les membres en vie sur la terre, quelle que soit l’époque, à un corps qui a pour Chef (ou Tête) invisible le Christ (Rm 12:4, 5 ; 1Co 12). Il met l’accent sur l’importance de la place qu’occupe chaque membre, sur leur interdépendance, sur leur amour mutuel et leur souci les uns des autres ainsi que sur l’accomplissement de l’œuvre. Dieu a placé chacun dans le corps, et grâce aux diverses opérations de l’esprit saint le corps accomplit ce qui est nécessaire. En tant que membre de liaison, JESUS Christ, la Tête, procure aux membres du corps ce dont ils ont besoin par l’intermédiaire des “ jointures et ligaments ”, les moyens et les dispositions permettant de fournir la nourriture spirituelle, de communiquer et de coordonner, afin que “ le corps ” soit bien alimenté sur le plan spirituel et que chaque partie soit informée de la tâche à accomplir. — Col 2:19 ; Ép 4:16.
Le bon usage de son corps. Le chrétien doit apprécier le corps que Dieu lui a donné et s’aimer suffisamment pour en prendre convenablement soin, afin de pouvoir le présenter en service sacré agréable à Dieu (Rm 12:1). Cela exige de faire usage de raison et d’entretenir son corps par la nourriture et d’autres choses nécessaires, sans oublier la propreté physique ; toutefois, d’autres soins sont plus importants encore. Ils comprennent la spiritualité, la recherche du Royaume de Dieu et de sa justice, ainsi que la pratique de la droiture morale (Mt 6:25, 31-33 ; Col 2:20-23 ; 3:5). L’apôtre donne ce conseil : “ L’exercice corporel est utile à peu de chose, mais l’attachement à Dieu est utile à toutes choses puisqu’il a la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. ” — 1Tm 4:8. Quelqu’un qui est un membre oint de la congrégation chrétienne, le corps du Christ, et qui commet la fornication enlève un membre du Christ pour en faire un membre de prostituée. Tout chrétien oint qui commet la fornication introduit la souillure morale et “ pèche contre son propre corps [de chair] ”. Il s’expose au risque d’être ôté du corps du Christ, le temple, et de contracter des maladies répugnantes (1Co 6:13, 15-20 ; Pr 7:1-27). Il sera peut-être ‘ livré par la congrégation à Satan pour la destruction de la chair ’. — 1Co 5:5. Les membres du corps de Christ, ainsi que les autres personnes vouées à Dieu qui collaborent avec ces membres du corps engendrés de l’esprit, doivent fuir non seulement la fornication physique, mais aussi la fornication spirituelle. Les Écritures qualifient de ‘ femme adultère ’ quelqu’un qui est ami du monde (Jc 4:4). JESUS dit de ses disciples : “ Ils ne font pas partie du monde, comme moi je ne fais pas partie du monde. ” (Jn 17:16). C’est pourquoi JESUS veille à ce que ceux qui constituent les membres de son corps soient moralement et spirituellement purs (Ép 5:26, 27). Il est dit de leurs corps qu’ils ont été “ lavés avec une eau pure ”. (Hé 10:22.) L’apôtre Paul dit au sujet des maris : “ C’est de cette façon que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même, car personne n’a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l’entoure de soins, comme le Christ aussi le fait pour la congrégation, parce que nous sommes membres de son corps. ‘ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et il s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. ’ Ce saint secret est grand. Or je parle par rapport à Christ et à la congrégation. ” — Ép 5:28-32.
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| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 1:58 am | |
| HOMME, LA PERSONNE Forme de vie terrestre la plus élevée, œuvre du Créateur, Jéhovah Dieu. Jéhovah forma l’homme avec de la poussière tirée du sol, souffla dans ses narines le souffle de vie, “ et l’homme devint une âme vivante ”. (Gn 2:7 ; 1Co 15:45.) Après qu’Adam eut été créé et qu’il eut donné un nom aux animaux, Jéhovah fit tomber sur lui un profond sommeil ; et pendant qu’Adam dormait, il lui prit une côte et l’utilisa pour créer la femme. Quand celle-ci lui fut présentée, Adam put donc dire : “ Celle-ci est enfin l’os de mes os et la chair de ma chair. ” Il l’appela Femme, ʼishshah, “ parce que de l’homme celle-ci a été prise ”. (Gn 2:21-23.) Plus tard, Adam lui donna le nom d’Ève (qui signifie “ Vivante ”). — Gn 3:20. Plusieurs mots hébreux et grecs désignent l’homme. ʼAdham signifie “ homme, humain, homme tiré du sol ” (au sens générique) ; ʼish, “ homme, un individu, un mari ” ; ʼènôsh, “ un mortel ” ; gèvèr, “ un homme robuste ” ; zakhar, “ un mâle ” ; quelques autres termes hébreux sont parfois traduits également par “ homme ”. Le grec anthrôpos signifie “ homme, humain ” (au sens générique) ; anêr, “ un homme, un mâle, un mari ”. Attestant que Jéhovah Dieu créa l’homme, l’apôtre Paul dit aux Athéniens : “ Et il a fait d’un seul homme toutes les nations des hommes, pour habiter sur toute la surface de la terre. ” (Ac 17:26). Par conséquent, toutes les nations et toutes les races ont une origine commune. Adam et Ève furent créés vers la fin du sixième “ jour ” de création (Gn 1:24-31). Dans le domaine de l’écriture, de l’agriculture ou d’autres activités, il n’existe aucune trace de l’homme antique qui soit antérieure à 4026 av. n. è., date de la création d’Adam. Puisque les Écritures esquissent l’histoire de l’homme depuis la création même du premier couple humain, il ne peut rien y avoir qu’on qualifie d’“ homme préhistorique ”. Les fossiles ne fournissent aucun maillon entre l’homme et les animaux. Il n’y a pas non plus la moindre référence à des humains inférieurs dans les documents les plus anciens, qu’il s’agisse d’écrits, de peintures rupestres, de sculptures, etc. Au contraire, les Écritures disent clairement que l’homme était à l’origine un fils de Dieu et qu’il a ensuite dégénéré (1R 8:46 ; Ec 7:20 ; 1Jn 1:8-10). L’archéologue O. Miller a fait cette remarque : “ La tradition relative à ‘ l’âge d’or ’ n’est donc pas un mythe. La doctrine ancienne énonçant un déclin ultérieur, une triste dégénérescence de la race humaine à partir d’un état originel de bonheur et de pureté, formulait sans aucun doute une vérité importante, mais déplorable. Nos philosophies modernes de l’Histoire, qui font commencer celle-ci avec un homme primitif qu’elles présentent comme un sauvage, ont manifestement besoin de revoir leur introduction. [...] Non, l’homme primitif n’était pas un sauvage. ” — Har-Moad, 1892, p. 417. La Bible révèle que la demeure originelle de l’homme était “ un jardin en Éden ”. (Gn 2:8 ; voir ÉDEN No 1.) Elle le situe relativement près du lieu de la civilisation postdiluvienne la plus ancienne. P. Wiseman exprime en ces termes l’opinion généralement partagée par les spécialistes : “ Tous les éléments tangibles dont nous disposons, qu’il s’agisse de la Genèse, de l’archéologie ou des traditions, désignent la plaine de Mésopotamie comme la demeure la plus ancienne de l’homme. Les civilisations de l’Extrême-Orient, chinoise ou indienne, ne peuvent rivaliser avec ce pays pour ce qui est de l’ancienneté de sa population, car il peut aisément appuyer ses prétentions au titre de berceau de la civilisation. ” — New Discoveries in Babylonia About Genesis, 1949, p. 28. En quel sens l’homme est-il fait “ à l’image de Dieu ” ? En révélant à son “ habile ouvrier ” son dessein de créer l’humanité, Dieu dit : “ Faisons l’homme [ʼadham] à notre image, selon notre ressemblance. ” (Gn 1:26, 27 ; Pr 8:30, 31 ; voir aussi Jn 1:1-3 ; Col 1:15-17). On notera que, d’après les