On peut lire à plusieurs endroits dans " Dialogues avec l'Ange" la "nécessité" d'être païen: comment le comprenez-vous ?

Voici déjà le premier extrait en ce sens :


Gitta : En quoi suis-je encore païenne ?

Sois-le en tout, car c’est la racine !
Mais tu dois déjà porter des fleurs.
Sans racine, ce n’est pas possible.
Il y a un point où tu es dans l’erreur.
C’est là où tu es insensible.
Là, tu n’es pas païenne ;
LÀ, TU ES PERVERTIE. JETTE-LE !

(Gitta : Je comprends que je suis insensible là où les tissus sont morts. Hanna me dit plus tard que la « Personne-Piège » , le "faux moi », habite dans l’insensible)

(Entretien 12 - Gitta - Vendredi 10 Septembre 1943)


En quoi, selon vous,"être sensible" (dans le sens positif) va de pair avec être païen !?

Sachant, pour lever toute ambiguïté sur le sens du mot "païen", que l'Ange évoque le païen dès le début des Entretiens:

"Tu es païenne, mais c’est bien ainsi.
Tu seras baptisée avec l’Eau de la Vie.
Tu recevras un Nom Nouveau.
Ce nom existe, mais je ne peux pas le révéler.
Prépare-toi à cela. "


Gitta précise par une note: "Je comprends que ce mot de "païenne" désigne mes racines ."

Bonjour,

L'Ange semble partir du principe que tout étant corrompu sur la Terre, inclus les Religions, il vaut donc mieux, pour ceux qui sont bien disposés à recevoir le "Don de l'Esprit", être Païen (sans Religion), afin de présenter à cet Esprit, une "terre" vierge, un esprit humain exempt des corruptions du monde !

Cela étant, je trouve le Jugement de cet Ange bien sévère, car s'il est vrai que le Monde est globalement corrompu,

Il existe néammoins et réellement sur cette Terre, un nombre non négligeable de Justes qui conforment leurs vies à la Volonté Divine, et cela dans toutes les Cultures !

@ gilmig,

Citation :

Justement, Ramosi, comme vous le dites - et l'on en revient à ce que nous avions déjà développé tous les deux - " cela dans toutes les Cultures" , toutes les religions, toutes les croyances; donc, ce qui est "à l'origine" de ce comportement "juste" , c'est le païen en chacun de ceux-là et non leur "appartenance" !

Néammoins, l'observation objective des différentes Civilisations et Cultures, montre sans équivoque que la tendance et la pratique à l'Amour altruiste, tel que le désire la Volonté Divine,

A beaucoup plus cours dans les Pays Chrétiens, qu'en Asie ou dans le monde Musulman !

Et quelquefois, on a le sentiment que les Asiatiques ou les Musulmans dans leur majorité (pour prendre cet exemple), ont du mal à comprendre cette notion "d'Amour altruiste", de "Droits de l'Homme", de liberté de conscience, etc...

Et beaucoup rejettent carrément ces notions !

C'est pourquoi cette généralisation (un peu sans nuance) du terme "Païen", qui donc ne tient pas compte de l'exemple Chrétien, qui a quand même fait ses preuves (si on en a conscience), me gêne un peu !

RAMOSI a écrit:

@ gilmig,

Citation :

Justement, Ramosi, comme vous le dites - et l'on en revient à ce que nous avions déjà développé tous les deux - " cela dans toutes les Cultures" , toutes les religions, toutes les croyances; donc, ce qui est "à l'origine" de ce comportement "juste" , c'est le païen en chacun de ceux-là et non leur "appartenance" !

Néammoins, l'observation objective des différentes Civilisations et Cultures, montre sans équivoque que la tendance et la pratique à l'Amour altruiste, tel que le désire la Volonté Divine,

A beaucoup plus cours dans les Pays Chrétiens, qu'en Asie ou dans le monde Musulman !

