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| Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? | |
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Auteur | Message |
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florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Sam 05 Juin 2010, 5:53 am | |
| Rappel du premier message :Au nom d'Allâh, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. - Spoiler:
1. Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d'hommes et de femmes. Craignez Allâh au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allâh vous observe parfaitement.
2. Et donnez aux orphelins leurs biens; n'y substituez pas le mauvais au bon. Ne mangez pas leurs biens avec les vôtres : c'est vraiment un grand péché.
3. Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins,...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).
4. Et donnez aux épouses leur dote, de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon coeur.
5. Et ne confiez pas aux incapables vos biens dont Allâh a fait votre subsistance. Mais prélevez-en, pour eux, nourriture et vêtement; et parlez-leur convenablement.
6. Et éprouvez (la capacité) des orphelins jusqu'à ce qu'ils atteignent (l'aptitude) au mariage; et si vous ressentez en eux une bonne conduite, remettez-leur leurs biens. Ne les utilisez pas (dans votre intérêt) avec gaspillage et dissipation, avant qu'ils ne grandissent. Quiconque est aisé devrait s'abstenir de se payer lui-même de cet héritage qui lui est confié. S'il est pauvre, alors qu'il y puise une quantité convenable, à titre de rémunération de tuteur.) est aisé, qu'il s'abstienne d'en prendre lui-même. S'il est pauvre, alors qu'il en utilise raisonnablement : et lorsque vous leur remettez leurs biens, prenez des témoins à leur encontre. Mais Allâh suffit pour observer et compter.
7. Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée.
8. Et lorsque les proches parents, les orphelins, les nécessiteux assistent au partage, offrez-leur quelque chose de l'héritage, et parlez-leur convenablement.
9. Que la crainte saisisse ceux qui laisseraient après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à leur sujet; qu'ils redoutent donc Allâh et qu'ils prononcent des paroles justes.
10. Ceux qui mangent [disposent] injustement des biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres. Ils brûleront bientôt dans les flammes de l'Enfer.
11. Voici ce qu'Allâh vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S'il n'y a que des filles, même plus de deux, à elles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s'il n'y en a qu'une, à elle alors la moitié. Quant aux père et mère du défunt, à chacun d'eux le sixième de ce qu'il laisse, s'il a un enfant. S'il n'a pas d'enfant et que ses père et mère héritent de lui, à sa mère alors le tiers. Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième, après exécution du testament qu'il aurait fait ou paiement d'une dette. De vos ascendants ou descendants, vous ne savez pas qui est plus près de vous en utilité. Ceci est un ordre obligatoire de la part d'Allâh, car Allâh est, certes, Omniscient et Sage.
12. Et à vous la moitié de ce laissent vos épouses, si elles n'ont pas d'enfants. Si elles ont un enfant, alors à vous le quart de ce qu'elles laissent, après exécution du testament qu'elles auraient fait ou paiement d'une dette. Et à elles un quart de ce que vous laissez, si vous n'avez pas d'enfant. Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu'il laisse un frère ou une soeur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième. S'ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement d'une dette, sans préjudice à quiconque. (Telle est l') Injonction d'Allâh! Et Allâh est Omniscient et Indulgent.
13. Tels sont les ordres d'Allâh. Et quiconque obéit à Allâh et à Son Messager, Il le fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite.
14. Et quiconque désobéit à Allâh et à Son Messager, et transgresse Ses ordres, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement. Et celui- là aura un châtiment avilissant.
15. Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou qu'Allâh décrète un autre ordre à leur égard.
16. Les deux d'entre vous qui l'ont commise [la fornication], sévissez contre eux. S'ils se repentent ensuite et se réforment, alors laissez-les en paix. Allâh demeure Accueillant au repentir et Miséricordieux.
17. Allâh accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Allâh accueille le repentir. Et Allâh est Omniscient et Sage.
18. Mais l'absolution n'est point destinée à ceux qui font de mauvaises actions jusqu'au moment où la mort se présente à l'un d'eux, et qui s'écrie : "Certes, je me repens maintenant" - non plus pour ceux qui meurent mécréants. Et c'est pour eux que Nous avons préparé un châtiment douloureux.
19. Ô les croyants! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allâh a déposé un grand bien.
20. Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l'une un quintar, n'en reprenez rien. Quoi! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste?
21. Comment oseriez-vous le reprendre, après que l'union la plus intime vous ait associés l'un à l'autre et qu'elles aient obtenu de vous un engagement solennel?
22. Et n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé. C'est une turpitude, une abomination, et quelle mauvaise conduite!
23. Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une soeur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n'a pas été consommé, ceci n'est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils nés de vos reins; de même que deux soeurs réunies - exception faite pour le passé. Car vraiment Allâh est Pardonneur et Miséricordieux;
24. et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allâh sur vous! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos bien et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur dote, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation de la dote. Car Allâh est, certes, Omniscient et Sage.
25. Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. Allâh connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres (de la même religion). Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un dote convenable; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allâh est Pardonneur et Miséricordieux.
26. Allâh veut vous éclairer, vous montrer les voies des hommes d'avant vous, et aussi accueillir votre repentir. Et Allâh est Omniscient et Sage.
27. Et Allâh veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous incliniez grandement (vers l'erreur comme ils le font).
28. Allâh veut vous alléger (les obligations), car l'homme a été créé faible.
29. Ô les croyants! Que les uns d'entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait du négoce (légal), entre vous, par consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allâh, en vérité, est Miséricordieux envers vous.
30. Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allâh.
31. Si vous évitez les grands péchés qui vous sont interdits, Nous effacerons vos méfaits de votre compte, et Nous vous ferons entrer dans un endroit honorable (le Paradis).
32. Ne convoitez pas ce qu'Allâh a attribué aux uns d'entre vous plus qu'aux autres; aux hommes la part qu'ils ont acquise, et aux femmes la part qu'elles ont acquise. Demandez à Allâh de Sa grâce. Car Allâh, certes, est Omniscient.
33. A tous Nous avons désigné des héritiers pour ce que leur laissent leurs père et mère, leurs proches parents, et ceux envers qui, de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Allâh, en vérité, est témoin de tout.
34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allâh accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allâh. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allâh est certes, Haut et Grand !
35. Si vous craignez le désaccord entre les deux [époux], envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allâh rétablira l'entente entre eux. Allâh est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur.
