CHRONIQUES ESTIVALES DU RESPECT DES CHRETIENS
L'actualité du respect des chrétiens ne prend pas de vacances.
Ces derniers jours on a pu constaté des manifestations anti-chrétiennes somme toute assez classiques, à laquelle des réponses ont été apportées.
Commençons par ces représentations d'angelots aux sexes masculins et féminins volontairement mis en évidence, qui sont affichées depuis 3 semaines sur la Cathédrale de Montauban.
Cette provocation gratuite bête et méchante a été masquée par 3 frères et soeurs qui ont escaladé la cathédrale de nuit, avant d'être interpellés par la Police.
Si l'intention était légitime, n'oublions pas qu'il ne faut agir que dans le cadre légal, à travers des actions qui ont valeur de témoignage, en respectant les parties prenantes et en adoptant un ton cordial.
Notre Foi nous y oblige, et c'est ce à quoi Unitas s'est toujours tenu. Et ce mode d'action nous a toujours été bénéfique dans toutes nos relations (presse, autorités religieuses, gouvernementales, décideurs publics...)
Par ailleurs, les profanateurs ne prennent pas de vacances.
Une chapelle près de Cholet, déjà profanée dans le passé, a encore été la cible des profanateurs le mois dernier.
Mais ne soyons pas fatalistes! Quand leur Foi n'est pas respectée, oui les chrétiens savent réagir, et réagir chrétiennement (comme je l'écris plus haut).
On a ainsi pu le vérifier dernièrement avec la vente en ligne d'un objet de design, blasphématoire contre le Christ.
Quelques mails polis envoyés au site de vente en ligne ont suffi à entraîner un retrait rapide de l'objet, ainsi que les excuses du site.
Et il est intéressant de noter que les internautes ont ensuite écrit au site pour remercier les commerçants de leur réaction rapide et de leur compréhension.
Soyons chrétiens jusqu'au bout, on y gagnera toujours...
Enfin, face aux manifestations anti-chrétiennes, on peut dénoncer un certain silence des autorités ecclésiastiques et politiques.
Voici deux exemples qui inversent cette donne :
le refus de Mgr Mousset, évêque de Pamiers, Couserans et Mirepoix (dans l'Ariège) de céder une chapelle au maire de Massat pour en faire une salle d'exposition.
A noter que ce maire en 2005 avait déjà essayé d'organiser une exposition dans la chapelle contre l'avis du curé, et que face à ce refus, il avait fustigé "l'imbécilité et la bassesse d'une certaine Eglise".
Mais heureusement tous les élus de la République ne galvaudent pas leur fonction en tenant de tels propos.
Citons par exemple le Conseil Municipal du Trescouët, qui a voté une participation à la restauration d'un crucifix du XVe siècle, favorisant ainsi une laïcité positive.