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 La petite NDE/EMI du jour

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CHRISTOPHEG
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MessageSujet: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 17 Fév 2014, 3:09 am

Rappel du premier message :

"Je me suis réveillé allongé sur mon lit d’hôpital, mais incapable de respirer. Chaque articulation me faisait souffrir atrocement. J’étais paniqué. J’ai eu la sensation que si seulement mes vêtements étaient enlevés, alors ma peau pourrait peut-être respirer à ma place. J’ai compris que j’avais un problème. Je ne trouvais pas le bouton pour appeler l’infirmière. J’ai pensé : « Je les ennuie et ils ont caché le bouton. Ils veulent que je meure. ». La panique augmentait, mes pensées étaient irrationnelles. J’ai dû me calmer moi-même et mettre en œuvre une certaine logique. Je me suis dit : « Je suis à l’hôpital, ils ont dû mettre le bouton quelque part, probablement tout près. Reste calme et regarde. ». Je l’ai découvert en haut à droite, enroulé autour du bat-flanc. Je me souviens d’une très grande douleur quand j’ai fini par l’atteindre et appuyer. L’infirmière est arrivée, me demandant ce que je voulais. Je lui ai répondu que j’étais paniqué, que je ne pouvais pas respirer.

Elle est entrée dans la chambre, me parlant d’une voix apaisante tandis qu’elle me prenait la tension. Elle était à 0/30, c’est ainsi qu’a commencé mon long voyage dans la mort imminente.

Dans les jours qui ont suivi, mon cœur s’est arrêté 4 fois… on a dit à ma famille que je n’allais très probablement pas m’en sortir. Cette période est floue pour moi, j’ai vécu deux EMI, mais j’ignore à quel moment elles se sont produites.

La première fois, j’ai traversé une lumière (c’est la seule manière dont je puisse le décrire), j’étais totalement imprégné d’amour inconditionnel. C’est l’expérience la plus merveilleuse que j’aie vécu. Un amour inconditionnel m’imprégnait et cela m’emplissait tellement !

J’ai ensuite passé ma vie en revue. Tout était orienté vers mes relations avec autrui. Pendant ce temps, j’ai éprouvé ce que les autres avaient ressenti dans leurs relations avec moi. J’ai senti leur amour ou leur souffrance vis-à-vis de choses que je leur avais faites ou dites. Leur douleur me faisait recroqueviller, je pensais : « Oooh, là j’aurais pu mieux faire. ». Mais la plupart du temps j’ai ressenti de l’amour, ce n’était donc pas trop mal. Durant ce processus, personne ne me jugeait. Je ne sentais aucune désapprobation de l’extérieur… seulement mes propres réactions à tout cela. Le sentiment d’amour inconditionnel qui m’imprégnait a persisté. Je me jugeais moi-même, par contre personne d’autre ne l’a fait lors de ce passage en revue.

On m’a ensuite demandé si je voulais revenir chez moi (c'est-à-dire là-bas) ou si je voulais repartir. Je leur ai dit que mes deux fils avaient besoin de moi et que je devais m’en retourner. Soudain, je fus à nouveau dans mon corps… sentant mes articulations brûlantes de douleur. Mais je ne me souviens pas réellement de ce qui se passait autour de moi à ce moment-là… seulement que j’avais mal. Toutefois je continuais à ressentir l’amour et j’ai pu me reposer.

Seconde expérience. Je me suis retrouvé dans une ville, on m’a dit qu’il s’agissait de la Cité de Dieu. Je me trouvais près d’une fontaine en compagnie d’un homme vêtu d’une longue robe de lin ceinte d’une corde nouée à la taille. Il m’a dit que je pouvais poser toutes les questions que je voulais, qu’il allait m’emmener en visite. J’avais une question très importante, j’ai en effet été éduqué à une époque où les catholiques disaient que le simple fait de fréquenter une autre Eglise chrétienne constituait un péché mortel, les luthériens déclarant pour leur part que ces mêmes catholiques allaient se retrouver en enfer parce qu’il y avait des statues dans leurs églises et qu’ils priaient les saints. Ma première question a été : « Quelle-est la bonne religion ? »

On m’a répondu : « Toutes le sont. Chaque religion est un chemin pour tenter d’atteindre le même endroit. ». On m’a montré une montagne sur laquelle chaque groupe religieux essayait d’atteindre le sommet, à quelque distance les uns des autres… mais chacun s’efforçait d’arriver au même endroit.

On m’a ensuite dit que les personnes choisissent de naître au sein de la religion ou du groupe qui va leur permettre d’assimiler les leçons qu’on les envoie apprendre. On m’a dit que la terre est une sorte de grande école, un endroit où l’on peut appliquer les leçons spirituelles apprises, se mettre à l’épreuve sous la pression afin de savoir si l’on peut effectivement « vivre » ce que l’on sait déjà devoir faire. Fondamentalement, la terre est l’endroit permettant de mettre en pratique et vivre de manière adéquate. On m’a précisé que certaines personnes viennent sur terre uniquement pour travailler une facette d’elles-mêmes, tandis que d’autres viennent travailler sur plusieurs aspects. Puis il y a celles qui viennent non seulement travailler sur leur propre nature, mais aussi pour aider le monde dans son ensemble.

Dans l’au-delà on ne subit pas la pression physique que constitue le fait d’avoir un corps. Ici sur terre, il faut nourrir, vêtir ce corps, lui fournir un abri contre les éléments. On est en permanence sous pression d’une façon ou d’une autre pour prendre des décisions qui ont une base spirituelle. Dans l’au-delà est enseigné ce que l’on est « censé faire », mais est-on capable de le VIVRE sous pression sur terre ? D’après ce que j’ai entendu et vu là-bas… dans l’au-delà… tout est question de relations, de prendre soin les uns des autres. On n’attend pas des gens la perfection… par contre on attend un apprentissage qui sera considéré comme une bonne progression.

Au cours d’une vie, toutes nos expériences, ont tendance à suivre un type de schéma, elles vont souvent recréer les même leçons mais d’une manière différente, dans des circonstances diverses. C’est ainsi que l’on se rend compte de ce que l’on est censé apprendre et expérimenter. En examinant ces schéma, certain thèmes deviennent clairs.

On m’a montré une bibliothèque… emplie de livres aux couvertures d’or qui représentent la vie de personnes sur terre, leur chemin de vie y est exposé, ce qu’elles espèrent atteindre au travers d’expériences essentielles. D’après ce qu’on m’a montré, les personnes exercent leur libre arbitre par rapport à la manière d’obtenir ces expériences essentielles prédéfinies. Elles peuvent emprunter un chemin tortueux d’expériences ou bien une route plus directe, mais il existe certains évènements prédéfinis qui se produiront quoi qu’il arrive. Chacun de ces évènements essentiels constitue un repère et les réactions qu’il suscite indiquent le niveau d’apprentissage, ce qu’il reste à faire ou apprendre.

Les troubles économiques que nous traversons actuellement constituent l’un de ces « évènements mondiaux » prédéfinis. Les personnes ont le choix de leurs réactions à ces évènements. D’après ce qu’on m’a montré… la voie spirituelle consiste à s’aider les uns les autres, assister ceux qui sont dans le besoin. Il s’agit de l’action aimante absolue. Mais on peut également faire le choix de se protéger davantage, d’être égocentrique… moins généreux, de placer sa propriété au centre de ses réactions aux évènements. C’est une façon matérialiste de voir les choses, agir comme si le monde matériel comptait davantage que le lien unissant toute l’humanité. Donc… quel choix va faire la majorité ? Cela reste à voir. En 1981, on m’a montré que ce temps allait venir, que les banques sont des empires de papier… érigés sur du papier et rien d’autre… conçus pour s’effondrer sous la pression. Comment les gens réagissent-ils à tout cela ? Il s’agit d’un évènement essentiel et il va en éprouver plus d’un. Vont-ils tendre la main et prendre soin les uns des autres, ou deviendront-ils plus égocentriques et protecteurs du matériel ? On a toujours le choix en la matière… les individus vont simplement prendre leur décision.

On m’a également montré d’autres endroits de la ville, là des âmes collaboraient avec des personnes sur terre… des scientifiques, des artistes et d’autres. Il existe toujours une impulsion là-bas pour « inciter » ceux qui sont sur terre à créer des choses bénéfiques pour l’humanité dans tous les domaines.

Il y avait tant d’autres choses aussi. Mais plus que tout, cet endroit était empli d’amour… l’amour de l’humanité, l’amour de chacun sur terre, de la terre elle-même. Les communications étaient transparentes là-bas… les pensées étaient partagées, tout comme on converse ici-bas. Les gens que j’ai vus travaillaient tous avec bonheur et dans une grande joie.

On m’a toutefois aussi montré un endroit bien plus sombre… Là les gens paraissaient ignorer qu’ils avaient quitté leur corps, se combattant sans cesse les uns les autres pour des choses matérielles. Ils se focalisaient sur les biens matériels, tous leurs actes étaient égocentriques là-bas. Mais au-dessus d’eux il y avait également une légion d’êtres en attente. Dès que quelqu’un levait les yeux et demandait l’aide de Dieu, il était entraîné vers un autre endroit, plus paisible, en harmonie avec Dieu et son amour. Mais dans cet endroit, beaucoup paraissaient perdus, ne levant jamais les yeux, ne demandant jamais d’aide.

La ville comportait de nombreux endroits différents, chacun orienté vers une nécessité différente. Il y avait un lieu de repos où les âmes pouvaient se remettre d’une vie traumatisante sur terre. Il y avait des lieux de travail où des âmes aidaient l’humanité et d’autres à grandir, à progresser davantage. Il y avait des bibliothèques, des théâtres, des écoles et aussi le Temple de Dieu.