36. Adorez Allâh et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Allâh n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant,
37. Ceux qui sont avares et ordonnent l'avarice aux autres, et cachent ce qu'Allâh leur a donné de par Sa grâce. Nous avons préparé un châtiment avilissant pour les mécréants.
38. Et ceux qui dépensent leurs biens avec ostentation devant les gens, et ne croient ni en Allâh ni au Jour dernier. Quiconque a le Diable pour camarade inséparable, quel mauvais camarade!
39. Qu'auraient-ils à se reprocher s'ils avaient cru en Allâh et au Jour dernier et dépensé (dans l'obéissance) de ce qu'Allâh leur a attribué? Allâh, d'eux, est Omniscient.
40. Certes, Allâh ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome. S'il est une bonne action, Il la double, et accorde une grosse récompense de Sa part.
41. Comment seront-ils quand Nous ferons venir de chaque communauté un témoin et que Nous te (Mouhammad) ferons venir comme témoin contre ces gens-ci?
42. Ce jour-là, ceux qui n'ont pas cru et ont désobéi au Messager, préféreraient que la terre fût nivelée sur eux et ils ne sauront cacher à Allâh aucune parole.
43. Ô les croyants! N'approchez pas de la Salat alors que vous êtes ivres, jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d'impureté [pollués] - à moins que vous ne soyez en voyage - jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure, et passez-vous-en sur vos visages et sur vos mains. Allâh, en vérité est Indulgent et Pardonneur.
44. N'as-tu (Mouhammad) pas vu ceux qui ont reçu une partie du Livre acheter l'égarement et chercher à ce que vous vous égariez du [droit] chemin?
45. Allâh connaît mieux vos ennemis. Et Allâh suffit comme protecteur. Et Allâh suffit comme secoureur.
46. Il en est parmi les Juifs qui détournent les mots de leur sens, et disent : "Nous avions entendu, mais nous avons désobéi", "Ecoute sans qu'il te soit donné d'entendre", et favorise nous "Raina", tordant la langue et attaquant la religion. Si au contraire ils disaient : "Nous avons entendu et nous avons obéi", "Ecoute", et "Regarde-nous", ce serait meilleur pour eux, et plus droit. Mais Allâh les a maudits à cause de leur mécréance; leur foi est donc bien médiocre.
47. Ô vous à qui on a donné le Livre, croyez à ce que Nous avons fait descendre, en confirmation de ce que vous aviez déjà, avant que Nous effacions des visages et les retournions sens devant derrière, ou que Nous les maudissions comme Nous avons maudit les gens du Sabbat. Car le commandement d'Allâh est toujours exécuté.
48. Certes Allâh ne pardonne pas qu'on Lui donne quelqu'associé. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Allâh quelqu'associé commet un énorme péché.
49. N'as-tu pas vu ceux-là qui se déclarent purs ? Mais c'est Allâh qui purifie qui Il veut; et ils ne seront point lésés, fût-ce d'un brin de noyau de datte.
50. Regarde comme ils inventent le mensonge à l'encontre d'Allâh. Et çà, c'est assez comme péché manifeste!
51. N'as-tu pas vu ceux-là, à qui une partie du Livre a été donnée, ajouter foi à la magie (gibt) et au taghout, et dire en faveur de ceux qui ne croient pas : "Ceux-là sont mieux guidés (sur le chemin) que ceux qui ont cru" ?
52. Voilà ceux qu'Allâh a maudits; et quiconque Allâh maudit, jamais tu ne trouveras pour lui de secoureur.
53. Possèdent-ils une partie du pouvoir? Ils ne donneraient donc rien aux gens, fût-ce le creux d'un noyau de datte.
54. Envient-ils aux gens ce qu'Allâh leur a donné de par Sa grâce? Or, Nous avons donné à la famille d'Abraham le Livre et la Sagesse; et Nous leur avons donné un immense royaume.
55. Certains d'entre eux ont cru en lui, d'autres d'entre eux s'en sont écartés. l'Enfer leur suffira comme flamme (pour y brûler).
56. Certes, ceux qui ne croient pas à Nos Versets, (le Coran) Nous les brûlerons bientôt dans le Feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, Nous leur donnerons d'autres peaux en échange afin qu'ils goûtent au châtiment. Allâh est certes Puissant et Sage!
57. Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes oeuvres, bientôt Nous les ferons entrer aux Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Ils y demeureront éternellement. Il y aura là pour eux des épouses purifiées. Et Nous les ferons entrer sous un ombrage épais
58. Certes, Allâh vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants-droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité. Quelle bonne exhortation qu'Allâh vous fait! Allâh est, en vérité, Celui qui entend et qui voit tout.
59. Ô les croyants! Obéissez à Allâh, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-là à Allâh et au Messager, si vous croyez en Allâh et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et Aboutissement).
60. N'as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu'on a fait descendre vers toi [Prophète] et à ce qu'on a fait descendre avant toi? Ils veulent prendre pour juge le Tagut, alors que c'est en lui qu'on leur a commandé de ne pas croire. Mais le Diable veut les égarer très loin, dans l'égarement.ect ...
Dernière édition par florence_yvonne le Dim 06 Juin 2010, 12:57 am, édité 1 fois |
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Auteur | Message |
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florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 1:29 am | |
| Victore Hugo (suite)
APRES LA PAQUE
On était aux grands jours où le temple flamboie, Où les petits enfants s'éveillent pleins de joie; La Pâque était venue. On avait dans les fours Cuit le pain sans levain qu'on vend aux carrefours.
Or Jésus−Christ était sur la montagne obscure; Au lieu même où plus tard fut un temple à Mercure Bâti par Adrien, détruit par Constantin.
C'était le soir; Jésus avait dit le matin Aux disciples rangés autour de lui: «Vous, Jacques, « Vous, Pierre, vous, Thomas, voici le jour de Pâques; « Vous irez dans la ville où des gens passeront; « Vous trouverez un homme ayant sa cruche au front; « À l'endroit où cet homme ira, quel qu'il puisse être, « Vous irez à sa suite, et vous direz:Le Maître « Vient faire ici la Pâque.Et pour cette raison « Le maître du logis donnera sa maison. « Il sied que Dieu toujours nous mène où bon lui semble. « Et nous célébrerons la Pâque tous ensemble. Et cela s'était fait ainsi qu'il l'avait dit.
