- theobible a écrit:
- Et même s'il y avait des juifs ou des bédouis ou des babouins, ils n'avaient pas été sélectionné parmi les 144 000.
Il est important de prendre compte que parmi les juifs de la déportation et des disporas, plusieurs juifs étaient restés attachés aux lois de Moïse, par principe, et d'autres absolument pas. De là à savoir si les 144 000 étaient des juifs restés fidèles à l'ancienne alliance pour justement passer à la Nouvelle ou que la conversion de ces juifs s'est effectuer car ils s'étaient détacher de l'ancienne alliance, il y a un continent à traverser.
theobible
Bonjour theobible, un peu de lecture:
je n'affirme rien, je ne fais que poster ce que j'ai trouvé et je vous laisse le soin de juger...
La Migration des 10 Tribus Perdues d'Israël
La migration des 10 Tribus Perdues d'Israël montre la dispersion de l'héritage du Droit d'aînesse physique à travers tout ce qui est maintenant l'Europe, la Grande-Bretagne et l'Afrique du Nord.
Cette grande migration a pris environ 1200 ans. Elle a commencé en 721 AEC et a couvert le Moyen-Orient, toute l'Europe et l'Afrique du Nord.
En commençant en 721 AEC, les Tribus d'Israël se sont déplacées vers le Nord-Est à travers l'Assyrie jusqu'à la Parthie, où elles se sont installées pour environ 900 années.
Vers 200 EC, les mouvements principaux se sont produits vers le Nord-Ouest à travers l'Europe à ce qui est maintenant les parties du nord des Pays-Bas et de l'Allemagne. Les tribus s sont déplacées en Europe pour les deux ou trois siècles suivants.
Entre 400 et 500 EC, la Migration s’est déplacée vers le nord dans la Scandinave qui était la résidence des Finlandais qui faisaient la partie des Magyar ou horde de Huns qui avait envahi l'Europe 1200 ans avant. La migration vers l'ouest était en Grande-Bretagne avec ses Angles, Saxons et Jutes.
Au Sud-Est, les Lombards, qui étaient une tribu subalterne des Anglo-Saxons et des Ostrogoths, a migré dans ce qui est maintenant l'Italie. En même temps, il y avait aussi un mouvement vers le Sud-Ouest à travers l'Ibérie. Les Suèves se sont établis dans ce qui est maintenant le Portugal et les Visigoths dans ce qui est maintenant l'Espagne en déplaçant les Vandales qui se sont déplacés en Afrique du nord une révolte là. Les Hérules se sont déplacés en Dalmatie et ce qui est maintenant la Croatie.
Les Alamans Teutons se sont aussi déplacés dans la Suisse.
Voir Les Descendants d'Odin pour plus de détails concernant Odin et le mouvement de la Horde Parthe dans la Grande-Bretagne.
Voir aussi La Grande Période de Migration scandinave
TRIBUS PERDUES ET RETROUVEES
QUI SONT LES "PATHANS"?
Localisation de la tribu et population
Les "pathans" sont des clans montagnards formant une tribu afghane à cheval sur trois pays, l'Afghanistan du Sud et de l'Est, le Pakistan du nord et le Kashmir occidental indien. La population totale est estimée à quinze millions d'habitants dont 40% sont en Afghanistan, 40% au Pakistan et le reste se répartit entre les derniers nomades d'Asie centrale et le Kashmir. La langue de la tribu est le "pashtoune". L'activité principale est l'agriculture et l'élevage. Protégés par des montagnes difficilement accessibles, les Pathans ont gardé des coutumes ancestrales particulières. Ce sont de vigoureux guerriers.
Coutumes et lois
D'après les témoignages de nombreux visiteurs récents des années 1935 à 1990, il semblerait que les pathans quoique musulmans aient des coutumes particulières qui les distinguent des autres tribus d'Afghanistan. Ils portent la barbe et laissent pousser des papillottes. Ils circoncisent leurs fils à 8 jours (et non à 12 ans comme les autres tribus musulmanes). Les femmes observent des règles particulières de pureté calquées sur celles de la Torah, avec immersions dans la rivière. Les hommes portent des amulettes cubiques portant une inscription secrète qui commence par "écoute ô Israël..!". Ils portent un petit "caftan" dont les 4 coins sont garnis chacun d'une tresse, et lors de la prière ils se couvrent le haut du corps et la tête d'un grand châle de 2 à 3 m2, appelé "Joy namaz", avant de se prosterner par terre. Ils observent le shabat, jour de repos pour eux car ils ne travaillent pas ni ne cuisinent. La veille, les femmes ménopausées allument une chandelle qu'elles couvrent d'un panier, après avoir préparé 12 miches de pain.
