La Bible toute entière est centrée autour de la rédemption.2 Corinthiens 5.14 :« Car la charité de Christ nous presse, jugeant ceci, que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; ».
Dans la Sainte Bible, la rédemption du fils d’Abraham se fit avec un bélier, le même est aussi mentionné dans le Coran.Le peuple de Dieu étant esclave en terre d’Egypte, il en sortit la nuit de la dernière plaie qui fut celle de la mort des premier-nés, du premier-né du Pharaon au premier-né des animaux ; tous les premier-nés moururent sauf ceux du peuple de Dieu.
Dieu leur dit qu’un ange passerait pour tuer tout premier-né, vous devez prendre un animal de votre troupeau et le sacrifier, prendre son sang et marquer chaque côté de votre maison et le dessus de la porte. Ce sang sera un signe pour vous dans les maisons dans lesquelles vous êtes. Et l’ange verra le sang et vous épargnera.
Ce fut le bélier de la rédemption ou le salut.
Ainsi donc, le premier-né fut racheté par un bélier.
La question de la rédemption est traitée dans l’Ancien Testament en la personne du pécheur qui perpétue son péché, l’amenant à son sacrifice pour son rachat, Dieu leur a mis en place une telle loi que chacun devait offrir un bélier, un mouton ou une colombe en sacrifice, selon sa capacité d’offrande en rémission de sa sentence de mort méritée.
C’est le but de la rédemption de l’homme.
Qui est le rédempteur capable de racheter l’humanité entière ?Par sa Sainte Mort pour nous, Christ a rendu possible que nous ne mourions pas dans une condamnation éternelle, mais que le vieil homme meure en nous, ou que nous mourions à nous-mêmes pour que JESUS vive en nous. En Christ, la mort fut en même temps le crucifiement de toute volonté propre, il se donna tout entier à l'obéissance qu'il avait vouée à Dieu son Père ; (Matthieu 26.36...) c'est pour cela que son sacrifice fut accepté et que sa sainte vie triompha de la mort.
Maintenant, unis à lui par une foi vivante, les membres de Christ voient s'accomplir en eux les mêmes expériences que leur Chef a faites, et ainsi sa mort devient, par sa puissance, la mort de tous.
La mort violente de JESUS n’a pas été le fruit du hasard dans un concours malheureux de circonstances. Elle appartient au mystère du dessein de Dieu, comme Pierre l’explique aux Juifs de Jérusalem dès son premier discours de Pentecôte : " Il avait été livré selon le dessein bien arrêté et la prescience de Dieu " (Ac 2, 23). Ce langage biblique ne signifie pas que ceux qui ont " livré JESUS " (Ac 3, 13) n’ont été que les exécutants passifs d’un scénario écrit d’avance par Dieu.
" Mort pour nos péchés selon les Écritures "Ce dessein divin de salut par la mise à mort du " Serviteur, le Juste " (Is 53, 11 ; Ac 3, 14) avait été annoncé par avance dans l’Écriture comme un mystère de rédemption universelle, c’est-à-dire de rachat qui libère les hommes de l’esclavage du péché (Is 53, 11-12 ; Jn 8, 34-36). S. Paul professe, dans une confession de foi qu’il dit avoir " reçue " (1 Co 15, 3) que " le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures " (Actes 3, 18 ; 7, 52 ; 13, 29 ; 26, 22-23). La mort rédemptrice de JESUS accomplit en particulier la prophétie du Serviteur souffrant ( Is 53, 7-8 et Ac 8, 32-35). JESUS lui-même a présenté le sens de sa vie et de sa mort à la lumière du Serviteur souffrant (Mt 20, 28). Après sa Résurrection, il a donné cette interprétation des Écritures aux disciples d’Emmaüs (Lc 24, 25-27), puis aux apôtres eux-mêmes (Lc 24, 44-45).
- Citation :
- .