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Auteur | Message |
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Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Evangile du jour Lun 28 Jan 2013, 12:07 pm | |
| Rappel du premier message :
Le 29 Janvier 2013.
Lettre aux Hébreux 10,1-10.
L'ancienne Alliance ne présente que l'ébauche du bonheur à venir, et non pas l'image exacte des réalités. Elle est donc absolument incapable de mener à leur perfection ceux qui viennent prendre part à ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année. Autrement, si ce culte avait purifié les gens une fois pour toutes, ils ne se sentiraient plus coupables d'aucun péché, et l'on aurait cessé d'offrir les sacrifices. Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel du péché. Il est impossible, en effet, que le péché soit enlevé par le sang des animaux. Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit, d'après le Psaume : Tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps. Tu n'as pas accepté les holocaustes ni les expiations pour le péché ; alors, je t'ai dit : Me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté, car c'est bien de moi que parle l'Écriture. Le Christ commence donc par dire : Tu n'as pas voulu ni accepté les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les expiations pour le péché que la Loi prescrit d'offrir. Puis il déclare : Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. Ainsi, il supprime l'ancien culte pour établir le nouveau. Et c'est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à l'offrande que JESUS-Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.
Psaume 40(39),2.4ab.7-8a.10.11.
D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi. Dans ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j'ai dit : « Voici, je viens.
J'annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur, je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ; j'ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée.
Évangile de JESUS Christ selon saint Marc 3,31-35.
Comme JESUS était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander. Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »
Commentaire du jour Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr Contre les hérésies III, 21,9 - 22,1 ; cf SC 211
Notre Dame du Oui : celle qui fait la volonté de Dieu
Dieu avait promis que de la lignée de David sortirait le roi éternel qui rassemblerait toutes choses en lui-même (Ps 131,11; Ep 1,10). Donc l'ouvrage qu'il avait modelé à l'origine (Gn 2,7), Dieu l'a repris... Et de même que ce premier homme modelé, Adam, a reçu sa substance d'une terre intacte et encore vierge...et qu'il a été façonné par la Main de Dieu, c'est à dire par le Verbe de Dieu « par qui tout a été fait » (Jb 10,8; Jn 1,3)..., de même c'est de Marie encore vierge que le Verbe a reçu la naissance qui constitue cette reprise d'Adam... Pourquoi Dieu n'a-t-il pas pris de nouveau de la glaise ? Pourquoi a-t-il fait sortir de Marie l'œuvre qu'il modelait ? C'est afin que l'ouvrage ainsi façonné ne soit pas autre que le premier mais le même, pas un autre qui soit sauvé mais le même, que le même soit repris, en respectant la ressemblance.
Ceux donc qui affirment que le Christ n'a rien reçu de la Vierge se trompent. Ils veulent rejeter l'héritage de la chair, mais ils rejettent aussi la ressemblance...; on ne pourrait plus dire que le Christ était semblable à l'homme fait à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1,27). Autant dire que le Christ ne s'est manifesté qu'en apparence, faisant semblant d'être un homme, ou qu'il s'est fait homme sans rien prendre de l'homme. S'il n'a pas reçu d'un être humain la substance de sa chair, il ne s'est fait ni homme ni Fils de l'homme ; et s'il ne s'est pas fait ce que nous étions, peu importaient ses peines et sa souffrance... Le Verbe de Dieu s'est fait donc vraiment homme, reprenant en lui-même l'ouvrage qu'il avait modelé... L'apôtre Paul l'affirme en toute clarté dans la lettre aux Galates : « Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme » (4,4). |
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Auteur | Message |
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RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 21 Mar 2013, 8:27 pm | |
| - Citation :
- Psaume 18(17),2-3.
Je t'aime, Seigneur, ma force : Seigneur, mon roc, ma forteresse, Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite, mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire ! |
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 22 Mar 2013, 12:01 pm | |
| Le 23 Mars 2013.
Livre d'Ézéchiel 37,21-28. La parole du Seigneur me fut adressée : " Tu diras aux gens de ton peuple : Ainsi parle le Seigneur Dieu. J'irai prendre les fils d'Israël parmi les nations où ils sont allés. Je vais les rassembler de partout et les ramener sur leur terre. J'en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d'Israël. Ils n'auront tous qu'un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes. Ils ne vont plus se souiller avec leurs idoles et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant des lieux où ils ont péché, je les purifierai. Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu. Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n'auront tous qu'un seul berger ; ils obéiront à mes décrets, ils observeront fidèlement mes commandements. Ils habiteront le pays que j'ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l'habiteront, eux-mêmes et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants, pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours. Je conclurai avec eux une Alliance de paix, une Alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d'eux pour toujours. Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. Alors les nations sauront que je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d'eux pour toujours. »
Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13. Écoutez, nations, la parole du Seigneur, annoncez-la dans les îles lointaines : celui qui disperse Israël le rassemblera et le gardera, comme un berger son troupeau.
"Le Seigneur a libéré Jacob, l'a racheté des mains d'un plus fort. Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion : Ils affluent vers la bonté du Seigneur.
"La jeune fille se réjouit, elle danse ; jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble ! Je change leur deuil en joie, les réjouis, les console, après la peine."
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 11,45-57.
Quand Lazare fut sorti du tombeau, les nombreux Juifs qui étaient venus entourer Marie sa sœur et avaient donc vu ce que faisait JESUS, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu'il avait fait. Les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent donc le grand conseil ; ils disaient : « Qu'allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » Alors, l'un d'entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n'y comprenez rien ; vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu'il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, comme il était grand prêtre cette année-là, il fut prophète en révélant que JESUS allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés. A partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir. C'est pourquoi JESUS ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d'Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque des Juifs approchait, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la fête. Ils cherchaient JESUS et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu'en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu'on puisse l'arrêter.
Commentaire du jour Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église 8ème homélie sur la Passion, 7 ; SC 74 bis (trad. SC p. 115 rev. ; cf bréviaire Vendr. Saint)
« C'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés »
« Une fois élevé de terre, j'attirerai tout à moi » (Jn 12,32). Puissance admirable de la croix ! Gloire inexprimable de la Passion ! Là se trouve le tribunal du Seigneur, le jugement du monde et la victoire du Crucifié. Oui, tu as tout attiré à toi, Seigneur, et lorsque « tu étendais tes mains tout le jour vers un peuple incroyant et rebelle » (Is 65,2; Rm 10,21), le monde entier a compris qu'il devait rendre gloire à ta majesté... Tu as tout attiré à toi, Seigneur, car, quand le voile du Temple s'est déchiré (Mt 27,51), le symbole du Saint des Saints s'est manifesté en vérité, la prophétie trouve son accomplissement, et la Loi ancienne devient l'Évangile. Tu as tout attiré à toi, Seigneur, afin que le culte de toutes les nations soit célébré en plénitude par le mystère qui, jusqu'alors voilé sous des symboles dans un seul temple en Judée, est enfin manifesté ouvertement...
