Voici une thèse qui est testable scientifiquement : "il est plus difficile à un garçon qu'à une fille, surtout à l'adolescence et en milieu scolaire, de professer et d'appliquer une politique de non-violence. Deux causes possibles :
1° L'éducation : on apprend aux petits garçon à être agressif, "virils", si bien que l'accusation d"effeminisation" est très mal supportée par lui, et suscite souvent des réactions violentes. Par contre, on a tendance à apprendre aux petites filles la douceur, le calme, bref la non violence. Une fille qui se bat est souvent qualifiée de "garçon manqué".
2° La pression sociale : en milieu collectif et mixte, on a tendance a mettre en doute la virilité (et les caractères sexuels primaires) du garçon qui refuse de se battre. C'est l'inverse, encore une fois pour la fille. Ceci serait observable à l'âge de l'école primaire (6-12 ans), et plus encore de l'école secondaire (12-18 ans).

- Domaine de recherche : psychosociologie

- Outils : questionnaires, entretiens, tests projectifs et psychotechniques.

- Variables contrôlées : âge, genre, niveau intellectuel.

Bonsoir Michel

J'ai répondu "oui" surtout parce que la violence est partout et que ce serait,en effet, très bien d'analyse la raison.

Alors, pourquoi la violence ? Je pense, pour faire court, que les médias en sont, encore et toujours, largement responsables.

Par ailleurs, comme tu le dis, la violence est partout; ce qui ne fait qu'accentuer l'influence sur un public "sensible" (essentiellement les jeunes).

Il y a aussi un manque de modèles d'identification, masculins ou féminins, pour véhiculer des valeurs basiques en matière de non violence... Les modèles du passé (Gandhi, Martin Luther King, etc.) sont battus en brèche et démodés...

Michel Blanc a écrit:

Alors, pourquoi la violence ? Je pense, pour faire court, que les médias en sont, encore et toujours, largement responsables.

Par ailleurs, comme tu le dis, la violence est partout; ce qui ne fait qu'accentuer l'influence sur un public "sensible" (essentiellement les jeunes).

Il y a aussi un manque de modèles d'identification, masculins ou féminins, pour véhiculer des valeurs basiques en matière de non violence... Les modèles du passé (Gandhi, Martin Luther King, etc.) sont battus en brèche et démodés...

tout à fait et aussi l'effet de bandes, le modèle parental qui disparait... les famille recomposées...

Je remonte ce topic pour qu'il y ait éventuellement d'autres votes et/ou d'autres avis...

J'atten,ds vos réactions, remarques, critiques, injures...

La violence est le moteur du monde dans le cadre d'une loi universelle de survie.
Tout n'est que rapport de force, confrontations et lutte.
Il n'y a pas d'alternative sinon se complaire dans une posture intellectuelle hypocrite et nuisible nuisant au bien commun.
La France d'aujourd'hui est le vivant exemple d'un peuple avachi et désarmé fasse aux réalités du monde.
Elle doit cette situation aux élites intellectuelles pour qui les valeurs qui ont forgées cette nation étaient obsolètes pour raison d'imperialisme patriarcale.
Voyons maintenant si la Chine s'embarrassera de telles inepties pour imposer son modèle au monde...

On s'éloigne du rapport entre violence et genre, mais bon, parlons donc de la violence en général dans la société actuelle, et en particulier en Europe de l'Ouest.

A ce propos, Attila, tu sembles dire que la violence est incontournable (ce n'est évidemment pas nouveau). Tu sembles aussi évoquer un conflit futur avec la Chine.

Ma question est : trouves-tu que la violence est bénéfique et désirable ? Qu'il ne faut en aucun cas chercher à l'éradiquer et à mettre en oeuvre des politiques inspirées par la recherche de la non-violence ? Par ailleurs, tu sembles plutôt approuver ce que tu appelles "l'impérialisme patriarcal", par opposition à une certaine socialiste et dite "de gauche". Est-ce exact ? Peux-tu développer un peu, sans entrer dans une polémique agressive ?

Mon cher Michel je ne m'implique en rien pour prendre position, je me contente de relater des faits constatable, rien de plus...
La politique et toutes les sortes d'expediants communautaristes que le monde emploie pour se compter et exercer des pressions sur l'autre me debecque au plus haut point.
Je ne fait pas partie du monde.

Merci cher Attila pour ta réponse.

Quand tu dis : "je ne fais pas partie du monde", la réaction qui me vient est de dire : si, tu fais forcément partie intégrante du monde, que tu le veuilles ou non...

Disons que tu ne fais pas partie d'un certain monde. Notamment du monde politique, différent du monde tout court. Pour "le Monde" tout court, je préfère mettre une majuscule... Mais c'est un choix personnel.

Bonjour

Fait qui m'a été relaté hier par une amie : prof de 61 ans à la retraite, malade et ayant besoin d'aide pour tout. Elle a une auxiliaire de vie et son "instinct" de prof s'est réveillé peut on dire, au vu de la façon dont cet(te) auxiliaire de vie se comportait : est-ce une fille ou un garçon ?
Elle lui a finalement posé la question un jour et la réponse a été "ça dépend"... puis "ça vous gêne ?"

Non, ça ne la gênait pas, mais elle préférait savoir quand même. Mon amie lui a demandé si elle préférait qu'elle la prenne pour une fille ou un garçon. L'autre a répondu "comme vous voulez". 

Mais hier, elle (il) est arrivé(e) en pleurant pour dire que c'était la dernière fois, que des personnes s'étaient plaintes et qu'elle (il) était renvoyé(e). 

La discussion est partie justement sur la violence envers les personnes transgenre, les insultes... alors qu'au fond, elles souhaiteraient être aidées pour trouver leur place dans la vie.