Les Pathan ne mangent ni le cheval ni le chameau, ce qui les distinguent des autres tribus musulmanes. Ils ne mangent que certains oiseaux dits purs et évitent de mélanger le lait et la viande.
Leur système légal coutumier, appelé "Pashtounwali", est inspiré de la Torah qui est respectée et appelée "Tawrat al Sharif", al sharif étant Moïse, dont la seule mention du nom provoque la levée respectueuse des Pathans.
Lors d'un mariage ils dressent un dais et enfilent des bagues d'alliance. Ils se marient au sein de la tribu. Ils appliquent la coutume du lévirat. Certains clans jeûnent à Kipour et pratiquent la coutume du bouc émissaire qui expie les péchés de l'ensemble du clan.
En cas d'épidémie, les Pathans sacrifient un agneau et imprègnent les montants des portes d'entrée de son sang. Un livre sacré est mis sous l'oreiller d'un malade.
L'hexagramme est largement répandu comme symbole qu'on trouve sur les portes des écoles et des mosquées. Le candélabre à 8 branches est connu des Pathans ainsi que la "mézouza" à l'entrée des maisons.
Mais depuis la création de l'état d'Israël en 1948, les Pathans qui sont musulmans sunnites et qui se considèrent aussi Bné Israel, ont tendance à prendre leur distance par rapport au Judaïsme actuel.
Origine et légende tribale
Les Pathans conservent des rouleaux de parchemin couverts d'inscriptions en or rappelant leur généalogie. Selon une légende tribale, ils descendraient d'un fils du roi Saül, non mentionné dans la Bible qui aurait pour nom Jérémie (Yirimyahou). Celui-ci aurait engendré "Afghanah" (en hébreu ce nom signifie "colère de celui qui a été diffamé ou offensé") dont les descendants se sont enfuis vers la cité de Jat (ou Ghour) en Afghanistan, au moment de l'exil de la tribu d'Israël vaincue par le roi Assyrien Salmanassar en – 722.
II Rois 17/6: "La 9ème année année du règne d'Osée, le roi d'Assyrie s'empara de Samarie et exila les Israélites en Assyrie; il les établit à Halah sur le Habor, fleuve de Gozan, et dans les villes de la Médie" (Suse ou Perse du Sud est).
Le "Gozan" a été assimilé aussi bien au Gange, qu'à une ville du Khorassan, Ghazni, au Nord de l'Afghanistan. Il semblerait que cette ville ait été un refuge pour des Judéens exilés qui fuyaient le pouvoir inique de monarques tels que Nabuchodonosor ou de certains exilarques de Babel ou de Suse.
En 662 la tribu se convertit à l'Islam sous l'impulsion d'un émissaire arabe Khaled Ibn Walid qui emmena avec lui en Arabie 76 convertis et 7 chefs claniques, fils d'Israël, notamment un descendant d'Afghana, nommé Kish (ou Kaïs), comme preuve de son zèle. Kish devient Ibn Rashid et répand l'Islam dans toute la région. Il représenterait la 47ème génération après le roi Saül. Les Talibans se réclament aujourd'hui de cet homme!
Les clans pathans ont des noms qui proviendraient de celui des dix tribus perdues: Rabbani/Reouben, Shinwari/Shiméon, Daftani/Naftali, Gajani/Gad, Afridi/Efrayim, Ashouri/Asher, Yousouf Zai/Yosef. Les Louwani/Levi forment un clan guerrier et chamelier issu de la tribu de Benjamin. Le chef de clan s'appelle "malakh" (roi).
Parmi les 21 tribus afghanes, seuls les Pathans ont des traits sémitiques, ce qui expliquerait leur affinité avec les Arabes venus au milieu des années 90 pour les convertir au wahabisme extrémiste (cf Oussma ben Laden). Les Anglais qui les ont administrés pendant des décennies les appelaient "les Juifs"! La langue pashtoune serait truffée de mots en hébreu, ne serait ce que Kaboul (comme une pierre brute) ou le lieu-dit "Tora Bora" (il créa la Torah).