Car ta croix est la source de toutes les bénédictions, la cause de toute grâce. De la faiblesse de la croix les croyants reçoivent la force ; de son opprobre, la gloire ; de ta mort, la vie. Maintenant, en effet, les sacrifices multiples prennent fin : l'offrande unique de ton corps et de ton sang mène à leur achèvement tous les différents sacrifices offerts de par le monde, car tu es le véritable Agneau de Dieu, toi qui enlèves le péché du monde (Jn 1,29). Tu achèves en toi toutes les religions de tous les hommes afin que tous les peuples ne fassent plus qu'un seul Royaume. |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 22 Mar 2013, 5:59 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 22 Mar 2013, 7:07 pm | |
| - Citation :
- Tu achèves en toi toutes les religions de tous les hommes afin que tous les peuples ne fassent plus qu'un seul Royaume.
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 23 Mar 2013, 10:12 am | |
| Le 24 Mars 2013. Livre d'Isaïe 50,4-7. Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Psaume 22(21),8-9.17-18a.19-20.22c-24a. Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre ! Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! »
Oui, des chiens me cernent, une bande de vauriens m'entoure. Ils me percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes os.
Ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide !
Mais tu m'as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le Seigneur.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,6-11. Le Christ JESUS, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu'au Nom de JESUS, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « JESUS Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père.
Évangile de JESUS Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56. Quand l'heure du repas pascal fut venue, JESUS se mit à tables, et les Apôtres avec lui. Il leur dit : « J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu. » Il prit alors une coupe, il rendit grâce et dit : « Prenez, partagez entre vous. Car je vous le déclare : jamais plus désormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le règne de Dieu. » Puis il prit du pain ; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux l'homme qui le livre ! » Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël. Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. » JESUS reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que, par trois fois, tu aies affirmé que tu ne me connais pas. » Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans argent, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? » Ils lui répondirent : « Mais non. » JESUS leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a de l'argent, qu'il en prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare : il faut que s'accomplisse en moi ce texte de l'Écriture : Il a été compté avec les pécheurs. De fait, ce qui me concerne va se réaliser. » Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. » JESUS sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne. » Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l'angoisse, JESUS priait avec plus d'insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu'à terre. Après cette prière, JESUS se leva et rejoignit ses disciples qu'il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. » Il parlait encore quand parut une foule de gens. Le nommé Judas, l'un des Douze, marchait à leur tête. Il s'approcha de JESUS pour l'embrasser. JESUS lui dit : « Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ? » Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient JESUS lui dirent : « Seigneur, faut-il frapper avec l'épée ? » L'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite. JESUS répondit : « Laissez donc faire ! » Et, touchant l'oreille de l'homme, il le guérit. JESUS dit alors à ceux qui étaient venus l'arrêter, chefs des prêtres, officiers de la garde du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais avec vous dans le Temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est maintenant votre heure, c'est la domination des ténèbres. » Ils se saisirent de JESUS pour l'emmener et ils le firent entrer dans la maison du grand prêtre. Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils s'étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. » Mais il nia : « Femme, je ne le connais pas. » Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu en fais partie. » Pierre répondit : « Non, je n'en suis pas. » Environ une heure plus tard, un autre insistait : « C'est sûr : celui-là était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen. » Pierre répondit : « Je ne vois pas ce que tu veux dire. » Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois. » Il sortit et pleura amèrement. Les hommes qui gardaient JESUS se moquaient de lui et le maltraitaient. Ils lui avaient voilé le visage, et ils l'interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » Et ils lançaient contre lui beaucoup d'autres insultes. Lorsqu'il fit jour, les anciens du peuple, chefs des prêtres et scribes, se réunirent, et ils l'emmenèrent devant leur grand conseil. Ils lui dirent : « Si tu es le Messie, dis-le nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j'interroge, vous ne répondrez pas. Mais désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite du Dieu Puissant. » Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « C'est vous qui dites que je le suis. » Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes nous l'avons entendu de sa bouche. » Ils se levèrent tous ensemble et l'emmenèrent chez Pilate. Ils se mirent alors à l'accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l'impôt à l'empereur, et se dit le Roi Messie. » Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » JESUS répondit : « C'est toi qui le dis. » Pilate s'adressa aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient : « Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu'ici. » A ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen. Apprenant qu'il relevait de l'autorité d'Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. A la vue de JESUS, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu'il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais JESUS ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d'un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu'auparavant ils étaient ennemis. Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : « Vous m'avez amené cet homme en l'accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j'ai moi-même instruit l'affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l'accusez, je n'ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l'a renvoyé. En somme, cet homme n'a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher. » Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville. Pilate, dans son désir de relâcher JESUS, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils criaient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher. » Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu'il soit crucifié ; et leurs cris s'amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu'ils réclamaient, et il livra JESUS à leur bon plaisir. Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière JESUS. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur JESUS. Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l'on dira : 'Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité ! ' Alors on dira aux montagnes : 'Tombez sur nous', et aux collines : 'Cachez-nous'. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? » On emmenait encore avec JESUS deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit JESUS en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. JESUS disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. » Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. On venait de crucifier JESUS et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « JESUS, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » JESUS lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Il était déjà presque midi ; l'obscurité se fit dans tout le pays jusqu'à trois heures, car le soleil s'était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, JESUS poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira. A la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c'était un juste. » Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient. Alors arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste. Il n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de JESUS. Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé. C'était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient JESUS depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Commentaire du jour Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église Homélie 13 ; PG 77, 1049 (trad. En Calcat rev.)
« Hosanna ! Béni soit le Règne qui vient ! » (Mc 11,9-10)
Frères, célébrons aujourd'hui la venue de notre Roi, allons au-devant de lui, car il est aussi notre Dieu... Élevons vers Dieu notre cœur, n'éteignons pas l'esprit, allumons allègrement nos lampes, changeons l'habillement de notre âme. Comme des vainqueurs, prenons en mains des palmes, et comme des gens simples, acclamons-le avec le peuple. Avec les enfants, chantons avec un cœur d'enfant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »... Aujourd'hui même il entre à Jérusalem, à nouveau la croix se prépare, le billet d'accusation d'Adam est déchiré ; à nouveau le paradis s'ouvre, le larron y est introduit ; à nouveau l'Église est en fête...