Écritures, Dieu ne créa pas l’homme à l’image d’une bête sauvage ou d’un animal domestique, ou encore d’un poisson. L’homme fut fait “ à l’image de Dieu ” ; il était “ fils de Dieu ”. (Lc 3:38.) Pour ce qui est de la forme du corps de Dieu, “ jamais personne n’a vu Dieu ”. (1Jn 4:12.) Personne sur la terre ne sait à quoi ressemble le corps glorieux, céleste et spirituel de Dieu ; on ne peut donc comparer le corps de l’homme à celui de Dieu. “ Dieu est un Esprit. ” — Jn 4:24. L’homme est néanmoins “ à l’image de Dieu ” en ce sens qu’il fut créé avec des qualités morales semblables à celles de Dieu, notamment l’amour et la justice (voir Col 3:10). Il a également des capacités et une sagesse supérieures à celles des animaux ; il est ainsi capable d’apprécier les choses que Dieu lui-même apprécie, par exemple la beauté et les arts, la parole, le raisonnement et des facultés similaires de l’esprit et du cœur que les animaux ne possèdent pas. De plus, l’homme a une dimension spirituelle : il est en mesure de connaître Dieu et de communiquer avec lui (1Co 2:11-16 ; Hé 12:9). Pour toutes ces raisons, l’homme était apte à représenter Dieu et à tenir dans la soumission les autres créatures des cieux, de la terre et de la mer. Étant une création de Dieu, à l’origine l’homme était parfait (Dt 32:4). Par conséquent, Adam aurait pu transmettre à sa descendance la perfection et la possibilité de vivre éternellement sur la terre (Is 45:18). Ève et lui reçurent ce commandement : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la. ” À mesure que leur famille se serait agrandie, ils auraient cultivé et embelli la terre conformément au dessein de leur Créateur. — Gn 1:28. Parlant de la position relative de l’homme et de la femme dans la disposition de Dieu, l’apôtre Paul dit : “ Je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu. ” Puis il explique qu’une femme qui prie ou prophétise dans la congrégation la tête découverte fait honte à celui qui est son chef. Pour étayer son argumentation, il ajoute : “ Car un homme ne doit pas avoir la tête couverte, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, mais la femme est la gloire de l’homme. ” L’homme fut créé le premier et il resta seul quelque temps, étant l’unique créature à l’image de Dieu. La femme fut créée à partir de l’homme et devait lui être soumise, situation tout à fait différente de celle de Dieu, qui n’est soumis à personne. Toutefois, l’autorité de l’homme vient après celle de Dieu et celle du Christ. — 1Co 11:3-7. - Spoiler:
Doté du libre arbitre. Ayant été fait à l’image de Dieu, selon sa ressemblance, l’homme était doté du libre arbitre. Il avait la liberté de choisir de faire le bien ou le mal. En obéissant de plein gré et par amour à son Créateur, il était à même d’honorer et de glorifier Dieu dans une mesure beaucoup plus grande que la création animale. Il pouvait, avec son intelligence, louer Dieu pour ses merveilleuses qualités et soutenir sa souveraineté. Cependant, la liberté d’Adam était relative ; elle n’était pas absolue. Il ne continuerait à vivre heureux qu’à la condition de reconnaître la souveraineté de Jéhovah. C’est ce que rappelait l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais dont il était interdit à Adam de manger. En manger aurait constitué un acte de désobéissance, une rébellion contre la souveraineté de Dieu. — Gn 2:9, 16, 17. Puisqu’Adam était “ fils de Dieu ” (Lc 3:38), ses relations avec lui étaient celles d’un fils avec son père ; il aurait donc dû lui obéir. De plus, Dieu créa en l’homme le désir inné de rendre un culte. S’il était perverti, ce désir entraînerait l’homme dans une mauvaise direction et lui ferait perdre sa liberté, le rendant esclave de la création plutôt que du Créateur. Cela aboutirait alors à la dégénérescence de l’homme.
Un fils spirituel de Dieu rebelle incita Ève à pécher, après quoi elle tenta son mari qui se rebella délibérément contre Jéhovah (Gn 3:1-6 ; 1Tm 2:13, 14). Ils devinrent comme ceux dont Paul parla plus tard en Romains 1:20-23. Du fait de sa transgression, Adam perdit sa qualité de fils et sa perfection, et il transmit le péché, avec l’imperfection et la mort, à toute la race humaine, sa descendance. Dès la naissance, ses descendants furent à l’image de leur père, Adam, imparfaits et la mort faisant son œuvre dans leur corps. — Gn 3:17-19 ; Rm 5:12 ; voir ADAM No 1.
“ L’homme que nous sommes intérieurement. ” Parlant du combat que le chrétien livre, entre autres avec la chair déchue et pécheresse, la Bible utilise les expressions “ l’homme que je suis intérieurement ”, “ l’homme que nous sommes intérieurement ”, et d’autres formules semblables (Rm 7:22 ; 2Co 4:16 ; Ép 3:16). Ces expressions conviennent bien parce que les chrétiens ont été “ renouvelés dans la force qui anime [leur] intelligence ”. (Ép 4:23.) La force d’impulsion ou inclination de leur intelligence est dirigée vers le spirituel. Ils font des efforts pour ‘ se dépouiller de la vieille personnalité [littéralement : “ du vieil homme ”] ’ et revêtir “ la personnalité nouvelle [littéralement : le “ nouveau ”] ”. (Col 3:9, 10 ; Rm 12:2.) Ayant été baptisés en Christ, les chrétiens oints ont été “ baptisés dans sa mort ”. La vieille personnalité a été attachée sur le poteau, ‘ pour que leur corps pécheur devienne inactif ’. Mais jusqu’à leur mort dans la chair et leur résurrection, leur corps de chair est toujours là pour faire la guerre à l’“ homme spirituel ”. C’est un combat difficile qui fit dire à Paul : “ Dans cette maison d’habitation, oui nous gémissons. ” Cependant, le sacrifice rédempteur de JESUS Christ couvre les péchés de la vieille personnalité avec les désirs charnels qui agissent dans ses membres, à moins que ces chrétiens ne renoncent et ne suivent délibérément la voie de la chair. — Rm 6:3-7 ; 7:21-25 ; 8:23 ; 2Co 5:1-3.
L’homme spirituel. L’apôtre oppose l’homme spirituel à l’homme physique. Il dit : “ Mais l’homme physique ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une sottise pour lui. ” (1Co 2:14). Par “ homme physique ”, il ne faut pas entendre simplement un humain qui vit sur la terre, qui a un corps de chair, car sur la terre les chrétiens ont évidemment un corps charnel. L’homme physique dont il est question ici désigne quelqu’un dont la vie ne présente aucun côté spirituel. Il est physique en ce sens qu’il suit les désirs de l’âme humaine et exclut les choses spirituelles. Toujours au sujet de “ l’homme physique ”, Paul ajoute qu’il ne peut parvenir à connaître les choses de l’esprit de Dieu “ parce que c’est spirituellement qu’on les examine ”. Puis il déclare : “ Cependant, l’homme spirituel examine réellement toutes choses, mais lui-même n’est examiné par personne. ” L’homme spirituel a l’intelligence des choses révélées par Dieu ; il discerne également la position et la voie mauvaises de l’homme physique. En revanche, l’homme physique ne peut comprendre la position, les actions et le mode de vie de l’homme spirituel ; celui-ci ne peut non plus être jugé par un autre homme, car Dieu seul est son Juge (Rm 14:4, 10, 11 ; 1Co 4:3-5). Dans son argumentation, l’apôtre dit en usant d’un exemple : “ Car ‘ qui est parvenu à connaître la pensée de Jéhovah, pour l’instruire ’ ? ” Personne, évidemment. “ Mais nous, précise Paul en parlant des chrétiens, nous avons la pensée de Christ. ” Ayant acquis la pensée de Christ, qui leur révèle Jéhovah et ses desseins, les chrétiens sont des hommes spirituels. — 1Co 2:14-16.
