Je cite les hérésies dénoncées par Saint Augustin, dans l'ordre où elles sont mentionnées par D'Holbach dans la préface à son ouvrage "Histoire critique de JESUS-Christ". L'auteur étant nettement anticlérical, cette liste est donnée par lui de façon sans doute ironique et polémique. Je me charge cependant de vérifier l'exactitude de sa liste, au fur et à mesure.

Commençons par les Simoniens.

Le simonisme est un courant gnostique et paléochrétien fondé par Simon le Mage ou « Simon le Magicien ».

Les simoniens croyaient que Simon était Dieu ayant pris forme humaine.

La référence la plus ancienne sur le personnage se trouve dans le chapitre VIII des Actes des Apôtres. Elle décrit les pratiques magiques de Simon dans la ville de Sébaste, en Samarie. Converti au christianisme par l'apôtre Philippe, il se fit un temps missionnaire, mais pécha ensuite en essayant d'acheter aux apôtres la puissance de l'Esprit saint (cf. simonie).

Par extension, la simonie est "la vente de choses considérées comme saintes ou spirituelles (sacrements, dignités ecclésiastiques, reliques...)".

Petite remarque : si vous allez à Lourdes, vous verrez que le péché de simonie est assez courant !  

(NB : entre les 88 hérésies que je répertorierai (y'a du boulot !), vous pouvez évidemment réagir...)

Je ne pense pas qu'un disciple du christ prendrait au sérieux l'idée de monnayer un don spirituel tel que celui de l'esprit-Saint...
Considérer l'usage de support physiques telles que statuettes et images pieuses comme une alternative est tout aussi..... Curieux

Attila a écrit:

Je ne pense pas qu'un disciple du christ prendrait au sérieux l'idée de monnayer un don spirituel tel que celui de l'esprit-Saint...
Considérer l'usage de support physiques telles que statuettes et images pieuses comme une alternative est tout aussi..... Curieux

Je suppose qu'il s'agit avant tout d'une affaire commerciale... l'Esprit Saint a bon dos !

Michel Blanc a écrit:

Attila a écrit:

Je ne pense pas qu'un disciple du christ prendrait au sérieux l'idée de monnayer un don spirituel tel que celui de l'esprit-Saint...
Considérer l'usage de support physiques telles que statuettes et images pieuses comme une alternative est tout aussi..... Curieux

Je suppose qu'il s'agit avant tout d'une affaire commerciale... l'Esprit Saint a bon dos !  

Très juste

OK ! Passons à la suivante : les ménandriens. D'abord la théorie :

Adeptes de la secte fondée par Ménandre. Celui-ci "aspirait à l’honneur d’être un Messie et, selon les témoignages d’Irenseus, de Justin et de Tertullien, il prétendait être l’un des éons envoyés des pléromes, ou régions célestes, pour secourir les âmes qui gémissent sous l’oppression corporelle et la servitude, et pour les maintenir contre la violence et les stratagèmes des démons qui tiennent les rênes de l’empire dans ce monde sublunaire. L’une des conditions du salut était le baptême en son nom, selon une forme particulière instituée par lui".

3e hérésie : les Saturniens.

Membres d’une secte d’anciens gnostiques ainsi nommés de leur chef Saturnin, qui avait été disciple de Simon le magicien, de Basilide et de Ménandre.

On reste dans le gnosticisme... Tout se tient ! Je définirai bientôt la doctrine gnostique.

Michel Blanc a écrit:

3e hérésie : les Saturniens.

Membres d’une secte d’anciens gnostiques ainsi nommés de leur chef Saturnin, qui avait été disciple de Simon le magicien, de Basilide et de Ménandre.

On reste dans le gnosticisme... Tout se tient ! Je définirai bientôt la doctrine gnostique.

Définir le gnosticisme....

Vaste programme

N'oublions pas que le christianisme est d'abord en soi une gnose juive avant de devenir une religion d'état et un moyen politique....

Bon, continuons avec les basilidiens : 4e hérésie.

