*** Forum Religions *** - - - Dialogues inter-religieux- - -www.forum-religions.com - - - |
...BIENVENUE SUR LE FORUM, les membres du staff sont à votre disposition pour rendre votre visite sur ce site plus agréable... Règlement du forum à prendre en compte, vous le trouverez dans la section " vie du forum ". "Pour participer au forum, merci d'aller vous présenter dans la section ci-dessous" |
|
| LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 06 Juil 2009, 1:52 am | |
| Rappel du premier message :
Paragraphe 6. MARIE – MERE DU CHRIST, MERE DE L’ÉGLISE
963 Après avoir parlé du rôle de la Vierge Marie dans le mystère du Christ et de l’Esprit, il convient de considérer maintenant sa place dans le mystère de l’Église. " En effet, la Vierge Marie (...) est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu et du Rédempteur (...). Elle est aussi vraiment ‘Mère des membres [du Christ] (...) ayant coopéré par sa charité à la naissance dans l’Église des fidèles qui sont les membres de ce Chef’ (S. Augustin, virg. 6 : PL 40, 399) " (LG 53). " ... Marie Mère du Christ, Mère de l’Église " (Paul VI, discours 21 novembre 1964).
I. La maternité de Marie envers l’Église
Toute unie à son Fils...
964 Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement. " Cette union de Marie avec son Fils dans l’œuvre du salut est manifeste dès l’heure de la conception virginale du Christ, jusqu’à sa mort " (LG 57). Elle est particulièrement manifeste à l’heure de sa passion :
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la Croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots : " Femme, voici ton fils " (Jn 19, 26-27) (LG 58).
965 Après l’Ascension de son Fils, Marie a " assisté de ses prières l’Église naissante " (LG 69). Réunie avec les apôtres et quelques femmes, " on voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l’Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait déjà elle-même prise sous son ombre " (LG 59).
... aussi dans son Assomption...
966 " Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort " (LG 59 ; cf. la proclamation du dogme de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie par le Pape Pie XII en 1950 : DS 3903). L’Assomption de la Sainte Vierge est une participation singulière à la Résurrection de son Fils et une anticipation de la résurrection des autres chrétiens :
Dans ton enfantement tu as gardé la virginité, dans ta dormition tu n’as pas quitté le monde, ô Mère de Dieu : tu as rejoint la source de la Vie, toi qui conçus le Dieu vivant et qui, par tes prières, délivreras nos âmes de la mort (Liturgie byzantine, Tropaire de la fête de la Dormition [15 août]).
... elle est notre Mère dans l’ordre de la grâce
967 Par son adhésion entière à la volonté du Père, à l’œuvre rédemptrice de son Fils, à toute motion de l’Esprit Saint, la Vierge Marie est pour l’Église le modèle de la foi et de la charité. Par là elle est " membre suréminent et absolument unique de l’Église " (LG 53), elle constitue même " la réalisation exemplaire ", typus, de l’Église (LG 63).
968 Mais son rôle par rapport à l’Église et à toute l’humanité va encore plus loin. " Elle a apporté à l’œuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareil par son obéissance, sa foi, son espérance, son ardente charité, pour que soit rendue aux âmes la vie surnaturelle. C’est pourquoi elle est devenue pour nous, dans l’ordre de la grâce, notre Mère " (LG 61).
969 " A partir du consentement qu’elle apporta par sa foi au jour de l’Annonciation et qu’elle maintint dans sa fermeté sous la Croix, cette maternité de Marie dans l’économie de la grâce se continue sans interruption jusqu’à la consommation définitive de tous les élus. En effet, après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s’interrompt pas : par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. (...) C’est pourquoi la bienheureuse Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’avocate, d’auxiliatrice, de secourable, de médiatrice " (LG 62).
970 " Le rôle maternel de Marie à l’égard des hommes n’offusque cependant et ne diminue en rien l’unique médiation du Christ : il en manifeste au contraire la vertu. Car toute influence salutaire de la part de la bienheureuse Vierge (...) découle de la surabondance des mérites du Christ ; elle s’appuie sur sa médiation, dont elle dépend en tout et d’où elle tire toute sa vertu " (LG 60). " Aucune créature en effet ne peut jamais être mise sur le même plan que le Verbe incarné et rédempteur. Mais tout comme le sacerdoce du Christ est participé sous formes diverses, tant par les ministres que par le peuple fidèle, et tout comme l’unique bonté de Dieu se répand réellement sous des formes diverses dans les créatures, ainsi l’unique médiation du Rédempteur n’exclut pas, mais suscite au contraire une coopération variée de la part des créatures, en dépendance de l’unique source " (LG 62).
II. Le culte de la Sainte Vierge
971 " Toutes les générations me diront bienheureuse " (Lc 1, 48) : " La piété de l’Église envers la Saint Vierge est intrinsèque au culte chrétien " (MC 56). La sainte Vierge " est légitimement honorée par l’Église d’un culte spécial. Et de fait, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est honorée sous le titre de ‘Mère de Dieu’ ; les fidèles se réfugient sous sa protection, l’implorant dans tous leurs dangers et leurs besoins (...). Ce culte (...) bien que présentant un caractère absolument unique (...) n’en est pas moins essentiellement différent du culte d’adoration qui est rendu au Verbe incarné ainsi qu’au Père et à l’Esprit Saint ; il est éminemment apte à le servir " (LG 66) ; il trouve son expression dans les fêtes liturgiques dédiées à la Mère de Dieu (cf. SC 103) et dans la prière mariale, telle le Saint Rosaire, " abrégé de tout l’Évangile " (cf. MC 42).
III. Marie – Icône eschatologique de l’Église
972 Après avoir parlé de l’Église, de son origine, de sa mission et de sa destinée, nous ne saurions mieux conclure qu’en tournant le regard vers Marie pour contempler en elle ce qu’est l’Église dans son mystère, dans son " pèlerinage de la foi ", et ce qu’elle sera dans la patrie au terme de sa marche, où l’attend, " dans la gloire de la Très Sainte et indivisible Trinité ", " dans la communion de tous les saints " (LG 69), celle que l’Église vénère comme la Mère de son Seigneur et comme sa propre Mère :
Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Église en son achèvement dans le siècle futur, de même sur terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le Peuple de Dieu en pèlerinage (LG 68).
EN BREF
973 En prononçant le " fiat " de l’Annonciation et en donnant son consentement au mystère de l’Incarnation, Marie collabore déjà à toute l’œuvre que doit accomplir son Fils. Elle est mère partout où Il est Sauveur et Tête du Corps mystique.
974 La Très Sainte Vierge Marie, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut enlevée corps et âme à la gloire du ciel, où elle participe déjà à la gloire de la résurrection de son Fils, anticipant la résurrection de tous les membres de son Corps.
975 " Nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu, nouvelle Eve, Mère de l’Église, continue au ciel son rôle maternel à l’égard des membres du Christ " (SPF 15).
Source : CEC (Catéchisme de l'Eglise Catholique) |
| | |
Auteur | Message |
---|
Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 11:03 am | |
| - Citation :
- BenJoseph a écrit:
- info a écrit:
- "BenJoseph
Vas lire Drach Grand Rabin convertie au Seigneur Jésus-Christ après ont en rappelleras .Merci
Pas besoin de lire des livres de gens convertis au catholicisme. Le principe est connu: ils n'ont d'yeux que pour la nouvelle religion adoptée; alors forcément tout ira dans le sens du poil de la bête. Ce n'est pas parce qu'il était Grand Rabin que c'est parole d'Evangile.
Et tu pourrais être correct avec ceux qui ne partagent pas ton opinion
Il donnes des références et ceux-ci ne sont point romaine _ Vois-tu de plus - tu juge de livres que toi même _tu ne te donnes même point la peine de lire !Tu dis , - Citation :
- Ce n'est pas parce qu'il était Grand Rabin que c'est parole d'Evangile.
Alors ,suis ton principe pourquoi me questionner sur des habillement donc l'Évangile ne parles point ! |
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 11:34 am | |
| [quote] - paul et pièrre a écrit:
- les templiers
une force au mains des religieux ; ce que je sait c'est que l'église catholique les as utiliser et qu'ils sont devenu avec l'appuie de la population et des dimes versés si puissants que la papauté a checher avec la complicité du roi de france le moyen de les éliminés et ce fut dans tous le royaume une chasse au sorcières .
encore une fois _tu réponds point a la question (faux fuyants ) - Citation :
- est ce que DIEU vous as demander d'aller en tèrre Sainte conquérir ?
est ce que DIEU vous demandait de tel choses ? Non Dieu est indifférent a ce que nos filles servent aux plaisir charnel dans les harems des califats, que nos fils sois vendus comme esclaves ,que la loi du Charia les chrétiens sois obliger de si conformer _ c'est un Dieu indifférente a la miser e humaine 'un gros nul ! Et évidement les gros méchants ce sont ceux qui nous libères de ses horreurs _ ils aurais dus faire une guerre a coup de mouchoir .... - Citation :
- vous avez oser massacréer , bruller , torturer , piller , excomunier les Saints , les mettre au bucher ,
Vas lire les procès des inquisiteurs au lieu de dires n'importes quoi _ mais je reconnait que dans toutes guerres _des innocents y souffre . - Citation :
- j'ai parler avec une personne qui était agé de 80 ans , elle m'as dis qu'elle était obliger de faire 50 km pour pouvoir lire une bible et qu'elle devait se cacher parceque c'était interdit et tous cela sous couvert de la religion au nom de votre DIEU qui est Satan .
Il aurais beaucoup a dire sur cela ! Je dirais ceci _j'aie 65 ans _ jamais ont ma défendu de lire la Bible , Plus encore a l'age de 12 ans j'étais autoriser a consulter plus de 150 milles volumes dans un monastères et tout les jeunes aurais put le faire _donc tes histoires tu repasseras _Part contre, je dirais ceci ,cette lecture Biblique devais se faire sous la supervision d'un religieux . |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 1:56 pm | |
| _Part contre, je dirais ceci ,cette lecture Biblique devais se faire sous la supervision d'un religieux Dit Info....
En vertu de quoi? Est ce biblique cette attitude ?
|
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 2:31 pm | |
| - Citation :
- Sophiea37 a écrit:
- _Part contre, je dirais ceci ,cette lecture Biblique devais se faire sous la supervision d'un religieux
Dit Info....
En vertu de quoi? Est ce biblique cette attitude ?
.Parce que peut-être l'ignores -tu mais la Reforme avait fait jaillir une multitude de versions Bibliques qui même entre eux ( Calvinistes ,Luthérien et autres s'opposait les unes des autres )et ici ,les variations entre elles étaient grandes et importante .Ainsi ,aussi pour ne point laisser aller la foi de la Parole au degrés de l'interprétation personnel _ L',autre question que tu me pose est - Citation :
- Est ce biblique cette attitude ?
la protection du message évangélique reçût a son importance ,ta juste a parcourir les forum ! Moi ,je me réjouit que bientôt seras disponible sur le web les versions antérieur a la Reforme _ainsi que documents et papyrus ;déjà la c'est débuter et quelques-uns en trembles . |
| | | paul et pièrre .
Date d'inscription : 22/08/2009 Messages : 439 Pays : france R E L I G I O N : église de christ
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 10:34 pm | |
| nous aurons aussi bientot a disposition les manuscrits de Qumrân . je me suis aussi la question de la diversité des traductions bibliques . vois tu traduire certains texte en farçais dans sa pensé originale est trés difficille parceque le français n'as pas d'équivalent . c'est aussi une richesse de les avoir car ont peu comperer les versions pour mieux comprendre le sens d'un texte .
tu nous parle d'interprétation personnel , mais c'est bien le catholiscisme qui en fait des interprétations personels avec ses dogmes ? elle as deux pilliers , la tradition et la bible et les deux ne s'accorde pas .
|
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 10:39 pm | |
| Mais si, comme aujourd'hui, il y a des doctrines différentes, à tel point que l'on ne discerne plus le vrai du faux...ce n'est pas au Clergé religieux ou à un homme qu'il faut s'adresser, mais à Dieu,..ouvrir sa Bible et demander à Dieu lui même de faire le nettoyage en nous, d'oter fausses doctrines et mensonges... Et de rétablir la vérité en nous!.... Parce que la tête c'est JESUS!... Le divin pasteur c'est JESUS!...