Au Kashmir, les clans portant les noms tirés de Yosef (Yousoufzai, Yousoufouzi, Yousoufzad) se réclament aussi des "Bné Yisrael".
Famille royale afghane
Dans le livre appelé "Makhzane al Afghani" publié pour la première fois en 1635, il est dit que Afghana petit fils du roi Saül aurait été élevé par le roi David, puis qu'il aurait appartenu à la cour du roi Salomon. La famille royale afghane descendrait du dit "Kish" alias Ibn Rashid, issu de la tribu de Benjamin du Royaume de Judée, exilée à Babel 150 ans après celle d'Israël.
Les Juifs en Afghanistan
Au temps d'Alexandre le Grand, les Judéens ont peuplé la Bactriane qui englobait l'actuel Afghanistan. Leur influence était telle qu'elle entraîna au début de l'ère courante la conversion au Judaïsme de la famille royale parthe d'Adiabène. Après les conversions à l'Islam, le Judaïsme s'affaiblit mais ne disparut pas, puisqu'une des figures les plus célèbres de l'époque contemporaine aux "gaonim" était le Juif afghan Rabbi Hiwwi de Balkh, Balkh étant la capitale de l'Afghanistan à ce moment. L'historien musulman Al Tabari rapporte la légende que le prophète Ezéchiel est enterré à Balkh et que Jérémie s'y est enfui. Il parle de cette ville comme la "Yahoudyah al Koubra" ou la Grande Juiverie. Depuis son nom s'est transformée en "Al Maymana" ou la Prometteuse.
Moïse ibn Ezra parle en 1080 de 40 000 juifs à Ghazni et un musulman rapporte qu'un juif nommé Isaac était chargé de gérer les mines de plomb de la région.
Al Birouni, un érudit musulman atteste dans son livre sur l'Inde la présence juive au Kashmir au 11ème siècle. Benjamin de Tudèle mentionne des communautés prospères dans ce pays, notamment 80 000 juifs à Ghazni (1170). Le perse Al Jouzjani mentionne la présence juive à Firoz Koh, capitale du Ghouristan en 1260, au centre du pays entre Hérat et Kaboul. On y a découvert 20 tablettes en pierre gravées en perse et en hébreu. Ibn Hawqal confirme la présence de communautés juives à Kaboul et à Kandahar avant l'invasion de Genghis Khan.
Avec les invasions mongoles, le Judaïsme afghan subit un deuxième séisme et on n'entendit plus parler de lui jusqu'à l'émigration des Juifs de Méshed (Iran) au 19ème siècle. Étant menacés d'extermination, ces "conversos" de l'Islam s'installèrent pour certains à Hérat. En 1840, il y aurait eu 40 000 Juifs dans 60 communautés à Kaboul, Hérat, Kandahar, Balkh, Ankoy, Mazar el Sharif….Trente ans plus tard des mesures coercitives musulmanes les obligèrent à repartir vers la Perse et la Palestine. Au début du 20ème siècle il y aurait eu 8/12 000 Juifs, 5 000 à la création de l'état d'Israël qui y émigrèrent tous entre 1948 et 1967. Aujourd'hui, il reste 2 Juifs à Kaboul qui semblent s'ignorer bien qu'habitant le même immeuble, Zebouloun Simantov 42 ans venant du Turkmenistan et Ish'aq Levin, 70 ans venant de Perse.
Témoignages et sources
Ish'aq Ben Zvi, historien et président d'Israël en 1952, a publié en 1957 "Les tribus dispersées" (ed Minuit). Il rapporte les témoignages qui suivent. Gabriel Baroukhov, un barbier Juif de Boukhara visite Kaboul en 1935. Abba Kour, juif de Tel Aviv visite Kaboul et Peshawar dans les années 50, Abraham fils de Benjamin d'Hérat immigré en 1951, Abraham, fils de Agakhan Hakem, ancien président de la comunauté d'Hérat, immigré en 1956, Ezékiel BetsalEl, commerçant de Bombay qui a visité Kaboul et Péshawar.