Il ne vient pas accompagné par les puissances invisibles du ciel et les légions d'anges ; il n'est pas assis sur un trône sublime et élevé, protégé par les ailes des séraphins, un char de feu et des êtres aux yeux multiples, faisant tout trembler par des prodiges et le son des trompettes. Il vient caché dans la nature humaine. C'est un avènement de bonté, non de justice ; de pardon, non de vengeance. Il apparaît non dans la gloire de son Père, mais dans l'humilité de sa mère. Le prophète Zacharie nous avait annoncé cet avènement autrefois ; il appelait toute la création à la joie... : « Réjouis-toi de toutes tes forces, fille de Sion ! » C'est la même parole que l'ange Gabriel avait annoncé à la Vierge : « Réjouis-toi... », le même message aussi que le Sauveur a annoncé aux saintes femmes après sa résurrection : « Réjouissez-vous »...
« Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient vers toi, assis sur un âne, un tout petit âne »... Qu'est-ce que cela ? Il ne vient pas avec éclat comme tous les autres rois. Il vient dans la condition du serviteur, époux plein de tendresse, agneau très doux, fraîche rosée sur la toison, brebis conduite à l'abattoir, agneau innocent entraîné au sacrifice... Aujourd'hui, les enfants des Hébreux courent au-devant de lui, offrant leurs rameaux d'olivier à celui qui est miséricordieux et, dans la joie, reçoivent avec des palmes le vainqueur de la mort. « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
(Références bibliques : 1Th 5,19; Mt 25,7; Mt 21,15; Col 2,14; Lc 23,43; Ez 1,4s; Ex 19, 16s; Za 9,9; Lc 1,28; Mt 28,9 grec; Ph 2,7; Jn 1,29; Jg 6,36; Jr 11,19; Is 53,7) |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 23 Mar 2013, 2:08 pm | |
| La divinité de JESUS : - Citation :
- Le Christ JESUS, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ;
Le Royaume de JESUS et JESUS pardonne les péchés de l'homme sur la croix : - Citation :
- Et il disait : « JESUS, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. »
JESUS lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » Tous les Juifs crurent en JESUS : - Citation :
- A la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c'était un juste. »
Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 23 Mar 2013, 8:13 pm | |
| - Citation :
- « Hosanna ! Béni soit le Règne qui vient ! » (Mc 11,9-10)
Frères, célébrons aujourd'hui la venue de notre Roi, allons au-devant de lui, car il est aussi notre Dieu... Élevons vers Dieu notre cœur, n'éteignons pas l'esprit, allumons allègrement nos lampes, changeons l'habillement de notre âme. - Citation :
- Il ne vient pas accompagné par les puissances invisibles du ciel et les légions d'anges ; il n'est pas assis sur un trône sublime et élevé, protégé par les ailes des séraphins, un char de feu et des êtres aux yeux multiples, faisant tout trembler par des prodiges et le son des trompettes. Il vient caché dans la nature humaine. C'est un avènement de bonté, non de justice ; de pardon, non de vengeance.
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 24 Mar 2013, 11:53 am | |
| Le 25 Mars 2013.
Livre d'Isaïe 42,1-7. Ainsi parle le Seigneur : Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie. J’ai fait reposer sur lui mon esprit; devant les nations, il fera paraître le jugement que j’ai prononcé. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, on n'entendra pas sa voix sur la place publique. Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, il fera paraître le jugement en toute fidélité. Lui ne faiblira pas, lui ne sera pas écrasé, jusqu'à ce qu'il impose mon jugement dans le pays, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses instructions. Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie : il dispose la terre avec sa végétation, il donne la vie au peuple qui l'habite, et le souffle à ceux qui la parcourent : Moi, le Seigneur, je t'ai appelé selon la justice, je t'ai pris par la main, je t'ai mis à part, j'ai fait de toi mon Alliance avec le peuple et la lumière des nations ; tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot ceux qui habitent les ténèbres.
Psaume 27(26),1.2.3.13-14. Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
Si des méchants s'avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent.
Qu'une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte ; que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance.
Je le crois, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 12,1-11. Six jours avant la Pâque, JESUS vint à Béthanie où habitait Lazare, celui qu'il avait ressuscité d'entre les morts. On donna un repas en l'honneur de JESUS. Marthe faisait le service, Lazare était avec JESUS parmi les convives. Or, Marie avait pris une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de JESUS, qu'elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie par l'odeur du parfum. Judas Iscariote, l'un des disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non parce qu'il se préoccupait des pauvres, mais parce que c'était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait pour lui ce que l'on y mettait. JESUS lui dit : « Laisse-la ! Il fallait qu'elle garde ce parfum pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que JESUS était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de JESUS, mais aussi pour voir ce Lazare qu'il avait ressuscité d'entre les morts. Les chefs des prêtres décidèrent alors de faire mourir aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s'en allaient, et croyaient en JESUS.
Commentaire du jour Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape Exhortation apostolique « Vita Consecrata », § 104 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Une livre d'un parfum très pur et de très grande valeur »
Aujourd'hui, beaucoup se montrent perplexes et s'interrogent : pourquoi la vie religieuse consacrée ? Pourquoi embrasser ce genre de vie, alors qu'il y a tant d'urgences...auxquelles on peut répondre sans se charger des engagements de la vie consacrée ? La vie religieuse n'est-elle pas une sorte de gaspillage d'énergie humaine utilisable suivant les critères de l'efficacité pour un bien plus grand au profit de l'humanité et de l'Église ?... De telles interrogations ont toujours existé, comme le montre bien l'épisode évangélique de l'onction de Béthanie : « Marie, prenant une livre d'un parfum de nard pur, de grand prix, oignit les pieds de JESUS et les essuya avec ses cheveux ; et la maison fut rempli par l'odeur du parfum ». À Judas qui se plaignait d'un tel gaspillage, prenant prétexte des besoins des pauvres, JESUS répondit : « Laisse-la faire ».
C'est la réponse toujours valable à la question que se posent tant de personnes, même de bonne foi, sur l'actualité de la vie religieuse... : « Laisse-la faire ». Pour ceux qui reçoivent le don inestimable de suivre de plus près le Seigneur JESUS, il paraît évident qu'il peut et doit être aimé d'un cœur sans partage, que l'on peut lui consacrer toute sa vie et pas seulement certains gestes, certains moments ou certaines activités. Le parfum précieux versé comme pur acte d'amour, et donc en dehors de toute considération utilitaire, est signe d'une surabondance de gratuité, qui s'exprime dans une vie dépensée pour aimer et pour servir le Seigneur, pour se consacrer à sa personne et à son Corps mystique. Cette vie répandue sans compter diffuse un parfum qui remplit toute la maison. Aujourd'hui non moins qu'hier, la maison de Dieu, l'Église, est ornée et enrichie par la présence de la vie consacrée... La vie consacrée est importante précisément parce qu'elle est surabondance de gratuité et d'amour, et elle l'est d'autant plus que ce monde risque d'être étouffé par le tourbillon de l'éphémère.