Les basilidiens étaient une secte gnostique paléochrétienne fondée à Alexandrie par Basilide au iie siècle. Elle semble avoir compté des adeptes jusqu'au ive siècle.

On ne les connaît que par les écrits de leurs détracteurs chrétiens, Agrippa Castor, Irénée, Clément d'Alexandrie, et Hippolyte de Rome, aux témoignages desquels on ne sait précisément quel crédit accorder.

D'après ceux-ci, ils ne croyaient pas en la crucifixion de JESUS Christ. Ils admettaient deux âmes dans le même homme pour expliquer les combats de la raison et des passions, et croyaient à la métempsycose. La doctrine des basilidiens différait de celle des simoniens, en ce qu'ils comptaient autant de cieux qu'il y a de jours dans l'année, trois cent soixante-cinq.

...Il faut de tout pour faire un monde !...

Attila a écrit:

Michel Blanc a écrit:

3e hérésie : les Saturniens.

Membres d’une secte d’anciens gnostiques ainsi nommés de leur chef Saturnin, qui avait été disciple de Simon le magicien, de Basilide et de Ménandre.

On reste dans le gnosticisme... Tout se tient ! Je définirai bientôt la doctrine gnostique.

Définir le gnosticisme....

Vaste programme

N'oublions pas que le christianisme est d'abord en soi une gnose juive avant de devenir une religion d'état et un moyen politique....

La gnose :une définition simple mais très juste sur le net :
Système de pensée philosophico-religieuse qui se fonde sur une révélation intérieure, permettant d'accéder à une connaissance des choses divines réservée aux seuls initiés et permettant de saisir les mystères amenant au salut.
D'après cette définition nous somme (christianisme) un peu loin de la gnose juive réservée à un peuple choisi par Dieu et sous la loi mosaïque  !( aujourd'hui la Kabbale !!!)
La seule chose qui nous rapproche  nous chrétiens des juifs  c'est que nous pouvons boire du vin Les TJ aussi d’ailleurs . Enfin un point commun entre nous tous ! vive le fruit de la vigne , à boire avec modération

Merci astvadz ! Les gnostiques en général sont donc déjà définis - mais on a pu voir que ce mouvement comportait de nombreuses branches.

Merci aussi pour cette apologie du vin, mon péché mignon !... ça me fait penser à Horace !

In vino veritas !

Au suivant ! Les Nicolaïtes : du grec "nikolaïtes" = "destruction du peuple"

secte mentionnée dans Apocalypse 2:6,15, qui, suivant la doctrine de Balaam, enseignaient aux chrétiens qu'à cause du principe de liberté ils pouvaient manger des viandes offertes aux idoles et se permettre des actes immoraux comme les païens. Encore une branche du gnosticisme.

astvadz a écrit:

La seule chose qui nous rapproche  nous chrétiens des juifs  c'est que nous pouvons boire du vin

Au fait, j'ai oublié de te dire, ast, qu'il y a beaucoup d'autres choses qui nous rapprochent des Juifs, à commencer par notre Livre de référence (celui que chérit Momo), à savoir la Bible - du moins la partie de celle-ci que nous appelons l'AT et qu'ils appellent la Torah, l'enseignement ou la loi. A vrai dire, entre les mots "Bible" et "Torah", la différence n'est pas grande ! Puisque "Bible" vient de "Biblia" en latin, qui signifie "livres" - donc ouvrages destinés principalement à enseigner...  

Passons aux Carpocratiens.

"Le monde, selon les carpocratiens, est l'œuvre d'anges inférieurs au Père inengendré. Les hommes sont, dans ce monde, assujettis aux lois de ces créateurs et doivent remonter vers le Père. JESUS, le fils de Joseph, est pour ces gnostiques non pas un Sauveur, mais l'idéal de l'homme juste, qui a gardé vivant en lui le souvenir du Père inengendré et qui est remonté vers lui par le mépris des créateurs du monde et le dédain de leurs lois. Les carpocratiens mettaient ce JESUS aux côtés de Pythagore, de Platon et d'Aristote, dont ils honoraient les images. Les gnostiques sont de même appelés à remonter vers le Père et doivent, pour cela, marquer leur mépris pour les créateurs du monde en accomplissant tous les actes réprouvés par les lois injustes de ce monde. Il s'agissait dans leur esprit moins d'une incitation au libertinage que d'une véritable ascèse systématique visant à nier la puissance contraignante des lois. Cette exigence est telle que l'âme qui ne parvient pas à tout accomplir dans une seule vie devra se réincarner (doctrine de la transmigration des âmes)".

