*** Forum Religions ***
Bonjour et bienvenue sur le forum.


Vous êtes invité à visiter et à vous inscrire sur ce site de dialogues.

L'inscription ne prend que quelques secondes afin que vous puissiez profiter pleinement des fonctions de ce forum religions.

*** Une fois votre inscription terminé, merci de cliquer sur le lien dans votre boite e-mail. ***


Pour le staff,

Nicodème.

Ps : si vous avez oublié votre mot de passe, cliquer sur " mot de passe oublié " puis aller dans votre boite e-mail Smile
*** Forum Religions ***
Bonjour et bienvenue sur le forum.


Vous êtes invité à visiter et à vous inscrire sur ce site de dialogues.

L'inscription ne prend que quelques secondes afin que vous puissiez profiter pleinement des fonctions de ce forum religions.

*** Une fois votre inscription terminé, merci de cliquer sur le lien dans votre boite e-mail. ***


Pour le staff,

Nicodème.

Ps : si vous avez oublié votre mot de passe, cliquer sur " mot de passe oublié " puis aller dans votre boite e-mail Smile

*** Forum Religions ***

- - - Dialogues inter-religieux- - -www.forum-religions.com - - -
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Bible  Coran  D I C O  LIBRAIRIE  ConnexionConnexion  BLOG  Contribution  
...BIENVENUE SUR LE FORUM, les membres du staff sont à votre disposition pour rendre votre visite sur ce site plus agréable...
Règlement du forum à prendre en compte, vous le trouverez dans la section " vie du forum ".
"Pour participer au forum, merci d'aller vous présenter dans la section ci-dessous"
Le Deal du moment : -36%
Aspirateur balai sans fil Dyson V8 Origin
Voir le deal
254.99 €

 

 En Birmanie, le drame des avortements clandestins

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Capucine
MODERATION
MODERATION
Capucine

Date d'inscription : 12/12/2011
Féminin
Messages : 7539
Pays : France
R E L I G I O N : catholique

En Birmanie, le drame des avortements clandestins Empty
MessageSujet: En Birmanie, le drame des avortements clandestins   En Birmanie, le drame des avortements clandestins Icon_minipostedLun 01 Mai 2017, 9:32 pm

En Birmanie, le drame des avortements clandestins

AFP, publié le mardi 02 mai 2017 à 09h48

Birmanie: des centaines de milliers de femmes risquent leur vie en pratiquant un avortement clandestin
Thiri se souvient précisément de son angoisse quand elle a avalé la dernière pilule pour avorter: elle était avec une amie, dans un hôtel de Rangoun qu'elle avait choisi loin de chez elle pour cet acte clandestin.
Son petit ami venait de la quitter après avoir découvert qu'elle était enceinte, une histoire courante dans un pays où beaucoup considèrent les femmes comme "perdues" si elles ont des rapports sexuels avant le mariage.

Ne sachant pas comment s'en sortir, Thiri a, comme des centaines de milliers d'autres, risqué sa vie en pratiquant un avortement clandestin.

En Birmanie, l'interruption de grossesse est illégale sauf en cas de danger mortel pour la femme. Enfreindre la loi est puni de 3 à 10 ans de prison pour les médecins. La femme encourt théoriquement elle aussi une peine de prison, mais dans les faits les poursuites ne sont pas engagées.

"Aujourd'hui, je suis inquiète et je me demande si je pourrais être enceinte de nouveau", confie la jeune fille.
Le sexe reste un tabou très grand dans cette société bouddhiste traditionnelle. La langue birmane n'a même pas de mot pour désigner les organes génitaux féminins. Bien que la contraception soit en vente libre, peu de femmes savent comment l'utiliser et les jeunes, notamment dans les campagnes, ont trop honte pour s'en procurer.

"Les femmes ne parlent pas de sexe", raconte Thiri, qui n'a toujours pas dit à son nouveau fiancé qu'elle avait avorté il y a deux ans.