Etre pasteur, docteur, prophète etc...c'est une fonction du corps de Christ qui est d'abord soumise à Jesus...qui n'est pas au dessus des brebis...mais soumises aussi au reste des membres!
Nous sommes tous soumis les uns aux autres.... Nous ne nous confions pas en l'homme pour la direction divine, mais à Dieu seul...car nous avons TOUS accès direct à Dieu par JESUS si nous sommes vraiment convertis!....
1 Corinthiens 14:32 Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes;
Éphésiens 5:20 rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, Éphésiens 5:21 vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ.
1 Corinthiens 12:11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut.
1 Corinthiens 12:4 Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; 1 Corinthiens 12:5 diversité de ministères, mais le même Seigneur; 1 Corinthiens 12:6 diversité d'opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. 1 Corinthiens 12:7 Or, à chacun la manifestation de l'Esprit est donnée pour l'utilité commune. ... 1 Corinthiens 12:11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. ... 1 Corinthiens 12:11 Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. ... 1 Corinthiens 12:18 Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. ... 1 Corinthiens 12:23 et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur, 1 Corinthiens 12:24 tandis que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d'honneur à ce qui en manquait, 1 Corinthiens 12:25 afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres.. 1 Corinthiens 12:27 Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. 1 Corinthiens 12:28 Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. .... 1 Corinthiens 12:31 Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence.
Tu vois que chacun est établi par Dieu...et non un Clergé nommé par un Clergé
Tous les membres du corps dont Jesus est la tête (son corps est son Eglise) ont reçu le St Esprit donc la capacité de discerner le bien du mal, la vérité du mensonge, le vrai serviteur du faux...et ne se laissera pas mettre un joug d'autorité qui le ramènerait dans la servitude!...
Galates 5:1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
Actes 17:10 Aussitôt les frères firent partir de nuit Paul et Silas pour Bérée. Lorsqu'ils furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. Actes 17:11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.
1 Thessaloniciens 5:20 Ne méprisez pas les prophéties. 1 Thessaloniciens 5:21 Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; ... 1 Thessaloniciens 5:23 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ! 1 Thessaloniciens 5:24 Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera. ... 1 Thessaloniciens 5:25 Frères, priez pour nous.
Tu vois, le grand Paul n'est pas vexé de ce que les béréens contrôlent si ce qu'il dit est exact!... Les prophéties doivent être reçues avec prudence ! (car il peut y avoir de fausses prophéties) Paul demande la prièrr de ses frères, de tous!...car il est égal aux autres!... Il est comme les autres susceptible de tomber dans l'erreur Il nomme tout le monde "frères"!
Il n'y a pas de hiérarchie dans l'Eglise de Dieu
Ceux qui vous disent (le Clergé) qu'ils sont seuls aptes à comprendre les Ecritures, avoir des révélations ou prendre des décisions sont des menteurs qui veulent vous asservir!...
Tout se fait dans l'Eglise (le corps de Christ, ses membres), absolument tout, d'un commun accord!
Si les membres voient qu'un pasteur tombe dans le péché ou enseigne des fausses doctrines, il a le droit et même le devoir de le reprendre...et si il ne se repend pas, aprês 3 tentatives, on l'exclut!...qu'il soit pasteur, prophète, docteur ....
Matthieu 18:15 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Matthieu 18:16 Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. Matthieu 18:17 S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
(le dire à l'Eglise, c'est le dire à toute l'Assemblée)
|
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 10:56 pm | |
| Le problème n'est pas les versions bibliques... Car le message est le mëme
C'est un faux problème
Dieu a fait garder sa Parole par les juifs pour l'AT puis par des païens ou juifs convertis...pour le nouveau...ils gardaient scrupuleusement les Ecrits...tout en n'obéissant pas à La Parole
Quand Dieu dit qu'Il veille sur Sa Parole...il veille sur ce qui fut mis par écrit..,
Les seuls écrits qui ont été rajoutés par le Clergé catho sont les apocryphes...qui ne font pas partie des Ecrits gardés par les juifs... Donc à rejeter...
Par contre il y a quand même assez de versions pour faire la part des choses...et Dieu nous fait comprendre Sa Parole pour qu'on ne la torde pas...(pour ceux qui sont soumis à Lui...)
Faites attention que ces Ecrits ne soient pas un leurre!...
Par exemple Paul et Pierre a une version différente de la mienne (j ai Segond ancienne version)...cela ne m'a pas troublée!... D'autres synonymes mais le même impact car c'est le ST Esprit qui opère (si on a vraiment l'Esprit)
Si déjà là on a du mal à faire la part des choses...qu'est ce que cela va être avec des manuscrits en plus?... Il ne faut pas s'attacher à la lettre mais à l'Esprit...c'est l'Esprit qui révèle, éclaire, nettoie, fait le ménage, pas l'homme...
Sophie |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Dim 14 Nov 2010, 11:56 pm | |
| Psaume 84:11 (84:12) Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. Psaume 84:12 (84:13) Éternel des armées! Heureux l'homme qui se confie en toi!
Proverbes 29:25 La crainte des hommes tend un piège, Mais celui qui se confie en l'Éternel est protégé. Proverbes 29:26 Beaucoup de gens recherchent la faveur de celui qui domine, Mais c'est l'Éternel qui fait droit à chacun.
Jérémie 17:5 Ainsi parle l'Éternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l'Éternel!
Jérémie 17:7 Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, Et dont l'Éternel est l'espérance! Jérémie 17:8 Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.
Jérémie 17:9 Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: Qui peut le connaître Jérémie 17:10 Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres.
Psaume 119:9 Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole. Psaume 119:10 Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements! Psaume 119:10 Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements! Psaume 119:12 Béni sois-tu, ô Éternel! Enseigne-moi tes statuts! ... Psaume 119:17 Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que j'observe ta parole! .... Psaume 119:33 Enseigne-moi, Éternel, la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin! ....
Devant la puissance de ces paroles comment douter qu'elles aient pû être falsifiées...
Comment Dieu nous a fait parvenir Sa Parole?...en l'inspirant à des hommes et en les dirigeant dans l'écriture
Ésaïe 30:8 Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une table, Et grave-les dans un livre, Afin qu'elles subsistent dans les temps à venir, Éternellement et à perpétuité.
1 Corinthiens 14:37 Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré, qu'il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur.
Jérémie 1:11 La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots: Que vois-tu, Jérémie? Je répondis: Je vois une branche d'amandier. Jérémie 1:12 Et l'Éternel me dit: Tu as bien vu; car je veille sur ma parole, pour l'exécuter.
2 Timothée 3:16 Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
Bien sûr je parle de La Bible
|
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 12:09 am | |
| Ne remettez pas en cause les Ecritures mais remettez en cause ceux qui interprètent les Ecritures...rejetez ce qui est mauvais (tordu, mal intrerprété) et retenez ce qui est bon... Comment y parvenir? En demandant le secours de Dieu
Genèse 49:18 J'espère en ton secours, ô Éternel!
Psaume 27:9 Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colère ton serviteur! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu de mon salut! ... Psaume 27:11 Éternel! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis. ... Psaume 27:12 Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s'élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence. ... Psaume 27:14 Espère en l'Éternel! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse! Espère en l'Éternel!
Galates 2:4 Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir. Galates 2:5 Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi vous. Galates 2:6 Ceux qui sont les plus considérés-quels qu'ils aient été jadis, cela ne m'importe pas: Dieu ne fait point acception de personnes, -ceux qui sont les plus considérés ne m'imposèrent rien.
...et il y a bien d'autres passages
|
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 1:20 am | |
| bonjour, - Sophiea37 a écrit:
- On ne prie pas les mors :
1/ parce que c'est interdit par Dieu prier pour autrui serait interdit par D-ieu ? béni soit-Il Surprenant - Sophiea37 a écrit:
- 2/ parce que le salut se décide sur la terre selon nos choix
ALors ce salut n'est plus une grâce imméritée, cela s'appelle le salut par les oeuvres. - Sophiea37 a écrit:
- 3/ parce que cela ne sert à rien car Dieu a déjà jugé
ALors la scène du Jugement Dernier est un mensonge et D-ieu, béni soit-Il, n'est plus Tout-Puissant. Pouvez-vous préciser les versets clairs qui confirment les affirmations de votre Pasteur. Cordialement Pauline |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 1:22 am | |
| Bonjour - paul et pièrre a écrit:
- bonsoir
pauline tu n'as toujour pas donner les texte des évangile de la septante ou c'est clairement écrit comme tu le dis J'attends de savoir quels sont vos critères pour déterminer si un Livre est inspiré et pour déterminer si la version de ce Livre est inspirée. À vous lire Pauline |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 1:26 am | |
| Bonjour - paul et pièrre a écrit:
- Pauline
comment voulez vous prétendre recevoir qu'elque chose sans la foi ? Je ne comprends pas votre question, les athées reçoivent d'innombrables bienfaits de D-ieu, béni soit-Il, et ils n'ont pas la foi. Par ailleurs quand je prie pour autrui ce n'est pas pour recevoir quelque chose. Enfin, je ne prétends pas, je prie. Si vous voulez trouver une pirouette au sujet de la puissance de la prière, allez-y ouvertement... Pauline |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 1:28 am | |
| - paul et pièrre a écrit:
- pauline
je ne suis pas un spécialiste du catholiscisme , je n'ai pas cette prétention , j'y ai cru a sa rédemption , mais au plus je lis les écritures , au plus j'anlyse la situation et demande le discernement et que DIEU m'éclaire au plus je m'apperçois que sa rédemption est impossible parcequ'elle ne veux pas se repentir de ses oeuvres et sans repentance pas de salut . d'ailleur elle est déja tombé et ruiné , si elle doit indemniser toute les familles a cause de ses actes elle n'as pas assez d'argent meme en vendant ses bien .
Et qu'est-ce que cela vient faire dans nos discussions ? Pauline |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 1:31 am | |
| - paul et pièrre a écrit:
- info
qui fut a l'origine des persécutions , qui a fait les éxécutions lea plus horribles qui soit , se sont bien les jésuites ? Non. |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 1:38 am | |
| - paul et pièrre a écrit:
- nous aurons aussi bientot a disposition les manuscrits de Qumrân .
Nous les avons à 99,9 %. Voir notamment la "Bibliothèque de Qumran" collection dirigée par André Paul, qui a commencé l'édition complète bilingue de tous les textes de Qumran y compris les Livres Canoniques, c'est très important car jusqu'à présent n'étaient disponibles que les écrits non bibliques. Pauline |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 2:04 am | |
| ALors la scène du Jugement Dernier est un mensonge et D-ieu, béni soit-Il, n'est plus Tout-Puissant.
Pouvez-vous préciser les versets clairs qui confirment les affirmations de votre Pasteur.
Dit Pauline
....
Pauline, vous le faites exprès?
Ce n'est pas parce que le jugement effectif a lieu plus tard (trône du jugement)... Que Dieu n'a pas déjà jugé!
Satan est déjà jugé..les anges aussi...et pourtant le jugement n'est pas effectif!....
Nous jugerons les anges dit la Bible... Et pourtant le sort des anges élus ou déchus est effectif Pauline!...
Dieu montrera à chacun pourquoi il est rejeté ou élu...