Capucine a écrit:

Bonjour

Fait qui m'a été relaté hier par une amie : prof de 61 ans à la retraite, malade et ayant besoin d'aide pour tout. Elle a une auxiliaire de vie et son "instinct" de prof s'est réveillé peut on dire, au vu de la façon dont cet(te) auxiliaire de vie se comportait : est-ce une fille ou un garçon ?
Elle lui a finalement posé la question un jour et la réponse a été "ça dépend"... puis "ça vous gêne ?"

Non, ça ne la gênait pas, mais elle préférait savoir quand même. Mon amie lui a demandé si elle préférait qu'elle la prenne pour une fille ou un garçon. L'autre a répondu "comme vous voulez". 

Mais hier, elle (il) est arrivé(e) en pleurant pour dire que c'était la dernière fois, que des personnes s'étaient plaintes et qu'elle (il) était renvoyé(e). 

La discussion est partie justement sur la violence envers les personnes transgenre, les insultes... alors qu'au fond, elles souhaiteraient être aidées pour trouver leur place dans la vie.

Il me semble que la réponse la plus rationnelle est d'observer de visu les organes génitaux ou de voir si les cellules ont des chromosomes "XX" ou "XY" (ou encore une autre formule, comme "XO" ou "XXY". Non ?

***Et d'autre part : qu'entends-tu par "auxiliaire de vie" ?

Michel Blanc a écrit:

Capucine a écrit:

Bonjour

Fait qui m'a été relaté hier par une amie : prof de 61 ans à la retraite, malade et ayant besoin d'aide pour tout. Elle a une auxiliaire de vie et son "instinct" de prof s'est réveillé peut on dire, au vu de la façon dont cet(te) auxiliaire de vie se comportait : est-ce une fille ou un garçon ?
Elle lui a finalement posé la question un jour et la réponse a été "ça dépend"... puis "ça vous gêne ?"

Non, ça ne la gênait pas, mais elle préférait savoir quand même. Mon amie lui a demandé si elle préférait qu'elle la prenne pour une fille ou un garçon. L'autre a répondu "comme vous voulez". 

Mais hier, elle (il) est arrivé(e) en pleurant pour dire que c'était la dernière fois, que des personnes s'étaient plaintes et qu'elle (il) était renvoyé(e). 

La discussion est partie justement sur la violence envers les personnes transgenre, les insultes... alors qu'au fond, elles souhaiteraient être aidées pour trouver leur place dans la vie.

Il me semble que la réponse la plus rationnelle est d'observer de visu les organes génitaux ou de voir si les cellules ont des chromosomes "XX" ou "XY" (ou encore une autre formule, comme "XO" ou "XXY". Non ?

***Et d'autre part : qu'entends-tu par "auxiliaire de vie" ?

Et si c'est Z ? que fais tu ?

astvadz a écrit:

Et si c'est Z ? que fais tu ?

Je dirai que le biochimiste s'est soûlé la gueule !

Michel Blanc a écrit:

Capucine a écrit:

Bonjour

Fait qui m'a été relaté hier par une amie : prof de 61 ans à la retraite, malade et ayant besoin d'aide pour tout. Elle a une auxiliaire de vie et son "instinct" de prof s'est réveillé peut on dire, au vu de la façon dont cet(te) auxiliaire de vie se comportait : est-ce une fille ou un garçon ?
Elle lui a finalement posé la question un jour et la réponse a été "ça dépend"... puis "ça vous gêne ?"

Non, ça ne la gênait pas, mais elle préférait savoir quand même. Mon amie lui a demandé si elle préférait qu'elle la prenne pour une fille ou un garçon. L'autre a répondu "comme vous voulez". 

Mais hier, elle (il) est arrivé(e) en pleurant pour dire que c'était la dernière fois, que des personnes s'étaient plaintes et qu'elle (il) était renvoyé(e). 

La discussion est partie justement sur la violence envers les personnes transgenre, les insultes... alors qu'au fond, elles souhaiteraient être aidées pour trouver leur place dans la vie.

Il me semble que la réponse la plus rationnelle est d'observer de visu les organes génitaux ou de voir si les cellules ont des chromosomes "XX" ou "XY" (ou encore une autre formule, comme "XO" ou "XXY". Non ?

***Et d'autre part : qu'entends-tu par "auxiliaire de vie" ?

C'est plutôt difficile de demander à quelqu'un de voir ses organes génitaux,  non ?

L'auxiliaire de vie est quelqu'un qui aide une personne. Cet article le dira mieux que moi :


Auxiliaire de vie sociale - AVS : métier, études, diplômes, salaire, formation | CIDJ

Capucine a écrit:

C'est plutôt difficile de demander à quelqu'un de voir ses organes génitaux,  non ?

Oui, évidemment... Il faudrait éventuellement entrer dans la salle de bain quand la personne prend un bain (sans mousse !), et feindre la surprise : "Oh, désolé ! Je ne savais pas que vous étiez là !"...

Michel Blanc a écrit:

Capucine a écrit:

C'est plutôt difficile de demander à quelqu'un de voir ses organes génitaux,  non ?

Oui, évidemment... Il faudrait éventuellement entrer dans la salle de bain quand la personne prend un bain (sans mousse !), et feindre la surprise : "Oh, désolé ! Je ne savais pas que vous étiez là !"...

c'est à dire que... une auxiliaire de vie ne demande pas à prendre un bain chez la personne chez qui elle travaille 

Capucine a écrit:

c'est à dire que... une auxiliaire de vie ne demande pas à prendre un bain chez la personne chez qui elle travaille 

quoique...

(honni soit qui mal y pense ! )