Ce que la Cène vit et ce qu'elle entendit Est écrit, dans le livre où pas un mot ne change, Par les quatre hommes purs près de qui l'on voit l'ange, Le lion, et le boeuf, et l'aigle, et le ciel bleu; Cette histoire par eux semble ajoutée à Dieu Comme s'ils écrivaient en marge de l'abîme; Tout leur livre ressemble au rayon d'une cime; Chaque page y frémit sous le frisson sacré; Et c'est pourquoi la terre a dit: Je le lirai! Les âmes du côté de ce livre mendient, Et vingt siècles penchés dans l'ombre l'étudient. C'était donc le soir même où cet être divin Venait de partager le gâteau sans levain Christ, assis, lui treizième, au centre de la table, Et ce noir chiffre Treize est resté redoutable, − Avait rompu le pain, versé le vin, disant: « Mangez, voici ma chair; buvez, voici mon sang. » Puis il avait repris: « Allons où Dieu nous mène! » Et tous étaient allés en sortant de la Cène Au jardin qui fleurit derrière le Cédron.
Ce torrent, que jamais n'a touché l'aviron, Coulait hors de la ville au pied d'une colline. Les pâtres y montraient la cave sibylline De Lilith, femme spectre, amante du démon; C'est près de ce coteau que le prêtre Simon Fit creuser le canal à laver les hosties; Des sources y versaient, à travers les orties, Une eau qui de la ville emplissait les viviers; Et ce lieu s'appelait le Mont des Oliviers. On venait sur ce mont aux époques de jeûnes.
Une plantation d'oliviers alors jeunes Le couvrait en effet, jetant aux verts sentiers Une ombre qui faisait durer les églantiers. Christ y vint, murmurant tout bas: Que Dieu m'assiste! Et ce qui s'y passa ce soir−là fut si triste, Si lâche et si fatal qu'aujourd'hui ce jardin Est voisin de l'enfer comme du ciel l'Eden.
Voici ce que Jésus disait sur la montagne; « Ce qu'on perd sur la terre au ciel on le regagne. « Qui regarde en arrière et s'étonne de peu,
« Celui−là n'est pas propre au royaume de Dieu. « Dieu se dévoile assez pour que l'homme le voie. « Je suis moins grand que lui, mais c'est lui qui m'envoie. « Quand je parle, c'est lui qui dit ce que je dis. « Si vous vous aimez bien, voilà le paradis. « Soyez bons. Dieu choisit ceux que je lui désigne.
« Il est le vigneron, et moi je suis la vigne. « Il viendra, comme il fit pour Job et pour Amos, « Une serpe à la main, émonder mes rameaux, « Et, gardant les féconds, coupera les stériles. « Enseignez tendrement le peuple dans les villes, « Souriez, n'ayez point entre vous de débats
« Quand vous êtes parmi les tombes, parlez bas; « Car au fond du sépulcre une oreille est ouverte; « Ceux qu'on croit endormis sous la grande herbe verte, « Ecoutent, et vos voix leur parlent dans les vents, « Et sachez que c'est là la maison des vivants.
« Qui maudit doit trembler. Ne faites rien trop vite. « Esdras, voyant l'enfant d'une femme maudite, « Le prit et le jeta tout vivant dans la mer « Par l'effet surprenant d'un zèle trop amer. « Dieu l'a puni.
Marchez dans la route tracée. « Aimez. N'enviez pas à d'autres leur pensée; « Il faut se contenter des lumières qu'on a; « L'un est plus sage et l'autre est plus doux; Dieu donna « Plus de fruit au figuier, plus d'ombre au sycomore. « Croyez. » Il ajouta d'autres choses encore; Puis soudain il dit, pâle et d'un frisson saisi: Allons! celui qui doit me vendre est près d'ici. |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 1:31 am | |
| Victor Hugo (suite)
COMMENCEMENT DE L'ANGOISSE Alors il s'éloigna de près d'un jet de pierre,
Et se mit à genoux, et fit une prière. Il resta longtemps seul et comme plein d'effroi. Il disait:« Ecartez ce calice de moi, « Seigneur! S'il faut mourir pourtant, que la mort vienne!
« Que votre volonté soit faite, et non la mienne. » Le reste dans le ciel ténébreux se perdit. Les disciples dormaient. Christ revint, et leur dit: Quoi donc! vous n'avez pu même veiller une heure! Il reprit: C'est ainsi qu'il convient que je meure.
Cela doit être, et nul au monde n'y peut rien. Je suis venu pour être abandonné. C'est bien. Il faut qu'on me rejette ainsi qu'un misérable.
On distinguait au loin le temple vénérable
Bâti par Salomon sur le mont Moria. Pardon pour tous! dit Christ. Mais Pierre s'écria: Si quelqu'un vous délaisse et vous quitte, ô mon maître, Ce ne sera pas moi, car je suis votre prêtre. Que le tombeau pour vous s'ouvre, j'y descendrai. Jésus lui répondit, calme, tandis qu'André, Jude et Thomas tournaient vers lui leurs têtes grises: Vous m'aurez renié, vous Pierre, à trois reprises Que le coq n'aura pas encor chanté trois fois |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 1:33 am | |
| UDAS Et Judas s'approchant, blême et les mains crispées,
Baisa Christ. Et le ciel sacré fut obscurci. Mon ami, dit Jésus, que viens−tu faire ici? Puis il reprit, tourné vers Dieu: Tu m'abandonnes; Mais je ne perds aucun de ceux que tu me donnes, Seigneur. Ma mort suffit, et seul je la subis. Le pasteur doit périr en sauvant les brebis. Et, désignant du doigt ses disciples, le maître Dit aux soldats:
Le Christ est facile à connaître. Je suis celui qu'on cherche et dont on a souci. Me voilà. Prenez−moi. Laissez aller ceux−ci.
Or Simon surnommé Pierre avait une épée, Il cria: Dieu par qui Jézabel fut frappée, Viens défendre ton Christ, ô Dieu qui châtias Hérode pour avoir fait mourir Mathias!