D'ailleurs vous voyez que les morts comparaissent devant le Trône mais leur nom est ou pas inscrit sur le livre de vie (depuis longtemps!...)
Et sachez que mon pasteur c'est Jesus Christ!... Je ne répête pas comme un perroquet ce que des hommes m'enseignent...je prends ma Bible, je médite...je vérifie...je demande au Seigneur...je rejette le mensonge des hommes, fussent ils pasteurs!
Vous êtes durs d'oreille Pauline...
Vous tenez ferme à votre doctrine car vous faites plus confiance à vos Pères qu'à La Parole de Dieu ...à Dieu
Voyez ces versets qui nous éclairent :
Apocalypse 17:1 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. .... Apocalypse 18:4 Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Apocalypse 18:5 Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités.
Tu vois que Babylone est jugée ... Le jugement est arrêté depuis longtemps...puisque même son jugement est prophétisé, annoncé par la vision de Jean... Et pourtant elle est jugée effectivement que plus tard!...
Hébreux 10:26 Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, Hébreux 10:26 Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, Hébreux 10:27 mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles.
Tous les morts sont déjà jugés par Dieu et attendent la première résurrection (salut direct) ou le jugement....
Quel intérêt d'annoncer le salut sur terre si dd toutes façons après la mort c'est encore possible d'être sauvés!
Cela est un faux Evangile!
Pierre cherchait à en sauver quelques uns par la prédication mais ne s'occupait pas du salug des décédés!
Ouvrez les yeux Pauline!...
Ézéchiel 3:18 Quand je dirai au méchant: Tu mourras! si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. Ézéchiel 3:19 Mais si tu avertis le méchant, et qu'il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, et toi, tu sauveras ton âme. Ézéchiel 3:20 Si un juste se détourne de sa justice et fait ce qui est mal, je mettrai un piège devant lui, et il mourra; parce que tu ne l'as pas averti, il mourra dans son péché, on ne parlera plus de la justice qu'il a pratiquée, et je te redemanderai son sang. Ézéchiel 3:21 Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu'il ne pèche pas, il vivra, parce qu'il s'est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme.
...
1 Corinthiens 9:22 J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns.
....
2 Timothée 4:6 Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. 2 Timothée 4:7 J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 2 Timothée 4:8 Désormais la couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me le donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement.
Pas besoin Pauline d'un pasteur ou d'un prêtre pour comprendre ces paroles claires...mais de notre bonne volonté et de l'assistance du St Esprit !
Sophie |
| | | paul et pièrre .
Date d'inscription : 22/08/2009 Messages : 439 Pays : france R E L I G I O N : église de christ
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 3:00 am | |
| Pauline excuse moi mais c'est toi qui as parler de la version des septantes ou l'on peu prier pour les morts , alors j'attend que tu nous donnes les versets dans l'évangile de la septante ?
qui est André Paul ? les manuscrits de Qumrân serons bientôt disponible en entier sur google ce qui perméttra de juger .
les livres canoniques ,nous les avons tous a notre dispositions se sont les 66 livre de la bible .
c'est toi qui as dis que j'étais un spécialiste du catholiscisme alors que je n'ai pas cette prétention . mais les catho ne nous veulent pas .
les méchants éffectivement , DIEU fait aussi pleuvoir sur eux comme sur les juste sans quoi personne ne pourait etre sauvé seulement aissait de faire preuve d'un peu de discernement , le méchant qui gagne au loto , il as pourtant fait une chose que DIEU n'approuve pas , ceux qui vont jouer au casino , DIEU n'approuve pas de tel pratiques , le monde git au pouvoir du méchant qui pousse l'homme a désobéir a DIEU mais DIEU avertis une fois deux fois trois fois et si l'homme s'endurcie il n'entend plus la voix de DIEU , il est livré a lui mème .
Paul au Romains 1 Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. 22 Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; 23 et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. 24 C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs, en sorte qu’ils déshonorent eux–mêmes leurs propres corps ; 25 eux qui ont remplacé la vérité de Dieu par le mensonge et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! 26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes, car leurs femmes ont remplacé les relations naturelles par des actes contre nature ; 27 et de même les hommes, abandonnant les relations naturelles avec la femme, se sont enflammés dans leurs désirs, les uns pour les autres ; ils commettent l’infamie, homme avec homme, et reçoivent en eux–mêmes le salaire que mérite leur égarement. 28 Comme ils n’ont pas jugé bon d’avoir la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une mentalité réprouvée, pour commettre des choses indignes ; 29 ils sont remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de perfidie ; pleins d’envie, de meurtre, de discorde, de fraude, de vice ; 30 rapporteurs, médisants, impies, emportés, orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence, 31 sans loyauté, sans affection, sans indulgence, sans pitié. 32 Et bien qu’ils connaissent le décret de Dieu, selon lequel ceux qui pratiquent de telles choses sont dignes de mort, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les pratiquent. 1 ¶ Tu es donc inexcusable, qui que tu sois, toi qui juges, car en jugeant les autres, tu te condamnes toi–même, puisque toi qui juges, tu agis comme eux. 2 Nous savons, en effet, que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi est selon la vérité. 3 Comptes–tu, toi qui juges ceux qui agissent ainsi et qui fais comme eux, que toi, tu échapperas au jugement de Dieu ? 4 Ou méprises–tu les richesses de sa bonté, de son support et de sa patience, sans reconnaître que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? 5 Mais, par ton endurcissement et par ton coeur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu, 6 qui rendra à chacun selon ses oeuvres :
ce qui m'intéresse est la vérité en Jésus Christ . les vrais adorateurs que le Père recherche sont ceux qui l'adore en Esprit et en vérité .
Sophie il m'arrive aussi de changer parfois de traductions , afin de mieux comprendre , si Pauline veux nous donner des passage de la septante , je veux bien , si je la comprend or elle n'est pas évidente a comprendre et tu sait pourquoi , mais peut etre Pauline a reçu le don de l'interpréter afin que nous soyons édifier ? d'ou les dons du Saint Esprit pour que l'église comprenne et soit édifier . il y a des mots qui n'ont pas d'équivalents dans notre langue et d'autres qui veulent dire plusieurs choses . d'autre mots qui sont identiques mais le sens dépende de la pensée .
|
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 5:51 am | |
| - Citation :
- paul et pièrre a écrit:
- nous aurons aussi bientot a disposition les manuscrits de Qumrân .
je me suis aussi la question de la diversité des traductions bibliques . vois tu traduire certains texte en farçais dans sa pensé originale est trés difficille parceque le français n'as pas d'équivalent . c'est aussi une richesse de les avoir car ont peu comperer les versions pour mieux comprendre le sens d'un texte .
tu nous parle d'interprétation personnel , mais c'est bien le catholiscisme qui en fait des interprétations personels avec ses dogmes ? elle as deux pilliers , la tradition et la bible et les deux ne s'accorde pas .
Les manuscrits de Qumrân sont déjà disponible en parties _sauf que le prix est dispendieux pour l'instant .Pour les interprétations personnels (je dirais oui et non )même l'Évangile en contiens et parfois ont en découvres dans les Pères de l'église d'occident et d'Orient _Prenons comme exemple la discutions du premier Concile .) Donc ont découvres a même l'Évangile que parfois sa parlait haut et fort dans leurs réunions Mais au final un certains compromis parvenait a se faire .C'est pour cela et a l'exemple de l,Évangile l'Église au travers de l'histoire a tenu des Conciles ,des Synodes ,des Assemblés ,des réunions de prières etc.. il fallait bien aussi se conformer aux paroles Évangélique du Saint-Esprit qui affirmait l'Église colonne et soutiens de la vérité
et non interprétation personnel colonne et soutiens de la vérité
tout cela pour conclure que l'Évangile n,est point affaire d'interprétation personnel et que nous devons en matière de foi se referez a la Tradition de l'Église Apostolique _surtout si ELLE sais prononcer officiellement sur un point de foi . Voir sur ce point les Symboles de foi . En sommes quelques -une qui parles de leurs propres fond en utilisant le mot (JE) du leur nombrilisme .attention a eux .Ainsi Pierre nous mets aussi en garde que la parole n'est point affaire d'interprétation personnel . Lorsque tu dis en jugeant l'Église Apostolique du Seigneur ces paroles - Citation :
- la tradition et la bible et les deux ne s'accorde pas .
Pour moi ,les deux se complète facilement dans l'ensemble .Les écrits du nouveau testament sont parvenus a nous part tradition le Seigneur na point dis allez écrire mais allez enseigner etc...
|
| | | Gilles Membre_Actif
Date d'inscription : 07/10/2010 Messages : 11153 Pays : canada R E L I G I O N : Catholique
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 5:52 am | |
| - Citation :
- Pas besoin Pauline d'un pasteur ou d'un prêtre pour comprendre ces paroles claires...mais de notre bonne volonté et de l'assistance du St Esprit !
Sophie le Seigneur na point établis des docteurs pour rien |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 6:14 am | |
| Oui mais il faut éprouver si cela vient de Dieu ou pas... C'est pour cela que Dieu dit que nous sommes soumis les uns aux autres...
Voilà pourquoi il y a des docteurs, des pasteurs, des prophètes, des apôtres, ceux qui discernent les esprits, ceux qui ont le don des miracles... Par dessus tout cela il y a ceux qui prophétisent, ceux qui parlent en langue et interprètent...
Les docteurs de loi peuvent connaître parfaitement les Ecritures et ne pas interpréter correctement... Les religieux de l'époque de JC connaissaient parfaitement les prophéties sur Jésus ainsi qu'Israël mais le rejetèrent...
Ce n'est donc pas parce que le plus grand nombre accrédite quelqu'un comme docteur qu'il est vrai
Et ce n'est pas parce que l'on rejette quelqu'un comme docteur qu'il est faux!
Tout doit s'èprouver à la Parole de Dieu...
Si je rejette le pape et son eglise c'est qu'á la lumière de la Parole, il est dans l'erreur... Et ce n'est pas parce que des millions de gens le suivent, que des protestants et mëme des pasteurs se rallient que je vais suivre aussi...
Car ce que je crains Dieu par dessus tout et donc je garde Sa Parole...
Et c'est cela que Dieu te demande!
Juge avec discernement et véritè, sans favoritisme...
Apocalypse 3:10 Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Apocalypse 3:11 Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Apocalypse 3:8 Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Jean 15:20 Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
1 Corinthiens 5:11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme. 1 Corinthiens 5:12 Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger?
Excuse moi mais le catholicisme déborde d'hérésies et d'idolatrie... Du coup je me comporte avec cette dénomination comme la Parole me le commande...
Je ne déteste pas ces gens, je les aiment, mais je ne ferai pas un culte avec eux au nom de l'amour et de l'unité... Car quel rapport avec le culte au Dieu vivant et le culte aux idoles...on ne peut mélanger la lumiêre avec les ténèbres...
Par contre il faut expliquer à ceux qui veulent connaitre Dieu les commandements de Dieu... Ce n'est pas une option mais le devoir de tout chrétien converti...
Merci
Sophie!
Ps : info tu ne m'as pas dit ce que tu pensais de mon calcul sur ton nom!... Tu sais on peut arriver à 666 avec n'importe quel nom...alors ne t'attache pas à ces choses...
Sophie |
| | | paul et pièrre .