Pour les experts, cette culture du silence est un élément clé pour expliquer le fort taux de mortalité maternelle (lié à la grossesse et/ou à l'accouchement) dans le pays. 

Avec 282 décès pour 100.000 grossesses, ce taux est le deuxième plus élevé d'Asie du Sud-Est après le Laos et est deux fois supérieur à la moyenne régionale. Officiellement, les avortements représentent environ 10% de ces décès, mais les experts estiment que la réalité est probablement bien plus élevée, car les décès dus aux infections ne sont pas pris en compte.

"Jusqu'à un tiers de tous les décès maternels sont liés à des avortements", estime ainsi Sid Naing, directeur régional pour l'ONG Marie Stopes.

- Branches de parapluie, bambou -

Il y aurait des douzaines de chirurgiens illégaux à Rangoun, la plus grande ville du pays, qui facturent entre 30.000 et 100.000 kyats (20 à 75 dollars) l'intervention.

Comme Thiri, de nombreuses femmes désespérées recourent à la prise de pilules achetées au marché noir. D'autres visitent de fausses cliniques dirigées par des charlatans qui vont jusqu'à utiliser des branches de parapluie ou des tiges de bambou pour tenter de déloger le fœtus. 

Le Dr Ni Ni, directrice de l'IPAS - ONG internationale de défense des droits à la maternité des femmes - se souvient encore de cette jeune fille de 14 ans qui a dû subir une ablation de l'utérus après un avortement pratiqué avec un rayon de vélo.

L'organisation estime que 246.000 avortements illégaux sont pratiqués tous les ans en Birmanie. 
Quand une infection se déclare, "si les jeunes femmes ne viennent pas tout de suite, nous ne pouvons pas les aider", explique Su Su, qui travaillait auparavant comme médecin à l'hôpital. "Souvent, elles viennent trop tard car elles ont peur".

Les grossesses non désirées ne concernent pas que les jeunes non mariées.

"Les femmes sont menacées si elles refusent d'avoir des relations sexuelles avec leurs maris", explique Htar Htar, fondatrice du groupe des droits des femmes Akhaya Women. "Elles ne peuvent pas dire non et n'osent pas pousser les hommes à utiliser des préservatifs", ajoute-t-elle.

- Poids de la religion -

L'ancienne junte, au pouvoir pendant près de 50 ans en Birmanie, ne voulait pas instaurer de contrôle des naissances car elle craignait un déséquilibre démographique avec l'Inde, la Chine et même la Thaïlande voisines.

Il a fallu attendre l'arrivée en 2011 d'un gouvernement semi-civil pour que les femmes mariées accèdent à la contraception.

"Avant cela, même (le concept) de +planning familial+ était tabou", explique Kaori Ishikawa, du Fonds des Nations Unies pour la population en Birmanie (UNFPA).

Aujourd'hui, des ONG comme l'IPAS mettent à la disposition des femmes une contraception sur le long terme, en particulier dans les zones rurales où les taux de mortalité maternelle sont deux fois supérieurs à ceux des villes.

Et l'UNFPA a dépensé près de 10 millions de dollars (9,15 millions d'euros) en deux ans pour améliorer la santé des femmes mais les habitudes restent difficiles à changer.

Htar Htar aimerait qu'une grande loi en faveur des droits des femmes permette de dépénaliser l'avortement. Mais le poids de la religion et des bouddhistes extrémistes, qui considèrent que toute vie est sacrée, est un obstacle de taille.

http://actu.orange.fr/monde/en-birmanie-le-drame-des-avortements-clandestins-CNT000000HACyl.html
Revenir en haut Aller en bas
 

En Birmanie, le drame des avortements clandestins

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Birmanie: 6.700 Rohingyas tués en Birmanie le premier mois des violences
» États-Unis, la peur au ventre des clandestins de Los Angeles
» Le drame des Rohingyas
» Thaïlande. En pleine jungle, une fosse commune de clandestins et deux survivants
» le drame des obèses palestiniens

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
*** Forum Religions *** :: Accueil du forum :: . :: Actualité-