Donc pour eux, JESUS est seulement un homme, mais du moins est-il considéré comme "l'idéal de l'homme juste"... Remarquons aussi combien il est assimilé à un philosophe, à l'égal des Grecs "païens"... (j'interdis à Moricio de sortir son commentaire classique ! )

Les Cérinthiens (ou Mérinthiens) :

"Les renseignements les plus anciens se trouvent dans Irénée de Lyon qui en fait un gnostique en termes assez généraux, opposant un dieu transcendant et inconnaissable à un démiurge inférieur : « Ce n'est pas le premier dieu qui a fait le monde, mais une Puissance séparée par une distance considérable de la Suprême Puissance qui est au-dessus de toutes choses et ignorant le Dieu qui est au-dessus de tout ».

Mais Cérinthe distingue aussi JESUS du Christ. JESUS est le fils de Joseph et de Marie « par une génération semblable à celle de tous les autres hommes ». Simplement, par son sens de la justice, sa prudence et sa sagesse, il mène une vie exemplaire. À son baptême, le Christ, venu de la Suprême Puissance, descend sur lui sous forme d'une colombe et c'est ce Christ qui annonce le Père inconnu et accomplit des miracles. À la fin, le Christ se sépare à nouveau de JESUS. C'est JESUS qui souffre, meurt et ressuscite ; le Christ, « du fait qu'il était pneumatique » reste impassible."

Pas de commentaires... Si ce n'est cette originalité : les Cérinthiens croient apparemment qu'il y a deux Dieux, mais que JC est juste un homme exemplaire - sauf qu'il est dédoublé en "JESUS" et "le Christ"... Tout ça m'a l'air assez complexe ! Où ont-ils été chercher tout ça ?

"Les Nazôréens ou Nazaréens (en grec, au singulier : ναζωραῖος, nazôraios) sont un groupe religieux judéo-chrétien mal connu, attesté de manière indirecte à partir du IVe siècle. Ce mouvement interne au christianisme primitif a la particularité de reconnaître la messianité de JESUS de Nazareth ainsi que sa divinité, tout en continuant à pratiquer la Loi juive.

Ces judéo-chrétiens qui refusaient de renoncer aux préceptes juifs vivaient sans doute à l'écart du reste de la chrétienté. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des chrétiens irréprochables, mais Épiphane de Salamine, qui ne sait pas grand-chose d’eux, les classe parmi les « hérétiques ». Les raisons de ce jugement ne sont pas claires, car le principal reproche qu'il leur adresse est de « judaïser »."

Nous quittons les sectes dites "gnostiques". Il s'agit ici d'une hérésie judéo-chrétienne. Leur principal "défaut" est de s'en tenir à la loi juive (la Torah, donc)... Mais ils reconnaissaient que JESUS est Dieu. De là à supposer qu'ils étaient "trinitaires", il n'y a qu'un pas (celui du St Esprit bien sûr) ! Donc je me pose la question : est-ce vraiment une hérésie ???

(NB : c'est un groupe contemporain de St Augustin; je rappelle que dans ce fil, toutes les "hérésies" sont mentionnées par celui-ci).

Michel Blanc a écrit:

"Les Nazôréens ou Nazaréens (en grec, au singulier : ναζωραῖος, nazôraios) sont un groupe religieux judéo-chrétien mal connu, attesté de manière indirecte à partir du IVe siècle. Ce mouvement interne au christianisme primitif a la particularité de reconnaître la messianité de JESUS de Nazareth ainsi que sa divinité, tout en continuant à pratiquer la Loi juive.