Dr Shalva Weil anthropologue israélienne a monté un exposition au Musée de la Diaspora de Tel Aviv en 1991"Le mythe des dix tribus perdues"; elle avait visité les tribus afghanes et pakistanaises dans les années 80 et celles du Kashmir dans les années 90 (Jerusalem Report 22/10/01)
Arimasa Kubo, écrivain japonais, remnant@mte.biglobe.ne.jp
Encyclopedia Judaica et Jewish Encyclopedia
source : http://soued.chez.com/pathan.htm
il est intéressant de signaler qu’à l’exception des Beta Israël d’Ethiopie reconnus finalement comme juifs,certaines tribus africaines, bien qu’elles ne soient pas toujours considérées comme telles,se revendiquent juives.
Une organisation basée aux Etats-Unis, Kulanu, s’occupe très activement de retrouver« les descendants d’une des dix tribus d’Israël disparues depuis des millénaires ».
Aux XIe et Xe siècles avant l’ère commune,afin d’étendre l’influence juive et de faciliter le commerce, les rois David et Salomon envoyèrent des Juifs s’installer dans ce qui constitue aujourd’hui l’Afrique du Nord, la péninsule arabique, la Cornede l’Afrique et la Nubie, l’actuel Soudan.
Les dix tribus qui formaient le royaume d’Israël, après la destruction de celui-ci parles Assyriens, au VIIIe siècle, furent dispersées. Certaines se dirigèrent sur l’Afrique,d’autres vers l’Asie, voire l’Europe.
En –586, Nabuchodonosor détruisit le Temple. Selon certaines traditions africaines, des Juifs s’enfuirent vers l’Afrique. Le Babylonien emmena le peuple de Juda en captivité.
Il est donc probable que la présence juive en Afrique noire remonte à près de trois mille ans. Ces hommes ont-ils conservé des traces de leur judéité ? Peut-être, mais non pas comme les Juifs du Yémen qui conservaient des contacts avec d’autres communautés comme en témoigne la fameuse épître de Maïmonide (1135-1204) et qui priaient en hébreu. Coupés des autres communautés, repliés sur eux-mêmes, ont-ils gardé certaines des traditions héritées de leurs si lointains ancêtres ?
Prenons l’exemple des Marranes de Belmonte, au Portugal, qui,après moins d’un demi-siècle de cassure avec le judaïsme, n’avaient conservé qu’un seul mot hébreu, Adonaï, et un semblant de préparation de la fête de Pessah. Alors, après quelques millénaires… Le géographe Al Idrisi (1100-1165) et l’historien Ibn Khaldun (1332-1406) évoquent les Juifs noirs.
Shimon Pères aurait confié en 1976 à l’historien George E. Lichtblauque Léopold Sedar Senghor (1906-2001), le légendaire poète de la négritude et premier président du Sénégal lui aurait affirmé avoir des racines juives. Selon l’homme d’Etat de Dakar, de petits groupes de Bnei Israël existent au Sénégal chez les Wolofs dès le Moyen Age. Ils durent se convertir à l’islam au XVIIIe siècle.
Ce dernier ajoutait que la trilogie des «peuples souffrants» se composait des Négro-Africains, des Juifs et des Arabo-Berbères.
Sommairement, voici l’histoire de quelques-unes de ces tribus.
Le royaume juif du Touat, les Juifs du Sahara
La découverte, en 1903, d’une pierre tombale, servant de support à un puits dans la région de Ghormali, atteste de ce royaume juif disparu depuis cinq siècles et est la première trace historique de la présence juive dans la région du Touat. Elle mentionne le nom de la défunte, Mona bat Amram, décédée le vingtième jour de la deuxième semaine du mois d’Av 5089 (13 juillet 1309).
En 1950, un nouvel indice apparaît à Tamentit : une pierre plate,d’une cinquantaine de kilogrammes, portant l’inscription « Maïmon, fils de Samuel et petit-fils de Braham ben Koubi, décédé en 5150 (1390)», est découverte dans un village. Sur cette dalle, les femmes lavaient leur linge au lavoir public.
Une pierre tombale portant le même nom fut découverte plus tard,mais elle disparut par la suite. Seule reste une photo … Il n’est pas exclu que d’autres traces apparaissent.
Les Juifs de Tombouctou et du Mali
Une dépêche de l’AFP, en mars 1996, répercuta un article paru dans un journal de Bamako sur Le réveil de la communauté juive malienne. En septembre 1997, Jacob Oliel, un éminent historien, publiait, dans la revue « Los Muestros » un article intitulé Les Juifs du Mali.