On m’a emmené dans un grand hall. Face à moi se trouvaient des êtres de lumière pure. L’un d’eux était assis juste devant moi sur un fauteuil ou un trône. Ces êtres n’avaient pas forme humaine, ils ressemblaient plutôt à de l’énergie lumineuse pure. J’étais pétrifié de révérence. L’amour qui émanait d’eux, particulièrement de celui du centre, était écrasant. Je ne me sentais pas du tout leur égal, en revanche je ressentais un très, très grand honneur d’être là. L’entité du centre m’a étreint en me disant : « Tu as bien agi, Mon Enfant, je suis satisfait. ». Cette approbation et l’amour qui me traversait m’ont fait pleurer.

S’agissait-il de Dieu ? Etait-ce l’absolu ? Je l’ignore vraiment. Je sais seulement que je représentais et que je représente bien moins que cet être ou que ceux qui étaient près de lui. C’était toutefois tellement merveilleux d’obtenir cet amour. Au moment de repartir, je voulais seulement en être digne.

Que furent les fruits de ces expériences ? Qu’en ai-je retiré ?

Je vis ma vie dans l’instant, fasciné, appréciant toutes les expériences. J’aime vivre cette vie.

Je m’efforce toujours de mettre en pratique, pas seulement de dire ce qui est juste, mais de le vivre autant qu’il est possible.

Je ne crains pas la mort. Je ne suis toutefois pas impatient de quitter cette vie. Il me reste encore beaucoup à faire, la mort n’est toutefois pas quelque chose qui me fait peur. Je sais qu’un jour je retournerai « chez moi » (là-bas, pas ici).

Qu’est-ce qui est le plus important?

Je dirais que c’est la relation humaine, aimer et prendre soin les uns des autres. La religion a sa place, elle constitue un chemin vers davantage… mais il ne s’agit pas du tout de l’absolu. Les religions ne sont pas Dieu, seulement des chemins.

Mais il faut insister sur la règle d’or : aimez votre prochain comme vous-même, prenez soin les uns des autres à chaque fois que c’est possible. "

"www.nderf.org - EMI Jean R"
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedDim 05 Oct 2014, 8:10 pm

"Comme si tout le chapitre précédent ne suffisait pas, ainsi qu’en raison du tour inattendu des évènements pendant une période qui, selon mes meilleures estimations, a duré environ 15 minutes, j’ai fait le plus incroyable des voyages. J’ai passé le seuil du royaume de l’autre monde. Durant ce temps j’ai été familiarisé à nouveau avec un profond savoir, acquis par un épisode connu sous le nom d’expérience de mort imminente ou EMI.

Une fois de retour dans ce monde physique, un changement abrupt, inexplicable et presque effrayant est survenu en moi. Mon expérience a paru ouvrir une toute nouvelle dimension dans mon esprit, laissant l’empreinte indélébile d’une vision et d’une interprétation de la vie totalement différente. Ce monde physique dans lequel nous vivons, ainsi que pratiquement tout en lui était… Oh tellement différent d’avant l’incident ! Ce qui m’avait autrefois été étranger m’était devenu familier, ce qui m’avait été familier était devenu étranger.

Mais aussi merveilleux que cela puisse paraître, cela représentait encore un autre problème affligeant, qui allait causer encore plus de confusion dans les mois à venir. Ce n’est pas tous les jours qu’une personne subit une expérience unique qui change brutalement une multitude de choses dans sa vie. A cause de ce brusque changement, tout ce que j’avais appris à croire ou penser au sujet de la vie, en termes de dimension physique et spirituelle, a instantanément été projeté dans le chaos. Ceci dit, ainsi que tout le monde en conviendra et plus particulièrement les gens de l’industrie psy, je crois que trier efficacement les informations, puis les traiter de façon adéquate et utile pour construire et comprendre, demande un esprit raisonnablement sain. Ce dont je manquais nettement en raison d’une blessure grave.

Par la suite, en un effort inébranlable pour bâtir cette compréhension, il m’a bien fallu trois ans de travail avant de pouvoir commencer à faire le tri et comprendre tout cela. Quoi qu’il en soit et ainsi que j’ai fini par m’en rendre compte, ce voyage a été l’excursion fondamentale de toute une vie. Pour avoir effectivement passé la mince ligne qui nous sépare de cette réalité, puis en être revenu, ce fut une expérience éclairante. Les limitations de notre langage humain ont rendu difficile l’expression de certains aspects de mon EMI. C’est comme revenir d’un pays étranger, un endroit que personne de ma connaissance n’aurait jamais visité, puis essayer d’expliquer à quoi cela ressemble.

Il semble que les mots ne puissent qu’effleurer la surface quand il s’agit de décrire cette merveille impressionnante. Si je devais le tenter, peut-être que la seule manière possible à laquelle je puisse penser pour aider quelqu’un ne serait-ce qu’à comprendre la simple base de cette merveille, c’est d’essayer de créer une image. Veuillez donc imaginer seulement un instant un endroit dépourvu de toute négativité. Un endroit sans peur, ni famine, ni terreur, ni faim, ni avidité, ni haine, ni colère, ni douleur, ni intolérance raciale et religieuse, ni jalousie, ni maladie, ni épidémie, ni violence, ni toutes les autres formes de souffrance humaine. Un endroit de béatitude totale, débordant d’harmonie où seuls existent amour et compréhension inconditionnels. Un lieu empli de splendeurs, de couleurs, de beautés et de merveilles si magnifiques qu’elles échappent à toute compréhension humaine.

Il paraît d’abord tellement étranger, presque effrayant, pourtant avec le temps il commence à apparaître si familier et merveilleux. Rien n’y est obscur, caché. Sagesse et savoir infinis y abondent. Les barrières et limites de ce monde physique n’existent tout simplement pas. On n’y mesure pas le temps, aucun jour ne s’écoule, à l’horloge aucun tic tac de seconde, de minute ou d’heure. Tout est parfait et tout est parfaitement logique. Il me faut appeler cet endroit : « chez moi ». Pouvez-vous imaginer un tel lieu ? Oh, j’éprouve toujours une intense émotion en y repensant.

Même si je n’avais pas eu l’intention d’arriver dans cet endroit merveilleux, une fois là-bas, conscient de ce qui se passait, je ne voulais plus repartir. Je ne voulais pas revenir dans ce monde avec toute son agitation, mais le choix ne m’appartenait pas. En contradiction avec mon fort désir de rester dans ce lieu magnifique, on m’a communiqué que je ne le pouvais pas. Il y avait un problème avec ce que nous considérons dans ce monde-ci comme « l’ego », avec sa réticence au lâcher prise, il restait aussi des affaires inachevées ici sur terre.

Il me fallait encore vivre, accomplir, enseigner à mon fils, apprendre d’autres choses de la vie, il me fallait aussi redresser les comptes. Ainsi, je me suis instantanément retrouvé embarqué dans un autre voyage inimaginable. J’étais enveloppé par une couche de chaleur jamais ressentie auparavant, une couverture d’amour intense, projeté dans un tourbillon de couleurs magnifiques tournoyant autour de moi, tandis que je spiralais vers le bas à une vitesse sidérante, puis tout à coup : boum !

J’ai été catapulté dans mon corps physique avec une force énorme. Je me rappelle encore du sursaut soudain, de la douleur atroce immédiatement ressentie dans tout le corps. J’ai senti le précieux sang vital se précipiter dans la tête, la première bouffée d’air inestimable tandis que je luttais pour respirer par le tube introduit dans la trachée.

Tout cela m’a fort intrigué par la suite cependant, comment ai-je pu me souvenir nettement de mon expérience, ainsi que d’autres détails avant et immédiatement après l’incident, alors que j’ai ensuite éprouvé d’énormes problèmes à stocker de nouvelles informations. Après des recherches intensives, la seule explication plausible que j’aie pu trouver fut l’anoxie cérébrale, compliquée par la suite d’un syndrome de stress post traumatique.

Quoi qu’il en soit, ma mission de vie n’était pas encore accomplie, on m’a offert l’opportunité de revenir à ce monde afin de réaliser le dessein de ma vie, dont une partie consiste à supprimer toute les mauvaises perceptions au sujet de cette situation, une tentative de suicide en fait. J’admets volontiers par ailleurs qu’en m’éveillant ensuite dans toute une confusion de traumatismes physiques et émotionnels combinés, j’ai effectivement ardemment désiré retourner dans cet endroit merveilleux. A un moment donné, allant même jusqu’à espérer, souhaiter et prier qu’une sorte d’accident ou de maladie tragique survienne et m’emporte chez moi.

Aussi fort qu’ait pu être ce désir par moments, grâce à la constance de ma persévérance, des mains curatrices du temps, de l’amour de Dieu et de mon fils, le désir de retour a fini par décroître. Même si ce souhait s’est affaibli jusqu’à pratiquement disparaître, il ne rend la vie plus facile en rien et je ne m’en excuse pas. Après avoir été à nouveau familiarisé avec l’au-delà, j’ai eu des difficultés à me réadapter aux réalités et à m’y conformer. Ainsi, aussi difficile à comprendre que cela ait pu être pour nombre de personnes de mon entourage, j’ai dû , une fois de plus, apprendre comment vivre et fonctionner dans ce monde. Devant à nouveau passer par le processus de la croissance, je me sentais en quelque sorte comme un enfant dans un corps d’adulte.