Date d'inscription : 22/08/2009 Messages : 439 Pays : france R E L I G I O N : église de christ
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 7:13 am | |
| info le problème avec la tradition c'est que vous la mettez au dessus de la parole de DIEU , comme le font les adventiste explicant la bible avec Hélène Wythe ou les tj avec Russelle . normalement la bible dois s'interpréter d'elle mème . aucune révélation n'est a mèttre au dessus de la bible ( la parole de DIEU ) et le seul qui peut nous la faire comprendre est le Saint Esprit parce qu'il sonde tout mème les profondeurs de DIEU . moi je me réjouis qu'actuelement ont en connais beaucoups plus sur les écritures qu'il y a 500 ans , aujourd'hui elle est pratiquement disponible a 100 °/° de la planette ce qui est encore la réalisation d'une prophétie que le Seigneur dite . moi je ne me fait plus de soucis si DIEU as dit que la Babylone tombera , elle tombera , info toi qui est catholique c'est ton choix , mais comment peut tu etre d'accord avec ce qui s'est passé a assise , toute les religions du monde rassemblés pour prier ensemble ? ne pense tu pas qu'un tel rapprochement pourait entrainer les ames mal affermis a se dire puisque l'on peu prier ensemble , il y a pas de mal a faire du yoga , de la méditaion tracendentale ext ... la bible dis pourtant si quelqu'un vient t'apporter autre choses que ce qui est écrit , ne le reçois pas et ne lui dis pas salut .
|
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 7:33 am | |
| Jésus a parlé de la Tradition qui annulait la Parole de Dieu....
Et l'histoire se perpétue à cause de l'héritage d'Adam...
Pour sortir de la tradition, il faut se convertir pour passer de la servitude à la liberte.... De la créature déchue à la nouvelle naissance...
Sophie |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 7:38 am | |
| Ce n'est pas parce que l'on est meilleur que l'on passe des ténèbres à la lumiêre...c'est parce qu'on a été convaincu de péché...qu'on s'est repentis et qu'on a cru à JC... Mais tout cela se fait par Dieu ... C'est une grace...
Le problème est que Dieu appelle tous les hommes au salut...mais que beaucoup refusent car ils veulent continuer la Tradition religieuse...
Il est plus facile de convertir un athé qu'un religieux.... Car pour convertir un religieux, il faut d'abord ôter toutes les fausses doctrines et c'est dur...tellement cela est ancré profondément...
Mais il faut croire qu'avec Dieu, tout est possible!...
Sophie |
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 7:59 am | |
| LA BIBLE NOUS EST-ELLE PARVENUE SANS ERREURS ?
LA BIBLE NOUS EST-ELLE PARVENUE SANS ERREURS ?
Beaucoup se demandent si la Bible (Ancien et Nouveau Testaments) nous sont parvenus sans avoir été modifiés par des copistes peu scrupuleux. Les imams (chefs religieux musulmans) affirment que la Bible a été faussée par les juifs. Mais sans faire ainsi des affirmations gratuites et sans preuves, on peut sincèrement se demander comment les textes bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testament ont pu nous parvenir sans qu'il y ait soupçon d'erreur et de modifications volontaires.
J'essaierai donc d'y répondre dans cet article.
1. LA TRANSMISSION de l'ANCIEN TESTAMENT
Quand on étudie un peu l'histoire de la transmission de la Bible à travers les siècles, on remarque vite que la main invisible de Dieu a protégé Sa Parole de l'erreur et d'une disparition totale. Très tôt dans l'histoire de l'humanité, les hommes ont commencé à écrire. Il est désormais reconnu que, au temps d'Abraham (2000 av. J.C.) et bien avant l'époque de Moïse, les hommes savaient écrire. Des tablettes en écriture sumérienne en sont l'exemple et nous prouvent que les premiers prophètes de l'Eternel ont très bien pu écrire leurs prophéties sur de l'argile ou du papyrus. La tradition orale, en outre, était très forte. Peu fiable? Pas tant que ça: les générations apprenaient les récits et les lois religieuses par coeur et les récitaient depuis leur plus tendre enfance devant les anciens.
C'est Moïse (1500 ans avant J.C.) qui fut le premier écrivain de la Bible avec les 5 premiers livres (appelé Pentateuque). D'autres prophètes, chroniqueurs, rois et sacrificateurs écrivirent les 22 livres de l'A.T. (selon le canon hébreu) sur une période de 1000 ans environ. Ce n'est pas un hasard si 'alphabet hébreu compte 22 lettres et l'Ancien Testament 22 livres... Chaque fois que Dieu inspirait un homme pour proclamer ou écrire Sa Parole, la communauté toute entière l'intégrait aux révélations précédentes. Des copistes particulièrement méticuleux recopiaient les précieuses paroles. Cela forma ce qu'on appelle le Canon, c'est-à-dire l'unité de la Bible.
Jusqu'en 1947, les manuscrits de l'A.T. les plus anciens que nous possédions dataient du Dixième siècle après Jésus-Christ et venait des Massorètes, une communauté religieuse juive. Mais la découverte des manuscrits de la mer morte en 1947 et leur datation (environ 250 avant Jésus-Christ) allait révéler la Providence de Dieu envers le texte biblique. Dans ces grottes cachées aux hommes depuis des siècles, se trouvaient plusieurs manuscrits des textes de l'A.T. sur papyrus.
On s'empressa, bien sûr, de les comparer aux manuscrits des Massorètes, écrits 10 siècles plus tard. Résultat: des différences (appelées "variantes") minimes pour autant de texte et un tel écart de temps : le savant B. Kennicott, par exemple, a comparé ensemble 581 manuscrits, soit environ 280 millions de lettres hébraïques (des années de travail). Il a trouvé 750.000 variantes insignifiantes (une lettre qui change) et 150.000 variantes un peu plus importantes (un mot qui change), c'est-à-dire une variante toute les 1580 lettres seulement!
Comment se peut-il qu'il y ait eu aussi peu de différences ? La façon dont les copistes juifs recopiaient le texte sacré l'explique aisément : ils comptaient le nombre de lettres de chaque livre recopié et savaient quelle devait être le verset et la lettre du milieu; si une erreur importante apparaissait lors du comptage des lettres, le copiste détruisait immédiatement son ouvrage pour le recommencer! Si un copiste avaient des doutes sur une lettre ou un mot, il le recopiait néanmoins tel quel en ajoutant une note en marge.C'est ainsi que le texte de l'Ancien Testament que nous possédons est tout à fait fiable et digne de foi : "Et l'Eternel dit: Je veille sur ma parole, pour l'exécuter." (Jérémie 1:12).
2. LA TRANSMISSION du NOUVEAU TESTAMENT
Le N.T. est composé de 27 livres écrits par 8 auteurs différents. Il est appelé "nouveau testament" en référence à la prophétie de Jérémie sur la nouvelle alliance (chap.31, v.31- 33) : "Voici, les jours viennent, dit l'Eternel, où je ferai avec la maison d'Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle" (Jérémie 31:31).
Nous disposons aujourd'hui de 24.000 manuscrits (ou copies) du N.T. : 5300 en grec, 10.000 en latin et 9300 en d'autres langues. Ce chiffre est très important en comparaison d'autres Ouvres littéraires antiques. Nous possédons par exemple 7 manuscrits au monde des Ouvres de Platon, le plus ancien datant de 900 ans après la mort du philosophe. Le plus ancien manuscrit du N.T. date seulement de 25 ans après la rédaction du dernier livre (l'Apocalypse)! Et pourtant, personne ne met en doute les écrits de Platon tandis que des milliers ont cherché à discréditer la Bible!
De nombreuses théories, chaque fois abandonnées, ont été échafaudées pour expliquer la transmission du N.T. et particulièrement des Evangiles. Certains ont dit que tout a commencé oralement pour être finalement recopié (bien plus tard et avec d'énormes déformations) par des chrétiens du IIe siècle après Jésus-Christ. Il est aujourd'hui certain que cette théorie est fausse. Nous possédons des preuves que le N.T. était terminé à la fin du Ier siècle! Trois ouvrages, l'Epître de Barnabas (+100), la Didache et l'Epître de Clément de Rome aux Corinthiens (+96) citent déjà presque tous les livres du N.T..
LA DECOUVERTE DU SIECLE
Mais une découverte spectaculaire va bouleverser le monde des chercheurs bibliques. Elle concerne l'Evangile de Matthieu et nous vient du Professeur C.P. Thiede, un papyrologue allemand. En 1994, il reprend un papyrus acheté en Egypte au début du siècle par un ecclésiastique anglais, Charles B. Huleatt, et déposé au Magdalen College, en Angleterre. Ce papyrus contenait des extraits en grec du chapitre 26 de l'Evangile de Matthieu, que l'on avait daté de la fin du IIe siècle. Le Pr Thiede découvre que ce manuscrit date en fait de l'an 50 de notre ère! Cela prouve que l'original a été écrit par Matthieu peu de temps après la crucifixion de Jésus-Christ, voire avant, pendant sa vie même!
Les autres chercheurs, sceptiques au départ, ont du se rallier aux conclusions du Pr Thiede : Orsolina Montevecchi, de Milan, l'autorité mondiale en matière de papyrus a déclaré : "L'identification me semble certaine" Aux U.S.A., le Pr R. Fuller, le plus opposé jusque-là à l'ancienneté des Evangiles, s'est déclaré convaincu par les conclusions de Thiede. Le magazine Times déclarait enfin que l'Evangile de Matthieu serait "non un texte édifié sur des traditions orales, mais un reportage". Le Pr Thiede a également découvert un fragment de l'Evangile de marc dans la grotte N7 de Qumron, ce qui le date autour de l'an 50 également.
LE CANON
Le canon du N.T. n'a pas été établi par des conciles mais formé naturellement par la reconnaissance des chrétiens. Dès le IIe siècle, 7029 versets (sur 7959) étaient admis dans le canon du N.T. comme inspirés de Dieu : le fragment de Muratori (daté de 170 après J.C.) bien qu'incomplet, contient tous les livres du N.T. sauf 5. Des hésitations demeurèrent sur l'Epître aux Hébreux et sur l'Apocalypse de Jean, mais furent levées au IVe siècle.
LES VARIANTES ENTRE MANUSCRITS
Des savants ont passé des années à comparer des centaines de manuscrits différents du N.T.. Ces travaux nous permettent d'avoir aujourd'hui un texte totalement digne de foi. Leurs conclusions sont unanimes : "Si nous comparons l'état présent du texte du N.T. avec celui de n'importe quel ouvrage ancien, nous devons le déclarer merveilleusement exact" (Dr. Warfield) "Sur les quelques 150.000 variantes, 400 seulement concernet le sens; sur ces 400, 50 seulement ont une réelle importance. Ces 50 ne touchent aucun article de foi ou aucune prescription morale" (P. Schaff, éditeur de l'Encyclopédie des sciences religieuses). "Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré. Toi, Eternel ! tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais." (Psaumes 12:6-7).
Emmanuel Bozzi
|
| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 8:04 am | |
| - info a écrit:
-
- Citation :
- paul et pièrre a écrit:
- nous aurons aussi bientot a disposition les manuscrits de Qumrân .
je me suis aussi la question de la diversité des traductions bibliques . vois tu traduire certains texte en farçais dans sa pensé originale est trés difficille parceque le français n'as pas d'équivalent . c'est aussi une richesse de les avoir car ont peu comperer les versions pour mieux comprendre le sens d'un texte .
tu nous parle d'interprétation personnel , mais c'est bien le catholiscisme qui en fait des interprétations personels avec ses dogmes ? elle as deux pilliers , la tradition et la bible et les deux ne s'accorde pas .