Et quelquefois, on a le sentiment que les Asiatiques ou les Musulmans dans leur majorité (pour prendre cet exemple), ont du mal à comprendre cette notion "d'Amour altruiste", de "Droits de l'Homme", de liberté de conscience, etc...

Et beaucoup rejettent carrément ces notions !

C'est pourquoi cette généralisation (un peu sans nuance) du terme "Païen", qui donc ne tient pas compte de l'exemple Chrétien, qui a quand même fait ses preuves (si on en a conscience), me gêne un peu !

Je pense néanmoins qu'il vous appartient de l'intégrer .

Déplacer "quelques meubles" pour faire place à cette notion afin d'harmoniser vos convictions avec le Message des Anges - qui n'est PAS le leur ...!

N'oublions pas qu'Il (ou Ils) se présentent ainsi:

- "Moi aussi je sers . "
- " Nous chantons... SA GLOIRE . "
- " En SON NOM. J'attends. "
- " POUR LUI SEUL TOUT EST CLARTÉ,
MÊME CE QUI M'EST CACHÉ. "
- " C'est LUI qui m'envoie" .


Et surtout:

" *Vendredi 4 Février 1944
Entretien 33 – Lili.


" -A qui t’adresses-tu ?
L. A LUI et à toi.
-A qui t’adresses-tu ?
L. A mon Maître.
-Il n’y a qu’un seul maître.
Un seul !
Nous ne faisons que transmettre SON enseignement. "

@ gilmig,

Citation :

Je pense néanmoins qu'il vous appartient de l'intégrer .

Déplacer "quelques meubles" pour faire place à cette notion afin d'harmoniser vos convictions avec le Message des Anges - qui n'est PAS le leur ...!

Je pense que finalement, tous autant que nous sommes les uns et les autres, si nous sommes encore présents à cette "Heure" qui me semble être particulière, c'est que nous avons certains meubles à déplacer et des problématiques à résoudre,

Car sinon, nous serions déjà ailleurs...,

N'est-il pas ?

RAMOSI a écrit:

@ gilmig,

Citation :

Je pense néanmoins qu'il vous appartient de l'intégrer .

Déplacer "quelques meubles" pour faire place à cette notion afin d'harmoniser vos convictions avec le Message des Anges - qui n'est PAS le leur ...!

Je pense que finalement, tous autant que nous sommes les uns et les autres, si nous sommes encore présents à cette "Heure" qui me semble être particulière, c'est que nous avons certains meubles à déplacer et des problématiques à résoudre,

Car sinon, nous serions déjà ailleurs...,

N'est-il pas ?

Absolument !

Sauf pour les quelques rares "bénévoles" ...!?

Bonjour Gilmig,

Cela me semble être une définition alternative du ("vrai") sens du mot hanif pour ma part.
Considérez-vous, comme je le pense, que cet entretien peut se superposer sur l'histoire d'Abraham ?

DoutePieux a écrit:

Bonjour Gilmig,

Cela me semble être une définition alternative du ("vrai") sens du mot hanif pour ma part.
Considérez-vous, comme je le pense, que cet entretien peut se superposer sur l'histoire d'Abraham ?

Une question concernant l'adjectif hanif qui veut celui qui suit le monothéisme pur d'Abraham!
Que veut dire selon toi le monothéisme pur d’Abraham?

Amicalement

Ema12 a écrit:

DoutePieux a écrit:

Bonjour Gilmig,

Cela me semble être une définition alternative du ("vrai") sens du mot hanif pour ma part.
Considérez-vous, comme je le pense, que cet entretien peut se superposer sur l'histoire d'Abraham ?

Une question concernant l'adjectif hanif qui veut celui qui suit le monothéisme pur d'Abraham!
Que veut dire selon toi le monothéisme pur d’Abraham?

Amicalement

Bonjour Ema,

Le terme hanif est plus pluriel qu'on puisse le penser à l'accoutumé.