Globalement, je dois dire que cette expérience, qui a changé ma vie, a plutôt été douce-amère en majeure partie, je suis heureux que tout cela ait eu lieu. Ma vie s’est ouverte de tant de façons merveilleuses, même si j’ai été déchu des bonnes grâces de personnes aimées et chéries. Par ailleurs le passé restera toujours le passé, il est en effet impossible de retourner dans le temps ou de réécrire l’histoire. Cela fait tout simplement partie de ma propre expérience de vie maintenant, c’est donc devenu un de mes souvenirs. Oh, à propos, la réalité c’est que les souvenirs font partie intégrante du Grand Dessein de cette vie, ils servent un grand objectif.

J’ai entendu dire que l’expérience est parfois le meilleur des enseignants. Eh bien, je dois dire que selon une nouvelle compréhension du terme « expérience », mon expérience de mort imminente s’est révélé comme un professeur absolu. Donc, au risque qu’on me colle encore une ou deux autres étiquettes, je ressens une certaine obligation d’exposer le postulat de base de mon voyage. Mais avant que je fournisse effectivement ces informations, permettez-moi de clarifier quelques points très importants. Tout d’abord je tiens à dire que je ne souhaite pas influencer les pensées de qui que ce soit, ce n’est pas mon but. Toutefois, je suis convaincu que certains comprendront, trouveront du sens et peut-être même s’identifieront à ces informations.

Le revers cependant, ce sera ceux qui ne le pourront ou ne le voudront pas. Pourtant il y aura ceux qui auront éventuellement l’esprit suffisamment ouvert pour trouver que mon expérience suscite plutôt la réflexion. Concernant ceux qui y trouveront du sens, que ce soit par la grâce de Dieu, les miracles de la médecine moderne ou une combinaison des deux, ils auront fait leur propre voyage incroyable. Ou bien, simplement grâce à une expérience transcendantale, ils pourront s’identifier, alors ils seront en mesure d’avoir une idée de ce dont je parle.

La vie est simplement une série d’expériences (largement générées par les choix que nous faisons), ainsi que les souvenirs ou données stockés collectivement qui en résultent. Si l’on s’arrête pour réfléchir à la vie sous ses formes les plus simples, en fait que faisons-nous quotidiennement si ce n’est fabriquer et rassembler des souvenirs ou des informations ? Je veux dire par là : confrontons-nous à cela, quand notre vie tire à sa fin, les choses les plus précieuses que nous laissons derrière nous ne sont ni les richesses matérielles que nous avons accumulées durant notre vie, ni nos réalisations, ni même nos contributions à la société. Plus important que toutes ces choses sont les effets que nous avons produits sur les membres de notre famille et nos proches, ceux qui sont allés et venus dans nos vies, ainsi que les personnes dont nous avons croisé le chemin.

Nous leur laissons des richesses bien plus précieuses que l’or, l’argent ou tout autre bien matériel ; nous leur laissons des souvenirs et du vécu. Ainsi, pour ceux qui n’ont rien de tout cela, peut-être à cause d’un système de croyance auquel ils adhèrent si fortement que cela ne leur permet pas de réfléchir en dehors du dogme, ou peut-être ont-ils perdu de vue l’image d’ensemble et ils sont tellement conditionnés par les voies de ce monde physique, tout ce que j’ai à dire est valable pour eux. Mon conseil, qui peut, ou non, tenir la route pour eux, c’est de conserver leur façon de penser parce qu’elle fait tout simplement partie de leur propre expérience unique, même en rêve je n’essaierais pas de modifier cela.

Enfin, pour ceux que j’aurais poussé à réfléchir « en dehors du cadre » comme on dit, je crois fermement que si un fort besoin se manifestait, les incitant à opérer des changements dans leur propre système de croyance, ils prendraient les mesures qu’ils jugeraient nécessaires.

Je voudrais également préciser un autre point : je ne revendique en aucun cas être une autorité sur ce qui se passe quand on quitte ce monde. A mon avis les seules autorités en la matière, ce sont ceux qui ont passé le seuil pour ne plus revenir à leur expérience de vie actuelle. Ce que je dirais par contre avec une grande conviction, c’est que j’ai vécu une expérience qui a été et reste toujours très réelle pour moi, une expérience qui paraît parfois plus réelle que la vie physique elle-même. J’ai traversé la très fine ligne qui nous sépare de ce monde et je suis revenu.

Mais être allé dans l’au-delà et en être revenu ne signifie pas que j’en sois revenu tel que j’étais à la naissance dans ce monde-ci : aveugle. Une fois encore, pour ceux qui ont vécu leur propre expérience, je pense qu’ils doivent savoir ce dont je parle. Et ceux pour qui ce n’est pas le cas, qu’ils soient rassurés, tout va bien. Donc veuillez rester assis, assurez vous que votre dossier soit relevé, attachez votre ceinture et ne fumez aucune substance. Nous sommes prêts à décoller, c’est parti !

Nous emportons chez nous notre expérience de vie dans ce monde-ci sous forme d’informations de vie ou de souvenirs, tout comme un avion de ligne embarque un enregistreur de vol, plus connu sous le nom de boîte noire. Aussi absurde que tout cela puisse paraître, chacun d’entre nous emmène sa propre boîte noire. Même si on peut ne pas en avoir conscience, dès l’instant de notre naissance en ce monde, nous formons, enregistrons et stockons des souvenirs ou informations de vie, jusqu’aux détails les plus complexes et précis.

Il existe toutefois deux sortes de mémoire : notre mémoire physique, fondamentalement subjective et parfois même défaillante, conçue pour nous assister dans la vie quotidienne ; nous possédons également une mémoire interne, absolue, inaltérable et jamais défaillante, elle enregistre toutes les informations de notre vécu à mesure qu’il se déroule effectivement. J’ajoute qu’elle le fait en détail à partir de nombreuses perspectives émotionnelles différentes.

Il existe également des énergies correspondantes fondamentalement rattachées à ces souvenirs ou données, positives ou négatives, voire neutres dans certains cas. C’est un peu difficile pour moi de l’expliquer, je suis en effet incapable d’exprimer certains éléments, je vais cependant faire de mon mieux pour vous donner le postulat de base. Il existe un Grand Dessein en ce monde et dans cette vie. Une partie de ce dessein commence par un acte de libre arbitre dans ce qu’on appelle théâtralement l’au-delà. En termes simples, naître dans ce monde physique est effectivement un choix que nous faisons dans l’au-delà.

En vérité, nous choisissons de venir dans ce monde, lorsque nous décidons cela c’est dans le but de vivre nombre des choses qui n’existent pas chez nous. Rappelez-vous, j’ai mentionné plus haut un endroit ou tout est parfait, un lieu dans l’au-delà que j’appelle « chez moi ». Comme tout est parfait chez nous, nous le sommes également à des degrés divers, ce qui ne signifie pas nécessairement que nous soyons imparfaits d’une manière quelconque, nous sommes tous purement parfaits à différents niveaux.

Donc, afin d’enrichir notre forme supérieure d’énergie, ou âme, et croître pour être davantage parfait, ou en d’autres termes pour murir vers un niveau de perfection plus élevé, nous devons d’abord faire l’expérience de nombreuses facettes de l’imperfection. Toutefois, la seule manière pour nous d’accomplir cela, c’est d’acquérir le savoir de ce que signifie être imparfait, ainsi que tous les aspects impliqués. Mais dans ce cas, la seule façon de vivre l’imperfection, c’est de choisir de s’incarner pour venir dans un monde imparfait.

Contrairement à ma propre croyance antérieure selon laquelle nous ne venons qu’une seule fois en ce monde, je sais maintenant que nous pouvons choisir de le faire à de nombreuses reprises. De temps à autre nous choisissons de visiter un monde mécanique vivant qui a intentionnellement été conçu et créé imparfait, pour l’évolution de l’âme, de l’essence, de l’énergie spirituelle, quel que soit le terme que vous préfériez. Paradoxalement en quelque sorte, on pourrait dire que la colère, la haine, l’avidité, la jalousie ainsi que les autres formes de souffrance humaine ont été conçues afin d’exister en ce monde exclusivement à notre bénéfice, elles n’existent en effet pas chez nous.

La vie physique n’est rien d’autre que l’expérience d’une multitude de choses qui n’existent pas dans l’au-delà, simplement pour l’évolution et la maturation de l’âme. La vie est essentiellement une expérience d’apprentissage, d’enseignement et de croissance. Toutefois, en prenant tout cela en compte, comme il existe un Grand Dessein pour cette vie, l’Amour est l’un des grands éléments parfaits et, dans tous les sens du terme, intrinsèque à toute la création.

L’Amour n’est pas qu’un mot, ce n’est pas seulement un sentiment ou une émotion non plus, pas plus qu’un état. L’Amour fait partie de notre existence même. Ainsi, quand nous choisissons de venir en ce monde, nous sommes enveloppés dans le cœur même de notre existence par l’Amour, ceci afin de nous assister dans notre lutte pour supporter un endroit aussi imparfait. Tandis que nous séjournons dans ce monde, nous allons de temps à autre inévitablement rencontrer les difficultés, l’adversité et les moments de désespoir dont j’ai parlé, ils nous laisseront peut-être le sentiment que nous avons échoué ou fait du tort à Dieu, à nous-mêmes ou autrui.

Ou bien nous pouvons même nous sentir perdu, abandonné, maltraité ou trahi par autrui. Dans ces périodes toutefois, lorsque les choses peuvent un peu paraître sans espoir, on peut demeurer assuré que l’Amour n’échoue jamais.