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| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 2:02 am | |
| LA NOTION DE LA RACE OU DE LA PERSONNE QUAND, voilà quelque 500 ans, les Européens entreprirent d’explorer la planète, ils se demandaient bien quelles sortes d’êtres ils allaient découvrir. Certaines légendes faisaient état de géants se déplaçant à pied dans la mer et capables de broyer un navire d’une seule main. D’autres parlaient d’hommes à tête de chien crachant du feu. Rencontreraient-ils les “sauvages”, qui se nourrissaient de viande crue et dont les grosses lèvres en saillie les protégeaient du soleil? Verraient-ils les hommes sans bouche qui, pour vivre, devaient humer des pommes? Ou ceux qui avaient des oreilles tellement grandes qu’elles leur permettaient de voler? Ou encore ceux qui n’avaient qu’un grand pied qui leur servait de parasol lorsqu’ils étaient étendus sur le dos? Les explorateurs franchirent les mers, escaladèrent les montagnes, se taillèrent un passage dans les jungles impénétrables, traversèrent les déserts brûlants, mais nulle part ils ne trouvèrent les créatures étranges dont ils avaient entendu parler. Ils eurent au contraire la surprise de découvrir des hommes très semblables à eux. Témoin ce rapport de Christophe Colomb: “Dans ces îles [les Antilles], je n’ai point jusqu’à présent trouvé de monstruosités humaines, comme beaucoup s’y attendaient; au contraire, parmi tous ces peuples, la beauté corporelle est estimée. (...) Ainsi, je n’ai trouvé ni monstres ni trace de leur existence, sauf (...) un peuple (...) qui mange de la chair humaine (...). Ils ne sont pas plus mal formés que les autres.” Classification L’exploration de la planète mit donc un terme aux légendes relatives à la variété de ses habitants. On pouvait désormais étudier les différents peuples et, avec le temps, les savants cherchèrent à établir une classification. L’un d’eux, le botaniste suédois Carl von Linné, publia en 1735 un ouvrage intitulé Systema Naturae, dans lequel il désignait l’homme par l’expression Homo sapiens (“homme le sage”), une définition qui, de l’avis d’un auteur, est peut-être la plus stupide et prétentieuse jamais donnée d’une espèce. Linné divisa l’humanité en cinq types, dont il fit les descriptions suivantes: AFRICAIN: Noir, flegmatique, détendu. Chevelure noire, crépue; peau soyeuse; nez épaté, lèvres bouffies; habile, indolent, négligent. S’enduit de graisse. Gouverné par des caprices. AMÉRICAIN: Teint cuivré, cholérique, debout. Cheveux noirs, droits, épais; narines larges, visage dur, barbe clairsemée; obstiné, vide d’esprit. Se badigeonne de traits rouges et fins. Régi par des coutumes. ASIATIQUE: Teint fuligineux, atrabilaire, rigide. Chevelure noire; yeux sombres; sévère, hautain, avide. Habillé de vêtements amples. Gouverné par des opinions. EUROPÉEN: Teint clair, sanguin, musclé. Chevelure blonde ou brune tombante; yeux bleus; doux, fin, inventif. Habillé de vêtements serrés. Gouverné par des lois. HOMME SAUVAGE: Quadrupède, muet, velu. Remarquez que Linné associait des caractéristiques héréditaires (couleur de la peau, texture des cheveux, etc.) et des traits de personnalité relevant d’une analyse subjective. Par exemple, il jugeait les Européens ‘doux, fins, inventifs’, mais les Asiatiques ‘sévères, hautains, avides’ et les Africains ‘habiles, indolents, négligents’. Ce en quoi il avait tort. Les traits de personnalité ne figurent plus dans les classifications modernes, les études scientifiques ayant montré qu’on retrouve la même diversité de tempéraments et les mêmes degrés d’intelligence dans toutes les populations humaines. En d’autres termes, toutes les races présentent les mêmes qualités et les mêmes défauts. Les classifications modernes divisent généralement la famille humaine en trois groupes définis par des caractéristiques strictement physiques. 1) Les caucasoïdes: teint clair et cheveux raides ou ondulés. 2) Les mongoloïdes: teint jaune et épicanthus (yeux bridés). 3) Les négroïdes: peau sombre et cheveux crépus. Mais tout le monde n’entre pas systématiquement dans l’une de ces catégories. Par exemple, les San et les Khoïkhoï d’Afrique australe ont la peau cuivrée, les cheveux crépus et un faciès mongoloïde. Certains Indiens ont la peau sombre et les traits caucasoïdes. Les Aborigènes d’Australie sont noirs de peau, mais leurs cheveux crépus sont souvent blonds. Certains Mongols ont les yeux caucasoïdes. Il n’existe donc pas de divisions bien définies. Devant ces difficultés, de nombreux anthropologues ont renoncé à établir une classification pour l’humanité, considérant que le terme “race” n’a aucune valeur ou signification sur le plan scientifique. Les déclarations de l’UNESCO Les déclarations scientifiques qui font peut-être le plus autorité en la matière émanent d’un groupe international de spécialistes réunis à l’initiative de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). À la suite de colloques organisés en 1950, en 1951, en 1964 et en 1967, ces anthropologues, zoologistes, médecins, anatomistes et autres spécialistes ont rédigé quatre déclarations communes à propos des races. La dernière mettait en évidence les trois points suivants: A “Tous les hommes actuellement vivants appartiennent à la même espèce et descendent d’une même souche.” Ce point est confirmé par une autorité plus éminente encore: la Bible. On y lit en effet que “d’un seul homme [Adam] [Dieu] a fait toutes les nations d’hommes pour habiter sur toute la surface de la terre”. — Actes 17:26. Le document de l’UNESCO se poursuit ainsi: B “La division de l’espèce humaine en ‘races’ est en partie conventionnelle et en partie arbitraire; elle n’implique pas la moindre hiérarchie. (...) C “Les connaissances biologiques actuelles ne nous autorisent pas à imputer les réalisations culturelles à des différences d’ordre génétique. Les différences culturelles entre les peuples doivent être attribuées uniquement au passé culturel. Tous les peuples qui existent actuellement dans le monde semblent avoir des possibilités égales sur le plan biologique pour atteindre n’importe quel niveau de civilisation.” - Spoiler:
Le racisme: une plaie Rien ne vient donc soutenir l’idée selon laquelle une race serait intrinsèquement supérieure à une autre et aurait donc le droit de la dominer. Malheureusement, on n’a pas toujours agi en harmonie avec cette vérité. Considérons, par exemple, ce qui s’est passé avec le commerce des esclaves africains.
Lorsque les nations européennes commencèrent à ériger leurs empires coloniaux, il fut de leur intérêt d’exploiter les peuples indigènes. Mais, ce faisant, elles se placèrent dans une situation paradoxale. Des millions d’Africains furent traînés hors de chez eux, arrachés à leur famille, enchaînés, fouettés, marqués au fer rouge, vendus comme du bétail et obligés de travailler jusqu’à la fin de leurs jours sans percevoir de salaire. Comment des nations qui se prétendaient chrétiennes et étaient censées pratiquer l’amour du prochain pouvaient-elles justifier de tels traitements? — Luc 10:27. La solution consista à dénier à leurs victimes la condition d’êtres humains. C’est le raisonnement que tint un anthropologue dans les années 1840. “Si le Nègre et l’Australien ne sont pas nos semblables et n’appartiennent pas à la même famille que la nôtre, dit-il, mais qu’ils soient des êtres d’un ordre inférieur, et si nos devoirs envers eux ne sont soumis (...) à aucun des préceptes formels sur lesquels repose la morale du monde chrétien, alors nos rapports avec ces tribus ne seront pas très différents de ceux que nous pourrions imaginer entretenir avec une race d’orangs-outans.” Pour ceux qui considéraient les gens de couleur comme des sous-hommes et qui cherchaient des arguments à l’appui de leur thèse, la théorie de l’évolution de Darwin fut une véritable aubaine. Les indigènes des colonies, prétendaient-ils, appartenaient à un échelon inférieur de l’échelle évolutive. D’autres les pensaient issus d’une chaîne évolutive parallèle, affirmant que, de ce fait, ils n’étaient pas pleinement humains. D’autres encore citaient la Bible, dont ils tordaient le sens pour justifier leur racisme.
Certes, de nombreuses voix ne partageaient pas ces idées, et l’esclavage finit par être aboli dans la plupart des pays du monde. Toutefois, cela ne fit pas disparaître la discrimination, les préjugés et le racisme, qui s’étendirent même à des groupes ethniques que l’imagination de certains se chargeait de transformer en races. Selon un professeur de zoologie, “puisque apparemment n’importe qui pouvait créer des races au gré de sa fantaisie, des hommes politiques, des activistes et de vulgaires aventuriers établirent leurs propres classifications. Ils inventèrent des critères raciaux particuliers pour conférer à leurs thèses et à leurs préjugés une aura de respectabilité ‘scientifique’”. La politique raciste menée par l’Allemagne nazie en est une parfaite illustration. Bien qu’exaltée par Adolf Hitler, la notion de race aryenne ne repose sur aucun fondement biologique. Elle n’en a du reste jamais eu. Il existe des Juifs blonds aux yeux bleus en Suède, des Juifs noirs en Éthiopie et des Juifs de type mongoloïde en Chine. Cela n’empêcha pas une politique raciste d’aboutir à la création de camps de concentration et de chambres à gaz, au meurtre de six millions de Juifs et à la persécution d’autres ethnies, telles que les Slaves de Pologne et d’Union soviétique. [Entrefilet, page 5] Les études scientifiques ont montré qu’on retrouve les mêmes degrés d’intelligence dans toutes les populations humaines. [Entrefilet, page 6] ‘Des hommes politiques, des activistes et de vulgaires aventuriers inventèrent des critères raciaux particuliers pour conférer à leurs thèses et à leurs préjugés une aura de respectabilité “scientifique”.’
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| | | lynx0726 .