Et, levant son épée, il vint droit à la troupe, Et blessa le premier qui s'offrit dans le groupe, Un nommé Malchus, aide et garde du bourreau. Remettez, dit Jésus, votre épée au fourreau. Qui frappe avec le glaive est frappé par le glaive. Il reprit:Puisqu'on a commencé, qu'on achève. − Et se mit de lui−même au milieu des soldats. Il ne regardait rien, pour épargner Judas. Quelqu'un du temple dit:Marchons. L'heure s'écoule. Vous pouviez me saisir tous les jours dans la foule, Dit Jésus, en offrant aux cordes ses poignets; Quand j'allais dans le temple et lorsque j'enseignais, J'étais sous votre main. Vous n'aviez qu'à l'étendre; Et c'est par trahison que vous venez me prendre! Et vous venez la nuit comme pour un voleur! Je pourrais dire à Dieu: Père, apparaissez−leur! Et vous entendriez accourir les tempêtes, Et vous verriez, tremblants, au−dessus de vos têtes, S'ouvrir et flamboyer l'ombre, et des millions D'anges, et tout l'abîme avec tous ses lions! Et si j'ajoutais: Viens toi−même! vos prunelles Verraient soudain, parmi les foudres éternelles, Sortir de la nuée un front prodigieux! Mais il ne convient pas que j'appelle les cieux; Faites; car c'est ici votre heure, et la puissance Des ténèbres, et Dieu vous livre l'innocence; Et tout doit s'accomplir ainsi qu'il est écrit.
Alors on acheva de lier Jésus−Christ; Et le chef dit:Il faut l'emmener. Ce qu'ils firent. Et tous ceux que cet homme avait aimés, s'enfuirent. |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 1:39 am | |
| LA MARCHE AU SUPPLICE
La première heure allait finir quand de la geôle Jésus sortit, portant une croix sur l'épaule; On avait délié les cordes du poignet; Ayant été battu de verges, il saignait; On le huait; la loi frappe, le peuple accable; La croix, démesurée, écrasante, implacable, Dont la cognée à peine avait taillé les noeuds, Etait faite d'un bois féroce et vénéneux, Et qui semblait avoir déjà commis des crimes.
La foule, allant, courant, mangeant les pains azymes, Chantant, montrait les poings à Christ des deux côtés De la route où marchaient ses pas ensanglantés; Des vierges, reflétant l'aube sur leur visage, L'insultaient, et battaient des mains sur son passage, Et riaient des cailloux déchirant ses talons; Et l'on voyait des tas de têtes d'enfants blonds Aux portes des maisons, pour la fête fleuries. Quelques disciples, fronts baissés, les trois Maries, Sa mère, le suivaient de loin dans le trajet. L'oeil sinistre de Jean dans les gouffres plongeait. Le jour, blême, fuyait. L'attente était profonde.
Quatre anges se tenaient aux quatre coins du monde; Ces anges arrêtaient au vol les quatre vents, Pour qu'aucun vent ne pût souffler sur les vivants, Ni troubler le sommet des montagnes de marbre, Ni soulever un flot, ni remuer un arbre. |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 1:42 am | |
| LE CRUCIFIX *Depuis ce jour, pareille au damné qui rend compte,
La morne humanité, sur qui pèse la honte Des justes condamnés et des méchants absous, Est comme renversée en arrière au−dessous D'une vision triste, éternelle et terrible. Un Calvaire apparaît dans la nuée horrible Que tout le genre humain regarde fixement; Une lividité de crâne et d'ossement Couvre ce mont difforme où monte un homme pâle; L'homme porte une croix, et l'on entend son râle, Ses pieds dans les cailloux saignent, ses yeux noyés Pleurent, pleins de crachats qu'on n'a pas essuyés, Le sang colle et noircit ses cheveux sur sa tempe; Et l'homme, que la croix accable, tombe, rampe, Se traîne, et sur ses mains retombe, et par moment Ne peut plus que lever son front lugubrement. Et l'oeil du genre humain frémissant continue De regarder monter cet homme dans la nue.
Une tourbe le suit; il arrive au plateau; D'infâmes poings crispés arrachent son manteau; Cris féroces; va donc! pas de miséricorde; Il va, montrant son dos rouge de coups de corde, Hué par l'aboiement et mordu par les crocs D'on ne sait quel vil peuple, envieux des bourreaux;
Au milieu des affronts il est comme une cible. On étend l'homme, nu comme un Adam terrible, Sur le gibet qu'il a traîné dans le chemin; On enfonce des clous dans ses mains; chaque main Jette un long flot de sang à celui qui la cloue, Et le bourreau blasphème en essuyant sa joue; La foule rit. On cloue après les mains, les pieds; Le marteau maladroit meurtrit ses doigts broyés; On appuie à son front la couronne d'épines; Puis, entre deux bandits expiant leurs rapines, On élève la croix en jurant, en frappant, En secouant le corps qui se disloque et pend; Le sang le long du bois en ruisseaux rouges coule; Et la mère est en bas qui gémit; et la foule Rit:Voyons, dieu Jésus, descends de cette croix; − Une éponge de fiel se dresse.As−tu soif? bois; − Le peuple horrible a l'air du loup dans le repaire; Et le grand patient dit:Pardonnez−leur, Père, Car ces infortunés ne savent ce qu'ils font.
Et voici que la terre avec le ciel se fond. Nuit! ô nuit; tout frémit, même le prêtre louche. Et soudain, à ce cri qui sort de cette bouche: Elohim; Elohim; lamma sabacthani! − On voit un tremblement au fond de l'infini, Et comme un blême éclair qui tressaille et qui sombre Dans l'immobilité formidable de l'ombre. *Et pendant que les coeurs, les mains jointes, les yeux,
Sont éperdus devant ce gibet monstrueux, Pendant que, sous la brume épouvantable où tremble Ce crime qui contient tous les crimes ensemble, Brume où Judas recule, où chancelle la croix, Où le centurion s'étonne et dit: je crois; Pendant que, sous le poids de l'action maudite, Sous Dieu saignant, l'effroi du genre humain médite, Des voix parlent, on voit des songeurs bégayants, La pitié se déchire en récits effrayants. La tradition, fable errante qu'on recueille, Entrecoupée ainsi que le vent dans la feuille, Apparaît, disparaît, revient, s'évanouit, Et, tournoyant sur l'homme en cette étrange nuit, La légende sinistre, éparse dans les bouches, Passe, et dans le ciel noir vole en haillons farouches; Si bien que cette foule humaine a la stupeur Du fait toujours présent là−haut dans la vapeur, Vrai, réel, et pourtant traversé par des rêves.