Les manuscrits de Qumrân sont déjà disponible en parties _sauf que le prix est dispendieux pour l'instant .Pour les interprétations personnels (je dirais oui et non )même l'Évangile en contiens et parfois ont en découvres dans les Pères de l'église d'occident et d'Orient _Prenons comme exemple la discutions du premier Concile .) Donc ont découvres a même l'Évangile que parfois sa parlait haut et fort dans leurs réunions Mais au final un certains compromis parvenait a se faire .C'est pour cela et a l'exemple de l,Évangile l'Église au travers de l'histoire a tenu des Conciles ,des Synodes ,des Assemblés ,des réunions de prières etc.. il fallait bien aussi se conformer aux paroles Évangélique du Saint-Esprit qui affirmait l'Église colonne et soutiens de la vérité et non interprétation personnel colonne et soutiens de la vérité tout cela pour conclure que l'Évangile n,est point affaire d'interprétation personnel et que nous devons en matière de foi se referez a la Tradition de l'Église Apostolique _surtout si ELLE sais prononcer officiellement sur un point de foi . Voir sur ce point les Symboles de foi . En sommes quelques -une qui parles de leurs propres fond en utilisant le mot (JE) du leur nombrilisme .attention a eux .Ainsi Pierre nous mets aussi en garde que la parole n'est point affaire d'interprétation personnel .
Lorsque tu dis en jugeant l'Église Apostolique du Seigneur ces paroles - Citation :
- la tradition et la bible et les deux ne s'accorde pas .
Pour moi ,les deux se complète facilement dans l'ensemble .Les écrits du nouveau testament sont parvenus a nous part tradition le Seigneur na point dis allez écrire mais allez enseigner etc...
Justement, l'Eglise catholique a pris le même travers que les pharisiens du 1er siècle: LA TRADITION. Mais l'Ecriture est au-dessus de la "Tradition" et non l'nverse, car toute Ecriture INSPIREE DE DIEU et utlle pour: ENSEIGNER CONVAINCRE CORRIGER INSTRUIRE |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 9:36 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
Ce n'est pas parce que le jugement effectif a lieu plus tard (trône du jugement)... Que Dieu n'a pas déjà jugé! Satan est déjà jugé..les anges aussi...et pourtant le jugement n'est pas effectif!....
Je ne parle ni du satan ni des anges, mais des humains. - Sophiea37 a écrit:
D'ailleurs vous voyez que les morts comparaissent devant le Trône mais leur nom est ou pas inscrit sur le livre de vie (depuis longtemps!...)
Ce livre de vie est-il immuable ? Psaumes 69:27 (69:28) Qu’ils soient effacés du Livre de vie, et qu’ils ne soient point écrits avec les justes. - Sophiea37 a écrit:
Et sachez que mon pasteur c'est Jesus Christ!... Je ne répête pas comme un perroquet ce que des hommes m'enseignent...je prends ma Bible, je médite...je vérifie...je demande au Seigneur...je rejette le mensonge des hommes, fussent ils pasteurs!
Alors si tout est le fruit de votre recherche personnelle, il doit vous être très facile de préciser les versets qui indiquent qu' il est interdit par D-ieu, béni soit-Il, de prier pour les défunts et ceux qui indiquent que tous les humains sont déjà jugés au moment même de leur décès. - Sophiea37 a écrit:
Tu vois que Babylone est jugée ... Le jugement est arrêté depuis longtemps...puisque même son jugement est prophétisé, annoncé par la vision de Jean...
Voulez-vous dire que les humains sont déjà jugés avant même leur naissance ? On peut dire que ça c'est de la prédestination.
C'est vrai qui si tout est jugé avant même notre premier souffle cela laisse peut de place à la prière... À vous lire Pauline |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 9:53 am | |
| - Sophiea37 a écrit:
Le canon du N.T. n'a pas été établi par des conciles mais formé naturellement par la reconnaissance des chrétiens.
Voilà bien un catéchisme assez daté et très centré sur les Églises occidentales. Je n'ai rien contre le Pasteur Emmanuel Bozzi est pasteur mais j'ignore ses compétences dans ce domaine. Rien n'est dit sur le Canon du Testament Premier. Rien n'est dit sur la "Sagesse de Salomon" énumérée par comme canonique dans le fragment de Muratori. Rien n'est dit sur la querelle alexandrine qui a aboutit à ce que les continuateurs de la Bible Segond se déchirent et offrent deux versions différentes... Rappelons que pour le Pasteur Martin Luther l'épître de saint Jacques n'est pas inspirée et que pour la vénérable Église d'Éthiopie I-Hénoch est canonique. Un catéchisme qui veut laisser croire qu'il n'y a eu aucune rationalité dans le choix des différents livres et que les Très Saintes Écritures nous seraient parvenues par la seule opération du Saint Esprit. Mais la vérité est beaucoup plus complexe. Voilà pourquoi je me permets d'insister : quels sont les critères qui font que vous reconnaissez tel livre comme inspiré et tel autre comme non-inspiré.à vous lire Pauline |
| | | pauline.px .
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 2135 Pays : france R E L I G I O N : chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 8:59 pm | |
| - paul et pièrre a écrit:
les livres canoniques ,nous les avons tous a notre dispositions se sont les 66 livre de la bible .
D'où nous viennent-ils ? Qui a conservé leur trace ? Pourquoi 66 ? Qui a fixé leur liste ? Depuis quand cette liste a-t-elle été établie ? Cette liste est-elle unique ? À quelle liste vous référez-vous et pourquoi avez-vous choisi celle-là ? à vous lire Pauline |
| | | paul et pièrre .
Date d'inscription : 22/08/2009 Messages : 439 Pays : france R E L I G I O N : église de christ
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 9:39 pm | |
| ma chère Pauline d'aprés ton raisonnement , il n'est plus besoin d'annoncer l'évangile puisque nous pouvons par nos oeuvres et nos prières racheter ceux qui sont morts . enssuite toujours selon toi DIEU ne tient plus compte du libre arbitre puisque c'est nous qui sauvons les morts . le libre arbitre a été donner aux anges , a Adam et a toute la race humaine pas aux morts .
|
| | | paul et pièrre .
Date d'inscription : 22/08/2009 Messages : 439 Pays : france R E L I G I O N : église de christ
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 9:49 pm | |
| Pourquoi 66 Livres? Le Canon I. GENERALITES
Le mot français canon est dérivé du grec kanôn, traduction du terme sémite qanu et de l’hébreu qaneh signifiant à l'origine « roseau » ou « canne » (Ez 40.3) puis, par extension, « norme » ou « règle » (Gal 6.16). Plus tard, on parlera de « décret », de « mesure officielle », puis de « liste officielle ». Le canon des Ecritures Saintes constitue donc la liste des livres reconnus dignes d’être incorporés à un recueil d’écrits inspirés de Dieu : la Bible.
Plusieurs facteurs ont guidé le choix des livres canoniques :
a) L’inspiration directe, pleine et entière de Dieu : « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire… » (2 Tim 3.16). Ce verset prouve l’inerrance (état de ce qui est sans erreur) des écrits divinement inspirés : une quarantaine d’auteurs différents ont transmis une même et unique pensée divine pendant une période de rédaction particulièrement longue, plus de 15 siècles !
b) La prophétie inhérente et la conviction interne à l’Ecriture elle-même : « Aucune prophétie de l’écriture ne s’interprète elle-même ; car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint. » (2 Pi 1.20-21). Remarquons, à cet égard, que le N.T. cite pratiquement chacun des 39 livres de l'A.T.
c) La puissance spirituelle propre au texte: elle octroie à ce dernier une autorité spontanée : « La parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur » (Héb 4.12).
d) La cohérence doctrinale et l’exactitude historique : ce qui est faux (comme les erreurs historiques du livre de Judith) et incohérent avec l’ensemble de la révélation divine (comme la prière des morts dans le livre de Baruch 3.4 et en 2 Maccabées 12.45) est irrémédiablement rejeté.
e) L’authenticité d’un texte naturellement reconnue vis-à-vis de son auteur et/ou de son objet, tels les chrétiens de Bérée qui « reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les écritures (pour voir) si elles étaient ainsi» (Act 17.11). II. LE CANON DE L’ANCIEN TESTAMENT (ou de la Torah1) A. LE COURANT JUIF 1. Le canon juif
Le canon juif a été établi progressivement, au fur et à mesure de la rédaction des livres inspirés. Lorsqu'un prophète écrivait un ouvrage, celui-ci était tout naturellement incorporé parmi les textes sacrés. Par exemple, le prophète Daniel considérait les écrits de Jérémie, son aîné de quelques décennies, comme faisant partie du canon biblique (Dan 9.2).
En l'an 70 ap. J.C., l'anéantissement de la révolte juive par le général romain Titus a été un désastre, tant sur le plan national (par la dispersion des Juifs dans l’Empire romain) que religieux (par la destruction du second temple de l’Éternel à Jérusalem). Peu après, en 98, quelques rabbins, tous issus des milieux pharisiens, se retrouvèrent à Jamnia, bourgade proche de Jaffa, pour restructurer la religion juive et répondre à certaines questions relatives au canon. Ils fixèrent de manière définitive le canon des livres saints.
Cette publication officielle ne fit que confirmer un état de fait, puisque Flavius Josèphe (historien juif, 37-100) signalait déjà dans un de ses ouvrages (Contre Appion, 1.8) l’existence d’un ensemble de 22 rouleaux qui faisaient référence dans la religion juive. Jésus et les apôtres se sont d'ailleurs toujours référé à cet ensemble de 22 livres lorsqu'ils parlaient de l'Ecriture (appelée parfois "loi" ou "loi et prophètes" ou encore "loi, prophètes et psaumes").
Pour les responsables religieux juifs de Jamnia, la période d’inspiration des textes sacrés a duré de Moïse (considéré comme le rédacteur des 5 premiers livres, la Torah) jusqu’à Artaxerxès (465-423). En effet, ils ont estimé que l’ère prophétique est révolue depuis Malachie (vers 420 avant J.-C.). Cette limite dans le temps permet d’éliminer systématiquement tous les écrits postérieurs à cette date, notamment le foisonnement des productions apocalyptiques qui risquaient de remplacer, par un illuminisme individualiste, le solide attachement aux écrits reconnus. 2. Livres retenus
Les 22 rouleaux « officialisés » (correspondant exactement aux 39 livres répertoriés dans les versions protestantes de la Bible mais dans un ordre différent) sont répartis en trois grandes divisions dont parle Jésus lui-même en Luc 24.44 : « Il fallait que toutes les choses qui sont écrites de moi dans la loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes (ou autres écritures), fussent accomplies » :
a) la Loi (la Torah) : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome b) les Prophètes (les Nebiim) :
1. Premiers Prophètes : Josué, Juges, Samuel (1 et 2), Rois (1 et 2) 2. Prophètes Seconds : Esaïe, Jérémie, Ezéchiel + les Douze (petits prophètes)
c) les Écrits (les Ketoubim) : Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Ecclésiaste, Lamentations, Esther, Daniel, Esdras, Néhémie, Chroniques (1 et 2). 3. Livres refusés
Une quinzaine de livres, de chapitres et de fragments de textes ont été écartés.
a) Les sept livres figurant dans le canon catholique :
– Tobie ou Tobit : curieuse épopée d’un père aveugle (Tobit) et de son fils (Tobie) conduits par un ange du territoire de Nephtali jusqu’à Ecbatane (en Médie), écrite vers 200 av. J.-C. – 1 et 2 Maccabées : récits historiques ou légendaires exaltant les révoltes juives dirigées par les Maccabées contre les rois de Syrie (en premier lieu Antiochus Épiphane) entre 175 et 135 av. J.-C. – Judith : histoire d’une héroïne nationale juive s’introduisant dans le camp d’un général assyrien pour lui trancher la tête et assurer une délivrance inespérée au peuple juif, vers 150 av. J.-C. – Baruch : court livre de cinq chapitres attribués au secrétaire du prophète Jérémie poursuivant son message en 3 grands thèmes (confession des péchés d’Israël, éloge de la sagesse, chants sur la captivité et le retour). – Le Siracide (ou Ecclésiastique) : enseignement d’un maître de sagesse dispensé à Jérusalem au IVème siècle av. J.-C. et ressemblant aux Proverbes de Salomon. – Le Livre de la Sagesse : traité de morale attribué à un certain Salomon vivant à Alexandrie au Ier siècle av. J.-C., qui désapprouve le scepticisme, le matérialisme et l’apostasie.