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| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 2:07 am | |
| La personne Eric Delassus ET NON PAS DE LA SUCE qui serait un gros lapsusS'il est difficile voire impossible de définir la notion de personne, c'est que, comme le fait remarquer Emmanuel Mounier dans un petit ouvrage consacré au personnalisme, elle n'est pas un objet, elle est toujours un être ayant sa personnalité et elle se définit toujours en fonction non seulement de caractéristiques universelles, mais aussi de toutes les particularités qui font qu'elle est cette personne et pas une autre. « On s'attendrait à ce que le personnalisme commençât par définir la personne. Mais on ne définit que des objets extérieurs à l'homme, et que l'on peut placer sous le regard. Or la personne n'est pas un objet. Elle est même ce qui dans chaque homme ne peut être traité comme un objet. »1 On pourrait à la limite reprendre la table des jugements kantiennes2 et voir dans la personne une notion qui relève de la singularité, cette catégorie qui opère la synthèse de l'universel et du particulier ; ce qui fait qu'une personne est une personne relève de toutes les particularités qui la caractérisent et qui s'unissent à des qualités universelles qui s'incarnent en elle pour produire un être singulier. En effet par ce terme de personne nous avons coutume de désigner un être ayant tout à la fois une dimension juridique et morale, qui parce qu'il est doué de conscience, de raison et d'une volonté autonome lui permettant d'effectuer des choix éclairés, est en mesure d'une part d'avoir des droits et d'autre part de juger la valeur des fins qu'il poursuit lorsqu'il agit afin d'accomplir ce qui relève du devoir moral. Cette définition traditionnelle de la personne semble aujourd'hui poser problème et s'avère parfois insuffisante pour régler certaines des difficultés auxquelles nous pouvons être confrontés principalement en matière d'éthique et plus particulièrement dans le domaine médical. Tout d'abord le langage non-philosophique étend l'usage de ce terme au-delà même de la seule humanité, certains revendiquent des droits pour les animaux leur attribuant ainsi la dignité de personnes, au moins au sens juridique de ce terme. Et même en ce qui concerne l'humanité, la dimension de personne est attribuée à des êtres humains avant même qu'ils aient pu développer ces facultés qui semblent essentielles et que nous avons cité précédemment, certains psychologues et pédiatres n'hésitent pas à dire que le bébé est une personne . Aussi en matière d'éthique médicale la question se pose donc de savoir au nom de quoi il est toujours possible de considérer comme une personne un être humain qui n'a pas ou qui n'a plus la jouissance de toutes ses facultés, mais qui ne peut non plus être considéré comme un simple objet. Pour tenter d'ouvrir des pistes de réflexion sur ces sujets nous poserons quelques repères historiques au sujet de la notion de personne à partir desquels nous essaierons de concevoir non pas une définition de la personne, mais un ensemble d'indices permettant de fonder la dignité de tout être humain quel qu'il soit. Nous évoquerons brièvement l'étymologie du mot personne qui vient du latin persona qui désigne les masque utilisés dans le théâtre antique pour permettre au public d'identifier le personnage que l'acteur incarnait sur scène, ce masque servait également de porte-voix permettant ainsi aux spectateurs d'entendre les tirades déclamées par l'acteur. Cette notion de personnage ayant une dimension publique et sociale, peut-être est-elle à l'origine de la notion de personne juridique dans le droit romain, la personne désignant celui qui a une existence en tant que citoyen et qui par conséquent jouit de certains droits. Philosophiquement l'idée d'un sujet libre et raisonnable dont l'identité subsisterait au-delà de tous les changements qu'il peut subir dans l'existence est déjà présente chez Platon dans sa théorie de l'immortalité de l'âme qu'il développe entre autre dans le Phédon expliquant que l'âme ne trouve sa véritable voie de salut que si elle parvient à se libérer des entraves du corps. Cependant, à l'exception de la pensée platonicienne, si l'on remonte à l'antiquité grecque la notion de 1 Emmanuel Mounier, Le personnalisme, Que sais-je ?, P.U.F. 2 Emmanuel Kant, Critique de la raison pure, Analytique des concepts, Deuxième section, De la fonction logique de l'entendement dans les jugements. personne ne semble pas avoir de réelles signification dans la mesure où l'homme (au sens humaniste du terme) et l'individu n'existent pas à proprement parler, pour un grec, et cela vaut même pour un grand penseur comme Aristote, l'on est d'abord grec ou barbare, et l'identité se définit en fonction de l'appartenance à une communauté ou en fonction d'un statut social et politique. Un courant philosophique de l'antiquité fut cependant l'un des précurseurs de la naissance de la notion de personne, il s'agit du stoïcisme, en effet l'idéal cosmopolitique stoïcien affirme qu'il y a une communauté entre tous les hommes, une universalité à laquelle chacun participe malgré les différences imposées aux individus par le destin. La notion de personne au sens moral de ce terme semble en effet ne pouvoir prendre sens que dans une optique universaliste qui affirme également la réalité substantielle du sujet, et qui considère tout homme quel qu'il soit comme ayant une valeur intrinsèque dépassant ses caractéristiques physiques ou ethniques. C'est pourquoi il est permis de penser que le christianisme est peut-être à l'origine de la notion de personne telle que nous la concevons encore aujourd'hui. En effet, en promettant l'immortalité aux hommes le christianisme affirme l'identité du sujet tout en se posant comme religion universelle. Si nous nous référons à l'époque moderne le sujet cartésien issu du cogito, du je pense résultant de la démarche dubitative peut être considéré comme l'un des éléments fondateurs de la notion moderne de personne se fondant sur l'idée d'un sujet libre et autonome ; certes le sujet cartésien est principalement sujet connaissant dont la raison se définit essentiellement comme capacité de distinguer le vrai du faux, mais aussi le bien du mal, aussi ne faut-il pas oublier la dimension morale de ce dernier qui ne se définit pas seulement en terme de raison, mais aussi en terme de volonté puisque c'est cette dernière qui est à l'origine de nos erreurs et de nos fautes. - Spoiler:
Mais s'il est un auteur chez qui la personne dans son sens moral joue un rôle central, c'est bien Emmanuel Kant qui dans sa formulation de l'impératif catégorique pose l'homme comme un être moral par essence, car doté d'une raison législatrice par laquelle il est mis face à ses devoirs devant une loi morale intangible. Il ne faut d'ailleurs pas oublier que la notion de personne est présente dans l'une des formules résumant cet impératif moral que Kant qualifie de catégorique par opposition à l'impératif technique qui est simple calcul de moyens. Cette formulation de l'impératif catégorique est la suivante et pourrait servir de point de départ à toute réflexion sur le rapport de l'homme à la science et la technique, principalement dans le domaine médical : « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. »3 La personne est donc présentée ici comme l'être en qui s'incarne l'humanité dans sa dimension morale, mais une humanité qui n'y est présente que sous forme de potentialité et qui ne se construit que par les actes que les hommes accomplissent, cette humanité qui s'affirme d'autant qu'elle est le résultat des actes d'un homme libre et raisonnable. Agir en considérant l'humanité comme une fin c'est donc agir pour construire cet idéal. La personne est donc selon Kant à la fois un sujet de droit et un objet de devoir, elle est une valeur absolue existant comme fin en soi s'opposant aux choses qui n'ont qu'une valeur relative et qui peuvent donc être utilisées comme de simples moyens. En ce sens reconnaître à la personne une valeur absolue, c'est en faire un objet de respect quelle que soit la condition de cette personne, même lorsqu'elle se trouve limitée dans l'exercice de sa liberté. En dernier lieu nous ferons également référence au courant personnaliste dont l'un des fondateurs en France est Emmanuel Mounier et qui pose comme principe que la personne est la source de toute les valeurs, une personne qui se définit non seulement par ses qualités intrinsèques, mais aussi par sa dimension sociale, la personne se définit par rapport à la communauté humaine, elle n'est pas l'individu atomisé, mais elle n'est pas non plus écrasée par la société, si la personne se définit dans le cadre de la réciprocité des consciences, la société ne dépasse pas la personne elle doit au contraire s'organiser pour la promouvoir. Le personnalisme n'est donc pas un système philosophique, mais un courant de pensée affirmant la valeur de la personne contre les injustices sociales et toutes les formes de totalitarisme. Ce bref parcours non-exhaustif des différentes approches de la notion de personne peut-il nous aider à 3 Emmanuel Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs. règler tous les problèmes évoqués précédemment ? Tout d'abord, que répondre à la question de savoir si seul l'être humain peut être qualifié de personne ? Que dire face à ceux qui prétendent que les animaux ont des droits et qui en considérant l'animal comme un sujet de droit l'élève à la dignité de personne juridique ? Ce qui s'oppose