Ces judéo-chrétiens qui refusaient de renoncer aux préceptes juifs vivaient sans doute à l'écart du reste de la chrétienté. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des chrétiens irréprochables, mais Épiphane de Salamine, qui ne sait pas grand-chose d’eux, les classe parmi les « hérétiques ». Les raisons de ce jugement ne sont pas claires, car le principal reproche qu'il leur adresse est de « judaïser »."

Nous quittons les sectes dites "gnostiques". Il s'agit ici d'une hérésie judéo-chrétienne. Leur principal "défaut" est de s'en tenir à la loi juive (la Torah, donc)... Mais ils reconnaissaient que JESUS est Dieu. De là à supposer qu'ils étaient "trinitaires", il n'y a qu'un pas (celui du St Esprit bien sûr) ! Donc je me pose la question : est-ce vraiment une hérésie ???

(NB : c'est un groupe contemporain de St Augustin; je rappelle que dans ce fil, toutes les "hérésies" sont mentionnées par celui-ci).

Saint Augustin, évêque de Lyon, et son célèbre " Contre l'hérésie"...

Sans son œuvre très précise on en saurait guère sur les croyances gnostiques.

Rappelons que les traités gnostiques étaient systématiquement voués à la destruction par le feu...

Attila a écrit:

Michel Blanc a écrit:

"Les Nazôréens ou Nazaréens (en grec, au singulier : ναζωραῖος, nazôraios) sont un groupe religieux judéo-chrétien mal connu, attesté de manière indirecte à partir du IVe siècle. Ce mouvement interne au christianisme primitif a la particularité de reconnaître la messianité de JESUS de Nazareth ainsi que sa divinité, tout en continuant à pratiquer la Loi juive.

Ces judéo-chrétiens qui refusaient de renoncer aux préceptes juifs vivaient sans doute à l'écart du reste de la chrétienté. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des chrétiens irréprochables, mais Épiphane de Salamine, qui ne sait pas grand-chose d’eux, les classe parmi les « hérétiques ». Les raisons de ce jugement ne sont pas claires, car le principal reproche qu'il leur adresse est de « judaïser »."

Nous quittons les sectes dites "gnostiques". Il s'agit ici d'une hérésie judéo-chrétienne. Leur principal "défaut" est de s'en tenir à la loi juive (la Torah, donc)... Mais ils reconnaissaient que JESUS est Dieu. De là à supposer qu'ils étaient "trinitaires", il n'y a qu'un pas (celui du St Esprit bien sûr) ! Donc je me pose la question : est-ce vraiment une hérésie ???

(NB : c'est un groupe contemporain de St Augustin; je rappelle que dans ce fil, toutes les "hérésies" sont mentionnées par celui-ci).

Saint Augustin, évêque de Lyon, et son célèbre " Contre l'hérésie"...

Sans son œuvre très précise on en saurait guère sur les croyances gnostiques.

Rappelons que les traités gnostiques étaient systématiquement voués à la destruction par le feu...

...à l'époque de l'Inquisition, j'imagine (mais je peux me tromper) : entre le XIIIe et le XVIIIe S. Il y aurait donc eu suffisamment de temps pour qu'on en parle abondamment depuis le IVe S. ! Sauf si ladite destruction des textes a commencé plus tôt...

Michel Blanc a écrit:

Attila a écrit:

Saint Augustin, évêque de Lyon, et son célèbre " Contre l'hérésie"...

Sans son œuvre très précise on en saurait guère sur les croyances gnostiques.

Rappelons que les traités gnostiques étaient systématiquement voués à la destruction par le feu...

...à l'époque de l'Inquisition, j'imagine (mais je peux me tromper) : entre le XIIIe et le XVIIIe S. Il y aurait donc eu suffisamment de temps pour qu'on en parle abondamment depuis le IVe S. ! Sauf si ladite destruction des textes a commencé plus tôt...

Saint Augustin vécu au environ du IV siècle quand le gnosticisme apparu lui au II siècle.