................................................. « Comme il montait, suant et piqué par les glaives, « Une femme eut pitié, le voyant prêt à choir, « Et l'essuya, posant sur son iront un mouchoir; « Or, quand elle rentra chez elle, cette femme « Vit sur le mouchoir sombre une face de flamme. »
................................................. « Comme il continuait de monter, tout en sang, « Il s'arrêta, livide, épuisé, fléchissant « Sous la croix exécrée et l'infâme anathème, « Un homme lui cria: marche;Marche toi−même, « Dit Jésus−Christ. Et l'homme est errant à jamais. »
................................................. « Un des voleurs lui dit:Faux dieu; tu blasphémais! « Es−tu dieu; Sauve−nous et sauve−toi toi−même; « L'autre voleur cria:Jésus; je crois! je t'aime! « Souviens−toi qu'un mourant s'est à toi confié! « Alors, levant ses yeux vers ce crucifié, « Jésus agonisant parvint à lui sourire: «Homme, pour avoir dit ce que tu viens de dire, « O voleur sur la croix misérable expirant, « Tu vas entrer aux cieux, et tu seras plus grand « Qu'un empereur portant la couronne et le globe. »
................................................. « Ils se sont partagé le manteau, mais la robe « N'ayant pas de couture, ils l'ont jouée aux dés. »
................................................. « De six à neuf, les monts furent d'ombre inondés; « Toute la terre fut couverte de ténèbres; « Comme si quelque main eût ployé ses vertèbres, « Il baissa tout à coup la tête, et dans ses yeux « Lugubres apparut la profondeur des cieux; « Et, poussant un grand cri, Jésus expira. L'ombre « Monta, fumée infâme, aux étoiles sans nombre; « Dans le temple, les boeufs d'airain firent un pas, « Le voile se fendit en deux du haut en bas. « Hors des murs, il se fit un gouffre où se dressèrent « D'affreux êtres sur qui les rochers se resserrent « Et que la vaste fange inconnue enfouit; « Et tout devint si noir que tout s'évanouit; « Les sépulcres, s'ouvrant subitement, restèrent « Béants, montrant leur cave où les taupes déterrent « Les squelettes couchés dans des draps en lambeaux; « Des morts pâles, étant sortis de leurs tombeaux, « Furent vus par plusieurs personnes dans la ville. »
*Ainsi sur ce troupeau frémissant, immobile,
Lugubre et stupéfait, qu'on nomme Humanité, Tombent, du fond de l'ombre et de l'éternité, On ne sait quels lambeaux de chimère et d'histoire Et de songe, où l'enfer mêle sa lueur noire. Et l'on a peur du ciel qui saigne à l'orient. Et l'ouragan est plein de spectres s'écriant: O nations; le meurtre éternel se consomme; Et, parmi tous les mots que peut prononcer l'homme Pas un, si frissonnant qu'il fût, ne suffirait A peindre cette horreur de tombe et de forêt, Le sourd chuchotement des quatre évangélistes, Et l'agitation des grandes ailes tristes Qu'en ce gouffre de deuil et de rébellion Dressent l'aigle, le boeuf, l'archange et le lion. *Dix−huit cents ans ont pu s'écouler sans que l'homme,
Autour duquel mouraient Byzance, Athène et Rome, Et passait Charlemagne et montait Mahomet, Ait quitté du regard cette croix, ce sommet, Cette blancheur sanglante, et ces lueurs divines Sous l'entrelacement monstrueux des épines; Et sans qu'il ait cessé d'entendre un seul moment L'immense cri jeté dans le noir firmament, Et lisible à jamais sur ce sombre registre, Et le déchirement du grand voile sinistre, Et dans l'obscurité consciente, au−dessus De ce gibet où pend l'être appelé Jésus, Au−dessus des songeurs étudiant les bibles, Le sanglot effrayant des bouches invisibles. *Quand donc pourra−t−on dire: Hommes, le mal n'est plus; Quand verra−t−on finir le flux et le reflux; O nuit! ce qui sortit de Jésus, c'est Caïphe.
Le tigre, ayant encor de ce sang à la griffe, Remonta sur l'autel et dit: je suis l'agneau. Christ, ce libérateur, ne brisa qu'un anneau De la chaîne du mal, du meurtre et de la guerre; Lui mort, son dogme, hélas! servit à la refaire; La tiare s'accrut de son gibet. Jésus, Dans les cieux au−delà du sépulcre aperçus, S'en alla, comme Abel, comme Job, comme Elie;
Quand il eut disparu, l'oeuvre étant accomplie, En même temps qu'au loin se répandait sa loi: «Vivez! aimez; marchez! délivrez! ayez foi!» Le serpent relevait son front dans les décombres, Et l'on vit, ô frisson! ô deuil! des prêtres sombres Aiguiser des poignards à ses préceptes saints, Et de l'assassiné naître des assassins! Ghisleri, Borgia, Caraffa, Dominique!... − Faites donc que jamais l'homme ne soit inique, Et que jamais le prêtre, impie et solennel, N'emploie à quelque usage infâme l'Eternel! *La flagellation du Christ n'est pas finie.
Tout ce qu'il a souffert dans sa lente agonie, Au mont des oliviers et dans les carrefours, Sous la croix, sur la croix, il le souffre toujours. Après le Golgotha, Jésus, ouvrant son aile, A beau s'être envolé dans l'étoile éternelle; il a beau resplendir, superbe et gracieux, Dans la sérénité magnifique des cieux, Dans la gloire, parmi les archanges solaires, Au−dessus des douleurs, au−dessus des colères, Au−dessus du nuage âpre et confus des jours; Chaque fois que sur terre et dans nos temples sourds Et dans nos vils palais, des docteurs et des scribes Versent sur l'innocent leurs lâches diatribes, Chaque fois que celui qui doit enseigner, ment, Chaque fois que d'un traître il jaillit un serment, Chaque fois que le juge, après une prière, Jette au peuple ce mot: Justice! et, par−derrière, Tend une main hideuse à l'or mystérieux, Chaque fois que le prêtre, époussetant ses dieux, Chante au crime Hosanna, bat des mains aux désastres, Et dit: gloire à César! Là−haut, parmi les astres, Dans l'azur qu'aucun souffle orageux ne corrompt, Christ frémissant essuie un crachat sur son front. *Torquemada, j'entends le bruit de ta cognée.