L’Amour de l’UNIQUE n’échoue jamais et, nous faisons tous partie intégrante de cet Amour UNIQUE. Dans un monde mécanique conçu pour changer, faisant partie du plan pour l’évolution de l’expérience, un monde consumé par une haine et une violence croissantes, pouvant sembler dépourvu d’Amour, à la fin de notre expérience notre véritable foyer nous attend. Mais avant, nous devons traverser une ligne très mince, que beaucoup (moi compris avant le 12 mai 1998) craignent par incertitude. Cette fine ligne que nous qualifions de « mort » n’est rien de plus qu’une autre partie du Grand Dessein, elle a été conçue pour mettre fin à notre expérience de telle sorte que nous puissions commencer notre voyage de retour chez nous avec toutes les informations de notre vie. Une fois que nous quittons ce monde physique, emportant nos informations de vie, nous embarquons alors pour notre voyage de retour."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedDim 05 Oct 2014, 8:14 pm

"Ce que je considère comme des sortes de « phases de transition » sont impliquées, la première pour moi fut ce que j’appelle : réaliser que je ne vivais plus dans la phase physique. Au cours du processus initial, je n’étais pas encore totalement conscient d’avoir quitté ce monde physique, j’étais toujours relativement vulnérable à toutes les adaptations à ma vie physique.

Tout le savoir que j’avais acquis, accompagné de toutes les attaches et énergies émotionnelles accumulées au long de ma vie, à la fois positives et négatives, demeuraient en moi et me gardaient relié à ce monde. Cette phase initiale fut un peu terrifiante au début parce que tout autour de moi paraissait tellement étrange et inconnu.

Néanmoins, mes premières réflexions sur l’endroit où je me suis retrouvé après avoir été aspiré par un long tunnel obscur, furent qu’il s’agissait soit d’un sacré rêve lucide, ou alors vraiment de l’enfer. Mais j’ai ensuite réalisé que cela ne pouvait pas être un rêve. Pendant un bref moment avant d’être aspiré dans le tunnel, j’avais vu ce que j’avais toujours considéré comme étant moi.

Mon moi physique vêtu de l’habituelle chemise bleue, ma compagne allant et venant de façon hystérique. Et il y avait cette âcre odeur de matière fécale flottant dans l’air. Beurk ! je sentais. Je ne me rappelais pas avoir pu sentir quoi que ce soit en rêve auparavant, ce qui constituait une autre indication qu’il ne s’agissait pas d’un simple rêve.

Cependant, je suis entré dans une zone illuminée, j’ai vu ce que j’ai identifié comme un grand nombre d’étranges et mystérieux êtres errants. Certains riant et gloussant, d’autres pleurant, geignant, grognant ou produisant des sons bizarres. Je ne sais comment, j’ai eu l’impression que la plupart, sinon la totalité de ces êtres étaient tourmentés, soit par eux-mêmes, soit par une sorte de force extérieure. J’ai aussi entendu la musique la plus extraordinairement envoutante. C’était un genre de mélodie insolite, jouée sur un instrument que je suis certain de ne jamais avoir entendu dans ma vie actuelle.

Alors que j’étais au milieu de ce que j’ai considéré comme un environnement infernal, je me suis tout à coup retrouvé en compagnie de ce que j’ai rapidement identifié comme de nombreuses formes supérieures d’énergie. Ces magnifiques formes d’énergie étaient très différentes de celles que j’avais rencontrées au début. Elles étaient tellement brillantes, lumineuses comparées aux autres, ces dernières ayant plutôt une apparence physique terne avec des traits de visages humains distordus.

A cause de l’Amour, de la puissance et de la chaleur qui en émanait, j’ai tenté de maintenir mon attention focalisée sur ces formes supérieures d’énergie, les autres paraissaient froides, effrayantes. Toutefois, sachant que ces dernières étaient présentes, il m’a été difficile de ne pas regarder occasionnellement dans leur direction.

J’ai remarqué qu’une des énergies supérieures semblait se détacher au dessus des autres, elle paraissait plus puissante. Non seulement était-il/elle plus grand(e) en taille, mais l’Amour et la chaleur que j’en ressentais étaient bien plus conséquents. J’ai ressenti que c’était bien et j’étais stupéfait. Je ne m’étais jamais senti autant en vie et pourtant si peu à ma place.

Tout leur rayonnement combiné me pénétrait de telle manière que je suis incapable de le décrire, c’était une pure béatitude. A mesure que cela se déroulait, j’ai commencé à me sentir réchauffé, à l’aise en leur présence. Presque immédiatement une profonde sensation de sécurité m’a envahi, ceci m’a permis de me détendre et d’être plus réceptif vis-à-vis d’eux. Ils se sont détournés de moi et se sont mis à marcher lentement, d’une manière ou d’une autre j’ai compris que j’étais censé suivre.

Nous étions environnés par l’obscurité, avec juste la lueur de ce qui semblait être des torches au loin, mais cette luminosité ne pouvait être comparée à la lumière de ces magnifiques énergies. Leur rayonnement illuminait la voie tandis qu’elles me guidaient sur ce qui paraissait être une plage sablonneuse aux sinistres eaux noires déferlant régulièrement sur le rivage.

Elles se sont tout à coup arrêtées, l’énergie la plus élevée s’est approchée de moi et m’a parlé, mais pas avec des mots. J’ai soudain réalisé que je n’étais plus dans mon corps physique. Tous mes sens paraissaient intacts, mais je n’avais rien à toucher. Je pouvais sentir, mais je ne respirais pas, je n’avais aucunement besoin d’air. J’entendais, mais il n’y avait aucun son audible, ni aucune parole prononcée. Je me percevais comme possédant un genre de forme ou de corps, mais je ne sentais rien de tangible, ni peau, ni cheveux, ni aucun des autres éléments que nous pouvons sentir dans une forme physique. Il n’y avait que ma plus authentique forme d’énergie consciente, mais pas encore la plus pure. Je voyais et faisais l’expérience de tout cela à travers l’œil de mon énergie consciente.

Je me suis rendu compte que tout cela n’était pas si effrayant, tout commençait en effet à être tellement familier et merveilleux pour moi. Même si j’étais absorbé par le fait de réaliser que je ne me trouvais plus dans ma forme physique, j’étais toujours en mesure d’interpréter le message que l’énergie supérieure me communiquait. Il/elle a dû sentir que j’avais peur des autres, le message que j’ai reçu fut donc que je ne devais pas en avoir peur, ils ne représentaient aucun danger pour moi. Eux, tout comme moi, avaient quitté notre monde physique ou l’autre monde.

Mais, à cause de leur ignorance, en refusant de renoncer à leurs énergies, aux liens émotionnels et physiques négatifs avec le monde, ils ne pouvaient progresser plus avant. En d’autres termes, en utilisant leur propre libre arbitre, ils refusaient de briser les chaînes qui les liaient à ce monde. Par conséquent il leur fallait demeurer à cet endroit que certains qualifient « d’enfer », jusqu’à ce qu’ils résolvent ce qui les retient, puis qu’ils conviennent de l’abandonner.

Peut-être dois-je expliquer plus en détail. Tout dans notre monde ainsi que dans l’au-delà est essentiellement une forme de ce que nous appelons « énergie ». Même les objets inanimés dans notre monde contiennent leur propre forme d’énergie, mais à des niveaux vibratoires différents. Comme l’énergie est virtuellement nécessaire afin que quoi que ce soit existe dans notre monde, nous mettons donc des parts de notre propre énergie personnelle dans la haine, la colère, l’égocentrisme, les obsessions etc. Une grande quantité d’énergie est également nécessaire pour les addictions, les liens physiques et psychologiques associés à ces maux. Mais si ces énergies négatives ne sont pas correctement traitées avant de quitter le monde physique, alors les énergies négatives comme positives demeurent avec nous dans notre voyage de retour chez nous.

Avant de rejoindre notre destination finale toutefois, le positif et le négatif doivent d’abord tous deux être passés en revue, traités correctement, la connaissance ou la leçon extraite, puis l’énergie négative elle-même doit être libérée, expulsée. Seule la forme d’énergie la plus pure, la plus positive est autorisée à continuer. Si pour une raison quelconque, une essence refuse d’abandonner quelque chose de négatif ou qui n’est pas autorisé chez nous, alors elle ne peut passer par la case 200 $ (Monopoly). Il existe un mythe qui circule depuis des siècles (je rappelle juste que j’étais l’un de ceux qui accordent du crédit à ce mythe), si nous ne sommes pas de bonnes petites personnes qui suivent la parole de Dieu et recherchent le salut, dans l’au-delà il nous condamnera au feu éternel de l’enfer et à la damnation.

Contrairement à cette croyance très populaire, ce n’est absolument pas un Dieu merveilleux et aimant qui nous condamne, mais c’est bien plutôt par l’usage de notre libre arbitre que nous choisissons (en un sens) de nous condamner nous-mêmes. Le libre arbitre est un élément très important et nécessaire dont nous disposerons toujours, quel que soit le côté de la barrière où nous sommes.

La phase suivante pour moi néanmoins, c’est ce que j’appelle la phase de réflexion et de réorientation. Au cours de cette phase, l’obscurité a rapidement disparu, devant moi est apparu le plus magnifique des océans avec de nombreuses couleurs tourbillonnant tandis que la marée remontait sur la plage. Le ciel paraissait également tournoyer avec de nombreuses couleurs d’une beauté totalement hors de portée de mon imagination. C’est là que j’ai révélé toutes les informations de ma vie apportées avec moi.

Tous les aspects de chaque expérience vécue depuis l’instant de ma naissance jusqu’à celui où j’ai quitté le monde ont été visualisés devant moi, ce fut fait par réflexion. S’ajoutant à l’effet impressionnant du déroulement de presque quatre décennies de notre temps linéaire, il y avait les points de vue émotionnels de tous ceux ayant été impliqués dans chaque évènement de ma vie. Tout était tellement net, j’étais mon propre critique, mon propre évaluateur. Lors de nombreuses visions j’ai éprouvé de la joie, du bonheur pour avoir influencé la vie de quelqu’un d’une manière positive, aidé une personne dans le besoin, relevé un esprit déprimé, changé un regard sombre en sourire, fait rire quelqu’un qui avait envie de pleurer.

