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| Sujet: VENDREDI 27 FEVRIER APRES LES CENDRES - ANNE LINE, MARTYRE EN ANGLETERRE (+1601) SAINTE HONORINE (fin IIIème - début IVème siècle) Ven 27 Fév 2009, 2:18 am | |
| vendredi 27 février 2009
Le vendredi après les CendresSaint(s) du jour : Anne Line, Martyre en Angleterre (+ 1601), Sainte Honorine (fin IIIème-début IVème siècle)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici Saint Pierre Chrysologue : « Quel est le jeûne qui me plaît ?... N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim ? » (Is 58,6-7)
Psaume 51(50),3-4.5-6.18-19.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché. Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire. Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas, tu n'acceptes pas d'holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,14-15.
Les disciples de Jean Baptiste s'approchent de Jésus en disant : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, alors que nous et les pharisiens nous jeûnons ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église Homélie sur la prière, le jeûne et l'aumône ; PL 52, 320 (trad. bréviaire)
« Quel est le jeûne qui me plaît ?... N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim ? » (Is 58,6-7)
Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le jeûne : il doit sympathiser avec l'homme qui a faim s'il veut que Dieu sympathise avec sa propre faim ; il doit faire miséricorde, celui qui espère obtenir miséricorde... Ce que nous avons perdu par le mépris, nous devons le conquérir par le jeûne ; immolons nos vies par le jeûne, parce qu'il n'est rien que nous puissions offrir à Dieu de plus important, comme le prouve le prophète lorsqu'il dit : « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ; le coeur qui est broyé et abaissé, Dieu ne le méprise pas » (Ps 50,19). Offre donc à Dieu ta vie, offre l'oblation du jeûne pour qu'il y ait là une offrande pure, un sacrifice saint, une victime vivante qui insiste en ta faveur...
Mais pour que ces dons soient agréés, il faut que vienne ensuite la miséricorde. Le jeûne ne porte pas de fruit s'il n'est pas arrosé par la miséricorde ; le jeûne devient moins aride par la miséricorde ; ce que la pluie est pour la terre, la miséricorde l'est pour le jeûne. Celui qui jeûne peut bien cultiver son coeur, purifier sa chair, arracher les vices, semer les vertus : s'il n'y verse pas les flots de la miséricorde, il ne recueille pas de fruit.
Toi qui jeûnes, ton champ jeûne aussi s'il est privé de miséricorde ; toi qui jeûnes, ce que tu répands par ta miséricorde rejaillira dans ta grange. Pour ne pas gaspiller par ton avarice, recueille par tes largesses. En donnant au pauvre, tu donnes à toi-même ; car ce que tu n'abandonnes pas à autrui, tu ne l'auras pas. |
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