b) Divers ajouts également intégrés dans l'A.T. des Bibles catholiques :
– Le Cantique des trois enfants saints (ou des trois jeunes gens, c’est-à-dire Schadrac, Meschac et Abed-Nego), généralement incorporé au chapitre 3 de Daniel. – L’histoire de Suzanne : chapitre 13 ajouté au livre de Daniel. – L’histoire de Bel et du Dragon : chapitre 14 ajouté au livre de Daniel. – Compléments à Esther : ajoutés pour introduire la mention officielle de Dieu dans ce livre.
c) D'autres livres ou fragments écartés également du canon catholique :
– La prière de Manassé*2 : œuvre lyrique de 15 versets, inspirée par 2 Chroniques 33.12-16, ajoutée généralement à 1 Esdras (cf. infra). – La lettre de Jérémie : message destiné aux captifs de Babylone et abusivement attribué à Jérémie. – 1 Esdras : complément historique douteux des récits de captivité et du retour d’exil (adaptation de 2 Chroniques 35-36 ; Esdras 8 et Néhémie 8). – 2 Esdras (ou Apocalypse d’Esdras)* : probablement un pseudépigraphe, écrit juif rédigé entre 150 av. J.-C. et 100 ap. .J.-C., abusivement attribué au scribe Esdras. – 3 et 4 Maccabées : récits fantaisistes sur la période antérieure à celle des Macchabées. 4. Les raisons de leur refus
Une simple lecture et une étude rapide de ces écrits nous permettent de comprendre aisément pourquoi les autorités juives (et à leur suite, les responsables des églises protestantes, anglicane et même grecque orthodoxe, pour les mêmes raisons) ne leur ont jamais accordé le statut de livres canoniques :
a) le caractère réellement prophétique fait défaut ; b) la véritable autorité divine est passée sous silence ; c) aucune nouvelle révélation messianique n’est affirmée ; d) plusieurs erreurs doctrinales ou historiques sont présentées ; e) les destinataires présumés les ont eux-mêmes déconsidérés. B. LE COURANT CATHOLIQUE
Pourquoi des livres présentant si peu d’intérêt ont-ils été introduits, puis maintenus dans les versions catholiques de la Bible ? Qui est responsable d’une telle confusion et comment s’est-elle développée ? 1. La Version des Septante
Entre le IIIème et le IIème siècle av. J.-C., les textes sacrés juifs ont été traduits pour la première fois en une langue étrangère, en grec en l’occurrence : il s’agit de la célèbre version des Septante. Selon la légende, le roi Ptolémée II (285-246) aurait réuni à Alexandrie (ville du nord de l’Égypte), 72 traducteurs (6 par tribu d’Israël) qui auraient réalisé leur travail en 72 jours (!). En réalité, certains spécialistes estiment que cette œuvre magistrale a probablement été réalisée sur un siècle. Elle était destinée aux Juifs de la dispersion qui éprouvaient quelques difficultés à utiliser leur littérature religieuse dans la langue originelle (l’hébreu).
Les textes qui ont été plus tard refusés par les rabbins juifs à Jamnia, ont ainsi été progressivement incorporés à cette version grecque et ont acquis peu à peu une certaine notoriété de par leur utilisation. En effet, la Septante a connu un vif succès, tout d’abord auprès des communautés juives de la diaspora et ensuite parmi les communautés chrétiennes des premiers siècles de notre ère, à une époque où le grec constituait la langue internationale par excellence. 2. La Vulgate
A la fin du IVème siècle de notre ère, la nécessité d’une traduction latine de la Bible complète (A.T. + N.T.) s’est imposée pour les besoins de l’évangélisation de l’immense Empire romain. Jérôme (Père de l’Église latine, propagateur de l’idéal monastique, 347-419) réalisa cette tâche grandiose entre 390 et 405 à partir des originaux hébreux et grecs et de la version des Septante. C’est ainsi que l’A.T. de la version latine de la Bible s’est augmenté, par rapport à la Torah, de plusieurs écrits contestés par Jérôme lui-même. En effet, le célèbre traducteur, tout en les incluant dans son travail, les a présentés aux lecteurs comme suspects, tant par leur origine incertaine que par leur prétendue valeur doctrinale. Jérôme qualifiait ces écrits de « contes profanes » par rapport aux 39 « livres inspirés ».
Grâce au poids de l'église catholique romaine, cette version latine de la Bible a connu au cours des siècles une telle diffusion qu’on l’appellera la Vulgate (du terme latin vulgata, signifiant « répandue »).
Dès l'époque de Jérôme, Augustin (Père de l’Eglise latine, évêque d’Hippone, 354-430) s’opposa ouvertement aux conceptions du traducteur et reconnut aux livres « ajoutés » une grande valeur due, selon lui, à «l’inspiration de la version des Septante». Augustin fit d’ailleurs prévaloir son opinion au concile de Carthage en 397. 3. La confusion
Le doute est désormais semé et la confusion ira en s’amplifiant au cours du Moyen Age. D’une part, la Vulgate se répand très largement ; d’autre part, la mise en garde de Jérôme tombe en désuétude au profit de la pensée augustinienne.
A la suite de la réforme protestante du XVIème siècle, l’Église catholique profita du concile de Trente (1546-1563) pour organiser sa contre-réforme et consacrer la Vulgate comme version officielle de l’Eglise. Ainsi, les livres « ajoutés » dans l’A.T. devinrent « deutérocanoniques », ce qui leur confère une certaine autorité dans le canon catholique.
Toutefois, cette décision était guidée par le contexte théologique de l'époque : les autorités catholiques puisaient dans ces livres deutérocanoniques des arguments légitimant les indulgences, les œuvres, le purgatoire, les prières pour les morts, l’invocation des saints, le sacerdoce et le célibat des prêtres, etc. — tous ces points étant vigoureusement combattus par les protestants, au premier rang desquels Luther. C. LE COURANT PROTESTANT 1. Le constat
La position de tous les Réformateurs sur le canon de l'A.T. (et à leur suite, de tous les mouvements religieux issus de la Réforme) a été unanime, claire et précise : une confiance absolue au canon connu et approuvé par Jésus et les apôtres, canon confirmé ultérieurement par les spécialistes juifs qui avaient statué en la matière à la fin du Ier siècle de notre ère - (d’autant plus qu’il s’agissait d’écrits touchant à leur propre histoire, leur législation, leur culture et leur religion).
Les églises protestantes ont donc repris purement et simplement le canon de l’A.T. déjà constitué, sans rien y ajouter et sans rien en retrancher, selon la recommandation d’Exode 12.32 : « Toutes les paroles que je vous commande, vous prendrez garde de les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, tu n’en retrancheras rien ». Cette exhortation est d’ailleurs répétée en Apocalypse 22.18-19, accompagnée de sentences punitives.
En agissant de la sorte, les Réformateurs ne faisaient qu’appliquer une de leurs revendications essentielles : «Sola Scriptura !» Seule, en effet, l’Écriture Sainte, divinement inspirée et unanimement acceptée comme telle, détient toute autorité utile et nécessaire dans le domaine de la foi. 2. La classification
La seule modification apportée par les protestants concerne le classement des 39 livres selon leur genre littéraire :
a) Livres législatifs : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome. b) Livres historiques : Josué, Juges, Ruth, Samuel (1 et 2), Rois (1 et 2), Chroniques (1 et 2), Esdras, Néhémie, Esther. c) Livres sapientiaux : Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques. d) Livres prophétiques : Esaïe, Jérémie, Lamentations, Ezéchiel, Daniel, 12 petits prophètes. 3. Conclusion
La raison principale du rejet des apocryphes par les protestants vient de leur absence visible de toute inspiration divine, comme le confesse d’ailleurs l’auteur inconnu de 2 Macchabées : « Si la composition (de cet ouvrage) est bonne et réussie, c’est aussi ce que j’ai voulu ; si elle a peu de valeur et ne dépasse guère la médiocrité, c’est tout ce que j’ai pu faire » (2 Macc 15.38). III. LE CANON DU NOUVEAU TESTAMENT A. LES LIVRES CANONIQUES 1. Le choix
Le foisonnement des écrits religieux entre les années 50 et 150 de l’ère chrétienne a obligé les Pères de l’Eglise à établir un choix rigoureux. Un des critères essentiels pris en considération a été leur caractère « apostolique ». En effet, l’apôtre a, dans l’histoire de l’Eglise, une fonction unique qui ne se répète pas : il est témoin oculaire et auditif de l’événement « Jésus ». Par conséquent, seuls les écrits ayant pour auteur un apôtre - ou un de ses disciples directs (Marc interprète de Pierre et Luc interprète de Paul) ou un frère du Seigneur (Jacques et Jude) sont censés garantir la pureté du témoignage chrétien. Le canon du N.T. s'est donc formé par élimination. 2. L’évolution a) Liste de Marcion
Le plus ancien recueil d’écrits néo-testamentaires connu aujourd'hui est l’œuvre d’un certain Marcion, vers 150, qui a été condamné comme hérétique, car il rejetait d’office tout ce qui était en relation étroite avec l’A.T. Selon sa théorie, les seuls auteurs légitimes étaient Paul (apôtre des nations) et Luc (disciple de Paul). Son canon ne renferme donc que le seul évangile selon Luc et dix épîtres de Paul. b) Canon de Muratori
La seconde liste bien établie que nous possédons, date de la seconde moitié du IIème siècle. Elle a été mise à jour par le bibliothécaire Muratori († 1750) à la Bibliothèque ambrosienne de Milan. Cette liste (probablement établie en réaction contre celle de Marcion) reconnaît comme canoniques les 4 évangiles, les Actes, 13 épîtres pauliniennes, Jude, 1 et 2 Jean, l’Apocalypse de Jean et celle de Pierre (avec une certaine réserve, il est vrai). c) Table d’Origène
Vers 230, Origène (Père de l’Eglise grecque, exégète et théologien, 185-254) publia en Egypte une liste complète des livres canoniques qui fit petit à petit autorité dans le monde chrétien. 3. La décision
Finalement, 27 ouvrages ont été déclarés canoniques. Deux critères les recommandent :
– ils ont tous été reconnus écrits au cours de la 2nde moitié du Ier siècle (critère d’ancienneté) ; – ils émanent des apôtres eux-mêmes ou de leurs disciples directs (critère d’authenticité).
Toutefois, il a fallu patienter jusqu’à la fin du IVème siècle pour que ce canon soit accepté par toutes les composantes du monde chrétien : en Orient, Athanase, évêque d’Alexandrie, inclut les 27 livres dans sa lettre pastorale de Pâques de l’an 367 et en Occident, c’est vers l’an 400 que Jérôme et Augustin officialisèrent ces mêmes 27 livres. La décision finale fut prise à la suite de plusieurs rencontres ecclésiastiques importantes : synode de Rome (382), concile d’Hippone (393) et les deux conciles de Carthage (397 et 419). 4. Les réticences
7 livres apostoliques ont été discutés, voire même contestés par certains, avant de voir leur « canonicité » reconnue unanimement:
– Hébreux : à cause de l’anonymat de son auteur ; – Jacques : à cause de son insistance sur les œuvres (Luther la qualifiera d’ « épître de paille ») ; – 2 Pierre : à cause d’une différence de style trop marquée par rapport à la 1ère épître de Pierre ; – 2 et 3 Jean : à cause de l’ambiguïté des termes « l’ancien », « la dame élue », « la sœur élue » (2 Jean 1,13), et des termes « l’ancien » et « Gaïus » de 3 Jean 1 ; – Jude : à cause de certaines références à des livres apocryphes ; – Apocalypse : à cause de son caractère visionnaire3. B. LES LIVRES APOCRYPHES
Les livres apocryphes du N.T. n'occasionnent pas les mêmes débats que ceux de l’A.T. car tous les chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans) se sont conformés au choix historique de leurs prédécesseurs à la fin du IVème siècle. Au cours des siècles, les Eglises chrétiennes (toutes tendances confondues) n’ont jamais essayé d’adjoindre de la littérature apocryphe au canon constitué, estimant que, par les 27 livres désignés, la révélation de Dieu au monde par Jésus-Christ est suffisante, complète et parfaite.