Mais entremêlé avec le positif, il y a aussi eu de nombreux moments où j’ai été totalement ravagé par le chagrin, éprouvant de la honte et de la peine pour l’influence négative que j’avais eue dans la vie d’autrui. J’avais provoqué tant de douleur inutile, de conflits, de querelles ; quel qu’ait été mon désir, je ne pouvais rien changer à ce qui était déjà fait. J’ai tout vu au travers des yeux des autres, j’ai ressenti leurs douleurs, leurs émotions, j’ai vécu leurs expériences. Je suis devenu très critique à cause de cela, me méprisant moi-même pour avoir accompli des actes aussi horribles. Une partie de moi voulait fuir et se cacher, mais je ne pouvais pas y échapper.

Une partie plus élevée, toutefois, se sentait obligée de continuer et d’apprendre de tout cela. Je ne sais comment, j’ai compris que c’était pour le meilleur. Mais tandis que le bouquet final se déroulait devant moi, aucun mot n’aurait pu décrire à quel point je me sentais près de la fin lorsque la réflexion s’est mise à pâlir. Alors que l’image disparaissait, j’ai vu devant moi le corps sans vie d’un homme, dont l’existence s’était achevée la conscience pleine de colère, de ressentiment, d’amertume à cause de tout ce qui était survenu peu de temps avant son départ. Et cet homme dans le miroir était le reflet de moi-même.

Contrastant avec l’immense quantité d’amour ou d’énergie positive que je portais à mon fils, à sa mère et à tous mes autres proches, je transportais aussi toute l’énergie négative que j’avais mise dans cette situation peu de temps avant mon départ. Comme j’étais toujours vulnérable au monde, l’amour et la colère ont ensemble continué à s’accroître. Cette colère intense ne cessait de grandir contre moi-même à cause de la flétrissure que j’allais personnellement imposer à une personne très particulière : mon fils. Et tout cela allait arriver à cause de mes propres actions.

Comme il ne s’agissait que de la seconde étape, j’étais toujours très lié au monde physique par des liens émotionnels qui me rattachaient principalement à mon fils et à sa mère. Tout cela s’est semble-t-il déroulé en un instant, mais tout en paraissant durer des heures ou même des jours. La perception du temps est tellement différente dans un endroit où il n’est pas mesuré. Pendant que tout ceci survenait, ma conscience récupérait le savoir qui avait toujours été présent mais simplement inaccessible.

Cela ressemblait pratiquement à un réveil, s’éveiller à un niveau de conscience plus élevé, resté dormant pendant ce qui paraissait une longue et pourtant courte période. A la fin de ma réflexion et réorientation, la grande forme d’énergie m’a demandé (mais encore une fois sans parole) si, afin de pouvoir progresser, je voulais libérer tout le bagage négatif que je transportais. J’ai donné mon accord.

Malgré tout ce que je portais, je voulais tant rester dans cet endroit merveilleux et magnifique. Je voulais être débarrassé de toute cette négativité oppressante. Je voulais sentir l’amour, pas la haine. Je voulais éprouver la sérénité, pas la colère, le ressentiment et l’amertume. Mais ce n’est pas parce que je voulais tout cela que cela allait se réaliser.

Rappelez-vous, j’ai dit que rien n’est caché ou occulté dans cet endroit. Quoi qu’il en soit, comme j’étais d’accord, la phase suivante de mon voyage a consisté à traverser ce que j’appelle les eaux purifiantes sans retour. C’est là que toutes les impuretés devaient être filtrées de mon énergie consciente, afin que seule la plus pure forme de mon énergie puisse continuer le voyage de retour chez moi.

Soudain, tout ce que je voyais alors s’est mis à tomber en cascade autour de moi, quasiment comme si tout fondait, j’ai immédiatement été balayé par de magnifiques eaux chaudes qui m’ont enveloppé. Au début j’ai ressenti de l’appréhension parce que je savais qu’au-delà de ce point, il n’y aurait pas de retour.

En un clin d’œil toutefois, la peur a disparu, la seule chose que j’éprouvais, c’était une paix totale, la sérénité et surtout la tranquillité de l’amour pur inconditionnel. Je tourbillonnais, baignant dans sa splendeur intégrale, me préparant au retour chez moi, quand on m’a dit tout à coup que je ne pouvais pas continuer. J’ai alors reçu deux messages différents : la réticence de l’égo au lâcher prise, ma vie sur terre n’était pas encore terminée.

A cet instant précis, j’ai senti que tout revenait en trombe, toute cette négativité. Je ne parvenais pas à abandonner la colère que j’avais nourrie contre moi-même, celle concernant la séparation d’avec mon fils avant qu’il ne sache la vérité. Mon fils m’avait choisi en tant que père et finalement je l’avais laissé tomber. Je transportais toujours une énorme quantité de colère, la manière dont je quittais le monde allait en effet être qualifiée à tort de suicide.

Cette fin allait immanquablement modifier l’expérience personnelle de mon fils. Par ailleurs, pour compliquer les choses, il y avait l’implication de la colère qui m’avait amené là en premier lieu. J’avais l’impression qu’une épée à double fil me découpait avec les deux tranchants.

La colère me blessait, l’héritage que j’allais laisser à mon fils contrastait avec l’amour intense qui me liait à lui. Il allait finir par se débattre avec cela, ce qui ne ferait que lui causer une grande souffrance. Une douleur qu’il allait devoir subir tout le reste de sa vie physique. Par malheur, tout était provoqué par mes propres actions.

A nouveau, je vous rappelle que rien n’est caché dans cet endroit. Ainsi, en dépit de mon fort désir de rester dans ce noble lieu, on m’a informé que je ne le pouvais pas. Mes énergies émotionnelles contradictoires et mes liens avec le monde étaient trop forts, il me restait également des choses à faire. C’est pour cette raison que je me suis retrouvé parmi les « vivants », terme qu’après mon expérience je considère comme antinomique.

Si après mûre réflexion mon ex-épouse a décidé de tenter de me sauver la vie, je ne crois personnellement pas qu’il s’agissait d’une pure coïncidence. Je ne crois pas non plus que les urgentistes aient pu arriver juste à temps pour me réanimer. Je suis par contre tout à fait convaincu que ce fut la grâce aimante de Dieu, le Tout-puissant, qui a permis que tout se passe exactement ainsi. Une des choses les plus importantes que j’ai apprises de mon expérience, c’est que les accidents n’existent pas, tout arrive pour une raison précise.

Par ailleurs, si je ne m’étais pas retrouvé à nouveau dans ce monde-ci, l’alternative aurait été pour moi d’errer dans l’endroit infernal (étant tellement émotionnellement attaché à mon fils), ou dans une autre dimension entre ici et là-bas. Exactement comme ceux que j’avais rencontrés au cours de la phase initiale, eux aussi étaient liés à ce monde par leurs propres attaches émotionnelles et physiques.

Depuis mon voyage prématuré dans l’au-delà, j’ai rencontré tant de personnes tellement inébranlables dans leurs croyances au sujet de la vie et de l’au-delà, qu’elles semblent considérer mon expérience comme éloignée de toute pensée logique. Quoi qu’il en soit, mon savoir et mon expérience ont autant de valeur, ont apporté autant de sens à ma vie que les leurs pour eux-mêmes. Au cours de conversations au sujet de mon expérience avec des amis, des connaissances et des personnes moins proches, il y a fondamentalement eu deux sortes de réaction.

Quelques uns seulement ont paru avoir un peu plus d’ouverture d’esprit, d’acceptation. Mais la majorité a semblé adopter une attitude plus figée, fermée, leur réaction ressemblant généralement à celle d’un de mes interlocuteurs : « J’en ai assez entendu, vous allez brûler en enfer pour avoir cru cette ;;;. ».

Inutile de dire que les personnes les plus critiques ne voulaient plus trop, voire pas du tout, avoir affaire à moi par la suite. Mais peu importe, chacun voit midi à sa porte. Cela fait simplement partie de leur expérience personnelle, elles ont indubitablement le droit d’avoir leurs opinions et leurs croyances, exactement comme tous ceux qui font l’expérience de la vie sur cette grosse bille bleue, en tout cas aussi longtemps que personne n’est lésé.

Discuter de mon EMI a vraiment constitué une expérience instructive, en soi et par ses conséquences, formatrice vis-à-vis des personnes et de leurs préjugés. Par exemple celles qui ont été assez respectueuses, comme de vrais amis, pour accepter les changements apportés par mon EMI, par opposition à celles qui ont aveuglément subordonné notre amitié strictement à leur propre croyance et réalité. Toutefois, aussi controversée qu’ait été toute cette histoire, je suis plutôt satisfait de dire que même si je le pouvais, je ne crois toujours pas que j’y changerais quoi que ce soit. Je suis heureux de dire que mon expérience a été intégrée dans ma mémoire de façon permanente et ne s’est jamais affaiblie.

Elle reste encore aujourd’hui aussi merveilleuse et nette que lorsque je l’ai vécue, j’ai appris à m’appuyer sur elle dans les moments difficiles en ce monde si précaire.

Je voudrais profiter de cette opportunité pour offrir un petit conseil si vous le permettez, bien sûr vous pouvez en faire ce que vous jugerez bon. Si c’est possible, je vous demande instamment de vous amender ou de régler vos différends du mieux possible. Qu’ils vous soient personnels ou qu’ils concernent autrui, ce serait trop égoïste d’agir autrement.