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 24 Mar 2013, 5:42 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 24 Mar 2013, 9:00 pm | |
| - Citation :
- Aujourd'hui non moins qu'hier, la maison de Dieu, l'Église, est ornée et enrichie par la présence de la vie consacrée... La vie consacrée est importante précisément parce qu'elle est surabondance de gratuité et d'amour, et elle l'est d'autant plus que ce monde risque d'être étouffé par le tourbillon de l'éphémère.
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 25 Mar 2013, 3:42 pm | |
| Le 26 Mars 2013.
Livre d'Isaïe 49,1-6. Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois. Il m'a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je me glorifierai. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c'est pour le néant, c'est en pure perte que j'ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait aux yeux du Seigneur, ma récompense auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m'a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob et que je lui rassemble Israël. Oui, j'ai du prix aux yeux du Seigneur, c'est mon Dieu qui est ma force. Il parle ainsi : « C'est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les rescapés d'Israël : je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre. »
Psaume 71(70),1-2.3.5a.6.15.17. En toi, Seigneur, j'ai mon refuge : garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
Sois le rocher qui m'accueille, toujours accessible ; tu as résolu de me sauver : ma forteresse et mon roc, c'est toi !
Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours !
Ma bouche annonce tout le jour, tes actes de justice et de salut ; Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse, jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 13,21-33.36-38. A l'heure où JESUS passait de ce monde à son Père, au cours du repas qu'il prenait avec ses disciples, il fut bouleversé au plus profond de lui-même, et il attesta : " Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera. " Les disciples se regardaient les uns les autres, sans parvenir à comprendre de qui JESUS parlait. Comme il y avait à table, tout contre JESUS, l'un de ses disciples, celui que JESUS aimait, Simon-Pierre lui fait signe de demander à JESUS de qui il veut parler. Le disciple se penche donc sur la poitrine de JESUS et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » JESUS lui répond : « C'est celui à qui j'offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l'Iscariote. Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. JESUS lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. » Mais aucun des convives ne comprit le sens de cette parole. Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que JESUS voulait lui dire d'acheter ce qu'il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit aussitôt ; il faisait nuit. Quand Judas fut sorti, JESUS déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt. Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi. Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » JESUS lui répondit : « Là où je m'en vais, tu ne peux pas me suivre pour l'instant ; tu me suivras plus tard. » Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi ! » JESUS réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m'aies renié trois fois.
Commentaire du jour Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l'Église OC, t. 10, p. 374 (in Le Livre des quatre amours, Desclée 1964, p. 234 ; français modernisé)
« Le coq ne chantera pas avant que tu ne m'aies renié trois fois »
Saint Pierre, l'un des apôtres, fit un grand tort à son Maître, car il renia et jura qu'il ne le connaissait pas, et, non content de cela, il le maudit et blasphéma, protestant ne pas savoir qui il était (Mt 26,69s). Grand accident que celui-ci, lequel perça le cœur de notre Seigneur ! Hé, pauvre saint Pierre, que faites-vous et que dites-vous ? Vous ne savez pas qui il est, vous ne le connaissez pas, vous qui avez été appelé de sa propre bouche à l'apostolat, vous qui avez confessé qu'il était le Fils du Dieu vivant ? (Mt 16,16) Ah, misérable homme que vous êtes, comment osez-vous dire que vous ne le connaissez pas ? N'est-ce pas celui qui naguère était à vos pieds pour les laver (Jn 13,6), qui vous a nourri de son Corps et de son Sang ?...
Que personne ne présume de ses bonnes œuvres et pense n'avoir plus rien à redouter, puisque saint Pierre, qui avait reçu tant de grâces, qui avait promis d'accompagner notre Seigneur à la prison et jusques à la mort même, le renia néanmoins au moindre sifflement d'une chambrière.
Saint Pierre entendant le coq chanter se ressouvint de ce qu'il avait fait et de ce que lui avait dit son bon Maître ; et alors, reconnaissant sa faute, il sortit et pleura si amèrement que pour cela il reçut indulgence plénière et rémission de tous ses péchés. Ô bienheureux saint Pierre, qui par une telle contrition de vos fautes, avez reçu le pardon général d'une si grande déloyauté... Je sais bien que ce furent les regards sacrés de notre Seigneur qui lui pénétrèrent le cœur et lui ouvrirent les yeux pour lui faire reconnaître son péché (Lc 22,61)... Depuis ce temps-là, il ne cessa jamais de pleurer, principalement quand il entendait le coq la nuit et le matin... Par ce moyen, de grand pécheur qu'il était il devint un grand saint. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 25 Mar 2013, 8:28 pm | |
| - Citation :
- Que personne ne présume de ses bonnes œuvres et pense n'avoir plus rien à redouter, puisque saint Pierre, qui avait reçu tant de grâces, qui avait promis d'accompagner notre Seigneur à la prison et jusques à la mort même, le renia néanmoins au moindre sifflement d'une chambrière.
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Lun 25 Mar 2013, 9:49 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 26 Mar 2013, 9:39 am | |
| Le 27 Mars 2013. Livre d'Isaïe 50,4-9a. Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, celui qui me justifie. Quelqu'un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble. Quelqu'un a-t-il une accusation à porter contre moi ? Qu'il s'avance ! Voici le Seigneur Dieu qui vient prendre ma défense : qui donc me condamnera ?
Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34. C'est pour toi que j'endure l'insulte, que la honte me couvre le visage : Je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère. L'amour de ta maison m'a perdu ; on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.
L'insulte m'a broyé le cœur, le mal est incurable ; j'espérais un secours, mais en vain, des consolateurs, je n'en ai pas trouvé. A mon pain, ils ont mêlé du poison ; quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce. Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! » Car le Seigneur écoute les humbles, il n'oublie pas les siens emprisonnés.
Évangile de JESUS Christ selon saint Matthieu 26,14-25. L'un des douze Apôtres de JESUS, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à JESUS : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. ' » Les disciples firent ce que JESUS leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, JESUS se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » JESUS lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »
Commentaire du jour Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe Dialogue, 37 (trad. Guigues, Seuil 1953, p. 127)
Le désespoir de Judas
[« Judas fut pris de remords...; il rapporta les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens, en disant : ' J'ai péché en livrant à la mort un innocent. ' Ils répliquèrent : ' Qu'est-ce que cela nous fait ? Cela te regarde. ' Jetant alors les pièces d'argent, il se retira et alla se pendre. » (Mt 27,3-5)
Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire :] Le péché impardonnable, dans ce monde et dans l'autre, c'est celui de l'homme qui, en méprisant ma miséricorde, n'a pas voulu être pardonné. C'est pourquoi je le tiens pour le plus grave, et c'est pourquoi le désespoir de Judas m'a attristé plus moi-même et a été plus pénible à mon Fils que sa trahison. Les hommes donc seront condamnés pour ce faux jugement qui leur fait croire que leur péché est plus grand que ma miséricorde... Ils sont condamnés pour leur injustice quand ils se lamentent sur leur sort plus que sur l'offense qu'ils m'ont faite.