Ce mouvement fut sévèrement réprimé et ses textes détruits car jugé contraire à l'idéologie dominante.

Il faudra attendre le XX siècle et la découverte de rouleaux à Nag Hammadi ( Égypte) relatant partiellement les pensées gnostiques dont le fameux évangile de thomas.

La question est surtout : quand ces écrits gnostiques ont-ils été détruits ? Dès le IIe S. ? Dans ce cas, je peux comprendre...

Quant aux rouleaux de Nag Hammadi, je ne les connaissais pas. Ils ont été découverts en 1945. Et qu'en est-il des manuscrits de Qumran (dits aussi "de la Mer Morte"), en tout cas ceux qui datent du Ier ou du IIe S. après JC ? Ont-ils aussi à voir avec le gnosticisme ?

Michel Blanc a écrit:

La question est surtout : quand ces écrits gnostiques ont-ils été détruits ? Dès le IIe S. ? Dans ce cas, je peux comprendre...

Quant aux rouleaux de Nag Hammadi, je ne les connaissais pas. Ils ont été découverts en 1945. Et qu'en est-il des manuscrits de Qumran (dits aussi "de la Mer Morte"), en tout cas ceux qui datent du Ier ou du IIe S. après JC  ? Ont-ils aussi à voir avec le gnosticisme ?

Je ne peux guère t'instruire sur ces sujets...

Je sais juste que le terme gnostique est for peu approprié pour décrire la mode ésotérique qui sévi en ces temps sous le générique "religions à mystères"...

Perso j'estime que ce qui deviendra le christianisme était à la base une gnose juive, mais bon...

Cela risque de nous embarquer trop loin.

"Il est grand le mystère de la foi"...

Michel Blanc a écrit:

"Les Nazôréens ou Nazaréens (en grec, au singulier : ναζωραῖος, nazôraios) sont un groupe religieux judéo-chrétien mal connu, attesté de manière indirecte à partir du IVe siècle. Ce mouvement interne au christianisme primitif a la particularité de reconnaître la messianité de JESUS de Nazareth ainsi que sa divinité, tout en continuant à pratiquer la Loi juive.

Ces judéo-chrétiens qui refusaient de renoncer aux préceptes juifs vivaient sans doute à l'écart du reste de la chrétienté. Pendant longtemps, ils ont été considérés comme des chrétiens irréprochables, mais Épiphane de Salamine, qui ne sait pas grand-chose d’eux, les classe parmi les « hérétiques ». Les raisons de ce jugement ne sont pas claires, car le principal reproche qu'il leur adresse est de « judaïser »."

Nous quittons les sectes dites "gnostiques". Il s'agit ici d'une hérésie judéo-chrétienne. Leur principal "défaut" est de s'en tenir à la loi juive (la Torah, donc)... Mais ils reconnaissaient que JESUS est Dieu. De là à supposer qu'ils étaient "trinitaires", il n'y a qu'un pas (celui du St Esprit bien sûr) ! Donc je me pose la question : est-ce vraiment une hérésie ???

(NB : c'est un groupe contemporain de St Augustin; je rappelle que dans ce fil, toutes les "hérésies" sont mentionnées par celui-ci).