Tes bras sorti nus, ta face est de sueur baignée; À quoi travailles−tu seul dans ton noir sentier; − Torquemada répond:Je suis le charpentier. Et j'ai la hache au poing dans ce monde où nous sommes. Qu'est−ce donc que tu fais;Un bûcher pour les hommes Avec quel bois;Avec la croix de Jésus−Christ.
Après avoir courbé sous la loi qui flétrit Et sous la loi qui tue, hélas! cet être auguste, Après avoir cloué sur le gibet ce juste D'où ruisselle le sang et d'où le pardon sort, Devant l'obscurité des sentences de mort, Devant l'affreux pouvoir d'ôter la vie, et d'être Celui qui fait mourir, mais qui ne fait pas naître, Devant le tribunal, devant le cabanon, Devant le glaive, l'homme a−t−il reculé? non. Sous cette croix que charge une horreur inconnue, Ce qu'on nomme ici−bas Justice, continue. Ce spectre aveugle et sourd, dont l'ombre est le manteau, A peine se souvient d'avoir à ce poteau Attaché cette immense innocence étoilée.
En présence du bien, du mal, dans la mêlée Des fautes, des erreurs, où le juste périt, Pas un juge n'a peur de ce mot: Jésus−Christ! Le Calvaire n'a point découragé la Grève; Montfaucon à côté du Golgotha s'élève; Et le Messie a pu mourir sans éclairer. L'homme n'a pas cessé de se dénaturer Dans le tragique orgueil de condamner son frère. L'ouverture hideuse, infâme, téméraire, Du sépulcre au milieu des lois, c'est là le port; Et le noir genre humain s'abrite dans la mort.
Tristes juges! ô deuil! quoi! pas un ne s'arrête! Le grand spectre qui porte au−dessus de sa tête L'écriteau ténébreux et flamboyant: INRI, Pâle, éploré, sanglant, fouetté, percé, meurtri, Pend devant eux au bois de la croix douloureuse, Tandis que chaque mot prononcé par eux, creuse Une fosse dans l'ombre et dresse un échafaud: A mort cet homme! à mort cette femme! il le faut! A mort le fils du peuple! à mort l'enfant du chaume! Vous ne voyez donc pas mes clous! dit le fantôme. *Et que de justes morts! Que de bons condamnés!
Que de saints, d'un arrêt infâme couronnés! O martyre! escalade horrible du supplice! Le meurtre fier, sacré, public; la loi complice! Flots du sang innocent! Si, sur quelque sommet, L'homme des anciens jours, Jacob se rendormait, il reverrait encore une ascension d'anges, Pensifs, purs, tout baignés de lumières étranges, Montant l'un après l'autre, ayant de l'orient Et de l'immensité sur leur front souriant, Ceux−ci levant leurs mains, ceux−là dressant leur aile
Calmes, éblouissants, sereins, et cette échelle, Soeur de celle que l'ombre à ses yeux dérobait, Hélas, n'aboutit pas au ciel, mais au gibet. *Oh! puisque c'est ainsi que les choses sont faites,
Puisque toujours la terre égorge ses prophètes, Qu'est−ce qu'on doit penser et croire, ô vastes cieux! Contre la vérité le prêtre est factieux; Tous les cultes, soufflant l'enfer de leurs narines, Mâchent des ossements mêlés à leurs doctrines; Tous se sont proclamés vrais sous peine de mort; Pas un autel sur terre, hélas, n'est sans remord. Les faux dieux ont partout laissé leur cicatrice A la nature, sainte et suprême matrice; Partout l'homme est méchant, coeur vil sous un oeil fier, Et mérite la chute immense de l'éclair; Toute divinité dans ses mains dégénère En idole, et devient digne aussi du tonnerre. Qui donc a tort; qui donc a raison; que penser; Dieu semble chaque jour plus avant s'enfoncer Dans la profondeur sourde et fatale du vide; Le Zend est ténébreux; le Talmud est livide; Nul ne sait ce qu'un temple, et le dieu qu'on y sent, Aime mieux voir fumer, de l'encens, ou du sang; Toute église a le meurtre infiltré dans ses dalles; Les chaires font en bas d'inutiles scandales, Les foudres font en haut d'inutiles éclairs; Ce qu'on doit faire avec ce qu'on doit croire, hélas! Presque toujours conteste et rarement s'accorde. L'abîme profond s'ouvre; un dogme est une corde Qui pend dans l'ombre énorme et se perd dans le puits. *Ainsi mourut Jésus; et les peuples depuis,
Atterrés, ont senti que l'inconnu lui−même Leur était apparu dans cet Homme Suprême, Et que son évangile était pareil au ciel. Le Golgotha, funeste et pestilentiel, Leur semble la tumeur difforme de l'abîme; Fauve, il se dresse au fond mystérieux du crime; Et le plus blême éclair du gouffre est sur ce lieu Où la religion, sinistre, tua Dieu. |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 1:45 am | |
| Bonne lecture La fin de Satan Victor Hugo http://www.scribd.com/doc/7036498/Victor-Hugo-La-Fin-de-Satan-1886
Mohammad peut aller se rhabiller |
| | | Daoudien .
Date d'inscription : 21/05/2010 Messages : 179 Pays : france R E L I G I O N : Bouddhiste
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 3:21 am | |
| ben oui mais si tu va chercher Victor Hugo en même temps tu ne leur laisse pas beaucoup de chance....
il fallait laisser durer le suspence... :lol!: |
| | | sara .