Car c'est alors qu'ils sont injustes : ils ne me rendent pas ce qui m'appartient à moi-même, et ils ne rendent pas à eux-mêmes ce qui leur appartient. À moi on doit l'amour, le regret de sa faute et la contrition ; ils doivent me les offrir à cause de leurs offenses, mais c'est le contraire qu'ils font. Ils n'ont d'amour et de compassion que pour eux-mêmes puisqu'ils ne savent que se lamenter sur les châtiments qui les attendent. Tu vois donc qu'ils commettent une injustice, et c'est pourquoi ils se découvrent doublement punis pour avoir méprisé ma miséricorde.
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 26 Mar 2013, 5:40 pm | |
| 1)L'amour de ta maison m'a perdu ;
2) Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ;
3) « C'est toi qui l'as dit ! »
Il est clair que les prophéties à propos de JESUS (1) par Amour pour sa création lui a valu la Vie du Fils de Dieu. JESUS Lui même reconnais que des prophéties sont écrites à son sujet (2). Combien de fois JESUS dans le Nouveau Testament répond : "c'est toi qui l'as dit"(3), surtout devant le grand prêtre au question :
- est tu le Messie ?
- est tu le Fils de Dieu ?
Nous savons tous que Judas a trahis JESUS et cette réponse que fait JESUS "c'est toi qui l'as dis" veut dire OUI et ce "oui" est valable pour les autres questions qui ont eux cette même réponse de JESUS.
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Mar 26 Mar 2013, 7:09 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 27 Mar 2013, 12:24 pm | |
| Le 28 Mars 2013.
Livre de l'Exode 12,1-8.11-14. Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l'année. Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger. Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur. Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d'Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge vous la fêterez. »
Psaume 116(115),12-13.15-18. Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ? J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,23-26. Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur JESUS prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 13,1-15. Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, JESUS, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, JESUS, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture. Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! » JESUS lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » JESUS lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » JESUS lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. » Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.
Commentaire du jour Sainte Thérèse de l'Enfant JESUS (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église Prière pour obtenir l'humilité (OC, Cerf DDB 1992, p.975)
« Ceci est mon corps, qui est pour vous » (1Co 11,24)
Ô JESUS, lorsque vous étiez voyageur sur la terre (He 11,13) vous avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes » (Mt 11,29). Ô puissant monarque des cieux, oui, mon âme trouve le repos en vous voyant, revêtu de la forme et de la nature d'esclave (Ph 2,7), vous abaisser jusqu'à laver les pieds à vos apôtres. Je me souviens alors de ces paroles que vous avez prononcées pour m'apprendre à pratiquer l'humilité : « Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez vous-mêmes ce que j'ai fait ; le disciple n'est pas plus grand que le Maître. Si vous comprenez ceci vous serez heureux en le pratiquant ». Je les comprends, Seigneur, ces paroles sorties de votre cœur doux et humble ; je veux les pratiquer avec le secours de votre grâce...
Personne, ô mon Bien-Aimé, n'avait de droit envers vous et cependant vous avez obéi non seulement à la Sainte Vierge et à Saint Joseph, mais encore à vos bourreaux. Maintenant c'est dans l'hostie que je vous vois mettre le comble à vos anéantissements. Quelle n'est pas votre humilité, ô divin Roi de Gloire, de vous soumettre à tous vos prêtres sans faire aucune distinction entre ceux qui vous aiment et ceux qui sont, hélas ! tièdes ou froids dans votre service. À leur appel vous descendez du ciel... Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche hostie que vous m'apparaissez doux et humble de cœur ! Pour m'enseigner l'humilité vous ne pouvez vous abaisser davantage...
Mais, Seigneur, ma faiblesse vous est connue ; chaque matin je prends la résolution de pratiquer l'humilité et le soir je reconnais que j'ai commis encore bien des fautes d'orgueil. À cette vue je suis tentée de me décourager, mais, je le sais, le découragement est aussi de l'orgueil. Je veux donc, ô mon Dieu, fonder sur vous seul mon espérance ; puisque vous pouvez tout, daignez faire naître en mon âme la vertu que je désire. Pour obtenir cette grâce de votre infinie miséricorde je vous répéterai bien souvent : « Ô JESUS, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! » |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 27 Mar 2013, 1:57 pm | |
| - Citation :
- Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître,
JESUS au terme de sa Mission, déclare sa divinité. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Mer 27 Mar 2013, 7:35 pm | |
| - Citation :
- Ô JESUS, lorsque vous étiez voyageur sur la terre (He 11,13) vous avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes » (Mt 11,29).
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 28 Mar 2013, 1:40 pm | |
| Le 29 Mars 2013. Livre d'Isaïe 52,13-15.53,1-12. Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s'élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu'il ne ressemblait plus à un homme ; il n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam. Et voici qu'il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler. Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur a-t-elle été ainsi révélée ? Devant Dieu, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. Il n'était ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien. Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous. Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s'est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple. On l'a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a jamais commis l'injustice, ni proféré le mensonge. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours : par lui s'accomplira la volonté du Seigneur. A cause de ses souffrances, il verra la lumière, il sera comblé. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés. C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu'il recevra, car il s'est dépouillé lui-même jusqu'à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu'il portait le péché des multitudes et qu'il intercédait pour les pécheurs.
Psaume 31(30),2a.2b.6.12.13-14.15-16.17.25. Garde-moi d'être humilié pour toujours. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins, je fais peur à mes amis s'ils me voient dans la rue, ils me fuient.
On m'ignore comme un mort oublié, comme une chose qu'on jette. J'entends les calomnies de la foule ; ils s'accordent pour m'ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur !
Lettre aux Hébreux 4,14-16.5,7-9. Frères, en JESUS, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux; tenons donc ferme l’affirmation de notre foi. En effet, le grand prêtre que nous avons n'est pas incapable, lui, de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l'épreuve comme nous, et il n'a pas péché. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours. Pendant les jours de sa vie mortelle, il a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu'il s'est soumis en tout, il a été exaucé. Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel.