totalement à la tradition rationaliste à laquelle nous venons de faire référence entre autre en citant la philosophie de Kant qui n'hésite pas à écrire : « Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne ; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise ;... »4 Autrement dit pour Kant seul l'homme mérite d'être considéré comme une personne et l'animal est ravalé au rang des choses dont on peut user comme moyen. Or précisément c'est cela que conteste les défenseurs des droits des animaux principalement pour protéger l'animal de souffrances inutiles, par exemple lorsqu'est contestée l'utilisation de certains animaux comme cobaye de laboratoire. Ici ce qui conduit à appréhender l'animal en quelque sorte comme une personne, c'est le fait qu'il est un être sensible comme nous, et que nous partageons avec lui la capacité de souffrir, de subir une douleur dont le sens nous échappe et qui échappe d'autant plus à l'animal qu'il ne dispose pas des facultés lui permettant de lui donner un sens. Une telle approche rappelle la position de Rousseau pour qui la communauté de l'homme et de l'animal réside dans des sentiments antérieurs à la raison que sont la pitié et l'amour de soi, la pitié qui est incapacité spontanée (antérieure à la conscience et donc ne supposant aucune identification) à supporter la souffrance d'un semblable et l'amour de soi (qui relève d'une sorte d'instinct de conservation et qui s'oppose à sa forme corrompue qu'est l'amour propre qui est désir de se mettre en valeur dans la société). On peut donc remarquer que la conscience contemporaine a tendance à introduire dans la notion de personne des éléments qui relèvent de la sensibilité, refusant de réduire celle-ci à la froide raison ainsi qu'à une conscience et une liberté en quelque sorte désincarnée. Cela étant dit on peut se demander si refuser une telle réduction autorise à évacuer totalement ces éléments essentiels que sont la raison, la conscience et la liberté dont il est permis d'affirmer que l'animal ne dispose pas au même titre que l'homme. Il peut sembler en effet excessif de faire de l'animal un sujet de droit ou une personne juridique comme l'être humain, s'il est clair que nous avons des devoirs envers l'animal et principalement celui de ne pas le faire souffrir inutilement, peut-on aller jusqu'à affirmer que ce devoir moral lui donne des droits stricto sensu ? Que l'animal soit objet de nos devoir, cela fait-il de lui un sujet de droit et par conséquent, en un certain sens une personne ? Si le débat concernant l'être humain non encore accompli (l'embryon, le bébé, voire l'enfant) peut sembler sur certains points similaires il est évidemment loin d'être identique à celui concernant l'animal, car nous avons ici affaire à des personnes potentielles ou en devenir, doit-on considérer comme personne à part entière ces êtres qui n'ont pas encore atteint le degré de conscience de l'adulte ? La question de l'embryon est très complexe car nous avons affaire à un être qui semble-t-il ne possède en acte aucun des caractères essentiels de la personne, il n'est une personne qu'en puissance. Faut-il au nom de cette potentialité renoncer aux PMA, à certaines recherches actuelles dans le domaine génétique et à leurs applications ? En ce qui concerne le bébé c'est la nature de son psychisme qui conduit certains pédiatres et psychologues à le considérer comme une personne, en effet les recherches et observations accomplies au cours du vingtième siècle laissent penser que le bébé n'est pas cet être totalement passif, inconscient et insensible que l'on imaginait auparavant, mais qu'au contraire il entretient avec son milieu une relation active tant dans le domaine de la perception que dans celui de l'affectivité. Cela dit la conscience de l'enfant n'est pas encore une conscience réfléchie, structurée par le langage et pouvant donner naissance à une raison et une volonté autonome, peut-on en ce sens employer à juste titre l'expression rendue célèbre par une émission télévisée le bébé est une personne ? 4 Emmanuel Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique. Quant à l'enfant qui est une personne en devenir, l'historien Philippe Ariès5 ainsi qu'Elisabeth Badinter6 ont montré que jusqu'au XVII° voir XVIII° siècle il n'a pas toujours été considéré ainsi et qu'il n'était considéré comme un être à part entière qu'à partir du moment où il accédait à l'âge de raison, ce qui le faisait immédiatement rentrer dans le monde des adultes. C'est entre autre Rousseau, qui au XVIII° siècle, en publiant son traité d'éducation, l'Emile, donne à l'enfance une valeur qu'elle ne possédait pas auparavant. Mais le problème qui peut-être nous concerne le plus ici est celui de savoir au nom de quoi il est toujours possible et peut-être même nécessaire de qualifier de personne un être humain qui n'a pas ou qui n'a plus, en raison d'une déficience due à la maladie, à une malformation ou à un accident, l'usage de toutes les facultés qui font de lui une personne à part entière ? D'ailleurs le langage nous invite à poser la question de la manière suivante : celui qui a perdu l'usage de ses facultés, a-t-il pourtant perdu ces facultés ? Et nous touchons là la dimension métaphysique de la personne, c'est-à-dire le support de ces facultés ; si nous considérons qu'un être humain est une personne c'est que nous ne le réduisons pas à n'être qu'un corps, c'est que nous ne limitons son être à sa matérialité. Cela ne signifie-t-il pas en conséquence que nous supposons implicitement en lui la présence d'un principe spirituel faisant de lui un être moral, c'est-à-dire une personne inspirant ce sentiment singulier dont parle Kant et qui se nomme le respect ? Certes, nous n'avons pas la prétention dans le cadre d'un exposé aussi bref de répondre de manière définitive à toutes ces questions, et peut-être même d'ailleurs n'est-ce pas souhaitable ? En effet s'il est essentiel de s'interroger au sujet de la question de la personne c'est que précisément nous avons le souci d'agir humainement, d'agir par respect pour l'humanité posée comme une valeur absolue et incontestable. Autrement dit un tel questionnement s'avère peut-être être le meilleur rempart contre la barbarie à laquelle pourrait conduire une attitude ayant la prétention de savoir définitivement ce qui distinguerait une personne humaine d'une non-personne humaine. C'est pourquoi notre conclusion aura un accent socratique, c'est en prenant conscience de notre ignorance au sujet de la définition de ce qu'est une personne que nous pourrons continuer à nourrir une inquiétude salutaire puisqu'elle nous oblige à avoir sans cesse le souci du respect de l'homme. Nous devons donc faire le pari de considérer tout être humain comme une personne, même le plus déficient, penser le contraire serait ouvrir le chemin vers la barbarie, toute action sur un homme doit être accomplie au nom du respect pour la personne humaine, même si elle a lieu après sa mort, être humain c'est aussi donner une sépulture au défunt dont le corps ne se réduit pas à sa seule matérialité. Donc, finalement, nous ne répondrons pas à la question de savoir, en fonction de quels critères un être humain est encore ou n'est plus une personne. La question contenant elle-même l'hypothèse peu pertinente sur le plan moral, selon laquelle un être humain pourrait dans certaines conditions ne plus avoir de dignité morale. Nous affirmerons plutôt la nécessité morale de considérer tout être humain quel qu'il soit comme une personne. 5 Philippe Ariès, L'enfant et la vie familiale sous l'ancien régime, 1960. 6 Elisabeth Badinter, L'amour en plus, Flammarion 1980, (Livre de poche 5636)
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| | | rosace .
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| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 2:43 am | |
| lynx0726 : - Citation :
- selon laquelle un être
humain pourrait dans certaines conditions ne plus avoir de dignité morale. la guerre 39-45 , hélas , en est pleine d’exemples ... |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 2:54 am | |
| BONNE QUESTION Un être humain pourrait dans certaines conditions ne plus avoir de dignité morale ?
SELON MON EXAMEN, TROIS PARTIES S'IMPOSE. LA PREMIÉRE
En quoi consiste ma dignité ?
Introduction
La dignité n’est ni un idéal, ni un objectif à atteindre, ni une réalité observable, ni une représentation - une représentation pourrait être tenue pour subjective, et à ce titre, relativisée.
La dignité est de l’ordre des principes : elle est un «principe». Autant dire que la dignité renvoie non pas à un donné, mais à un dû, c’est-à-dire à «quelque chose» qui n’est pas négociable, ou encore, en d’autres termes, à ce que les juristes nomment l’ «irréductible humain».
Mais si «la» dignité est un «principe» donc, en première approximation, une catégorie abstraite qui vaut pour tout être humain, qu’en est-il de «ma» dignité ? Quelle peut être l’incidence de ce principe, conçu semble-t-il comme une abstraction, sur le sentiment très spécifique que j’ai de ma propre valeur ?
Quel rapport un «principe» peut-il entretenir avec le sens et l’exigence d’un respect ou d’une considération qui me sont dus à moi - à moi en particulier - et qui semblent devoir inclure la prise en compte de ma personne considérée dans sa singularité ?
I La dignité est le sentiment d’appartenance à l’humanité On distinguera d’emblée la définition traditionnelle de la dignité et la définition moderne, qui trouve ses sources dans le stoïcisme et le christianisme.