Date d'inscription : 10/04/2010 Messages : 695 Pays : île déserte R E L I G I O N : musulmane
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 3:24 am | |
| - EP a écrit:
- nancy27 a écrit:
- en arabe le coran est magnifiqùe
qùand je le lis j'ai jamais vu une arabe et la façon d'écrire pareil
jusqu'à maintenant personne a réussi d'écrire pareil
en tous cas la langue arabe a totalement changer après le coran
les traduction essaye de traduire le sens de la verset le plus proche possible , Tu sais très bien que ce n'est pas vrai! et comment ta pu le savoir toi? ta déjà lu le Coran en arabe |
| | | darkviking Modérateur : islam/chrétien
Date d'inscription : 06/07/2009 Messages : 2529 Pays : france R E L I G I O N : chrétien
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 5:55 am | |
| - sara a écrit:
- EP a écrit:
- nancy27 a écrit:
- en arabe le coran est magnifiqùe
qùand je le lis j'ai jamais vu une arabe et la façon d'écrire pareil
jusqu'à maintenant personne a réussi d'écrire pareil
en tous cas la langue arabe a totalement changer après le coran
les traduction essaye de traduire le sens de la verset le plus proche possible , Tu sais très bien que ce n'est pas vrai! et comment ta pu le savoir toi?
ta déjà lu le Coran en arabe quan j'entend quelqun parler arabe je me demande si il parle ou si il vomit!!!! |
| | | nancy27 .
Date d'inscription : 16/03/2010 Messages : 900 Pays : france R E L I G I O N : paris
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 5:58 am | |
| - darkviking a écrit:
- sara a écrit:
- EP a écrit:
- nancy27 a écrit:
- en arabe le coran est magnifiqùe
qùand je le lis j'ai jamais vu une arabe et la façon d'écrire pareil
jusqu'à maintenant personne a réussi d'écrire pareil
en tous cas la langue arabe a totalement changer après le coran
les traduction essaye de traduire le sens de la verset le plus proche possible , Tu sais très bien que ce n'est pas vrai! et comment ta pu le savoir toi?
ta déjà lu le Coran en arabe
quan j'entende quelqu'un parler arabe je me demande si il parle ou si il vomit!!!! c'est normale Satan a bien souffler dans ton coeùr comment tu insulte des langue alors c'est dieù depuis le début qùi a créer les langue aùssi . c'est pareil poùr les coleùr des hùmain , portant on est venu tous d'Adam si tù pense qùe la coleùr blanc est milleùr qùe le noir ?????? alors sache qùe selon l'arbre géologique le premier homme c'etais un africaine Adam donc étais noir meme les gens aime pas soùvenet la beaùté des gens noir , alors sache qùe dieù a créer Adam a son image |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 6:05 am | |
| Quand Allah daignera confier le Coran à un prophète qui parle français, alors j'y prêterais attention car je me sentirais d'avantage concernée. (idem pour la Bible) |
| | | nancy27 .
Date d'inscription : 16/03/2010 Messages : 900 Pays : france R E L I G I O N : paris
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 6:09 am | |
| - florence_yvonne a écrit:
- Quand Allah daignera confier le Coran à un prophète qui parle français, alors j'y prêterais attention car je me sentirais d'avantage concernée. (idem pour la Bible)
allah dans le coran dis (4) Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer.
Dernière édition par nancy27 le Dim 06 Juin 2010, 6:12 am, édité 1 fois |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 6:10 am | |
| - nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- Quand Allah daignera confier le Coran à un prophète qui parle français, alors j'y prêterais attention car je me sentirais d'avantage concernée. (idem pour la Bible)
allah dans le coran dis on envoi chaque prophète et le livre a la langue de son pays Non, moi j'attends la parole de Dieu directement en français |
| | | nancy27 .
Date d'inscription : 16/03/2010 Messages : 900 Pays : france R E L I G I O N : paris
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 6:25 am | |
| - florence_yvonne a écrit:
- nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- Quand Allah daignera confier le Coran à un prophète qui parle français, alors j'y prêterais attention car je me sentirais d'avantage concernée. (idem pour la Bible)
allah dans le coran dis on envoi chaque prophète et le livre a la langue de son pays Non, moi j'attends la parole de Dieu directement en français bien sur tu l'entendra en français , mais il faut attendre jusqu'à le jours de jugement . mais si tu veùx l'entendre avant mourir , il faut demander le dieù jesùs où Elohim poùr qùoi il a pas fais , pire qùe ca , même les langue de dieù jesùs qùi la utiliser dans ce monde , au lieux qùe il reste officielle jusqu'à maintenant et qùe il sois mondiale car ses langue ce sont saint , on vois qùe il ont disparu . poùr qùoi il a as envoyer un prophéte chinois ùn prophète africaine où indien où eùroùpienne poùr qùoi a chaque fois son origine vienne de moyenne orient poùrqùoi veines qùe par sam le fils de Noé ????????
Dernière édition par nancy27 le Dim 06 Juin 2010, 6:28 am, édité 1 fois |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 6:26 am | |
| - nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- Quand Allah daignera confier le Coran à un prophète qui parle français, alors j'y prêterais attention car je me sentirais d'avantage concernée. (idem pour la Bible)
allah dans le coran dis on envoi chaque prophète et le livre a la langue de son pays Non, moi j'attends la parole de Dieu directement en français bien sur tu l'entendra en français , mais il faut attendre jusqu'à le jours de jugement .
mais si tu veùx l'entendre avant mourir , il faut demander le dieù jesùs où Elohim poùr qùoi il a pas fais , pire qùe ca , même les langue de dieù jesùs qùi la utiliser dans ce monde , au lieux qùe il reste officielle jusqu'à maintenant et qùe il sois mondiale car ses langue ce sont saint , on vois qùe il ont disparu .
Je n'ai rien compris |
| | | nancy27 .
Date d'inscription : 16/03/2010 Messages : 900 Pays : france R E L I G I O N : paris
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 6:30 am | |
| [quote="florence_yvonne"][quote="nancy27"][quote="florence_yvonne"] - nancy27 a écrit:
Je n'ai rien compris poùr qùoi il a as pas envoyer un prophète chinois et ùn ivre en chinois où ùn prophète africaine où indien où eùroùpienne poùr qùoi a chaque fois son origine vienne de moyenne orient poùrqùoi veines qùe par sam le fils de Noé ???????? |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Dim 06 Juin 2010, 11:20 pm | |
| [quote="nancy27"][quote="florence_yvonne"][quote="nancy27"] - florence_yvonne a écrit:
poùr qùoi il a as pas envoyer un prophète chinois et ùn ivre en chinois où ùn prophète africaine
où indien où eùroùpienne poùr qùoi a chaque fois son origine vienne de moyenne orient poùrqùoi veines qùe par sam le fils de Noé ???????? Oui pourquoi ? PS : changes de clavier |
| | | SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADA R E L I G I O N : CROYANT DI
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 1:36 am | |
| HUMMMMM..... [ PS : changes de clavier ] 1 - Tu ne penses pas qu'une transplantation serait preferable LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 1:45 am | |
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| | | SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADA R E L I G I O N : CROYANT DI
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 1:59 am | |
| OUI...MAIS...... - florence_yvonne a écrit:
- SPIRITANGEL a écrit:
- HUMMMMM.....