La définition que tu utilises est celle majoritairement admise par les Sunnites et les Musulmans d'autres confessions.
Toutefois, cantonner le terme hanif à cela (à savoir un monothéisme pur) est une redit' du terme musulman, en particulier quand ces deux termes sont accolés dans une Sourate coranique.
Si nous cherchons à ce mot des sens différents en particulier dans les racines sémantiques hébreu ou syriaque, on va s'apercevoir que celui-ci désigne respectivement une personne à l'extérieur de la communauté soit par nature soit par expulsion et/ou un païen. Ce qui permet de comprendre différemment et d'une manière bien plus approfondie la sourate en question, qui nous dit qu'Abraham n'était ni Juif, ni Chrétien mais sans aucune communauté un monothéiste/musulman. Ce qui renvoie à toute une Tradition de proximité entre Muhammad et Abraham notamment sous cet angle de "païen monothéiste". Bibliquement et coraniquement, cela nous permet de contextualiser Abraham dans le contexte spirituel de son époque et ainsi lui rendre tout son mérite d'endurance dans la foi, dans le respect de leurs différences respectives évidemment.

Quant à une définition du monothéisme pur d'Abraham, tu me demandes quelque chose que je ne peux maîtriser mais disons une foi qui vient de l'inné et qui par les actes acquiert une vitalité et une endurance. Abraham vit sa foi par les actes en suivant le sentier que Dieu a tracé pour lui. On peut bien-sûr tendre cette définition vers d'autres mais Abraham est celui qui ravive le monothéisme adamique et noahide et se trouve à la croisé de nombreuses spiritualités actuelles. Il définit la religion dans le sens de relier et non dans l'aliénation dogmatique d'une idéologie de groupe, c'est une foi épurée agréé directement par Dieu dans un contexte primitif.
Voilà grossièrement .

DoutePieux a écrit:

Ema12 a écrit:

Une question concernant l'adjectif hanif qui veut celui qui suit le monothéisme pur d'Abraham!
Que veut dire selon toi le monothéisme pur d’Abraham?

Amicalement

Bonjour Ema,

Le terme hanif est plus pluriel qu'on puisse le penser à l'accoutumé.

La définition que tu utilises est celle majoritairement admise par les Sunnites et les Musulmans d'autres confessions.
Toutefois, cantonner le terme hanif à cela (à savoir un monothéisme pur) est une redit' du terme musulman, en particulier quand ces deux termes sont accolés dans une Sourate coranique.
Si nous cherchons à ce mot des sens différents en particulier dans les racines sémantiques hébreu ou syriaque, on va s'apercevoir que celui-ci désigne respectivement une personne à l'extérieur de la communauté soit par nature soit par expulsion et/ou un païen. Ce qui permet de comprendre différemment et d'une manière bien plus approfondie la sourate en question, qui nous dit qu'Abraham n'était ni Juif, ni Chrétien mais sans aucune communauté un monothéiste/musulman. Ce qui renvoie à toute une Tradition de proximité entre Muhammad et Abraham notamment sous cet angle de "païen monothéiste". Bibliquement et coraniquement, cela nous permet de contextualiser Abraham dans le contexte spirituel de son époque et ainsi lui rendre tout son mérite d'endurance dans la foi, dans le respect de leurs différences respectives évidemment.

Quant à une définition du monothéisme pur d'Abraham, tu me demandes quelque chose que je ne peux maîtriser mais disons une foi qui vient de l'inné et qui par les actes acquiert une vitalité et une endurance. Abraham vit sa foi par les actes en suivant le sentier que Dieu a tracé pour lui. On peut bien-sûr tendre cette définition vers d'autres mais Abraham est celui qui ravive le monothéisme adamique et noahide et se trouve à la croisé de nombreuses spiritualités actuelles. Il définit la religion dans le sens de relier et non dans l'aliénation dogmatique d'une idéologie de groupe, c'est une foi épurée agréé directement par Dieu dans un contexte primitif.
Voilà grossièrement .

Merci beaucoup chère Doutepieux, c'est très intéressant comme explication et ça mérites de faire une petite recherche sur le sujet dont je connais pas grand chose:)
Bonne journée