La soumission d'Amour divin et volontaire de JESUS à DIEU Le PERE intervient uniquement lorsque le Fils remet au Très Haut le Royaume ?

- 1° Et avant cela, le PERE était soumis au FILS

- 2° Ou il y avait un Amour divin entre la Sainte Trinité et aucune rivalité il existé dans les Cieux

Vous l'aurez compris, c'est bien la réponse 2° qui convient.

La Soumission volontaire fait partie de la pédagogie de l’évangile… JESUS, lui-même, nous l’a enseigné et l’a illustré par sa propre existence.


1 Corinthiens 15.24
ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, et qu'il aura détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.

1 Corinthiens 15.28
Et lorsque tout lui sera soumis, alors le Fils lui-même se soumettra à celui qui lui a tout soumis, pour que Dieu soit tout en tous.


Cette soumission représente la pédagogie même de Dieu :

L’évangile délivre simultanément de tout asservissement et nous invite à nous soumettre les uns aux autres… Il combat dans un même élan la crainte des pouvoirs ET le désir de pouvoir… la vraie dignité se trouve ailleurs que dans la « toute puissance ( diable ) » !

Le désir de puissance, en effet, génère les tensions et les ruptures sociales; la compétition, la manipulation, la domination ne peuvent être combattu que dans la soumission réciproque et volontaire…

L’évangile vient non seulement annoncer un message d’amour et de paix qui annonce l’égalité entre ces catégories de personnes mais au-delà de cette annonce, il utilise une stratégie bouleversante largement aussi spectaculaire que les miracles : les « faibles » vont désormais confondre les « forts » ; les « soumis » vont inspirer une nouvelle vie… faite d’une autre « puissance » que la leur propre !

Ephésiens 5.21-24

Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte du Christ 22 ainsi les femmes à leur mari, comme au Seigneur ; 23 car l'homme est la tête de la femme, comme le Christ est la tête de l'Eglise, qui est son corps et dont il est le Sauveur en tout cas, comme l'Eglise se soumet au Christ, qu'ainsi les femmes se soumettent en tout à leur mari…25 Maris, aimez votre femme comme le Christ a aimé l'Eglise


2. L’humanité perdue dans la compétition

Romains 10.3
En effet, en méconnaissant la justice de Dieu et en cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ;

Romains 8.7
Car la chair tend à s'ériger en ennemie de Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu : elle en est même incapable.

Toute culture humaine refuse l’idée même de soumission : en cherchant le pouvoir, la toute-puissance, l’humain perd l’essentiel de lui-même : il devient insensible, violent, égoïste… puis aigri et cynique.

Paradoxalement, dans le combat pour gagner l’autonomie et la puissance (position sociale et économique), nous perdons non seulement beaucoup de temps et d’énergie mais aussi le sens de l’autre si essentiel à notre humanité… à notre accueil de la présence de Dieu !

En perdant confiance les uns dans les autres, nous avons perdu confiance en Dieu ; en perdant la foi, nous avons perdu confiance les uns dans les autres. Paul insistera de manière incessante sur cette interactivité entre les membres de l’église : « les uns les autres » deviennent les sujets de l’amour, de l’exhortation, du soutien… et ici de la soumission réciproque !

A la Lumière de JESUS, c’est là que nous parlons d’une autre réalité que celle que nous connaissons : il s’agit d’une soumission volontaire !

Ce réseau humain où chacun a sa place – ce corps - nous permet de ne pas nous enfermer dans nos névroses, nos habitudes, nos stéréotypes, nos blocages respectifs ! Comme le sport permet à notre cœur de garder une certaine souplesse, la relation ouverte les uns aux autres nous permet de garder en tête notre relativité respective… Nous pouvons – dans cette optique - être à la fois responsables et soumis : mari ; père ; patron… ou femme ; enfant ; ouvrier.

Si nous essayons de nous rassurer en nous disant que Dieu nous demande de nous soumettre à des personnes crédibles et compétentes…

Ephésiens 6.8
sachant que chacun, esclave ou homme libre, recevra du Seigneur le bien qu’il aura lui-même fait.
9 Quant à vous, maîtres, agissez de même envers eux et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans le ciel et que devant lui il n’y a pas de favoritisme.

Si JESUS-Christ descend dans notre humanité, c’est pour devenir notre Seigneur ; si Dieu nous demande de nous soumettre à lui mais surtout les uns aux autres (ce qui est plus difficile), ce n’est pas pour nous permettre de retrouver l’essentiel de notre humanité : l’ouverture à l’altérité…

JESUS frustre notre désir de puissance, ce n’est pas pour faire de nous des esclaves ! C’est pour nous délivrer de l’impasse du repli sur soi !

La soumission d'Amour ou bien mieux " l’obéissance " entre JESUS et le PERE est différent pour nous croyants qui devons nous soumettre totalement à notre créateur qui est la Sainte Trinité.

Philippiens 2, 7-8
"JESUS a pris la condition de serviteur, et s'est fait obéissant jusqu'à la mort et la mort de la Croix".

Esaïe ch.9 v.5
« Car un enfant nous est né ( JESUS ) , un fils nous est donné, et la domination reposera son épaule. On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

Jean 1:3
Y a-t-il une unique chose qui soit venue à l'existence sans JESUS-Christ ? NON

Apocalypse 4:11
C'est Dieu seul qui est digne de recevoir "la gloire, l'honneur et la puissance" et JESUS qui est dans un Amour divin et mutuel envers DIEU Le PERE est aussi digne de les recevoir Apocalypse 5:12.

Le Fils est Dieu selon 1 Jn 5.20 et Héb 1.8;

Dans la Sainte Trinité, l'action divine est n'est pas indépendant des Autres ( Jn 5.19; jn 10.28-30; jn 16.13-15) c'est une Unité d'Amour.

Apocalypse 14.14
Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante.

Citation :

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Quand JESUS exhorte (à son exemple) ses disciples à se faire serviteurs les uns des autres, il leur enjoint d'épouser la cause de leurs frères au point de vouloir qu'ils vivent, coûte que coûte, quoiqu'il en coûte ; les aimer "comme soi-même". Servir ses frères c'est, de tout son cœur, leur vouloir ce bien. Avec constance et opiniâtreté y appliquer son intelligence et tout son savoir-faire. C'est entrer dans une intelligence de leur vie que seul peut inspirer l'Esprit Saint, instamment la lui demander. C'est cela "aimer". C'est presque un métier. Tout y est à chaque instant affaire d'intuition, d'attention, de risque, mais aussi de circonstances. On n'en connaît pas d'avance les chemins.