Mon conseil est de ne permettre à personne de dérober votre précieuse énergie, elle pourrait en effet servir à créer des expériences plus positives. En utilisant une parole très puissante, vous pouvez éliminer beaucoup de négativité et, ce faisant, changer peut-être toute votre expérience et votre attitude envers la vie. J’ai appris au cours des premières étapes de ma propre vie combien il est important d’appliquer quotidiennement ce mot particulier. Mais c’est seulement quelques années après mon EMI, quand j’ai pu penser plus clairement, que j’ai pu lui découvrir un sens plus pratique, plus profondément spirituel.

Le pardon possède un pouvoir de guérison tellement immense quand il est pratiqué convenablement, c’est une expérience réellement merveilleuse en soi et dans ses conséquences. Toutes les énergies négatives accablantes que nous accumulons parfois, que nous emmagasinons à cause de notre vécu, ont tendance à nous enfoncer. Pour se rétablir, il suffit de dire : « Je pardonne », mais il faut aussi le ressentir profondément dans la réflexion de son âme. Généralement, sans que nous le sachions, tandis que nous pardonnons, que nous relâchons toute l’énergie négative investie dans ces situations émotionnelles difficiles, le processus de guérison commence à produire sa magie au moment de notre décision.

Bien sûr il peut être difficile de pardonner à autrui, ou à soi-même le cas échéant, à cause de toute la douleur émotionnelle éventuellement impliquée. Prenant cela en considération, je suggère fortement de regarder profondément en soi et d’invoquer l’Amour en soi-même, de faire de son mieux pour réussir.

Mais peut-être faut-il se rappeler d’une chose, nous vivons dans un monde duel. Par conséquent, dans certaines situations impliquant des différences de contrepartie, pardonner à une personne ne signifie pas nécessairement qu’elle va vouloir vous pardonner à son tour. En fin de compte c’est une décision qu’elle et elle seule doit prendre. Vous et vous seul(e) avez le pouvoir de choisir de pardonner, personne d’autre ne peut le faire à votre place, cela ne fonctionne que lorsqu’on choisit d’en faire usage.

Ainsi en vous octroyant ce dessein unique de la Grande faveur Divine, cela vous aidera à soulager beaucoup de cette douleur émotionnelle qui épuise l’énergie, rendant ainsi plus accomplie votre vie du moment. Par ailleurs, quand dans le plan des choses la vie physique présente atteint sa conclusion, en se débarrassant d’autant d’énergie négative qu’il est possible, le voyage de retour chez soi est ainsi rendu bien moins compliqué.

Après avoir surmonté les difficultés de cet incident, j’ai finalement éprouvé un désir sans cesse croissant de compiler toutes les informations de mon expérience, afin de mieux pouvoir accroître ma compréhension. Dans un fervent espoir j’ai cherché à trouver des corrélations entre cette vie physique et toutes les nouvelles vérités et connaissances que j’avais ramenées dans ce monde. Je luttais pour interpréter et distinguer ces nouvelles réalités de toutes les vieilles illusions, mon but principal était de trouver une cohérence générale.

Ceci posé, la faim essentielle à discerner tout cela, ainsi que d’autres informations de ce type, m’a fait replonger dans l’étude de la complexité de l’esprit physique en utilisant ces clés, dans l’espoir de déverrouiller ces mystères. En séparant tous les problèmes et en acquérant une vision plus large, certaines choses ont fini par devenir logiques. Prenons par exemple la théorie de la dissonance cognitive, elle est devenue davantage que le simple souvenir évanoui d’un livre de psychologie. Après avoir lu le premier paragraphe, ce fut un moment magique de découverte, presque comme si on avait allumé la lumière.

Les réponses que j’avais cherchées étaient là, juste devant moi, me sautant aux yeux avec une telle netteté. J’avais atteint un moment de vérité, deux plus deux faisaient enfin quatre. Quand tous les petits morceaux du puzzle ont commencé à se mettre en place, je me suis mis à comprendre nombre de choses. J’ai découvert une corrélation nette entre cette théorie de l’incongruité peu reconnue et de nombreux aspects de ma vie physique et spirituelle."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMar 07 Oct 2014, 2:15 am

"Au début, j’ai vu du noir.

Je n’étais plus reliée à mon corps. Ce n’était pas comme dans une expérience hors du corps où l’on voit d’en haut son propre corps. En fait, ma conscience, mon âme, mon essence était totalement extraite de mon véhicule physique. Bon ! Essayez d’imaginer que vous avez les yeux clos et que malgré cela, vous ne ressentez pas le reste de votre corps, alors que dans le même temps vous vous sentez tout à fait complet. C’est ce que je vivais.

Il en fut ainsi pendant un temps incalculable qui m’a tout à la fois paru durer une éternité et une fraction de seconde.

Ensuite j’ai vu du blanc.

C’était une lumière aveuglante. Lointaine, elle venait dans ma direction. D’abord semblable à un point, grossissant de plus en plus jusqu’à envahir la totalité de mon champ de « vision » ou mieux, de mon champ de conscience. Cela donnait l’impression de traverser un terrier de lapin avec de la lumière au fond. Lorsque le Blanc a complètement englobé ma vision, j’ai perçu une sensation d’accélération. C’était un peu comme si je volais, mais l’impression n’était pas tout à fait la même. C’était plutôt comme si on m’avait projetée à toute vitesse dans l’infini, sans me laisser le choix.

Dès que le blanc m’a intégralement avalée, la sensation d’inertie a cessé. J’ai éprouvé une quiétude sereine. Tout est soudain redevenu noir. Ensuite j’ai vu un Arc-en-ciel. Il était immense, du genre de ceux qu’on voit dans les livres pour enfants. Je le décrirais comme une route, ou un pont. Ce n’était pas un arc comme on les imagine. Au début il était très loin, environné de ténèbres. Il a grossi tandis que je m’en approchais lentement.

Je me sentais irrésistiblement attirée par lui, comme si j’avais su qu’il me fallait aller vers lui. Dans tout mon être je ressentais : « La réponse est au-dessus de l’arc-en-ciel ». Une autre entité que je ne pouvais ni voir, ni entendre, ni nommer… mais seulement déceler, me pressait nettement « d’aller au-dessus ». J’éprouvais une résistance, mais je voulais tellement y aller. Je ne cessais de pousser mentalement, pour m’en approcher. J’ai bataillé, avec lenteur il a finalement été si proche que toutes les couleurs ont empli l’intégralité de ma vision, mis à part un filet de noir en haut. Tout a ralenti au point d’atteindre une vitesse que j’évalue à celle d’une balle.

Jusqu'à ce que j’arrive à l’apogée. Vraiment le point culminant. Quand je suis parvenue à l’obscurité, passant au-dessus de l’arc, tout a pris une vitesse incroyable. Il est difficile pour moi d’expliquer à quel point tant de choses se sont produites à ce moment-là… alors qu’en fait rien ne s’est passé. C’était l’obscurité, l’arc-en-ciel a disparu. Simultanément, j’ai été emplie d’une extase qui m’a secoué l’âme, vibrant dans tout mon être. C’était comme si chaque cellule de mon essence avait vécu… je manque de vocabulaire… un orgasme. J’ai eu la sensation d’avoir effectué une percée en direction de cet au-delà.

Simultanément, j’éprouvais une sorte d’impression de chute libre. Il est toutefois difficile d’indiquer la direction dans laquelle je chutais, parce qu’en fait…il n’existait aucune direction. Même en l’ayant vécu personnellement, il m’est aujourd’hui difficile d’imaginer ce que l’on peut RESSENTIR si intensément, alors qu’on ne possède qu’une conscience mentale déconnectée du physique. Rien que grâce à cela, je peux vous assurer qu’après la mort on se sent tout à fait comme en ce moment, entier, même sans corps.

Ensuite, la Mer.

Lentement, une étoile … puis deux… puis quatre…etc… ont illuminé ma vision. Elles étaient très éloignées, toute petites. Au début elles étaient blanches, scintillantes, puis à mesure que leur nombre a cru, que j’ai eu la sensation de m’en approcher, elles ont pris des couleurs. Des couleurs que je n’avais jamais vues, des couleurs que j’aime, des couleurs qui me sont familières. Ce fut d’abord comme lorsqu’on regarde le ciel, mais quand je me suis fondue en cette mer, cela a davantage ressemblé à une rivière translucide de couleurs et d’étoiles qui respiraient, ondulaient, paraissant ne faire qu’un.

Elles interagissaient toutes ensembles comme un océan avec la marée, avec les vagues… montant et descendant paresseusement dans l’espace. J’ai pris conscience de ma place parmi elles, j’ai flotté et me suis détendue. Dans cet endroit, la chose la plus importante c’est le sentiment de béatitude. Je ne peux décrire cela que comme la sensation qui suit immédiatement le paroxysme, ce soulagement et cette détente uniques, quand plus rien dans le monde ne compte. La seule différence, c’est que cette sensation n’a pas décliné, elle est restée constante.

C’était comme s’endormir dans un hamac par une chaude journée d’été baignée de soleil, comme prendre son enfant contre soi par amour, comme revoir un proche éloigné depuis longtemps. C’était l’intégralité des sentiments positifs, tous éternellement présents dans cet endroit.

J’avais l’impression de demeurer là pour l’éternité. Je sentais que j’y étais bienvenue. Je décelais une conscience autour de moi. Aucun doute, je ne me sentais pas seule. J’ai ressenti que la même entité me communiquait : « Tu peux rester ici aussi longtemps que tu le souhaites. ». Je voulais rester, je voulais ne jamais repartir. Toute ma vie j’avais recherché cela, pourquoi l’avais-je cherché sur terre ? A ce moment-là cependant, je ne m’en souciais pas. La seule chose qui m’importait, c’était cette mer d’énergies. J’ai senti que l’entité m’expliquait : « Ceci est la source. ». J’ai regardé la mer étinceler, puis j’ai vu les couleurs changer.