1) Sens ancien, sens actuel Le mot «dignité» a conservé, dans certains usages, son sens ancien, dont témoigne toujours le premier sens du terme dans le dictionnaire : «fonction, titre ou charge qui donne à quelqu’un un rang éminent» (par exemple le rang de ministre ou de «première dame de France» ; on parle de «dignitaire de l’Eglise», ou de «haut dignitaire de l’ Etat»). Dans ce sens ancien, la dignité est fonction d’une hiérarchie sociale qui attribue des «rangs» ; ceux qui sont en haut de l’échelle ont une dignité spéciale, elle-même relative, supposera-t-on aux charges et responsabilités spéciales attachées à ce type de fonction. Au sens moderne et usuel aujourd’hui, la dignité est devenue au contraire le sentiment partagé tous les êtres humains de participer d’une même humanité. La dignité est précisément ce qui doit être tenu pour égal en tous les hommes ; elle est très exactement ce en quoi les hommes sont indiscutablement égaux.
Rappelons brièvement le genèse de cette idée, qui ne trouve sa formulation achevée qu’avec Kant, et sa reconnaissance politique avec les Déclarations universelles des droits de l’homme.
La notion de dignité humaine fait référence à une qualité inséparablement liée à l'être même de l'homme; ce qui explique qu'elle soit la même pour tous et qu'elle n'admette pas de degrés. Cette notion renvoie à l'idée que «quelque chose est dû à l'être humain du seul fait qu'il est humain» (Paul Ricœur). Cela signifie que tout homme mérite un respect inconditionnel, quel que soit l'âge, le sexe, la santé physique ou mentale, la religion, la condition sociale ou l'origine ethnique de l'individu en question.
(Le concept de «dignité humaine» occupe désormais une place éminente dans le droit international des droits de l'homme et notamment dans les textes relatifs à la bioéthique, tels que la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l'homme de l'UNESCO (1997) et la Convention sur les droits de l'homme et la biomédecine du Conseil de l'Europe (1997) ) . On peut noter la première apparition de cette notion dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (1948) laquelle dispose, en son article premier, que «tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits et en dignité». La dignité constitue par ailleurs la première partie de la Charte européenne des droits fondamentaux (intégrée dans le traité de Rome de 2004 et clairement inspirée par la Convention européenne des droits de l'homme (1950) ) . Le premier article de la Charte y est consacré à la dignité humaine et est clairement inspiré par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 - qui continue sur le droit à la vie (art: 2), à l'intégrité de la personne (art. 3), à l'interdiction de la torture et des traitements dégradants ou inhumains (art. 4). )
2) La double genèse, stoïcienne et chrétienne, du concept Pour les stoïciens tous les hommes ont la capacité de se gouverner eux-mêmes par la volonté. Cette aptitude est à la portée de tout homme, quelque soit son statut social, sa richesse ou ses talents. Tout homme peut être maître de lui-même s’il parvient à se concentrer sur ce qui dépend de lui et ce qui n’en dépend pas, et à faire ainsi un «bon usage de ses représentations». C’est à Sénèque que l’on doit en premier lieu la distinction entre le prix (pretiun) et la dignité (dignitas). Les biens ont un prix (relatif, transposable en un équivalent) tandis que les êtres humains ont une valeur intrinsèque liée au fait de vivre conformément à leur vocation d’êtres rationnels, par là même susceptibles de surmonter leurs inclinations pour parvenir à la maîtrise d’eux-mêmes. Pour les chrétiens, notamment Saint Thomas d’Aquin, Dieu a donné aux hommes un statut supérieur à celui des autres animaux. La valeur que Dieu nous a accordée est un don, et non pas quelque chose que nous méritons. Nous ne pouvons donc pas perdre cet amour, mais nous devons respecter tous les êtres humains qui sont tous également dignes de ce respect, en tant que créatures rationnelles. De cette manière nous nous rendons dignes en agissant de façon appropriée à la valeur que Dieu nous attribue, encore une fois, gratuitement ; et indépendamment de notre mérite individuel ou de notre situation sociale. 3) L’apport de Pascal et de Rousseau Pascal et Rousseau contribuent à libérer cette doctrine de ses origines philosophiques ou aristocratiques («On peut être homme sans être savant» dit Rousseau) et même religieuses : pour Pascal, en effet, notre dignité consiste en la pensée : «L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant[…] Toute notre dignité consiste en la pensée. C’est de là qu’il nous faut relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale». Pensées 347-348, Pléiade. Conclusion Tout homme possède une dignité : par nature ? Quoi qu’il fasse ? Quoi qu’il pense de lui-même ? On remarque un hiatus entre la conception stoïcienne (l’homme doit s’élever pour s’accomplir et devenir digne de sa propre nature) et la conception chrétienne (la dignité est une sorte de don divin également réparti entre toutes les créatures).
Ma dignité est-elle donc indépendante de l’idée que je m’en fais ? |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 2:59 am | |
| II Ma dignité est liée au sentiment de mon unicité
On encore : «ma» dignité renvoie à la conviction que j’ai le droit d’exister avec mes particularités, dans ma singularité. Nous ne sommes pas les pièces interchangeables d’une espèce animale supérieure aux autres. Les hommes ont une valeur, une dignité parce qu’ils n’ont pas de prix, autrement dit parce qu’ils ne sont pas équivalents.
Comment cette singularité de l’être humain s’explique-t-elle, et à quoi tient-elle ?
1) Une explication biblique. Comment Adam et Eve sont devenus pudiques : ils ont découvert le «pouvoir de se choisir eux-mêmes leur propre conduite». Et «après avoir connu une fois cet état de liberté, il [leur] devenait impossible de retomber dans la servitude, de se remettre sous la coupe de l’instinct» (Conjectures sur les débuts de l’histoire humaine). Ainsi ils eurent l’idée de se voiler, c’est-à-dire de se soustraire au regard de l’autre en tant qu’objet sexuel. C’est ainsi que l’on peut surmonter la simple attirance sexuelle, et devenir l’un pour l’autre un objet d’amour ; un objet unique et irremplaçable : «la décence, penchant à provoquer chez autrui de la considération à notre égard par nos bonnes manières (en masquant ce qui pourrait inciter au mépris) et fondement réel de toute sociabilité, fut en outre le premier signe réel de la formation de l’homme en tant que créature morale». Début modeste, dit Kant, mais début décisif : l’homme prend conscience de sa valeur unique et incommensurable en tant qu’être moral, c’est-à-dire le seul être de la nature qui se choisit lui-même (il se construit lui-même) et qui choisit son partenaire sexuel (Ibid, p 151). 2) Une explication philosophique et chrétienne La dignité est un autre nom de la liberté, c’est-à-dire la capacité que nous avons de nous imposer à nous-mêmes une contrainte morale. Tous les êtres humains sont des agents moraux, car cette disposition est la «sublime volonté législatrice» de la raison présente en tout homme, même lorsqu’il s’y soustrait au risque de perdre momentanément ou définitivement le «respect de soi». La dignité renvoie donc à notre qualité d’agents potentiellement moraux, alors même que nos actions nous en rendent indignes : «l’humanité elle-même est une dignité ; car l’homme ne peut être traité par l’homme (ni par un autre, ni non plus par lui-même) comme un simple moyen, mais il faut qu’il soit toujours traité comme une fin, et c’est précisément en cela que consiste sa dignité (sa personnalité)» Doctrine de la vertu, §8. Ma dignité, est-ce ma personnalité, quelle qu’elle soit, ou bien est-ce la bonne volonté (volonté de faire mon devoir) qui me confère ma dignité ?
3) Le fondement de ma dignité est la liberté, quelque forme qu’elle puisse prendre Même avec une perspective radicalement différente, on peut soutenir que la dignité se confond avec la reconnaissance de notre qualité d’agent libre. La longue histoire de l’idée de responsabilité comporte une étape supplémentaire (après la formulation kantienne) selon Nietzsche, et qui conduit à l’idée d’ «individu souverain», «quel que soit par ailleurs le degré de cruauté, de tyrannie, de stupidité et d’idiotie qui lui est propre» (Généalogie de la morale, seconde dissertation) : «et nous trouverons que le fruit le plus mûr de l’arbre est l’individu souverain, l’individu qui n’est semblable qu’à lui-même, l’individu affranchi de la moralité des mœurs, l’individu autonome et super moral (car «autonome» et «moral» s’excluent) bref l’homme à la volonté propre, indépendante et persistante, l’homme qui peut promettre, -celui qui possède en lui-même la conscience fière et vibrante de ce qu’il a enfin atteint par là, de ce qui est incorporé en lui, une véritable conscience de la liberté et de la puissance, enfin le sentiment d’être arrivé à la perfection de l’homme». Généalogie de la morale, Coll Idées, p 79. Conclusion Ma dignité renvoie à la conviction de pouvoir choisir d’être ce que je suis, quelque soit l’idée que je me fais de ce que à quoi j’aspire.