Même si les livres apocryphes, tous postérieurs au 1er siècle, ont été refusés par manque d'inspiration divine et de profondeur spirituelle, ils n'en constituent pas moins une source de renseignements intéressants concernant le développement de la doctrine, d'hérésies et de la liturgie de l'Eglise primitive.
Comme pour les livres canoniques, tous les genres littéraires sont représentés4:
a) évangiles : l’évangile selon les Hébreux et l’évangile de Thomas ; ils sont censés fournir des détails sur deux périodes de la vie de Jésus occultées dans le N.T. : l’enfance et l’adolescence de Jésus et les 40 jours du Ressuscité avant l’Ascension ; b) actes : les actes de Paul et de Thécla (vers 170) ; c) épîtres : les sept épîtres d’Ignace (vers 110) ; l’épître de Polycarpe aux Philippiens (vers 115) ; l’épître de Clément aux Corinthiens (vers 100) ; l’épître de Barnabas (entre 70 et 135) ; l’ancienne homélie aussi nommée seconde épître de Clément (entre 120 et 140) ; la Didachè des douze apôtres (enseignement des 12 apôtres, entre 100 et 120) ; le Berger d’Hermas (allégorie écrite entre 115 et 145) ; l’épître aux Laodicéens (IVème s.) d) apocalypse : l’apocalypse de Pierre (vers 150).
Soli Deo Gloria ! |
| | | BenJoseph Co-Admin
Date d'inscription : 08/01/2009 Messages : 16084 Pays : Ile de France R E L I G I O N : Chrétienne
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Lun 15 Nov 2010, 10:34 pm | |
| - paul et pièrre a écrit:
- Pourquoi 66 Livres?
Le Canon I. GENERALITES
Le mot français canon est dérivé du grec kanôn, traduction du terme sémite qanu et de l’hébreu qaneh signifiant à l'origine « roseau » ou « canne » (Ez 40.3) puis, par extension, « norme » ou « règle » (Gal 6.16). Plus tard, on parlera de « décret », de « mesure officielle », puis de « liste officielle ». Le canon des Ecritures Saintes constitue donc la liste des livres reconnus dignes d’être incorporés à un recueil d’écrits inspirés de Dieu : la Bible.
Plusieurs facteurs ont guidé le choix des livres canoniques :
a) L’inspiration directe, pleine et entière de Dieu : « Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire… » (2 Tim 3.16). Ce verset prouve l’inerrance (état de ce qui est sans erreur) des écrits divinement inspirés : une quarantaine d’auteurs différents ont transmis une même et unique pensée divine pendant une période de rédaction particulièrement longue, plus de 15 siècles !
b) La prophétie inhérente et la conviction interne à l’Ecriture elle-même : « Aucune prophétie de l’écriture ne s’interprète elle-même ; car la prophétie n’est jamais venue par la volonté de l’homme, mais de saints hommes de Dieu ont parlé, étant poussés par l’Esprit Saint. » (2 Pi 1.20-21). Remarquons, à cet égard, que le N.T. cite pratiquement chacun des 39 livres de l'A.T.
c) La puissance spirituelle propre au texte: elle octroie à ce dernier une autorité spontanée : « La parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur » (Héb 4.12).
d) La cohérence doctrinale et l’exactitude historique : ce qui est faux (comme les erreurs historiques du livre de Judith) et incohérent avec l’ensemble de la révélation divine (comme la prière des morts dans le livre de Baruch 3.4 et en 2 Maccabées 12.45) est irrémédiablement rejeté.
e) L’authenticité d’un texte naturellement reconnue vis-à-vis de son auteur et/ou de son objet, tels les chrétiens de Bérée qui « reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les écritures (pour voir) si elles étaient ainsi» (Act 17.11). II. LE CANON DE L’ANCIEN TESTAMENT (ou de la Torah1) A. LE COURANT JUIF 1. Le canon juif
Le canon juif a été établi progressivement, au fur et à mesure de la rédaction des livres inspirés. Lorsqu'un prophète écrivait un ouvrage, celui-ci était tout naturellement incorporé parmi les textes sacrés. Par exemple, le prophète Daniel considérait les écrits de Jérémie, son aîné de quelques décennies, comme faisant partie du canon biblique (Dan 9.2).
En l'an 70 ap. J.C., l'anéantissement de la révolte juive par le général romain Titus a été un désastre, tant sur le plan national (par la dispersion des Juifs dans l’Empire romain) que religieux (par la destruction du second temple de l’Éternel à Jérusalem). Peu après, en 98, quelques rabbins, tous issus des milieux pharisiens, se retrouvèrent à Jamnia, bourgade proche de Jaffa, pour restructurer la religion juive et répondre à certaines questions relatives au canon. Ils fixèrent de manière définitive le canon des livres saints.
Cette publication officielle ne fit que confirmer un état de fait, puisque Flavius Josèphe (historien juif, 37-100) signalait déjà dans un de ses ouvrages (Contre Appion, 1.8) l’existence d’un ensemble de 22 rouleaux qui faisaient référence dans la religion juive. Jésus et les apôtres se sont d'ailleurs toujours référé à cet ensemble de 22 livres lorsqu'ils parlaient de l'Ecriture (appelée parfois "loi" ou "loi et prophètes" ou encore "loi, prophètes et psaumes").
Pour les responsables religieux juifs de Jamnia, la période d’inspiration des textes sacrés a duré de Moïse (considéré comme le rédacteur des 5 premiers livres, la Torah) jusqu’à Artaxerxès (465-423). En effet, ils ont estimé que l’ère prophétique est révolue depuis Malachie (vers 420 avant J.-C.). Cette limite dans le temps permet d’éliminer systématiquement tous les écrits postérieurs à cette date, notamment le foisonnement des productions apocalyptiques qui risquaient de remplacer, par un illuminisme individualiste, le solide attachement aux écrits reconnus. 2. Livres retenus
Les 22 rouleaux « officialisés » (correspondant exactement aux 39 livres répertoriés dans les versions protestantes de la Bible mais dans un ordre différent) sont répartis en trois grandes divisions dont parle Jésus lui-même en Luc 24.44 : « Il fallait que toutes les choses qui sont écrites de moi dans la loi de Moïse, et dans les prophètes, et dans les psaumes (ou autres écritures), fussent accomplies » :
a) la Loi (la Torah) : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome b) les Prophètes (les Nebiim) :
1. Premiers Prophètes : Josué, Juges, Samuel (1 et 2), Rois (1 et 2) 2. Prophètes Seconds : Esaïe, Jérémie, Ezéchiel + les Douze (petits prophètes)
c) les Écrits (les Ketoubim) : Psaumes, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des Cantiques, Ecclésiaste, Lamentations, Esther, Daniel, Esdras, Néhémie, Chroniques (1 et 2). 3. Livres refusés
Une quinzaine de livres, de chapitres et de fragments de textes ont été écartés.
a) Les sept livres figurant dans le canon catholique :
– Tobie ou Tobit : curieuse épopée d’un père aveugle (Tobit) et de son fils (Tobie) conduits par un ange du territoire de Nephtali jusqu’à Ecbatane (en Médie), écrite vers 200 av. J.-C. – 1 et 2 Maccabées : récits historiques ou légendaires exaltant les révoltes juives dirigées par les Maccabées contre les rois de Syrie (en premier lieu Antiochus Épiphane) entre 175 et 135 av. J.-C. – Judith : histoire d’une héroïne nationale juive s’introduisant dans le camp d’un général assyrien pour lui trancher la tête et assurer une délivrance inespérée au peuple juif, vers 150 av. J.-C. – Baruch : court livre de cinq chapitres attribués au secrétaire du prophète Jérémie poursuivant son message en 3 grands thèmes (confession des péchés d’Israël, éloge de la sagesse, chants sur la captivité et le retour). – Le Siracide (ou Ecclésiastique) : enseignement d’un maître de sagesse dispensé à Jérusalem au IVème siècle av. J.-C. et ressemblant aux Proverbes de Salomon. – Le Livre de la Sagesse : traité de morale attribué à un certain Salomon vivant à Alexandrie au Ier siècle av. J.-C., qui désapprouve le scepticisme, le matérialisme et l’apostasie.
b) Divers ajouts également intégrés dans l'A.T. des Bibles catholiques :
– Le Cantique des trois enfants saints (ou des trois jeunes gens, c’est-à-dire Schadrac, Meschac et Abed-Nego), généralement incorporé au chapitre 3 de Daniel. – L’histoire de Suzanne : chapitre 13 ajouté au livre de Daniel. – L’histoire de Bel et du Dragon : chapitre 14 ajouté au livre de Daniel. – Compléments à Esther : ajoutés pour introduire la mention officielle de Dieu dans ce livre.
c) D'autres livres ou fragments écartés également du canon catholique :
– La prière de Manassé*2 : œuvre lyrique de 15 versets, inspirée par 2 Chroniques 33.12-16, ajoutée généralement à 1 Esdras (cf. infra). – La lettre de Jérémie : message destiné aux captifs de Babylone et abusivement attribué à Jérémie. – 1 Esdras : complément historique douteux des récits de captivité et du retour d’exil (adaptation de 2 Chroniques 35-36 ; Esdras 8 et Néhémie 8). – 2 Esdras (ou Apocalypse d’Esdras)* : probablement un pseudépigraphe, écrit juif rédigé entre 150 av. J.-C. et 100 ap. .J.-C., abusivement attribué au scribe Esdras. – 3 et 4 Maccabées : récits fantaisistes sur la période antérieure à celle des Macchabées. 4. Les raisons de leur refus
Une simple lecture et une étude rapide de ces écrits nous permettent de comprendre aisément pourquoi les autorités juives (et à leur suite, les responsables des églises protestantes, anglicane et même grecque orthodoxe, pour les mêmes raisons) ne leur ont jamais accordé le statut de livres canoniques :
a) le caractère réellement prophétique fait défaut ; b) la véritable autorité divine est passée sous silence ; c) aucune nouvelle révélation messianique n’est affirmée ; d) plusieurs erreurs doctrinales ou historiques sont présentées ; e) les destinataires présumés les ont eux-mêmes déconsidérés. B. LE COURANT CATHOLIQUE
Pourquoi des livres présentant si peu d’intérêt ont-ils été introduits, puis maintenus dans les versions catholiques de la Bible ? Qui est responsable d’une telle confusion et comment s’est-elle développée ? 1. La Version des Septante
Entre le IIIème et le IIème siècle av. J.-C., les textes sacrés juifs ont été traduits pour la première fois en une langue étrangère, en grec en l’occurrence : il s’agit de la célèbre version des Septante. Selon la légende, le roi Ptolémée II (285-246) aurait réuni à Alexandrie (ville du nord de l’Égypte), 72 traducteurs (6 par tribu d’Israël) qui auraient réalisé leur travail en 72 jours (!). En réalité, certains spécialistes estiment que cette œuvre magistrale a probablement été réalisée sur un siècle. Elle était destinée aux Juifs de la dispersion qui éprouvaient quelques difficultés à utiliser leur littérature religieuse dans la langue originelle (l’hébreu).