Il racontait la découverte détaillée de ce judaïsme, la saga du rabbin Mardochée Aby Serour. Ce rabbin guida Charles de Foucauld qui entendait pénétrer à Tombouctou, interdite aux non-musulmans depuis cinq siècles. Mardochée, qui rêvait de s’y installer, s’y fit admettre et découvrit que des Juifs avaient habité la région depuis des centaines d’années. Le livre de Jacob Oliel, De Jérusalem àTombouctou, l’odyssée du rabbin Mardochée, éditions Olbia, narre cette épopée. Aux XIVe et XVe siècles, des Juifs fuyant l’Espagne trouvèrent refuge à Tombouctou et établirent trois villages : Kirshamba, Haybomoet Kongougara. Leurs descendants furent contraints, sous peine de mort, d’embrasser l’islam, en 1492 et Tombouctou devint ville interdite aux non-musulmans.
Depuis les années 1990, guidés par un historien, de Tombouctou, Ismaël Diadié Haidara, fondateur d’une association, « Zakhor, association tombouctite d’amitié avec le Peuple juif », certains de leurs descendants, un millier semblerait-il, seraient à la recherche de leurs racines juives.
Les Bayuda du Congo
Au Congo, répartis sur un territoire qui s’étend du fleuve Kasaï au lac Tanganyika, vit une ethnie importante, celle des Baluba. Ceux-ci prétendent venir d’«en haut», c’est-à-dire du nord. Les autres groupes les qualifient de Juifs et eux-mêmes se dénomment Bayuda, peuple de Juda. Se déclarent-ils Juifs ? Ils se perçoivent peut-être comme tels. Mais il serait intéressant d’effectuer des recherches.
Les Abayudaya d’Ouganda
En Ouganda, à la fin du XIXe siècle, des missionnaires anglais convertissent au protestantisme Semei Kakungulu, un puissant guerrier d’une des cinquante tribus baganda formant le royaume du Buganda, lui promettant qu’il régnera sur les autres clans. Kakungulu amène sous la férule britannique le territoire bugandais. Mais Albion ne tient pas sa promesse à son égard et le confine, avec les siens, dans une région étriquée et exiguë de quelques kilomètres à peine, non loin de la ville de M’bale, au pied des monts Elgon.
Kakungulu se rapproche des Malachites, une secte combinant croyances juives et chrétiennes, en 1913. Il rencontre plusieurs Juifs travaillant pour l’administration coloniale et semble plus attiré par le judaïsme. Il se fait circoncire en 1919.
Il fonde une secte, Kibina Kya Bayudaya Absesiga Katonda, la communauté du peuple juif qui croit en Dieu.
Actuellement les Abayudaya (peuple de Juda), jadis au nombre de trois mille âmes, décimés par Idi Amin Dada, le sanguinaire tyran qui dirigea l’Ouganda entre 1971 et 1979, sont regroupés dans quatre villages autour de M’bale. Ils sont près de six cents et disposent de cinq synagogues, de grandes cases aménagées en lieux de prières avec, au fronton, un magen David.
La Maison d’Israël au Ghana
En 1976, Aharon Ahomtre Toakyirafa de la tribu des Sefwi Suid’Adiembra, un village perdu en pleine brousse, a une vision. Des esprits lui affirment que lui et son peuple descendent d’une des tribus perdues d’Israël.
Toakyirafa découvre que les pratiques ancestrales de son peuple montrent des similitudes troublantes avec celles des Hébreux, notamment le respect du Shabbat, l’interdiction de consommer du porc,la circoncision des garçons, l’isolement de la femme menstrue …
Toakyirafa fait des recherches et découvre que les siens sont originaires de Côte d’Ivoire, que certains sont descendus vers le Ghana,d’autres remontés au nord, peut-être à Tombouctou, où une présence juive noire est historiquement attestée. Toakyirafa et son clan adoptent le judaïsme et s’appellent « BetaIsraël », Maison d’Israël.
Les autorités ghanéennes, peu désireuses de voir émerger une nouvelle religion, emprisonnèrent les chefs de Beta Israël, mais aucune charge n’étant retenue contre eux, elles furent contraintes de les relâcher.Toakyirafa mort, David Ahenkorah lui succède. Aujourd’hui la Maison d’Israël compte quelques dizaines de membres dans une zone qu’ils ont dénommée la Nouvelle Adiembra. Ils ont construit une synagogue et des bâtiments communautaires.