Toutes les manières d’être un «individu souverain» sont-elles donc équivalentes ? La dignité est-elle un statut qui n’a rien à voir avec les choix - éventuellement immoraux, criminels ou dégradants- qu’un homme peut faire pour lui-même, et comme le dit Sartre «pour l’humanité tout entière» (car, en me choisissant, je choisis pour l’humanité entière) ?
La dignité n’est pas un statut, un donné, mais un principe. Il comporte, à ce titre, plusieurs variantes. |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 3:05 am | |
| III La dignité est un principe, non un donné
Un principe, c’est-à-dire quelque chose qui n’est pas de l’ordre du constat, mais qui est préliminaire. Etre un homme, c’est avoir des principes - précisément, et c’est être capable de se déterminer suivant des principes. Tel est peut-être le ressort dernier de la dignité : la capacité pour tout être humain de se déterminer d’après des principes, et de traiter les autres hommes en conséquence.
La dignité, toutefois, peut être, abordée sous trois angles un peu différent. 1) La dignité morale Elle semble pouvoir comporter des degrés, et la question se pose même de savoir si elle peut être perdue. Sans doute ne faut-il pas confondre dignité et estime de soi (quelqu’un qui a peu d’estime pour lui-même n’en perd pas pour autant sa dignité). Ni dignité et respect de soi : on peut perdre le respect de soi : lorsque l’on ne traite pas les autres avec respect (comme dans les châtiments humiliants, l’arrogance, la diffamation, ou la violence en général) ni soi-même (conduites suicidaires, ivrognerie, mensonge, servilité..). Ne perd-on pas aussi sa dignité, au moins subjectivement ? Une conduite foncièrement immorale est une forme d’irrespect de soi et des autres, qui nous fait perdre le sens de notre dignité. Enfin, le fait d’être disqualifié par l’autre en tant que sujet et être humain (cf Si c’est un homme de Primo Levi) nous fait perdre notre dignité, en tout cas le sentiment de notre dignité, ce qui explique les suicides innombrables d’anciens déportés (perte irrémédiable, semble-t-il du sentiment de leur propre valeur). Pourtant, en un autre sens la dignité nous appartient et ne peut nous être retirée. 2) La dignité au sens juridique Elle serait un droit fondamental de tout être humain, citoyen ou pas. A ce titre elle est inaliénable, par principe. L’approche juridique se veut objective et laisse de côté le sentiment de la personne humiliée ou dégradée pour POSTULER que tout homme a une dignité parce qu’il est un homme. C’est la raison pour laquelle les comportements qui bafouent ce principe sont qualifiés de «crimes contre l’humanité». Il est à noter que le crime contre la dignité est tenu pour plus grave que certains homicides. Comme en témoigne l’euthanasie pratiquée au nom du droit à la dignité («mourir dans la dignité»). 3) L’ «irréductible humain» : un socle absolu pour les droits de l’homme
La dignité n’est pas relative. Elle n’est relative ni à l’idée que chaque individu a de lui-même, ni aux normes (variables) liées aux convictions religieuses propres à chaque culture. «S’il importe d’insister sur la différence entre le droit à la vie et ce droit innommé qui protègerait, avons-nous dit (voir supra Livre II), la «dignité», au sens le plus fort du terme, c'est que bien des pratiques qui sont ou seront possibles avec le développement des biotechnologies consistent davantage à fabriquer de la vie, ou à maintenir en survie, plutôt qu'à donner la mort. Fabriquer de la vie : on pense aux manipulations sur l'embryon, qui concernent moins les droits de quelque personne humaine potentielle» que tout simplement le respect de la dignité de l'humanité tout entière. Quant au maintien en survie, la question fut ouvertement posée avec l'ouvrage Testaments de vie (A. Milhaud) , plaidoyer en faveur de l'expérimentation sur des patients en état végétatif chronique ou en coma dépassé, expérimentation sans but thérapeutique pour le patient. que l'auteur justifie, en tant que médecin, comme un «combat éthique», car il a pour objet «de rendre la mort utile. Ce type d'expérimentation […] n'est qu'un exemple parmi d'autres pratiques, telles que les mani¬pulations génétiques, plus largement l'ingénierie génétique ou l'utilisation d'embryons ou fœtus humains à des fins thérapeutiques, scientifiques, industrielles ou commerciales. Ces exemples montrent qu'il y a urgence à mieux cerner cet irréductible humain qui, au nom des droits indéréglables, protégerait en effet bien plus que la vie d'un individu, car il s'agit d'une valeur à la fois individuelle (le plus précieux de chaque être) et collective (l'idée même d'humanité). Si la liste des droits interrogeable en donne une première idée, ce n'est qu'à l'analyse des crimes imprescriptibles, en particulier ceux qu'on nomme crimes contre «l'humanité», que l'on peut tenter, sinon de le définir, du moins d'en rechercher les composantes» Mireille Delmas-Marty, Pour un droit commun, Seuil, p 276. Un être humain ne doit jamais perdre cette assise absolue de tous les droits de homme qui est tout la fois sa singularité d’être unique et son égale appartenance à l’ensemble de la communauté humaine. Tel est le principe dont la dignité est la forme la plus familière, et comme telle passée dans le langage courant et protégée par le droit.
Conclusion
Ma dignité est tout à la fois «ma» singularité c'est-à-dire le sentiment d’être un être unique qui choisit en toute liberté le sens qu’il veut donner à son existence et la conviction partagée d’ appartenir au même titre que tout autre à l’immense famille de tous les êtres humains.
«Ma» dignité est donc un «universel singulier», c'est-à-dire une idée abstraite et générale qui n’existe que sous une forme singulière et concrète. Je suis seul à savoir ce qu’il en est de ma dignité, mais ce sont des institutions qui m’en apportent la protection et la garantie. Comme la «sublimité», le devoir, ou la justice, la dignité est à la fois principielle et incarnée.
Réagir à mon article, ne m'offusque pas puis, attendue et ce uniquement si tu le souhaites, en cherchant trouver des extraits sur le net ! |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 4:06 am | |
| Chère amie Rosase,
La guerre 39-45, hélas, est remplie d’exemples, bien entendu et semblablement dans une organisation comme un Etat ou une Eglise, la dignité est une haute distinction honorifique, une prérogative, une fonction ou un grade éminent. La ségrégation spirituelle, la discrimination vis à vis de la race, de la couleur, de ses tendances en matière de sexualité, de sa religion en passant par l’identité politique également aussi l'’atteinte à la liberté de penser. J’en conviens !
Pourtant, quelque part, la décadence est un signe de progrès !
Sulfureux raisonnements, réducteurs et ciblés ! Est-ce l’unique période dégénérescente de notre ère à soulever ? Certainement pas ! Aussi, vous avez passé outre, d’autres événements aussi répugnants que ce que les Nazis ont réalisés.
Donc, si je m'en tiens à votre déclaration, il faudrait ériger la dignité humaine en principe parce l'humain est à son tour, pour pérenniser un état productif, si productif qu'il est parti de rien ! De presque, d’où l’aboutissement d'une prédéfinition.
Mais où se situe cette prédéfinition?
Qui ou quoi a dit que pour faire un humain il faut un univers pour l'accueillir, il faut une bouture pour le matérialiser, il faut des caractères spécifiques pour le singulariser?
1. L'humain est le résultat du vocabulaire préliminaire : il ne repose sur rien d'autre que des mots, il est l'expression du néant qui l'a fait naitre et qui le fera mourir. Il est le vecteur d'un état déterminé. Emergence matérielle temporaire d'une immatérialité intemporelle qui permet sa mise en évidence, l'humain est un état différent du néant, à comprendre qu'il n'est pas néant tout comme il n'est que son autre facette, il en est intimement lié. 2. Aborder cette perspective ouvre un complément à sa nature, complément qui, jadis, était sujet principal de son intuition, parce qu'il était plus proche de sa gestation.
L'état de nos découvertes passées, et contemporaines, chère rosace, permet dès aujourd'hui de nous réconcilier avec nous-mêmes : il est grand temps de nous pacifier car toute guerre, toute immixtion mobilise tant d'énergie qu'elles ne produisent que du progrès de destruction, or, l'humain est bâti pour construire en rien.
Bien amicalement |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 4:16 am | |
| Rosace,
Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
La religion et la guerre ont-elles des parentés ?
Voyez-vous, DIEU et JÉSUS en une seule et unique personne ?
Biens des questions !
A quoi bon ? Nous ne sommes rien ou si peu de chose ! |
| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 7:35 am | |
| A Lynx...Très bon comme exposé mais bien trop long.