Pour compléter :
NAZARÉENS, religion

Les auteurs du Nouveau Testament appellent JESUS soit le « Nazôréen » (nazôraios ; cf. Matth., ii, 23 : « On l'appellera Nazôréen »), soit le « Nazaréen » (nazarênos) : ces deux formes ont la même signification et sont dérivées de Nazareth, le village d'où, selon la tradition des Évangiles, JESUS était issu. Cependant — l'adjectif « nazôréen » en effet ne vient pas forcément de Nazareth —, il est possible qu'il y ait eu des croisées ou confusions étymologiques, au sein de l'Église primitive, entre « Nazareth » ou « nazaréen » et l'hébreu néser (« branche », « rejeton » : Is., xi ; ce terme est employé à plusieurs reprises dans les Hymnes de Qumrān pour symboliser la communauté de la Nouvelle Alliance : vii, 19, etc.) ou même nazîr (en grec : naziraios ; ce terme, qui signifie « séparé », « consacré », désigne l'homme qui était lié à Dieu par une promesse particulière — tel Samson dans Juges, xiii — et qui devait s'abstenir de plusieurs choses, touchant par exemple à l'alimentation ou au vêtement), voire nasôrayya (« mainteneurs », « fidèles » ; la secte gnostique des mandéens, dans ses Écritures rédigées dans un dialecte araméen oriental, se nommait indistinctement mandayya ou nasôrayya ; l'hérésiologue du ive s., Épiphane, mentionne les nazaréens dans sa liste des sectes juives préchrétiennes). Ce dernier nom fut peut-être donné aux disciples de Jean-Baptiste.
Dans le livre des Actes (xxiv, 5), l'apôtre Paul est accusé d'être un meneur du parti des nazaréens. Cette appellation de nazaréens — tombée en désuétude lorsque christianos (« chrétien »), terme utilisé pour la première fois, d'après le livre des Actes (xi, 26), à l'endroit des disciples de JESUS, à Antioche, s'imposa — désigne les sectateurs de JESUS de Nazareth. Il semble que les nazaréens aient été d'abord les judéo-chrétiens de la communauté jérusalémite dont Jacques était le chef. Au fur et à mesure que l'Église évolua et s'ouvrit aux personnes et à la culture du monde gréco-romain, ils ont été sans doute relégués au rang d'une secte judéo-chrétienne, fixée dans les positions doctrinales et éthiques de l'observance mosaïque traditionnelle.
Actes 14
…4La population de la ville se divisa: les uns étaient pour les Juifs, les autres pour les apôtres. 5Et comme les païens et les Juifs, de concert avec leurs chefs, se mettaient en mouvement pour les outrager et les lapider, 6Paul et Barnabas, en ayant eu connaissance, se réfugièrent dans les villes de la Lycaonie, à Lystre et à Derbe, et dans la contrée d'alentour.…

https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fpublicdomainvectors.org%2Fphotos%2FWeAreN.png&imgrefurl=https%3A%2F%2Fpublicdomainvectors.org%2Ffr%2Fgratuitement-des-vecteurs%2FLa-lettre-arabe-N-pour-les-Nazar%25C3%25A9ens-vector-image%2F33224.html&tbnid=bzjwfDo56-VPmM&vet=10CDYQMyh-ahcKEwjAgIuo0rT4AhUAAAAAHQAAAAAQAg..i&docid=wBJGiDUPRqr0PM&w=358&h=500&q=Nazar%C3%A9ens&client=firefox-b-d&ved=0CDYQMyh-ahcKEwjAgIuo0rT4AhUAAAAAHQAAAAAQAg

Que penser de :
Judaïsme messianique
Un des symboles.

Le judaïsme messianique est un mouvement religieux chrétien, qui professe que JESUS est le Messie mais reprend des éléments du judaïsme et de la tradition juive ; il combine une théologie chrétienne avec des rites juifs. Ses fidèles se présentent souvent comme des juifs qui reconnaissent la messianité de Yeshoua (JESUS), mais peu d'entre eux ont des origines juives.

Le mouvement trouve son origine dans l'anglicanisme en Angleterre au début du XIXe siècle parmi des groupes assumant la promotion du christianisme parmi les Juifs. Sa forme actuelle est apparue dans les années 1960 et 1970, issue du mouvement missionnaire chrétien du christianisme évangélique.

Le 'judaïsme messianique' n'est pas reconnu comme un des courants du judaïsme. Il relève du christianisme, les historiens des religions en sont d'accord[réf. nécessaire]. Ses pratiquants ne doivent pas non plus être confondus avec les juifs qui se convertissent au christianisme, et seuls ses membres d'origine juive selon la Halakha sont reconnus comme juifs par le rabbinat.