Les textes qui ont été plus tard refusés par les rabbins juifs à Jamnia, ont ainsi été progressivement incorporés à cette version grecque et ont acquis peu à peu une certaine notoriété de par leur utilisation. En effet, la Septante a connu un vif succès, tout d’abord auprès des communautés juives de la diaspora et ensuite parmi les communautés chrétiennes des premiers siècles de notre ère, à une époque où le grec constituait la langue internationale par excellence. 2. La Vulgate
A la fin du IVème siècle de notre ère, la nécessité d’une traduction latine de la Bible complète (A.T. + N.T.) s’est imposée pour les besoins de l’évangélisation de l’immense Empire romain. Jérôme (Père de l’Église latine, propagateur de l’idéal monastique, 347-419) réalisa cette tâche grandiose entre 390 et 405 à partir des originaux hébreux et grecs et de la version des Septante. C’est ainsi que l’A.T. de la version latine de la Bible s’est augmenté, par rapport à la Torah, de plusieurs écrits contestés par Jérôme lui-même. En effet, le célèbre traducteur, tout en les incluant dans son travail, les a présentés aux lecteurs comme suspects, tant par leur origine incertaine que par leur prétendue valeur doctrinale. Jérôme qualifiait ces écrits de « contes profanes » par rapport aux 39 « livres inspirés ».
Grâce au poids de l'église catholique romaine, cette version latine de la Bible a connu au cours des siècles une telle diffusion qu’on l’appellera la Vulgate (du terme latin vulgata, signifiant « répandue »).
Dès l'époque de Jérôme, Augustin (Père de l’Eglise latine, évêque d’Hippone, 354-430) s’opposa ouvertement aux conceptions du traducteur et reconnut aux livres « ajoutés » une grande valeur due, selon lui, à «l’inspiration de la version des Septante». Augustin fit d’ailleurs prévaloir son opinion au concile de Carthage en 397. 3. La confusion
Le doute est désormais semé et la confusion ira en s’amplifiant au cours du Moyen Age. D’une part, la Vulgate se répand très largement ; d’autre part, la mise en garde de Jérôme tombe en désuétude au profit de la pensée augustinienne.
A la suite de la réforme protestante du XVIème siècle, l’Église catholique profita du concile de Trente (1546-1563) pour organiser sa contre-réforme et consacrer la Vulgate comme version officielle de l’Eglise. Ainsi, les livres « ajoutés » dans l’A.T. devinrent « deutérocanoniques », ce qui leur confère une certaine autorité dans le canon catholique.
Toutefois, cette décision était guidée par le contexte théologique de l'époque : les autorités catholiques puisaient dans ces livres deutérocanoniques des arguments légitimant les indulgences, les œuvres, le purgatoire, les prières pour les morts, l’invocation des saints, le sacerdoce et le célibat des prêtres, etc. — tous ces points étant vigoureusement combattus par les protestants, au premier rang desquels Luther. C. LE COURANT PROTESTANT 1. Le constat
La position de tous les Réformateurs sur le canon de l'A.T. (et à leur suite, de tous les mouvements religieux issus de la Réforme) a été unanime, claire et précise : une confiance absolue au canon connu et approuvé par Jésus et les apôtres, canon confirmé ultérieurement par les spécialistes juifs qui avaient statué en la matière à la fin du Ier siècle de notre ère - (d’autant plus qu’il s’agissait d’écrits touchant à leur propre histoire, leur législation, leur culture et leur religion).
Les églises protestantes ont donc repris purement et simplement le canon de l’A.T. déjà constitué, sans rien y ajouter et sans rien en retrancher, selon la recommandation d’Exode 12.32 : « Toutes les paroles que je vous commande, vous prendrez garde de les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, tu n’en retrancheras rien ». Cette exhortation est d’ailleurs répétée en Apocalypse 22.18-19, accompagnée de sentences punitives.
En agissant de la sorte, les Réformateurs ne faisaient qu’appliquer une de leurs revendications essentielles : «Sola Scriptura !» Seule, en effet, l’Écriture Sainte, divinement inspirée et unanimement acceptée comme telle, détient toute autorité utile et nécessaire dans le domaine de la foi. 2. La classification
La seule modification apportée par les protestants concerne le classement des 39 livres selon leur genre littéraire :
a) Livres législatifs : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome. b) Livres historiques : Josué, Juges, Ruth, Samuel (1 et 2), Rois (1 et 2), Chroniques (1 et 2), Esdras, Néhémie, Esther. c) Livres sapientiaux : Job, Psaumes, Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques. d) Livres prophétiques : Esaïe, Jérémie, Lamentations, Ezéchiel, Daniel, 12 petits prophètes. 3. Conclusion
La raison principale du rejet des apocryphes par les protestants vient de leur absence visible de toute inspiration divine, comme le confesse d’ailleurs l’auteur inconnu de 2 Macchabées : « Si la composition (de cet ouvrage) est bonne et réussie, c’est aussi ce que j’ai voulu ; si elle a peu de valeur et ne dépasse guère la médiocrité, c’est tout ce que j’ai pu faire » (2 Macc 15.38). III. LE CANON DU NOUVEAU TESTAMENT A. LES LIVRES CANONIQUES 1. Le choix
Le foisonnement des écrits religieux entre les années 50 et 150 de l’ère chrétienne a obligé les Pères de l’Eglise à établir un choix rigoureux. Un des critères essentiels pris en considération a été leur caractère « apostolique ». En effet, l’apôtre a, dans l’histoire de l’Eglise, une fonction unique qui ne se répète pas : il est témoin oculaire et auditif de l’événement « Jésus ». Par conséquent, seuls les écrits ayant pour auteur un apôtre - ou un de ses disciples directs (Marc interprète de Pierre et Luc interprète de Paul) ou un frère du Seigneur (Jacques et Jude) sont censés garantir la pureté du témoignage chrétien. Le canon du N.T. s'est donc formé par élimination. 2. L’évolution a) Liste de Marcion
Le plus ancien recueil d’écrits néo-testamentaires connu aujourd'hui est l’œuvre d’un certain Marcion, vers 150, qui a été condamné comme hérétique, car il rejetait d’office tout ce qui était en relation étroite avec l’A.T. Selon sa théorie, les seuls auteurs légitimes étaient Paul (apôtre des nations) et Luc (disciple de Paul). Son canon ne renferme donc que le seul évangile selon Luc et dix épîtres de Paul. b) Canon de Muratori
La seconde liste bien établie que nous possédons, date de la seconde moitié du IIème siècle. Elle a été mise à jour par le bibliothécaire Muratori († 1750) à la Bibliothèque ambrosienne de Milan. Cette liste (probablement établie en réaction contre celle de Marcion) reconnaît comme canoniques les 4 évangiles, les Actes, 13 épîtres pauliniennes, Jude, 1 et 2 Jean, l’Apocalypse de Jean et celle de Pierre (avec une certaine réserve, il est vrai). c) Table d’Origène
Vers 230, Origène (Père de l’Eglise grecque, exégète et théologien, 185-254) publia en Egypte une liste complète des livres canoniques qui fit petit à petit autorité dans le monde chrétien. 3. La décision
Finalement, 27 ouvrages ont été déclarés canoniques. Deux critères les recommandent :
– ils ont tous été reconnus écrits au cours de la 2nde moitié du Ier siècle (critère d’ancienneté) ; – ils émanent des apôtres eux-mêmes ou de leurs disciples directs (critère d’authenticité).
Toutefois, il a fallu patienter jusqu’à la fin du IVème siècle pour que ce canon soit accepté par toutes les composantes du monde chrétien : en Orient, Athanase, évêque d’Alexandrie, inclut les 27 livres dans sa lettre pastorale de Pâques de l’an 367 et en Occident, c’est vers l’an 400 que Jérôme et Augustin officialisèrent ces mêmes 27 livres. La décision finale fut prise à la suite de plusieurs rencontres ecclésiastiques importantes : synode de Rome (382), concile d’Hippone (393) et les deux conciles de Carthage (397 et 419). 4. Les réticences
7 livres apostoliques ont été discutés, voire même contestés par certains, avant de voir leur « canonicité » reconnue unanimement:
– Hébreux : à cause de l’anonymat de son auteur ; – Jacques : à cause de son insistance sur les œuvres (Luther la qualifiera d’ « épître de paille ») ; – 2 Pierre : à cause d’une différence de style trop marquée par rapport à la 1ère épître de Pierre ; – 2 et 3 Jean : à cause de l’ambiguïté des termes « l’ancien », « la dame élue », « la sœur élue » (2 Jean 1,13), et des termes « l’ancien » et « Gaïus » de 3 Jean 1 ; – Jude : à cause de certaines références à des livres apocryphes ; – Apocalypse : à cause de son caractère visionnaire3. B. LES LIVRES APOCRYPHES
Les livres apocryphes du N.T. n'occasionnent pas les mêmes débats que ceux de l’A.T. car tous les chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans) se sont conformés au choix historique de leurs prédécesseurs à la fin du IVème siècle. Au cours des siècles, les Eglises chrétiennes (toutes tendances confondues) n’ont jamais essayé d’adjoindre de la littérature apocryphe au canon constitué, estimant que, par les 27 livres désignés, la révélation de Dieu au monde par Jésus-Christ est suffisante, complète et parfaite.
Même si les livres apocryphes, tous postérieurs au 1er siècle, ont été refusés par manque d'inspiration divine et de profondeur spirituelle, ils n'en constituent pas moins une source de renseignements intéressants concernant le développement de la doctrine, d'hérésies et de la liturgie de l'Eglise primitive.
Comme pour les livres canoniques, tous les genres littéraires sont représentés4:
a) évangiles : l’évangile selon les Hébreux et l’évangile de Thomas ; ils sont censés fournir des détails sur deux périodes de la vie de Jésus occultées dans le N.T. : l’enfance et l’adolescence de Jésus et les 40 jours du Ressuscité avant l’Ascension ; b) actes : les actes de Paul et de Thécla (vers 170) ; c) épîtres : les sept épîtres d’Ignace (vers 110) ; l’épître de Polycarpe aux Philippiens (vers 115) ; l’épître de Clément aux Corinthiens (vers 100) ; l’épître de Barnabas (entre 70 et 135) ; l’ancienne homélie aussi nommée seconde épître de Clément (entre 120 et 140) ; la Didachè des douze apôtres (enseignement des 12 apôtres, entre 100 et 120) ; le Berger d’Hermas (allégorie écrite entre 115 et 145) ; l’épître aux Laodicéens (IVème s.) d) apocalypse : l’apocalypse de Pierre (vers 150).
Soli Deo Gloria ! Très bon exposé ! Cependant, il est recommandé de ne pas faire des textes de plus de 50 lignes ! La prochaine fois, faudra fragmenter Merci |
| | | paul et pièrre .
Date d'inscription : 22/08/2009 Messages : 439 Pays : france R E L I G I O N : église de christ
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Mar 16 Nov 2010, 2:36 am | |
| d'accord Ben Joseph j'essaierai plus court , mais pas facile de dire pourquoi certains livres sont choisit d'autres exclu du canon . sauf erreur toutes les églises chrétienne méme s'il n'ont de chrétien que le nom ont les 66 livres en communs .
|
| | | Sophiea37 .
Date d'inscription : 17/08/2010 Messages : 1219 Pays : France R E L I G I O N : Pas de religion : chrétienne convertie et née de nouveau
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE Mar 16 Nov 2010, 3:54 am | |
| Alors si tout est le fruit de votre recherche personnelle, il doit vous être très facile de préciser les versets qui indiquent qu'il est interdit par D-ieu, béni soit-Il, de prier pour les défunts et ceux qui indiquent que tous les humains sont déjà jugés au moment même de leur décès. Dit Pauline...
Pauline vous plaisantez?...
Je vous ai mis les versets correspondant plus haut ... Je vous refais un copié-collé?...
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE | |
| |
| | | | LA VIERGE MARIE - MERE DE L'EGLISE | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|