Un violent tremblement de terre a secoué une région moyennement peuplée de l'ouest de la Chine, lundi matin, faisant au moins 75 morts et près de 459 blessés, selon le gouvernement local.
Le séisme a frappé près de la ville de Dingxi, dans la province de Gansu, une région de montagnes, de déserts et de pâturages dont la population s'élève à 26 millions de citoyens. Cela en fait l'une des provinces les moins peuplées du pays, bien que la région de Dingxi contient une plus grande concentration de fermes et de villages, et une population totale de 2,7 millions de résidants.
Selon le gouvernement provincial, les décès ont été rapportés dans le comté de Min et dans d'autres secteurs ruraux du sud de Dingxi, une ville située à environ 1233 kilomètres à l'ouest de Pékin.
Le centre de surveillance des tremblements de terre chinoise a fait savoir que le séisme initial, d'une magnitude de 6,6, avait été ressenti à 7 h 45, heure locale. Les autorités ont enregistré d'autres secousses, par la suite, dont une de 5,6.
L'épicentre était peu profond, ce qui peut causer plus de dégâts. Le centre de surveillance chinois prétend que le tremblement de terre a frappé à près de 20 kilomètres sous la surface, mais l'administration provinciale de Gansu des tremblements de terre parle plutôt de 6 kilomètres.
Pour leur part, les autorités américaines ont mesuré une magnitude de 5,9 et une profondeur de 10 kilomètres pour le séisme initial. Les mesures initiales d'un séisme peuvent largement varier selon les sources, particulièrement si l'équipement utilisé n'est pas le même. Les comtés de Zhang et de Min ont été endommagés, on y rapporte des maisons détruites et des pertes de services téléphoniques et électriques.
Une équipe paramilitaire de sauvetage de la Police armée populaire, comptant 120 membres, se dirige vers l'épicentre, mais progresse lentement en raison de la boue et des rochers qui obstruent le chemin. La Croix-Rouge chinoise envoie aussi son aide. De la pluie abondante est prévue plus tard cette semaine dans la région touchée, ce qui fait monter le besoin d'abris et augmente les risques de glissement de terrain.