L’historien Paul-Eric Blanrue s’est converti à l’islam en 2009 : “Devenir musulman a été pour moi une prise de conscience”
“L’islam est devenue la spiritualité des révolutionnaires au service de la vérité et de la justice contre le nouvel ordre mondial. Cet islam-là existe dans le cœur de chaque être humain, il suffit de l’écouter. Si les catholiques le comprennent et font alliance avec les musulmans au lieu d’en avoir peur, la partie est gagnée !”
Je m’explique : notre Occident a converti le monde entier au règne de l’argent, à la religion de la consommation à outrance et du rendement, au fétichisme de la marchandise, au culte de la productivité et à l’intégrisme du Progrès, le tout accompagné d’un écrasement impitoyable des cultures traditionnelles et de la promotion d’une imbécillité générale mise au service d’une dictature mondialiste en devenir, dirigée par une hyper classé sionisée (et non pas par les Etats-Unis, qui n’en sont aujourd’hui qu’une dépendance, une marionnette, une colonie).
Qui réagit aujourd’hui à cette décrépitude occidentale ? Qui a précieusement conservé, comme un diamant, une haut degré de spiritualité qui s’oppose radicalement à la dictature de l’argent ? L’islam ! Dans l’islam, Dieu seul possède. Le Coran condamne sans réserve celui « qui amasse des richesses et qui les compte » et la sagesse musulmane lutte chaque jour contre l’usure, contre la thésaurisation, contre l’accumulation inégalitaire des richesses. Par l’interdiction du riba, le fric gagné sans travail. Par l’institution du zakât, le prélèvement sur le capital qui a pour mission de purifier la richesse. Si on demande tant, depuis longtemps, à l’islam de s’occidentaliser, c’est pour qu’il entre dans le Système, qu’il accepte les diktats du FMI et en croque à son tour. Qu’il renonce à ses préceptes pour cesser de résister. Et pourquoi le somme-t-on de le faire d’une façon si rude et inhumaine ? Parce qu’il ne peut pas, par essence, s’assimiler à ce mode de vie décadente, sauf à se renier totalement comme certains pays dits islamiques et renégats l’ont fait. Il y a bien sûr des résistants dans toutes les religions, y compris dans le judaïsme, mais aujourd’hui aucune religion plus que l’islam n’est à ce point opposée au modernisme dans ce qu’il a de plus bas et veule. Par conséquent, aucune révolution d’envergure ne se fera sans l’islam, devenue l’avant-garde de toutes les contestations du monde présent.
Car je rappelle que dans le Talmud, JESUS est présenté comme un bâtard, un fou, un faux Messie et un sorcier bon à lapider et à pendre, tandis que sa mère Marie est montrée comme une infidèle et une prostituée. Dans le saint Coran, au contraire, annoncé par l’ange Gabriel à Marie qui l’a conçu miraculeusement, JESUS est un messager de Dieu, un Prophète, le Messie attendu, et il reviendra à la fin des temps avec le Mahdi pour terrasser l’Antéchrist. La petite différence d’approche est assez claire. C’est pourquoi tout est fait par l’effacer et désigner de faux coupables…
J’appartiens à cette race de l’esprit, qui prend le nom d’islam, où tout commence par la Beauté. Percevoir la Beauté rend possible la présence du divin, qui permet de désigner le Dieu unique, indéfinissable, indicible, Celui qui ne peut ni se percevoir ni se concevoir, Celui qui échappe aux cadres anthropomorphiques, Celui dont il est écrit : “Où que soyez, il est avec vous !” Voilà l’Islam : une proximité spéciale, constante et privilégiée avec la Divinité. Il y a si peu de réelles contraintes dans l’islam (beaucoup de démystifications sont encore à effectuer dans ce domaine), que je dis volontiers, dans un esprit de paradoxe proche de celui du grand catholique Chesterton, que l’islam c’est l’athéisme plus Un ! L’Un, c’est le Tawhid. Et voilà tout. C’est aussi simple. C’est pourquoi on pourrait écrire dix mille livres sans épuiser le sujet !
Écoutons George Bernard Shaw : “Ce dont le monde a le plus besoin est un homme qui a l’esprit de Mohammed. Les hommes religieux dans le moyen-âge, par ignorance et par fanatisme, ont propagé une image obscure de la religion de Mohammed qu’ils ont considéré comme l’ennemi du christianisme. Mais après avoir eu connaissance de l’histoire de cet homme, j’ai trouvé que c’est un prodige exceptionnel (…) J’ai toujours eu haute estime pour la religion de Mohammad à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence. (…) En parlant de la foi de Mohammad, j’ai prédit que cette dernière serait acceptée par l’Europe de demain comme elle est déjà acceptable par l’Europe d’aujourd’hui.” Écoutons Goethe : « L’homme est sans cesse inquiet parce qu’il pense qu’il ne peut pas faire face aux difficultés, mais avec plus de précision nous comprenons que tous les hommes peuvent vaincre la peur, à condition d’entrer dans l’idéologie salvatrice de l’Islam et de s’en remettre à Dieu. » Écoutons Napoléon : « Mahomet a détruit les faux dieux, renversé le temple des idoles dans la moitié du monde, propagé plus que qui que ce soit la connaissance d’un seul Dieu dans l’univers… Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat…. Grand capitaine, éloquent, homme d’État, il régénéra sa patrie et créa au milieu des déserts de l’Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. » Écoutons Voltaire : « Sa religion est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance. » Ces gens-là n’étaient-ils pas de bons Européens ?