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 18,1-40.19,1-42. Après le repas, JESUS sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car JESUS y avait souvent réuni ses disciples. Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors JESUS, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « JESUS le Nazaréen. » Il leur dit : « C'est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux. Quand JESUS leur répondit : « C'est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « JESUS le Nazaréen. » JESUS répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » (Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».) Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau ; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. JESUS dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire ? » Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de JESUS et l'enchaînent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. (C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis : « Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple. ») Simon-Pierre et un autre disciple suivaient JESUS. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec JESUS dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre : « N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! » Les serviteurs et les gardes étaient là ; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi. Or, le grand prêtre questionnait JESUS sur ses disciples et sur sa doctrine. JESUS lui répondit : « J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu ? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit. » A cette réponse, un des gardes, qui était à côté de JESUS, lui donna une gifle en disant : « C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » JESUS lui répliqua : « Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal ; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer ; on lui dit : « N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi ? » Il répondit : « Non, je n'en suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista : « Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre nia. A l'instant le coq chanta. Alors on emmène JESUS de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal. Pilate vint au dehors pour leur parler : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort. » Ainsi s'accomplissait la parole que JESUS avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans son palais, appela JESUS et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » JESUS lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ? Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? » JESUS déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » JESUS répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu'est-ce que la vérité ? » Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.) Alors Pilate ordonna d'emmener JESUS pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : « Honneur à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs : « Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Alors JESUS sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : « Voici l'homme. » Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Les Juifs lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans son palais, et dit à JESUS : « D'où es-tu ? » JESUS ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier ? » JESUS répondit : « Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut ; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais les Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena JESUS au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu : Gabbatha). C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les chefs des prêtres répondirent : « Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur. » Alors, il leur livra JESUS pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. JESUS, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et JESUS au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription : « JESUS le Nazaréen, roi des Juifs. » Comme on avait crucifié JESUS dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate : « Il ne fallait pas écrire : 'Roi des Juifs' ; il fallait écrire : 'Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs'. » Pilate répondit : « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. » Quand les soldats eurent crucifié JESUS, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura. » Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats. Or, près de la croix de JESUS se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. JESUS, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, JESUS dit : « J'ai soif. » Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, JESUS dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit. Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec JESUS. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de JESUS, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de JESUS. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de JESUS. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver JESUS pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de JESUS, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où JESUS avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent JESUS.
Commentaire du jour Saint Germain de Constantinople (?-733), évêque In Domini corporis supulturam ; PG 98, 251-260 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 182 rev.)
Le trône de la croix
« Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et sur les habitants du sombre pays une lumière a resplendi » (Is 9,1), la lumière de la rédemption. En voyant la mort qui le tyrannisait blessée à mort, ce peuple revient des ténèbres à la lumière ; de la mort, il passe à la vie.
Le bois de la croix porte celui qui a fait l'univers. Subissant la mort pour ma vie, celui qui porte l'univers est fixé au bois comme un mort ; celui qui insuffle la vie aux morts rend le souffle sur le bois. La croix ne lui fait point honte, mais comme un trophée, elle atteste sa victoire totale. Il siège en juste juge sur le trône de la croix. La couronne d'épines qu'il porte sur le front confirme sa victoire : « Ayez confiance, j'ai vaincu le monde et le prince de ce monde, en portant le péché du monde. » (Jn 16,33; 1,29)
Que la croix soit un triomphe, les pierres elles-mêmes le crient (cf Lc 19,40), ces pierres du Calvaire où Adam, notre premier père, a été enterré, selon une vieille tradition des pères. « Adam où es-tu ? » (Gn 3,9), crie à nouveau le Christ en croix. « Je suis venu là à ta recherche et, pour pouvoir te trouver, j'ai tendu les mains sur la croix. Les mains tendues, je me tourne vers le Père pour rendre grâce de t'avoir trouvé, puis je les tourne aussi vers toi pour t'embrasser. Je ne suis pas venu pour juger ton péché, mais pour te sauver par mon amour des hommes (cf Jn 3,17). Je ne suis pas venu te maudire pour ta désobéissance, mais te bénir par mon obéissance. Je te couvrirai de mes ailes, tu trouveras à mon ombre un refuge, ma fidélité te couvrira du bouclier de la croix et tu ne craindras pas la terreur des nuits (Ps 90,1-5), car tu connaîtras le jour sans déclin (Sg 7,10). Je chercherai ta vie, cachée dans les ténèbres et à l'ombre de la mort (Lc 1,79). Je n'aurai de repos, jusqu'à ce que, humilié et descendu jusqu'aux enfers pour t'y chercher, je t'aie reconduit dans le ciel. » |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 28 Mar 2013, 4:59 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 28 Mar 2013, 8:19 pm | |
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| | | mick MODERATION
Date d'inscription : 10/11/2010 Messages : 7769 Pays : canada R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: Evangile du jour Jeu 28 Mar 2013, 11:57 pm | |
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 29 Mar 2013, 10:03 am | |
| Le 30 Mars 2013.
Livre de l'Exode 14,15-31.15,1a. Les fils d’Israël, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, étaient effrayés. Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route! Toi, lève ton bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et que les fils d'Israël pénètrent dans la mer à pied sec. Et moi, je vais endurcir le cœur des Égyptiens : ils pénétreront derrière eux dans la mer ; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand j'aurai triomphé, pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. » L'ange de Dieu, qui marchait en avant d'Israël, changea de place et se porta à l'arrière. La colonne de nuée quitta l'avant-garde et vint se placer à l'arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer. Moïse étendit le bras contre la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d'est, et il mit la mer à sec. Les eaux se fendirent, et les fils d'Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent et pénétrèrent derrière eux - avec tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers - jusqu'au milieu de la mer. Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l'armée des Égyptiens, et il la mit en déroute. Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire. Les Égyptiens s'écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c'est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Étends le bras contre la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! » Moïse étendit le bras contre la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place ; dans leur fuite, les Égyptiens s'y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent toute l'armée de Pharaon, ses chars et ses guerriers, qui avaient pénétré dans la mer à la poursuite d'Israël. Il n'en resta pas un seul. Mais les fils d'Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l'Égypte, et Israël vit sur le bord de la mer les cadavres des Égyptiens. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l'Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse. Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur.
Livre de l'Exode 15,2-3.4-5.6.10a.11.17. Ma force et mon chant, c'est le Seigneur : il est pour moi le salut. Il est mon Dieu, je le célèbre ; j'exalte le Dieu de mon père. Le Seigneur est le guerrier des combats : son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées il les lance dans la mer. L'élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge. L'abîme les recouvre : ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force, ta droite, Seigneur, écrase l'ennemi. Tu souffles ton haleine : la mer les recouvre, Qui est comme toi, Seigneur, parmi les dieux ? Qui est comme toi, magnifique en sainteté, terrible en ses exploits, auteur de prodiges ?
Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage, le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l'habiter, le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,3-11. Frères, nous tous qui avons été baptisés en JESUS Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir. Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant. De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en JESUS Christ.