Les Juifs de Rusape (Zimbabwe)
Ceux qui se dénomment Juifs ont leurs origines, selon leur tradition,au nord. Ils estiment que la similitude de certains de leurs rites ancestraux, ceux relatifs à l’enterrement, à la circoncision, au mariage, à l’agriculture, avec ceux des anciens Hébreux, est troublante. Ils affirment descendre d’une des dix tribus perdues.
Des ruines imposantes, uniques en Afrique, non loin de là, font état d’une civilisation brillante qui régna entre les XVIe et XIIIe siècles. S’agit-il, comme ils le prétendent (et comme l’affirment les Lembas d’Afrique du Sud, leurs cousins) d’un royaume juif ? Les historiens n’ont apporté aucune réponse à ce jour.
A la fin du XIXe siècle, Dieu serait apparu à un ancien esclave noir américain, William Saunders Crowdy, devenu diacre de l’église protestante ; cette vision lui enjoint de ramener les Noirs au judaïsme.
En 1903, à l’autre bout du monde, le Ghanéen Albert Christian reçoit une révélation lui ordonnant d’aller en Amérique rechercher le« prophète de Dieu ».
Par un hasard extraordinaire, les deux hommes se rencontrent. Albert Christian retourne en Afrique avec la certitude de la judéité de son peuple. Il lui faudra une trentaine d’années pour convaincre sa tribu de le suivre. La communauté dispose d’une synagogue, compte actuellement quelques milliers de membres et suit les règles du judaïsme occidental.
Les Lembas d’Afrique du Sud
Les Lembas représentent une population de plusieurs dizaines de milliers de personnes, établies entre le Malawi, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, dont les ancêtres seraient les Israélites de l’expédition que mena le roi Salomon à Ophir, (au Zimbabwe selon leur tradition),à la recherche d’or : quelques-uns demeurèrent sur place pour enseigner aux habitants la croyance en un Dieu unique, « Mwali ».De couleur de peau légèrement plus claire que celle de leurs voisins,les Lembas maintiennent des traditions issues ou ressemblant fortaux juives : l’observance de la néoménie, l’interdiction de consommer du porc, les rites funéraires. Si les femmes peuvent, exceptionnellement,se marier en dehors de la communauté, l’homme qui le fait est exclu et chassé par les membres de son clan. Leur drapeau comporte une étoile de David.
Les Juifs du Cap-Vert
A la suite de l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, les rois catholiques ayant marié leur fille à l’héritier du trône portugais,exigèrent que le roi Manuel du Portugal expulsât tous les Juifs de son royaume. Ne voulant pas détruire son infrastructure économique, le souverain décida de convertir globalement, par ruse,tous ses Juifs. Il les fit embarquer mais, au moment d’appareiller, des soldats jetèrent de grands baquets d’eau sur les passagers tandis que des prêtres les baptisaient collectivement. Ce subterfuge fut entériné par l’église …
Certains de ces Christaos Novos, ces Nouveaux Chrétiens, voulant fuir le pays, débarquèrent au Cap-Vert. Les Portugais de l’île les enfermèrent dans un ghetto de la capitale, Ribeira Grande.
Au cours des siècles, ces Nouveaux Chrétiens, complètement assimilés, finirent par abandonner et perdre toutes leurs pratiques juives. Au début du XIXe siècle, des Juifs du Maroc, désireux d’échapper à leur statut de dhimmis, citoyens de seconde catégorie, s’installent au Cap-Vert, importante escale pour le transport du charbon. Ils y fondent une petite communauté. La plupart de ces Juifs du Cap-Vert émigreront en Israël au début du XXe siècle. Ne restent sur place que les descendants de Juifs lusitaniens du XVe siècle, une ville, Sinagoga, et un cimetière abandonné, en cours de restauration grâce au travail d’un médecin belge, Jacques Massart, et d’une journaliste américaine, Carol Castiel, qui en ont parlé tous les deux dans «Los Muestros».São Tomé et Principe.
L’arrivée des Juifs à São Tomé et Principe est dramatique. Afin devoir si l’île est habitable, le roi Manuel du Portugal envoie deux mille enfants juifs, âgé deux à douze ans, peupler l’île. Ils sont débarqués et abandonnés sur le rivage. Au bout d’un an, il ne restera que six cents survivants !