Les couleurs sont passées d’un grand nombre à quelques-unes. Une partie de la mer est devenue Violette et Rose, l’autre Bleue et Verte. J’avais la sensation que ces deux parties étaient séparées et pourtant unies. Elles dansaient ensemble, roulant l’une sur l’autre, c’était comme si elles avaient fait l’amour. J’ai réalisé qu’il s’agissait de l’amour. Cette mer n’était rien d’autre qu’amour énergie. C’était le « paradis ». J’ai « entendu » comme s’il s’agissait d’un sentiment : « Chacun est relié à la source. Nous provenons de la source, nous retournons à la source. »

Puis l’entité m’a communiqué quelques mots ultimes : « Si tu restes, tu ne pourras plus retourner d’où tu viens. ». Soudain, tout ce que j’avais oublié a inondé ma conscience, mes amis, ma famille, le plaisir physique, mes objectifs pour l’avenir. Ce que je voyais et l’endroit où je me trouvais n’avaient pas changé, mais je me suis souvenu que j’étais quelqu’un avant cela et ce quelqu’un avait une vie.

Etonnamment, je ne voulais toujours pas revenir. Ce dilemme m’a rendue triste, j’ai senti que la mer s’éloignait de moi. J’ai plongé plus profondément dans la tristesse. Ce qui a précipité les choses, ce fut la pensée de mon amour pour mon compagnon de l’époque. L’entité a paru pousser un soupir amusé : « Tu pourras revenir plus tard. ». Dès l’instant où j’ai accepté cette réponse, j’ai commencé à revivre l’expérience à l’envers. Je suis partie en arrière, par-dessus l’arc-en-ciel, en direction de l’obscurité, j’ai retraversé le terrier de lapin.

J’ai atteint un autre banc d’obscurité et un immense chiffre 8 est apparu devant moi. En approchant j’ai vu qu’il s’agissait de la ligne du cours de ma vie terrestre. Ce chiffre était situé sur le côté, il était constitué de clips, des sortes de vidéos déroulant différentes phases de ma vie. Ma naissance et ma conception se trouvaient à un bout, mes années d’âge mûr à l’autre. J’avais nettement le sentiment que l’ensemble avait défilé des millions de fois auparavant.

J’ai soudain percuté ces évènements à une vitesse incontrôlable, j’ai eu l’impression d’une certaine maîtrise sur l’endroit où j’allais atterrir, mais pas totalement. En ces instants, j’ai connu l’intégralité de l’histoire de ma vie. Dans la boucle j’ai tenté de choisir un endroit me permettant de revenir vers des moments plaisants. Finalement je suis descendue vers un écran et j’y ai pénétré.

Je me suis réveillée en cours de réanimation, entourée par l’équipe médicale et ma famille. Tous étaient soulagés. Le premier visage que mes yeux ont fixé fut celui de mon compagnon. Aujourd’hui encore il se souvient de cet instant. J’ai ouvert la bouche et me suis exclamée : « Ici ? Maintenant ? C’est une blague ! ». Dégoûtée, je me suis renfrognée et j’ai refermé les yeux

Depuis ce jour-là, j’ai toujours eu le sentiment d’avoir choisi le mauvais moment pour revenir. J’ai vraiment l’impression que j’aurais pu arriver avant ou après sur cette ligne. J’ai tout à fait bien guéri de l’accident."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMar 07 Oct 2014, 9:00 pm

"Après 38 années, la douleur, la terreur et le choc de cette nuit particulière d’octobre 1960 me hantent toujours. Il est plus difficile d’expliquer le sentiment de miséricorde et de pardon infinis de Dieu qui a suivi ma tentative de suicide et qui a persisté jusqu’à ce jour. Ce que je suis sur le point de raconter n’est absolument pas une hallucination ni une illusion.

Je relate ce qui s’est passé, j’espère que cela aidera quelqu’un quelque part à reconnaître et accueillir la présence de Dieu dans sa propre vie, à un moment où la mort semble être la seule issue. J’aurais ri, si 38 ans auparavant, on m’avait dit que je marcherais sur le périlleux chemin de la foi perdue et jusqu’aux profondeurs de l’enfer lui-même. Voici l’histoire.

Je venais de me marier, en 1948, avec une jolie femme nommée Pat. C’était une fille très appréciée et je me sentais très privilégié de l’avoir conquise. Je travaillais dur pour ma carrière en tant que comptable, j’étais trop occupé à admirer les apparences et je n’ai pas vu s’amonceler les nuages d’orage. Au cours des années suivantes tous mes espoirs, mes rêves et mes perspectives brillantes se sont évanouis. Alors que je ne buvais que modérément et occasionnellement en société, j’ai commencé à boire de plus en plus et avant que je ne réalise ce qui se passait, j’avais franchi la limite de l’alcoolisme grave. Cette limite représentait un enfer de foi perdue, de peurs, d’impuissance et d’apitoiement sur soi-même.

Après seulement 7 mois de ce que je croyais être un mariage parfait, j’ai découvert que ma femme me trompait et cela m’a entraîné encore plus loin dans le repli sur moi et l’alcool. J’étais également fautif dans l’échec de notre mariage. Par la suite, chaque fois qu’une nouvelle aventure se dévoilait, que ce soit une tocade passagère ou un amour d’une année, je disais beaucoup de paroles blessantes et je faisais tout ce que je pouvais pour que ma femme se sente très coupable. Malgré cela, elle est sortie pour un rendez-vous et j’ai finalement décidé de faire quelque chose à propos de ce que je considérais être une situation totalement désespérée et qui dégénérait.

Pat étant partie, probablement pour toute la nuit, j’ai mis au lit nos jeunes enfants deux garçons et une fille, puis j’ai écouté leurs prières. Les prières à ce moment là me paraissaient en quelque sorte creuses et insignifiantes. Je ne trouvais ni assurance ni espoir dans la prière. J’étais devenu un athée convaincu. Quand les enfants ont été profondément endormis, j’ai pris dans la pharmacie les outils de ce que je pensais être ma « fuite définitive » ; deux flacons de somnifères plus un autre contenant des prescriptions : des tranquillisants que j’avais accumulés. Avec le renfort de trois bouteilles d’alcool, je pensais avoir tout de qu’il me fallait pour ma grande évasion. Je m’étais rappelé que le médecin m’avait dit de ne pas mélanger l’alcool et ces pilules, sinon cela pourrait me tuer. Je n’avais eu alors aucun désir de mourir, cependant, la conversation avait fait germer des idées suicidaires.

J’ai écrit une lettre annonçant mon suicide et j’ai avalé cinq tranquillisants. J’ai mélangé avec l’alcool et j’ai porté un toast à la chaise vide de ma femme : « A rien, que le néant vienne. » les gélules ont glissé facilement et la chaleur trompeuse de l’alcool m’a envahi. « Je suis en route. » Ai-je pensé, « sans retour possible !! ».

J’ai terminé les tranquillisants avec mon second verre, le bout de mes doigts et de mes orteils ont commencé à piquer. Je me suis dit : « Eh bien peut-être que cela ne va pas fonctionner avec les pilules finalement. ». Je ressentais, non pas une ivresse, mais un léger assombrissement, un peu d’étourdissement. J’étais tourmenté par la peur d’être arrêté dans ma tentative, tout comme on m’avait arrêté dans tout ce que je considérais comme important, j’ai donc avalé une poignée supplémentaire de somnifères. Ma main était toujours ferme tandis que je me versais mon dernier Bourbon. Qu’est-ce que je peux faire, que vais-je faire si cela ne marche pas ? Une sensation de brûlure a commencé à croître dans l’estomac.

Mon alcoolisme était devenu si fort que quelques verres durant le repas, un autre en revenant à la maison, et de la vodka ou du whisky pour finir la soirée étaient vraiment à peine suffisants pour atténuer ma douleur et ma frustration. « Je ne veux pas me réveiller avec juste une gueule de bois de plus et tous mes problèmes qui me harcèlent. Je ne veux pas du tout me réveiller. » J’ai terminé tout l’alcool, toutes les pilules et j’ai commencé à voir un genre de formation nuageuse sombre qui venait vers moi. Elle arrivait directement par le plafond de ma cuisine, elle est entrée et m’a englouti.

J’ai senti que je me déplaçais à une très grande vitesse dans ce tunnel. J’ai vu une lumière au bout du tunnel et je me suis demandé si j’allais à elle. A cet instant, je ne savais pas si j’étais mort ou vivant, mais je me souviens avoir regardé en arrière, vers mon corps sans connaissance sur le sol de la cuisine, je gisais là totalement inconscient de cette autre partie de moi-même qui semblait aller vers quelque chose. « Est-ce cela la mort ? » Me suis-je demandé. La réponse est venue de quelque part : « Non ! ».

J’ai subi un choc en voyant un être d’une beauté incroyable, rayonnant grand amour, grande compassion et chaleur. C’était un être d’une belle lumière brillante et blanche, des rayons argentés émanaient du centre. J’hésitais à parler, puis j’ai réalisé que mes pensées étaient lues par cet incroyable être de lumière. « Non ! » a-t-il répété. « La mort n’est pas ainsi. Viens, je vais te montrer. ». Je me souviens avoir flotté avec lui au dessus d’un genre de puit qui renfermait une scène très déprimante, un paysage dépourvu de beauté, dépourvu de vie, où les gens erraient tête baissée, épaules en avant dans une attitude dépressive et résignée. Ils gardaient la tête baissée et regardaient leurs pieds, ils traînaient sans but se cognant occasionnellement les uns dans les autres, mais continuaient sans cesse.