Évangile de JESUS Christ selon saint Luc 24,1-12. Le premier jour de la semaine, de grand matin, les femmes se rendirent au sépulcre, portant les aromates qu'elles avaient préparés. Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau. Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur JESUS. Elles ne savaient que penser, lorsque deux hommes se présentèrent à elles, avec un vêtement éblouissant. Saisies de crainte, elles baissaient le visage vers le sol. Ils leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n'est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée : 'Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite. ' » Alors elles se rappelèrent ses paroles. Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres. C'étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ; les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas. Pierre cependant courut au tombeau ; mais en se penchant, il ne vit que le linceul. Il s'en retourna chez lui, tout étonné de ce qui lui était arrivé.
Commentaire du jour Benoît XVI, pape de 2005 à 2013 Homélie du 07/04/2012 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« La lumière brille dans les ténèbres » (Jn 1,5)
Durant la Vigile pascale, dans récit de la création, l'Église écoute surtout la première phrase : « Dieu dit : Que la lumière soit ! » (Gn 1,3) Le récit de la création, d'une façon symbolique, commence par la création de la lumière... Le fait que Dieu ait créé la lumière signifie que Dieu a créé le monde comme lieu de connaissance et de vérité, lieu de rencontre et de liberté, lieu du bien et de l'amour. La matière première du monde est bonne, l'être même est bon. Et le mal ne provient pas de l'être qui est créé par Dieu, mais existe seulement en vertu de la négation ; c'est le « non ».
A Pâques, au matin du premier jour de la semaine, Dieu a dit de nouveau : « Que la lumière soit ! » Auparavant il y avait eu la nuit du Mont des Oliviers, l'éclipse solaire de la Passion et de la mort de JESUS (Mt 27,45), la nuit du sépulcre. Mais désormais c'est de nouveau le premier jour — la création recommence entièrement nouvelle. « Que la lumière soit, dit Dieu, et la lumière fut. » JESUS se lève du tombeau. La vie est plus forte que la mort ; le bien est plus fort que le mal ; l'amour est plus fort que la haine ; la vérité est plus forte que le mensonge. L'obscurité des jours passés est dissipée au moment où JESUS ressuscite du tombeau et devient, lui-même, pure lumière de Dieu.
Ceci, toutefois, ne se réfère pas seulement à lui ni à l'obscurité de ces jours. Avec la résurrection de JESUS, la lumière elle-même est créée de façon nouvelle. Il nous attire tous derrière lui dans la nouvelle vie de la résurrection et vainc toute forme d'obscurité. Il est le nouveau jour de Dieu, qui vaut pour nous tous. Mais comment cela peut-il arriver ? Comment tout cela peut-il parvenir jusqu'à nous de façon que cela ne reste pas seulement parole, mais devienne une réalité dans laquelle nous sommes impliqués ? Par le sacrement du baptême et la profession de foi, le Seigneur a construit un pont vers nous, par lequel le nouveau jour vient à nous. Dans le baptême, le Seigneur dit à celui qui le reçoit... : « Que la lumière soit ». Le nouveau jour, le jour de la vie indestructible vient aussi à nous. Le Christ te prend par la main. Désormais tu seras soutenu par lui et tu entreras ainsi dans la lumière, dans la vraie vie. |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 29 Mar 2013, 1:59 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Ven 29 Mar 2013, 6:53 pm | |
| - Citation :
- JESUS se lève du tombeau. La vie est plus forte que la mort ; le bien est plus fort que le mal ; l'amour est plus fort que la haine ; la vérité est plus forte que le mensonge. L'obscurité des jours passés est dissipée au moment où JESUS ressuscite du tombeau et devient, lui-même, pure lumière de Dieu.
- Citation :
- Dans le baptême, le Seigneur dit à celui qui le reçoit... : « Que la lumière soit ». Le nouveau jour, le jour de la vie indestructible vient aussi à nous. Le Christ te prend par la main. Désormais tu seras soutenu par lui et tu entreras ainsi dans la lumière, dans la vraie vie.
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| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 30 Mar 2013, 10:42 am | |
| Le 31 Mars 2013.
Livre des Actes des Apôtres 10,34a.37-43. Alors Pierre prit la parole : « En vérité, je le comprends : Dieu ne fait pas de différence entre les hommes ; Vous savez ce qui s'est passé à travers tout le pays des Juifs, depuis les débuts en Galilée, après le baptême proclamé par Jean : JESUS de Nazareth, Dieu l'a consacré par l'Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien, et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. Car Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l'ont fait mourir en le pendant au bois du supplice. Et voici que Dieu l'a ressuscité le troisième jour. Il lui a donné de se montrer, non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d'avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d'entre les morts. Il nous a chargés d'annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l'a choisi comme Juge des vivants et des morts. C'est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés. »
Psaume 118(117),1-2.3-4.16-17.22-23. Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour ! Oui, que le dise Israël : Éternel est son amour !
Que le dise la maison d'Aaron : Éternel est son amour ! Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur :
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle : c'est là l'œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,1-4. Frères, vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d'en haut, et non pas vers celles de la terre. En effet, vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui en pleine gloire.
Évangile de JESUS Christ selon saint Jean 20,1-9.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que JESUS aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. » Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que JESUS ressuscite d'entre les morts.
Commentaire du jour Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre Sermon « The Difficulty of Realizing Sacred Privileges », PPS, t. 6, n°8
Voici le jour
« Voici le jour que le Seigneur a fait : soyons dans la joie et dans l'allégresse » (Ps 117,24)... En tant que chrétiens nous sommes nés pour le Royaume de Dieu depuis notre plus tendre enfance..., mais, tout en ayant conscience de cette vérité et y croyant totalement, nous avons beaucoup de difficulté à saisir ce privilège et passons de longues années à le comprendre. Personne, bien sûr, ne le comprend pleinement... Et même en ce grand jour, ce jour parmi les jours, où le Christ est ressuscité des morts..., nous voici comme des petits enfants...à qui il manque des yeux pour voir et un cœur pour comprendre qui nous sommes vraiment...
Voici le jour de Pâques — répétons-le-nous encore et encore, avec un profond respect et une grande joie. Comme les enfants disent : « Voici le printemps » ou « Voici la mer », pour essayer d'en saisir l'idée..., disons : « Voici le jour parmi les jours, le jour royal (Ap 1,10 grec), le jour du Seigneur. Voici le jour où le Christ est ressuscité des morts, le jour qui nous apporte le salut ». C'est le jour qui nous rend plus grands que nous ne pouvons le comprendre. C'est le jour de notre repos, notre vrai sabbat ; le Christ est entré en son repos (He 4), et nous avec lui. Ce jour nous conduit, en préfiguration, à travers la tombe et les portes de la mort jusqu'au temps du répit dans le sein d'Abraham (Ac 3,20; Lc 16,22).