Au début du XVIIe siècle, les descendants de ces enfants, bien qu’assimilés à la population locale, continuent à judaïser mais les pratiques se perdent jusqu’à l’arrivée, au début du XXe siècle, de quelques Juifs qui établissent une communauté incitant certains des descendants de ces enfants que rien, sinon une couleur de peau plus claire, ne distingue des autochtones, à découvrir leur histoire,montrant ainsi un intérêt pour le judaïsme de leurs ancêtres.
L’ambassadeur d’Israël au Cameroun, le professeur Moshé Liba consacrera, en 2007, un article dans «Los Muestros» à ces enfants.
Les Tutsi du Rwanda et du Burundi
Le peuple Tutsi fait partie d’un ensemble de peuples appelés« hamites » dans la littérature coloniale et missionnaire, qui habitent un territoire, autour du Nil Blanc, jadis nommé, dans la Bible, Pishon.
Cette vaste région couvre l’est du Congo, le Rwanda, le Burundi ainsi que des parties importantes de l’Ouganda, du Kenya et de la Tanzanie. Mais les Tutsi préfèrent se qualifier de « Kushites » et se réfèrent à l’ancien empire de Kusch où régna la reine de Saba et son fils Ménélik 1er (David II), dont le père aurait été le roi Salomon.
Différentes ethnies ont la même origine que les Tusti : les Hima (ou Hema dans l’est du Congo), les Massaï du Kenya et de la Tanzanie, les Karamajong, du nord de l’Ouganda, les Samburu du Nord du Kenya, etc.
Monseigneur Julien Gorju, chef de l’Eglise du Burundi, dans son Face au Royaume hamite du Ruanda, le royaume frère del’Urundi paru en 1938 à Bruxelles (voir aussi, du même auteur,Zigzags à travers l’Urundi, paru à Namur en 1926, 233 pp.), affirme que les Tutsi sont de descendance éthiopienne. Il fut approuvé par de nombreux autres missionnaires dont le Père Blanc Firmin Rodegem dans son Dictionnaire Rundi / Inyizamvugo y’ikirundi, paru à Usumbura en 1961, dans lequel il définit les Tutsi comme« éthiopides » (p.1.146).
Tant la Bible que les écrits de l’Egypte pharaonique parlent de ce qui est l’actuelle Ethiopie, comme du pays de Kush. Les Tutsi préfèrent donc se qualifier de « Kushites » et se réfèrent à ce royaume où régna la reine de Saba (la Makédaéthiopienne) qui serait une des descendantes de Moïse et de Tsipora, l’Ethiopienne.
Le Négus Haïlé Sélassié, le roi des rois, ne se faisait-il pas appeler le Lion de Judée ?Selon Mathias Niyonzima, spécialiste de l’histoire de son peuple et initiateur du site Beth Kushi ve’Yisraël, (www.bethkushi.be), l’origine juive des Tutsi est incontestable.
Il en veut pour preuve la loi des Anciens qui impose une série de règles qui ont des points de ressemblance étonnants avec la loi mosaïque : un monothéisme strict très ancien : Imana est le nom de Dieu, la cacheroute, les «imiziro»qui sont les «mitsvot», la vache rousse mais, en plus de cet attachement à la tradition, le refus du baptême chrétien (les derniers grands rois et chefs tutsi comme Mwezi, Mutaga, Maconco, Rwabugiriet Musinga ont combattu l’évangélisation (jusqu’à la mort pour certains) et l’assimilation. L’hostilité d’une certaine Eglise catholique romaine ainsi que le génocide dont ils furent les victimes, dans une indifférence coupable, et la vie quotidienne dans un environnement dominé par des populations ethniquement différentes et souvent hostiles les rapproche aussi du Peuple juif.
C’est un judaïsme pré talmudique qui serait similaire, selon lui, à celui des patriarches, des prophètes et des rois David et Salomon. Les Tutsi prétendent descendre de la tribu de Juda. Le coup d’Etat de1966 a mis fin à la dynastie des mwamis (rois) du Burundi qui fut fondée par Ntare I Rushatsi Cambaratama (le roi Lion I « le Hirsute à la Tunique de bête ») vers 1270 de notre ère et dont cinq des dix-sept souverains ont porté le titre de Ntare, Lion. Lors de la manifestation du 1er juillet 2004 à Matonge, ce pittoresque quartier de Bruxelles proche de la porte de Namur, un groupe de manifestants opposés au conflit qui ravage la région des Grands Lacs s’en est violemment pris à Serge R., le traitant de « Sale Juif » sous prétexte de son origine tutsi.
