On ne prétend pas que nous sommes les élus afin de dévorer les autres, ni les enfants de Dieu mais nous sommes que des êtres humains soumis à Dieu.
l'islam est venu pour réctifier ce qui est dit contres les autres peuples qui soit disant ne sont pas élus.
“… maintenant tue tout mâle parmi les petits et toute femme dont tu as connu l’homme avec qui elle a couché” (Nombre - 17 : 31) “Puisque tu es le peuple sacré de Dieu ton Seigneur. Toi que Dieu, ton Seigneur, a choisi pour que tu sois son propre peuple plus que les autres peuples sur terre … tu es béni plus que tous les autres peuples ……..tu manges tous les peuples que ton seigneur met sur ton chemin ……n’aie aucune pitié d’eux” (Deutéronome - 7 : 6, 7, 14-16) .
L’Islam a commencé par la pose de “bases humaines nouvelles” sans précédent. Il commença en insistant sur le fait que Dieu -gloire à Lui- est Seigneur des mondes : “louange à Dieu, Seigneur des mondes” (Prologue : 2) et non pas Seigneur d’un peuple sans les autres. L’Islam précise que l’être humain, honoré par Dieu quand Il lui insuffla de Son esprit afin qu’il soit divin, c’est Adam père de l’humanité.
Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : “oui, d’argile sonnante, de boue malléable, Je vais créer un homme, puis quand je l’aurai bien formé et lui aurai insufflé de Mon esprit, jetez-vous alors, prosternés, devant lui” (Al-Hijr : 28-29).
L’honneur émanant de Dieu est ainsi destiné à l’homme : “Et très certainement, Nous avons donné de la noblesse aux Enfants d’Adam” (Le voyage nocturne : 70). Cette noblesse n’est pas le privilège exclusif d’un peuple ni celui des adeptes d’une religion ou d’une civilisation.
L’Islam n’a pas stipulé que l’action de se rapprocher de Dieu, gloire à Lui, est le résultat des (caractéristiques inhérentes) -raciales-. Mais si les humains parviennent différemment à ce rapprochement, c’est parce que Dieu en a fait le résultat de normes disponibles et à la portée de tous. La piété, l’incitation aux bonnes actions et la prohibition des mauvaises sont des normes qui pèsent lourd dans l’obtention de la bénédiction divine ici-bas et dans l’au-delà.
“Oui, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c’est le plus pieux des vôtres” (Les cloisons : 13).
“Ceci ne dépend ni de vos désirs ni des désirs des gens du livre. Quiconque fait un mal en sera payé et ne trouvera en sa faveur, hors de Dieu, nul patron ni secoureur” (Les
“quiconque fait un bien du poids d’un atome, le verra , et quiconque fait un mal du poids d’un atome, le verra” (La secousse : 7-8).
imposé et contraignant pour l’homme, et il est même détesté par l’homme qui atteint le degré véritable de l’humanisme.
Le saint Coran reconnaît cette réalité en disant :
“On vous a prescrit le combat. Il vous est cependant désagréable” (La vache : 216).
De son côté, la Sunna confirme cette réalité coranique, quand le prophète - que la prière et le salut soient sur lui-dit :
“Ne souhaitez pas d’affronter l’ennemi, priez Dieu de vous combler de bonne santé ; si vous l’affrontiez, tenez bon, et invoquez Dieu souvent” (rapporté par Darmi).
Bien plus, l’Islam est allé encore plus loin dans ce domaine, quand il a imposé de traiter même ceux qui le reniaient, avec équité. “Ho, les croyants ! allons debout, témoins pour Dieu avec justice ! Et que la haine d’un peuple ne vous incite pas à ne pas faire l’équité. Faites l’équité : C’est plus proche de la piété. Et craignez Dieu. Oui Dieu est bien informé de ce que vous faites” (Le plateau servi : 8).
“Et que la haine d’un peuple qui vous a empêchés de la Mosquée Sacrée ne vous incite pas à transgresser” (Le plateau servi : 2).
L’Islam incite même à faire preuve de justice au moment de contre-attaquer l’ennemi : “Donc quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui à transgression égale” (La vache -194).
Pour sa part, Abou Bakr Asseddik (573-634), a rassemblé, alors qu’il était à la tête de l’Etat islamique, les directives du prophète, paix et salut sur lui, dans le (document des qualités de la chevalerie islamique), et ce au moment où il donnait ses instructions, en 18H/639, à Yazid Ben Abi Soufiane, désigné à la tête des troupes qui se dirigeaient vers la Syrie : “Tu rencontreras des gens prétendant qu’ils se consacrent à Dieu, laisse-les tranquilles, qu’ils se consacrent à ce qu’ils prétendent …Je te conseille de respecter ces dix règles : Ne tue pas les femmes, les enfants et les vieillards, n’arrache pas d’arbres fruitiers, ne détruis pas de maisons, n’égorge pas de brebis ou de chameaux sauf pour la nourriture, ne brûle pas et n’inonde pas les palmeraies, ne sois pas rancunier ni lâche” (rapporté par Malek à Almouata).