le 10 janvier 2011 • ( 85 )
Joseph Fadelle, auteur du livre « Prix à payer », est interrogé dans le journal catholique L’Homme Nouveau. Extraits :
Qu’est-ce que vous risquez aujourd’hui en France ?
La mort, que je risquerai toute ma vie à cause de la fatwa prononcée à mon égard. Tout musulman qui suit la règle coranique a le devoir de me tuer puisque j’ai quitté l’islam pour embrasser la religion chrétienne. [...]
Revenons sur votre histoire. Comment considériez-vous les chrétiens alors que vous étiez musulman ?
Avant de rencontrer le Christ, je voyais les chrétiens à travers le Coran, je les considérais comme on me demandait de les considérer. C’est-à-dire comme des impurs qu’il faut combattre et tuer. La pire insulte que l’on peut recevoir dans ces pays-là, c’est «face de chrétien». [...]
Et désormais, quel est votre regard sur l’islam ?
Je pense qu’il est vraiment important de distinguer avant toute chose les musulmans et l’islam. Les musulmans sont ma famille, nous sommes égaux dans l’humanité. J’aime profondément les musulmans. Mais l’islam comme religion ou comme idée est la plus mauvaise chose que l’humanité ait pu produire. C’est la seule religion qui ordonne de tuer l’autre. C’est donc évident que ce n’est pas bon pour l’humanité, c’est même un danger planétaire. D’abord pour les musulmans eux-mêmes. Ils sont même divisés entre chiites, sunnites, salafistes… et poussés à s’entretuer. Je l’ai dit une fois, bien inspiré, et je le répète : la seule chose bonne dans l’islam, ce sont les musulmans !
Les chrétiens aussi sont divisés… et l’histoire nous apprend qu’ils n’ont pas été les derniers à tuer…
C’est vrai mais il y a une différence majeure entre les deux. Les chrétiens s’entretuent, ou se sont entretués, mais la Bible n’appelle jamais à tuer l’autre, alors que la loi coranique et le Coran poussent à tuer. Si vous voulez, il existe des chrétiens «mauvais», ce sont ceux qui ne suivent pas la Bible. Les musulmans «mauvais» ou extrémistes sont justement ceux qui lisent et appliquent le Coran !
Cette différence entre musulmans modérés et extrémistes est donc selon vous caduque ?
Oui, c’est sûr. Il n’y a pas de différence, il y a un seul Coran, et donc un seul islam. Certains musulmans ignorent ce que dit l’islam et sont bons car leur humanité leur dicte de faire des choses bonnes. En France, les autres sont des musulmans qui connaissent le Coran. Ils semblent modérés parce qu’ils sont pour l’instant en minorité et ne peuvent donc pas appliquer le Coran. Mais ceux que l’on appelle «bons musulmans» seront poussés à tuer comme les autres lorsqu’ils liront le Coran, ou ils quitteront l’islam comme je l’ai fait. Mais dans les pays musulmans, mon histoire le montre, quitter l’islam est tellement difficile que certains continuent à vivre dans l’islam par peur. Il y a en plus le danger de la démocratie en France. Les musulmans cherchent une identité qui ne soit pas la France et se réfugient donc dans l’islam. Le jour où ils seront majoritaires au Parlement, ils voteront la charia ! [...]
Vous avez déclaré lors d’une interview à l’Aide à l’Église en détresse (AED) que votre but était de détruire l’islam…
C’est une phrase choquante, en effet, sur laquelle je ne reviens absolument pas, mais qui mérite d’être bien comprise. Je veux détruire l’islam, d’abord pour sauver les musulmans. La distinction entre les deux est encore une fois primordiale. C’est le salut des musulmans qui m’importe. Le fondement est le Coran, il faut pousser les musulmans à comprendre le Coran, et plus seulement l’apprendre par coeur, car il ne peut pas être parole de Dieu. Voilà un moyen bien concret, mais difficile à mettre en place, je le sais. Tout doit commencer dans la prière. Nous sommes des instruments, ce n’est pas nous qui détruirons l’islam et les sauverons, mais bien la main de Dieu ! [...] Mais les chrétiens français doivent se réveiller, réveiller leur foi ! Ça fait trop longtemps qu’ils dorment. Maintenant il faut parler aux musulmans, c’est notre devoir. La situation est telle qu’on ne peut plus se permettre de dormir. Ce n’est plus seulement une question de charité, c’est désormais notre responsabilité d’enfants de Dieu ! »