Selon Mathias Niyonzima, certains noms de clans gardent toujours leur racine hébraïque : « ben » (fils de), tels les Benengwe, Banyakarama,Banyamurenge, Banyiginya. Cette mémoire collective juive des Batutsi se concrétise aussi par l’adoption de l’étoile de David sur le drapeau du Burundi.
Bibliographie : L’origine juive des Tutsi. Article de Mathias Niyonzima, « Los Muestros n° 56 » – septembre 2004.Il y a une communication qui passe chaque fois qu’on rencontre un Juif,quand il partage sa peine et que nous partageons la nôtre. Quelque part,nous nous rejoignons. Je crois que cela nous a amené à développer bonnes relations avec Israël.
source : http://www.terrepromise.net/?p=3472
LES AUTRES GROUPES : ils se revendiquent descendant des Tribus Perdues
Il y a aussi des groupes pratiquant une autre religion que le judaïsme mais se revendiquant d’origine juive, rattachés aux Tribus Perdues.
C’est le cas des Igbos ou Ibos du Nigeria, des Britanniques (irlandais ou celtes) d’obédience anglo-israélite, des Mormons, des Makoyas du Japon, des Chiang Min en Chine…
Au sein de la diaspora juive pour laquelle on a l’habitude de reprendre l’expression rapportée dans le livre d’Esther (la méguila de Pourim) pour en exprimer la dispersion par le monde «de Hodu (Inde) à Kush (Ethiopie)», les recherches furent intenses.
Les traditions et les légendes sur l’origine supposée des Dix Tribus Perdues peuvent être trouvées parmi les communautés juives en Diaspora et/ou immigrées en Israël.
Dès le 16e siècle, le fait de pouvoir établir des contacts entre communautés juives européennes et communautés juives non européennes, en Asie et en Afrique, (notamment par le biais des colonies), accrut la curiosité de l’origine et des traditions de communautés juives autres.
Le mythe des Dix Tribus Perdues d’Israël est également un thème récurrent du folklore des nombreuses communautés juives en Diaspora. Des légendes, des récits, des témoignages décrivant le destin des Dix Tribus Perdues sont trouvées parmi les traditions des juifs du Maroc, du Yémen, et de l’Europe de l’Est.
Tout au long de l’histoire, les communautés juives lointaines ont été associées aux Tribus Perdues et émissaires, voyageurs et rabbins les ont visité :
- Les Juifs de Boukhara, du Kurdistan et du Caucase, vivant dans la zone géographique de la dispersion assyrienne, conservent des légendes de leurs origines israélites.
- Des groupes Juifs perpétuent des légendes selon laquelle ils seraient descendants de membres d’une Tribu Perdue, arrivés par la mer : les Juifs de Djerba, les Bne Israël d’Inde, les juifs de Cochin.
- Des lettres des juifs européens ont été périodiquement envoyées aux communautés juives lointaines, comme à Boukhara et à Kaifeng (Chine), pour savoir si elles descendraient des Dix Tribus Perdues.
Et la recherche n’est pas finie !!
À diverses périodes, des Tribus et des peuples de tous les continents
ont été associés à des descendants possibles des Tribus Perdues.
Les descendants supposés des Dix Tribus Perdues se répartiraient
dans différents groupes ethniques :
- En Asie : en Afghanistan, Azerbaïdjan, Birmanie, Kurdistan, Cachemire, Chine, Japon et Tribus Karens d’Asie Centrale
- Dans plusieurs pays et régions de l’Afrique de l’Ouest : Mali, Ghana, Nigeria
- En Afrique australe : Zimbabwe, Lesotho, Afrique du Sud, Mozambique
- En Afrique de l’Est : Ouganda, Ethiopie, Erythrée
- En Europe : Celtes des îles britanniques.
- En Océanie : indigènes de Nouvelle Zélande
- En Amérique du Sud : Equateur, Colombie, Venezuela, Pérou (indiens)
- En Amérique du Nord
- En Australie : Aborigènes
source : http://prof-regions.blogspot.com/2009/12/les-dix-tribus.html
Amen et que le Seigneur nous garde dans la vérité.