Nous en avons assez de la fatigue, de la morosité, de la lassitude, de la tristesse et du remords. Nous en avons assez de ce monde éprouvant. Nous en avons assez de ses bruits et de son vacarme ; sa meilleure musique, ce n'est que du bruit. Mais maintenant le silence règne, et c'est un silence qui parle... : telle est notre béatitude désormais. C'est le commencement de jours calmes et sereins, et le Christ s'y fait entendre, de sa « voix douce et tranquille » (1R 19,12), parce que le monde ne parle plus. Dépouillons-nous seulement du monde, et nous revêtirons le Christ (Ep 4,22; Rm 13,14)... Puissions-nous, en nous dévêtant ainsi, nous revêtir de choses invisibles et impérissables ! Puissions-nous grandir en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur, saison après saison, année après année, jusqu'à ce qu'il nous prenne avec lui...dans le Royaume de son Père et notre Père, de son Dieu et notre Dieu (Jn 20,17).
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| | | mick MODERATION
Date d'inscription : 10/11/2010 Messages : 7769 Pays : canada R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 30 Mar 2013, 1:34 pm | |
| merci Gilles et merci Nicodème pour les belles photos que tu nous met à chaque jours, Joyeuses Pâques, Que Dieu vous bénisse pour le bon travail, c'est apprécié. Amicalement Mick |
| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 30 Mar 2013, 5:04 pm | |
| C'est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en lui reçoit par lui le pardon de ses péchés. » Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que JESUS ressuscite d'entre les morts. |
| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Sam 30 Mar 2013, 7:41 pm | |
| - Citation :
- Psaume 118(117), 16-17.
Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur |
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 31 Mar 2013, 12:50 pm | |
| Le 01 Avril 2013.
Livre des Actes des Apôtres 2,14.22-33. Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, prit la parole; il dit d’une voix forte : « Habitants de la Judée, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe aujourd’hui, écoutez bien ce que je vais vous dire. Hommes d'Israël, écoutez ce message. Il s'agit de JESUS le Nazaréen, cet homme dont Dieu avait fait connaître la mission en accomplissant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez bien. Cet homme, livré selon le plan et la volonté de Dieu, vous l'avez fait mourir en le faisant clouer à la croix par la main des païens. Or, Dieu l'a ressuscité en mettant fin aux douleurs de la mort, car il n'était pas possible qu'elle le retienne en son pouvoir. En effet, c'est de lui que parle le psaume de David : Je regardais le Seigneur sans relâche, s'il est à mon côté, je ne tombe pas. Oui, mon cœur est dans l'allégresse, ma langue chante de joie ; ma chair elle-même reposera dans l'espérance : tu ne peux pas m'abandonner à la mort ni laisser ton fidèle connaître la corruption. Tu m'as montré le chemin de la vie, tu me rempliras d'allégresse par ta présence. Frères, au sujet de David notre père, on peut vous dire avec assurance qu'il est mort, qu'il a été enterré, et que son tombeau est encore aujourd'hui chez nous. Mais il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un de ses descendants. Il a vu d'avance la résurrection du Christ, dont il a parlé ainsi : Il n'a pas été abandonné à la mort, et sa chair n'a pas connu la corruption. Ce JESUS, Dieu l'a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins. Élevé dans la gloire par la puissance de Dieu, il a reçu de son Père l'Esprit Saint qui était promis, et il l'a répandu sur nous : c'est cela que vous voyez et que vous entendez.
Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.9-10.2b.11. Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge. J'ai dit au Seigneur : Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort.
Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m'avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance : tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi. Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !
Évangile de JESUS Christ selon saint Matthieu 28,8-15. Quand les femmes eurent entendu les paroles de l'ange, vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Et voici que JESUS vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui. Alors JESUS leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. » Tandis qu'elles étaient en chemin, quelques-uns des hommes chargés de garder le tombeau allèrent en ville annoncer aux chefs des prêtres tout ce qui s'était passé. Ceux-ci, après s'être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en leur disant : « Voilà ce que vous raconterez : 'Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions. ' Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l'argent et suivirent la leçon. Et cette explication s'est propagée chez les Juifs jusqu'à ce jour.
Commentaire du jour Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Sermon 76,2-3 ; CCL 24A, 465-467
« Allez annoncer à mes frères...qu'ils me verront »
L'ange avait dit aux femmes : « Vite, allez dire à ses disciples : ' Il est ressuscité d'entre les morts ; il vous précède en Galilée : c'est là que vous le verrez ' » (Mt 28,7). En disant cela, l'ange ne s'adressait pas à Marie Madeleine et à l'autre Marie, mais, en ces deux femmes, c'est l'Église qu'il envoyait en mission, c'est l'Épouse que l'ange envoyait vers l'Époux.
Tandis qu'elles s'en vont, le Seigneur vient à leur rencontre et les salue en disant : « Je vous salue, réjouissez-vous » (grec)... Il avait dit à ses disciples : « Ne saluez personne en chemin » (Lc 10,4) ; comment se fait-il que sur le chemin il accoure à la rencontre de ces femmes et les salue si joyeusement ? Il n'attend pas d'être reconnu, il ne cherche pas à être identifié, il ne se laisse pas questionner, mais il s'empresse, plein d'élan, vers cette rencontre... Voilà ce que fait la puissance de l'amour ; elle est plus forte que tout, elle déborde tout. En saluant l'Église, c'est lui-même que le Christ salue, car il l'a faite sienne, elle est devenue sa chair, elle est devenue son corps, comme l'atteste l'apôtre Paul : « Il est la tête du corps, c'est-à-dire l'Église » (Col 1,18). Oui, c'est bien l'Église en sa plénitude que personnifient ces deux femmes...
Il trouve ces femmes déjà parvenues à la maturité de la foi : elles ont dominé leurs faiblesses et elles se hâtent vers le mystère, elles cherchent le Seigneur avec toute la ferveur de leur foi. C'est pourquoi elles méritent qu'il se donne à elles lorsqu'il va à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue, réjouissez- vous ». Il les laisse non seulement le toucher, mais le saisir à la mesure de leur amour... Ces femmes sont, dans l'Église, les modèles des messagers de la Bonne Nouvelle.
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| | | Nicodème FONDATEUR
Date d'inscription : 28/05/2008 Messages : 19785 Pays : France R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 31 Mar 2013, 3:02 pm | |
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| | | RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19265 Pays : FRANCE R E L I G I O N : CATHOLIQUE
| Sujet: Re: Evangile du jour Dim 31 Mar 2013, 6:22 pm | |
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