Rappel du premier message :
Mathieu 26.64
JESUS lui dit : Tu l'as dit ; en outre, je vous le dis, désormais vous verrez le fils de l'homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel.
Tu l'as dit. Hébraïsme qui signifie : Oui, comme tu l'as dit.
Ou, selon le récit de Marc : (Marc 14.62) Moi je le suis. Moment unique dans la vie de JESUS, que celui où il proclame sa messianité et sa divinité devant les représentants de la théocratie !
Marc 14.62
Et JESUS dit : Je le suis ; et vous verrez le fils de l'homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel.
JESUS emploie à dessein le langage et les images de l'Ecriture que ses auditeurs connaissaient bien. Ainsi, le fils de l'homme, venant sur les nuées du ciel, sont des termes messianiques, empruntés à Daniel 7.13, et qui annoncent son retour dans la gloire pour exercer le jugement du monde. (Matthieu 24.30)
Ainsi encore être assis à la droite de la Puissance (de Dieu), c'est, conformément à la prophétie, (Psaumes 110.1) prendre part à la puissance et à la gloire divines, aussi bien qu'au gouvernement de l'univers. (Marc 16.19 ; Actes 2.33 ; 5.31 ; Romains 8.34)
Ce fils de l'homme va passer de son profond abaissement au plus haut degré de gloire. Cet accusé qui va être condamné à mort, cite d'avance ses juges à son propre tribunal !
Mathieu 26.65
Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, en disant : Il a blasphémé ! qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
Déchirer ses vêtements était chez les Juifs un signe de tristesse profonde ou de vive indignation. (2Rois 18.37 ; 19.1) Il est évident que, chez Caïphe, ces sentiments étaient hypocritement simulés ou du moins dominés par la haine. (Jean 11.49 et suivants)
Caïphe affirme que JESUS, en se déclarant le Messie, le Fils de Dieu, et en prétendant avoir part à la puissance divine, (verset 64) s'attribue une gloire qui n'appartient qu'à Dieu, et prononce un blasphème. (Jean 10.33) Les mots Que vous en semble ? étaient la question solennelle posée par le président à tout le conseil, pour que celui-ci fit connaître son vote. Or ce vote, d'après Lévitique 24.16, ne pouvait être qu'une condamnation à mort. Et c'est ce qui eut lieu. (verset 66)
D'où il faut conclure que si JESUS n'avait pas été ce qu'il déclarait être " DIVIN ", la sentence prononcée contre lui conforme à la loi de Moïse serait parfaitement juste.
Ceux qui nient la divinité de JESUS-Christ ont-ils réfléchi à cette conséquence de leur négation ?
Mathieu 26.66
Ils répondirent : Il mérite la mort !
Ainsi l'unique cause de la condamnation de JESUS devant le conseil de sa nation fut la déclaration solennelle de sa divinité.
- Le Saint et le Juste mérite la mort ! O justice des hommes !