[ PS : changes de clavier ] 1 - Tu ne penses pas qu'une transplantation serait preferable LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL Mais non, mais non 1 - C'nes " PAS " in nous veau clapier qri vla ammeliare ce grandmere nez-ze pahhhh ????? logiquement : SPIRITANGEL |
| | | florence_yvonne Membre d'honneur
Date d'inscription : 08/06/2008 Messages : 9561 Pays : FRANCE R E L I G I O N : Déiste,
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 2:02 am | |
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| | | perceneige .
Date d'inscription : 01/03/2010 Messages : 1217 Pays : france gironde R E L I G I O N : témoin de jéhovah
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 2:07 am | |
| les langues! ,les langues!!! bof! pas grave bientot on parlera une langue pure tsephania 3:9 je changerai la langue des peuple en une langue pure |
| | | darkviking Modérateur : islam/chrétien
Date d'inscription : 06/07/2009 Messages : 2529 Pays : france R E L I G I O N : chrétien
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 3:08 am | |
| - nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- Quand Allah daignera confier le Coran à un prophète qui parle français, alors j'y prêterais attention car je me sentirais d'avantage concernée. (idem pour la Bible)
allah dans le coran dis on envoi chaque prophète et le livre a la langue de son pays Non, moi j'attends la parole de Dieu directement en français bien sur tu l'entendra en français , mais il faut attendre jusqu'à le jours de jugement .
mais si tu veùx l'entendre avant mourir , il faut demander le dieù jesùs où Elohim poùr qùoi il a pas fais , pire qùe ca , même les langue de dieù jesùs qùi la utiliser dans ce monde , au lieux qùe il reste officielle jusqu'à maintenant et qùe il sois mondiale car ses langue ce sont saint , on vois qùe il ont disparu .
poùr qùoi il a as envoyer un prophéte chinois ùn prophète africaine
où indien où eùroùpienne poùr qùoi a chaque fois son origine vienne de moyenne orient poùrqùoi veines qùe par sam le fils de Noé ???????? AbudDarda : le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: Allah a créé Adam quand il a fallu le créer et il frappa l'épaule droite et il en fit sortir la progéniture blanche comme si les fourmis, ils étaient blancs. Il a frappé son épaule gauche et il en fit sortir la progéniture noire, comme si elles étaient charbon de bois. Il a alors dit (à ceux qui avaient été émis) de la droite (épaule): Pour le paradis et ça ne me dérange pas. Alors Il dit à ceux (qui avait été émis) de son épaule gauche: Ils sont pour l'enfer et ça ne me dérange pas. Transmis par Ahmad. (Al-Tirmidhi Hadith, Numéro 38 |
| | | SPIRITANGEL Co-Admin
Date d'inscription : 10/01/2010 Messages : 10765 Pays : MONTREAL QUEBEC CANADA R E L I G I O N : CROYANT DI
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 3:19 am | |
| HUMMMM... MOI..J'AIME LES NOUVEAUTEES....... - darkviking a écrit:
- nancy27 a écrit:
- florence_yvonne a écrit:
- nancy27 a écrit:
allah dans le coran dis on envoi chaque prophète et le livre a la langue de son pays Non, moi j'attends la parole de Dieu directement en français bien sur tu l'entendra en français , mais il faut attendre jusqu'à le jours de jugement .
mais si tu veùx l'entendre avant mourir , il faut demander le dieù jesùs où Elohim poùr qùoi il a pas fais , pire qùe ca , même les langue de dieù jesùs qùi la utiliser dans ce monde , au lieux qùe il reste officielle jusqu'à maintenant et qùe il sois mondiale car ses langue ce sont saint , on vois qùe il ont disparu .
poùr qùoi il a as envoyer un prophéte chinois ùn prophète africaine
où indien où eùroùpienne poùr qùoi a chaque fois son origine vienne de moyenne orient poùrqùoi veines qùe par sam le fils de Noé ????????
AbudDarda : le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: Allah a créé Adam quand il a fallu le créer et il frappa l'épaule droite et il en fit sortir la progéniture blanche comme si les fourmis, ils étaient blancs. Il a frappé son épaule gauche et il en fit sortir la progéniture noire, comme si elles étaient charbon de bois. Il a alors dit (à ceux qui avaient été émis) de la droite (épaule): Pour le paradis et ça ne me dérange pas. Alors Il dit à ceux (qui avait été émis) de son épaule gauche: Ils sont pour l'enfer et ça ne me dérange pas. Transmis par Ahmad. (Al-Tirmidhi Hadith, Numéro 38 1 - PAS MAL...PAS MAL DU TOUT.. LOGIQUEMENT : SPIRITANGEL |
| | | nancy27 .
Date d'inscription : 16/03/2010 Messages : 900 Pays : france R E L I G I O N : paris
| Sujet: Re: Mais où voyez-vous de la poésie la-dedans ? Lun 07 Juin 2010, 3:42 am | |
| - darkviking a écrit:
AbudDarda : le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: Allah a créé Adam quand il a fallu le créer et il frappa l'épaule droite et il en fit sortir la progéniture blanche comme si les fourmis, ils étaient blancs. Il a frappé son épaule gauche et il en fit sortir la progéniture noire, comme si elles étaient charbon de bois. Il a alors dit (à ceux qui avaient été émis) de la droite (épaule): Pour le paradis et ça ne me dérange pas. Alors Il dit à ceux (qui avait été émis) de son épaule gauche: Ils sont pour l'enfer et ça ne me dérange pas. Transmis par Ahmad. (Al-Tirmidhi Hadith, Numéro 38 ni a gaùche ni adroit , dieù a pas fais voir ce qùe il vas entrer aù paradis où l'enfer , tous ca il faut vraiment l'éviter tous ca c'est qùe des israélite , alors vas y continuer comme ca voila ce qùe dis le verset de coran 172. Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d'Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : "Ne suis-Je pas votre Seigneur? " Ils répondirent : "Mais si, nous en témoignons..." - afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : "Vraiment, nous n'y avons pas fait attention",
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