Enfin ce mouvement religieux est fort mal considéré tant par les milieux juifs athées (dits 'laïcs') que 'croyants', et ce en diaspora aussi bien qu'en Israël, à cause de son intitulé qui prête à confusion (« judaïsme ») et à cause de ses tendances au prosélytisme.

Merci astvadz !

NB : le lien que tu donnes renvoie à un site arabo-musulman concernant la lettre "noun" (N), initiale de "Nazaréen". Ce qui prouve bien que les 3 "religions" monothéistes sont à jamais liées par des liens... indissolubles ! En hébreu, la lettre N se dit aussi "noun" :


http://antiochus.over-blog.com/article-alphabet-hebreu-la-lettre-noun-49962528.html#:~:text=La%20lettre%20Nounest%20la%2014%C3%A8me%20lettre%20de%20l%27alphabet,du%20renouveau%29.%20Donne%20du%20sens%20%C3%A0%20ta%20parole%2C

Continuons, si vous voulez bien.

Les Ébionites, bien attestés au IIe siècle, refusent la divinité du Christ et présentent le baptême de JESUS comme le moment de son adoption divine. Épiphane de Salamine nous apprend que les Ebionites sont restés fidèles « aux prescriptions de la Loi juive tant pour le sabbat que pour la circoncision et les autres observances. Il s'agit d'un groupe religieux judéo-chrétien marginal attesté.

Encore des opposants au fait que JESUS soit Dieu !...

Michel Blanc a écrit:

Encore des opposants au fait que JESUS soit Dieu !...

Sans doute parce que, pour certains, JESUS n'est pas dieu au sens qu'il n'est pas l'être primordial mais son expression....

Et l'expression christique, bien qu'elle soit fidèle et vraie, n'est qu'une expression.

Attila a écrit:

Michel Blanc a écrit:

Encore des opposants au fait que JESUS soit Dieu !...

Sans doute parce que, pour certains, JESUS n'est pas dieu au sens qu'il n'est pas l'être primordial mais son expression....

Et l'expression christique, bien qu'elle soit fidèle et vraie, n'est qu'une expression.

Je comprends ce que tu veux dire. Et l'expression d'une émotion prouve que l'émotion est bien là...

Michel Blanc a écrit:

Attila a écrit:

Sans doute parce que, pour certains, JESUS n'est pas dieu au sens qu'il n'est pas l'être primordial mais son expression....

Et l'expression christique, bien qu'elle soit fidèle et vraie, n'est qu'une expression.

Je comprends ce que tu veux dire. Et l'expression d'une émotion prouve que l'émotion est bien là...

Absolument, c'est pourquoi j'emploie l'expression biblique "fidèle et vraie" pour évoquer le christ.

Apocalypse 3

Et à l'ange de l'assemblée qui est à Laodicée, écris: Voici ce que dit l'Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu: 15

Les Valentiniens :

"Ancienne secte de gnostiques, née au commencement du second siècle, et reconnaissant pour chef Valentin, qui n’admettait ni la génération éternelle du Verbe, ni son incarnation, ni la divinité de JESUS-Christ, ni la rédemption du genre humain, dans le sens propre, et qui professait la doctrine de l’émanation et la croyance aux éons".

Pour l'émanation et les éons, voir ci-dessous !

Emanation : "Chose, réalité, qui procède d'une autre chose, réalité (le Fils est l'émanation du Père)"
Eon : "Chez les gnostiques, ensemble des puissances éternelles émanées de l'être par lesquelles il peut exercer son action sur le monde".

...Tout ça reste quand même un peu obscur !

Enfin, j'en conclus en tout cas que pour l'Eglise Catho, le St Esprit est l'émanation du Père et du Fils (Patre Filioque)...  

Les Sécundiens :

"Il s'agit d'une secte de Valentiniens. Selon Saint Augustin les Séduciens (ou Sécundiens) se confondraient avec les Valentiniens s’ils n’ajoutaient pas à leurs erreurs l’abomination de leurs mœurs".

...C'est abominable ! Mais dans ce cas, quelle est exactement la différence entre Sécundiens et Valentiniens ??