Un espoir pour les animaux
7 décembre 2014 / Vu de Chine par Christophe Rovan /

Il faisait à peine plus de 3ºC sur le marché de Guilin lorsqu'un homme de 40 ans, en petit caleçon blanc, s'est enfermé dans une cage pour protester contre le génocide culinaire des chiens. Sa photo a fait le tour du net. À Yulin, ce sont des moines et des bénévoles qui ont manifesté devant un restaurant de chats. Ils entendaient sauver les âmes de ces félins. À 300 kilomètres au nord de Pékin, des militants ont bloqué un camion et libéré les centaines de chiens qu'il contenait dans des conditions épouvantables. À Yulin encore, les associations lancent désormais des souscriptions pour racheter les animaux avant qu'ils ne soient livrés aux restaurateurs. Depuis plusieurs années, ils sont de plus en plus nombreux, simples citoyens ou puissants groupes, à tenter de sauver les chiens, chats, ragondins, singes et autres serpents destinés à finir dans les assiettes. Et leur tâche n'est pas simple dans un pays dont les habitants mangent, selon le dicton, « tout ce qui a quatre pattes, sauf les chaises ». Certes, les vieilles habitudes ont la vie dure. Et les actes de barbarie sont encore légion, alors même que le gouvernement a voté plusieurs lois de protection animale. Mais les protestations se multiplient depuis plusieurs années. « Ce mouvement s'inscrit dans le cadre plus général d'une prise de conscience écologique chinoise, explique Fong Hua, professeur de sociologie à Pékin. Mais il est surtout dû au développement exponentiel de la mode des animaux de compagnie dans les grandes villes. Un homme qui sort son chien le matin a plus de mal à manger l'un de ses congénères lors du repas de midi ». Une « révolution douce » indispensable dans un pays qui continue à consommer plus de dix millions de chiens chaque année.

Capucine a écrit:

Un espoir pour les animaux
7 décembre 2014 / Vu de Chine par Christophe Rovan /

Il faisait à peine plus de 3ºC sur le marché de Guilin lorsqu'un homme de 40 ans, en petit caleçon blanc, s'est enfermé dans une cage pour protester contre le génocide culinaire des chiens. Sa photo a fait le tour du net. À Yulin, ce sont des moines et des bénévoles qui ont manifesté devant un restaurant de chats. Ils entendaient sauver les âmes de ces félins. À 300 kilomètres au nord de Pékin, des militants ont bloqué un camion et libéré les centaines de chiens qu'il contenait dans des conditions épouvantables. À Yulin encore, les associations lancent désormais des souscriptions pour racheter les animaux avant qu'ils ne soient livrés aux restaurateurs. Depuis plusieurs années, ils sont de plus en plus nombreux, simples citoyens ou puissants groupes, à tenter de sauver les chiens, chats, ragondins, singes et autres serpents destinés à finir dans les assiettes. Et leur tâche n'est pas simple dans un pays dont les habitants mangent, selon le dicton, « tout ce qui a quatre pattes, sauf les chaises ». Certes, les vieilles habitudes ont la vie dure. Et les actes de barbarie sont encore légion, alors même que le gouvernement a voté plusieurs lois de protection animale. Mais les protestations se multiplient depuis plusieurs années. « Ce mouvement s'inscrit dans le cadre plus général d'une prise de conscience écologique chinoise, explique Fong Hua, professeur de sociologie à Pékin. Mais il est surtout dû au développement exponentiel de la mode des animaux de compagnie dans les grandes villes. Un homme qui sort son chien le matin a plus de mal à manger l'un de ses congénères lors du repas de midi ». Une « révolution douce » indispensable dans un pays qui continue à consommer plus de dix millions de chiens chaque année.

Vraiment....!Comme le Monde est étrange!