A l'avenir essaies de ne pas dépasser plus de 50 lignes car on ne les lira pas.
Je me propose de mettre une partie en spoiler pour ceux qui voudront lire la suite.
Rien ne sera retranché
|
| | | ved Animateur
Date d'inscription : 13/11/2010 Messages : 4682 Pays : france R E L I G I O N : Chrétien
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 7:39 am | |
| |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 8:33 am | |
| Bonsoir, Les trois réponses son extraient de l'encyclique de la WT.
La quatrième il y a le nom de l’auteur.
Quant à ma répartie sur la dignité morale, une esquisse concernant certains travaux que j’ai conduis.
Effectivement, cela ne m'a pas traversé l'esprit de mettre sous SPOILER.
J'ai plongé dans ma bibliothèque virtuelle, copié directement la partie des sujet.
Pas de problème BJ, opère à bon escient.
Je cautionne.
Je commence à fatiguer, m’ennuyer, dramatiquement à parler, écrire pour ne rien dire avec certaine personne. Cela devient une corvée plutôt qu’un passe-temps ou un soutien que je suis à même de donner. toutefois, j’envisage l’expédition de ma personne ailleurs. On verra ! Amicalement
|
| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 8:53 am | |
| - lynx0726 a écrit:
- Bonsoir,
Les trois réponses son extraient de l'encyclique de la WT.
La quatrième il y a le nom de l’auteur.
Quant à ma répartie sur la dignité morale, une esquisse concernant certains travaux que j’ai conduis.
Effectivement, cela ne m'a pas traversé l'esprit de mettre sous SPOILER.
J'ai plongé dans ma bibliothèque virtuelle, copié directement la partie des sujet.
Pas de problème BJ, opère à bon escient.
Je cautionne.
Je commence à fatiguer, m’ennuyer, dramatiquement à parler, écrire pour ne rien dire avec certaine personne. Cela devient une corvée plutôt qu’un passe-temps ou un soutien que je suis à même de donner. toutefois, j’envisage l’expédition de ma personne ailleurs. On verra ! Amicalement
Ok, je vais faire cela de mon mieux |
| | | mick MODERATION
Date d'inscription : 10/11/2010 Messages : 7769 Pays : canada R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 10:50 am | |
| Je commence à fatiguer, m’ennuyer, dramatiquement à parler, écrire pour ne rien dire avec certaine personne. Cela devient une corvée plutôt qu’un passe-temps ou un soutien que je suis à même de donner. toutefois, j’envisage l’expédition de ma personne ailleurs. On verra Pourquoi est-ce que tu feras ca ? J'aime bien te lire moi Ce n'est pas toujours la qualité d'interlocuteurs que tu as qui importe mais bien tous ceux qui te lisent et que tu as touché qui est important. Amicalement Mick |
| | | oscar .
Date d'inscription : 19/07/2010 Messages : 1672 Pays : france R E L I G I O N : aucune
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 11:11 am | |
| Lynx a écrit : - Citation :
- Je commence à fatiguer, m’ennuyer, dramatiquement à parler, écrire pour ne rien dire avec certaine personne. Cela devient une corvée plutôt qu’un passe-temps ou un soutien que je suis à même de donner. toutefois, j’envisage l’expédition de ma personne ailleurs. On verra
Cher ami Lynx , tu ne me connais mais je te connais fort bien , je sais que tu es une personne entière et sensible , pret à aider qui que ce soit en la matière WT car tu en as bonne connaissance , ne t'inquiète pas , nous appréçions tes interventions et dis-toi une chose : Si ce que tu écris a aidé ne serait-ce qu'une seule personne , tu n'auras pas écris en vain ! Amitiés. |
| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Lun 15 Avr 2013, 9:18 pm | |
| - oscar a écrit:
- Lynx a écrit :
- Citation :
- Je commence à fatiguer, m’ennuyer, dramatiquement à parler, écrire pour ne rien dire avec certaine personne. Cela devient une corvée plutôt qu’un passe-temps ou un soutien que je suis à même de donner. toutefois, j’envisage l’expédition de ma personne ailleurs. On verra
Cher ami Lynx , tu ne me connais mais je te connais fort bien , je sais que tu es une personne entière et sensible , pret à aider qui que ce soit en la matière WT car tu en as bonne connaissance , ne t'inquiète pas , nous appréçions tes interventions et dis-toi une chose : Si ce que tu écris a aidé ne serait-ce qu'une seule personne , tu n'auras pas écris en vain ! Amitiés. Je pense la même chose |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Mar 16 Avr 2013, 3:53 am | |
| Ode à personne décongestionne....
Je ne suis pas fâché, légèrement fatigué. Qu’importe la lâcheté, le mensonge ou la duplicité. Souvent, je me suis égaré, des moments de folies à caresser la science, la religion, honorable expérience ! Abandonnant les préjugés made in militari qui régissaient ma conscience qu'elle souffrance !
La dépendance n'est qu'une technique, un programme de conditionnement, Ou de déconditionnement dans les armées et les corps de fines fleurs. Évoquer, les divers formes de groupuscules pareillement ce qu’ils peuvent réaliser délibérément. Au plus profond de vos renfoncements, annihiler l’esprit contestataire en engendrant la frayeur.
Imaginer, les personnes qui servent, ou qui ont servis de pont entre les forces visibles et invisibles ? D’autres conjectures sur l’appartenance, la fréquentation de clans parmi les nobles émissaires. Il n’est certes pas facile de décrypter l’ascendance d’une idéologie élitiste sage ou nuisible ! Portant un regard sur le passé, les appétences raniment souvent des effets encensés sinon doctrinaires.
Qui peut dire ou se situe la barrière entre le bien et le mal, le décent et l’incorrect. Raviver les mémoires, n’est ce pas élucider quelques part l’intérêt hypothétique, croyant ou historique. Le rôle politique et militaire est certes, dévolu à nombre de mouvements ou de sectes ! Manipuler, ce n’est qu’une question d’habilité et la démonstration active sinon rebelle d’une dynamique
Lynx |
| | | mick MODERATION
Date d'inscription : 10/11/2010 Messages : 7769 Pays : canada R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Mar 16 Avr 2013, 11:36 am | |
| très beau, bravo, je t'applaudit. C'est ce beau coté de toi que j'aime |
| | | lynx0726 .
Date d'inscription : 06/12/2011 Messages : 783 Pays : france R E L I G I O N : latitudinaire
| Sujet: Re: Au coeur du problème des TJ et de la Watchtower Mer 17 Avr 2013, 2:06 am | |
| Bonjour Mick, Tes remerciement me touchent, toutefois, je n'écris pas en vers pour briller ; mes sentiment sont profonds comme ma méchanceté.
Aussi, quoiqu’assagis avec le temps, mon métier, mon appartenance religieuse et l'argent n'ont jamais fait mon bonheur, certes, ils participent au bien être de ma vie, mais ne sont pas les vecteurs primordiaux de mon existence comme de mon espérance.
Dieu n'est qu'une vision, abstraite, souvent dénigré par les communautés religieuses soi-disant vouées à leur rite, leur doctrine ou au culte divin. C’est là, qu’entre en jeu la typologie du message que les diverses catégories de mouvances veulent faire passer et que se juge le phénomène séditieux ou convenable. Seulement, où se trouve ce qui est conforme ? Nulle part !
En effet, c’est en regardant le monde que le constat s’établit. En réalité on s’aperçoit que tout est éphémère, sujet à des pulsions, à une forme particulière de séduction et que pareillement l’attrait comme le charme des messages dispensés par les hommes peuvent modifier et enchanter tout un chacun pour les conduire, je ne sais où.
Les états ne savent pas comment transformer ou limiter les libertés sinon obliger par des impératifs à prendre en considération l’intégration en renforçant les remparts et les fondements propres à la discipline; une protection par le bief de lois, pareillement selon les limites fixées par les droits constitutionnels et internationaux.
Donc, il apparait cohérent de formuler que les critiques régulièrement réitérées sous toutes formes lors de campagnes orchestrées par les médias ne sont pas toujours en adéquation avec la réalité. Le sensationnalisme à tout prix dicte la ligne éditoriale d'des médias et n’est qu’un des multiples aspects de la recherche mettant en œuvre une des multiple facette.
Priorité à l’effet spectaculaire immédiat, dommageable ou non au sérieux de l'information et nuisible pour sûr à la réflexion. L’aboutissement de cette disposition comme l’acte en lui même ne nous est sûrement pas profitable. Enfin ! La physionomie économique récompense toujours la mystification, la curiosité malsaine en dépit des accusations conçues logiquement ou bien selon des configuration abusives. Salutations Le lynx
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