L’idée que j’allais être jeté en bas avec ces âmes perdues et confuses, était terrifiante, mais la voix a semblé comprendre ma terreur et l’a soulagée par les mots suivants : « Voici l’enfer que tu as créé toi-même. Il te faudrait ensuite retourner sur terre et revivre depuis le début une nouvelle vie, confronté aux mêmes difficultés auxquelles tu as fait face pendant cette vie. En attendant, tu demeurerais avec ces âmes perdues et confuses. Le suicide n’est pas une échappatoire. »

On m’a montré une vue panoramique de ma vie. Les cinq dernières années, tellement accablées par l’alcoolisme, étaient les éléments les plus pénibles, les souvenirs les plus douloureux que j’aurais pu imaginer. On m’a présenté une image des effets que l’alcool avait eu sur la vie de mes jeunes enfants et les effets que cela aurait sur leur avenir. J’ai vu le chagrin que ressentiraient mes enfants lors de la perte de leur famille et de moi-même.

On m’a montré que leur mère ne prendrait pas grand soin d’eux et finalement ils seraient placés en famille d’accueil. On m’a aussi dévoilé une vue de la manière dont mon alcoolisme influencerait à l’avenir la vie de mes enfants, si je continuais à boire à ma façon habituelle et si je maintenais ce genre de relations familiales. J’ai vu que les trois enfants, deux garçons et une fille, suivraient mon mauvais exemple et chacun d’eux finirait par utiliser la bouteille afin de fuir le stress de la vie quotidienne, jusqu’à ce que chacun d’eux devienne également alcoolique.

La vue de ma chère fille, grandissant, se mariant avec un alcoolique qui finirait par la battre et obliger leurs quatre filles à des relations incestueuses, a été plus que je ne pouvais supporter. C’était comme une gifle sur le visage. Un terrible retour à la réalité.

J’ai vu que si j’améliorais mon comportement avec une attitude de père responsable et un rôle de modèle, mes trois enfants grandiraient et deviendraient heureux et productifs. Ce qui ne signifie pas totalement libérés des luttes de la vie quotidienne, mais ils aurait leur chance de faire leur propre chemin, sans user d’une quelconque substance. J’ai vu comment mon fils aîné pourrait devenir, le temps venu, une personne importante et influente, à condition que je reste à ses côtés et que je me conduise comme un vrai père.

J’ai vu le revers de cet avenir, si je demeurais un père faible et ivrogne au cours de mes relations avec lui, il finirait alors par tomber dans la drogue et échouerait en prison à cause des crimes commis pour se procurer l’argent de la drogue. Cela m’a terrifié et j’ai décidé sur le champ que ce n’était pas ce que je voulais pour mes enfants, ni pour moi-même. On m’a montré que si je continuais désespérément à rester un pauvre ivrogne, alors je ne pourrais pas m’en sortir. Il me faudrait revivre toutes les épreuves et les traumatismes qui m’avaient amenés jusqu’au suicide, il me faudrait les affronter à nouveau dans une autre vie et c’était, me semble-t-il, encore plus terrifiant que ce que j’étais prêt à admettre. Je pleurais.

L’être de lumière a semblé comprendre que j’étais plein de remords, de compassion et d’amour. Il a dit d’une voix sévère mais qui était cependant telle celle d’un père qui parle à son fils : « Tu ne peux pas faire ce que tu veux de ta vie. T’es-tu créé toi-même, t’es-tu donné la vie ? Non. Tu ne peux pas non plus choisir la mort. » Je ne pouvais pas parler, je ne pouvais pas penser, je pleurais encore plus. Cette présence par la voix, ai-je pensé, ce devait être le Saint-Esprit qui m’avait été envoyé. La voix, maintenant plus douce, a continué : « Je n’en ai pas terminé avec toi, ta tâche n’est pas accomplie, repars et fais ce que tu étais censé faire. »

La première chose que j’ai vue lorsque je me suis réveillé, c’est le soulagement inondant le visage de ma fille. Nancy s’était éveillée pendant la nuit et avait lutté en vain pour conserver en moi l’étincelle de la vie. « Oh papa » a-t-elle dit, « J’avais tellement peur qu’on t’aie perdu. Tu étais si froid et je ne pouvais même pas sentir ton cœur battre. ».

Dans la cuisine, ma femme déjeunait. « Allez, venez les enfants » a-t-elle appelé, « Tu peux manger aussi si tu es capable de tituber et soulever ton corps d’ivrogne jusqu’à la table » a-t-elle ajouté ironiquement. Je me sentais complètement épuisé et j’avais très faim, mais pas du tout de gueule de bois. Bizarrement, je ne ressentais pas la douleur qui m’avait tordu les entrailles la nuit précédente après avoir pris une telle surdose de pilules. Mieux encore, je sentais toujours intérieurement l’amour, la paix et les attentions qui provenaient de cette nuit là.

Il serait agréable de raconter que la vie a été parfaite depuis, mais ce serait un mensonge. La séparation et le divorce ont été un crève-cœur, bien que j’aie obtenu la garde des enfants. Je voulais les enfants, ils souhaitaient être avec moi et le compagnon de ma femme n’en voulait pas. J’ai arrêté de travailler en tant que comptable et je suis devenu professeur dans un collège local, cela a été difficile.

Afin de payer les factures et garder la famille intacte pendant une recherche d’emploi de plusieurs mois, l’utilisation de toutes mes économies et de mes placements retraite m’a coûté la sécurité que j’aurais pu avoir. Acquérir de nouvelles compétences professionnelles était à la fois un défi et par moments une angoisse. Cependant la paix et le réconfort, que j’avais connus pour la première fois sur les bords du puit de l’Enfer, ne m’ont jamais quittés et ont empêché que je perde ma foi et ma confiance régénérées. Certains amis n’arrivent pas à comprendre pourquoi je ne suis pas amer ; les meilleures réponses se trouvent dans le psaume vingt trois. « Même quand je marche dans une vallée d'ombre mortelle, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent. ».

Depuis mon expérience, j’ai découvert que je ne crains plus la mort, j’ai une vision beaucoup plus spirituelle et je prends maintenant beaucoup plus au sérieux mes responsabilités éducatives pour mes enfants. Je suis là pour eux, je suis fier d’annoncer que leurs vies se poursuivent bien mieux maintenant que je suis devenu le père que j’aurais toujours dû être, j’ai rencontré une belle femme et je me suis marié avec elle, elle possède la beauté intérieure et elle me donne la force et le courage de surmonter toutes les épreuves et les vicissitudes de la vie. Je n’oublierai jamais mon expérience sur les bords de l’Enfer et ce qu’elle m’a enseigné.

L’expérience négative de mort imminente n’est pas négative quand il en sort quelque chose de bon. Je suis maintenant conseiller pastoral et je fais des extras en comptabilité pour de petites entreprises. Mes enfants ont pris leur indépendance, ils ont une vie heureuse, bien remplie et productive. Je me sens en paix."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMer 08 Oct 2014, 8:06 pm

"J'ai été renversée par une voiture en 1983.

L'expérience m'a suscité un grand changement intérieur, éprouvé comme un éveil, une bénédiction, un don sans pareil aucun, si ce n'est ma naissance (pour ne parler que de cette incarnation-ci). J'avais 11 ans à l'époque et j'ai vécu ce qu'on appelle une EMI.

Je ne m'en suis rendu compte que quand un ami de ma mère m'a demandé de raconter mon expérience lors de l'accident. Rien qu'en lui racontant ce que j'avais vu, j'ai pu réaliser que c'était extraordinaire, une chose qu'on ne devrait jamais oublier. Ce que j'avais vu, tout affaiblie que je fusse, me reste encore et c'était beau, bien que peu semblable aux autres descriptions que j'ai entendues.

Voilà pourquoi, en partie, je partage la conviction que nous passons, une fois éteint le souffle du corps, à une vie qui répond, en quelque sorte, à notre propre choix, mais qui répond aussi à nos besoins et à nos capacités.

Après tout, nous entrons en incarnation comme des enfants ayant besoin de soins, ainsi que nous renaissons à maintes reprises dans la vie après la mort. Pendant les premiers moments de l'au-delà, il y en a qui ont besoin que leur tiennent la main les êtres qu'ils aiment, ou bien qu'ils ont aimés, etcétéra.

Pour moi, ce n'était pas tout à fait comme cela; je n'ai pas vu, non plus, une lumière au bout d'un tunnel et qui m'attire; je me suis trouvée, plutôt, dans un vaste espace noir. Ou bien pas noir, autant que je me le rappelle maintenant, mais d'un bleu très foncé. La lumière n'était pas devant moi, à quelque distance, mais directement derrière moi, éloignée d'une façon réconfortante.

Cette lumière ne m'a pas enveloppée comme je plânais là. Je ne me percevais pas comme un corps qui plânait, je n'étais alors que conscience. Peut-être avais-je une forme quelconque, comme celles qui passaient devant mes yeux à toute vitesse, dans ces espaces sans fin. Ces formes-là étaient des corps que je reconnaissais facilement, mais je ne les fixais pas. C'était des esprits voyageurs, à destinations inconnues.

Pourtant, je les connaissais, du moins c'est ce qu'il me semble. Ils avaient l'apparence de «larmes en flammes», voilà comme je les ai caractérisés en parlant avec un ami de famille très intime, quand j'avais 12 ans. La description convenait à leur forme qui ressemblait à une larme, et leur couleur, mais maintenant je les comparerais à une comète. A ma vue, le bleu en était la couleur prépondérante, avec d'autres morceaux de couleurs entremêlés.

C'était merveilleux. La lumière restait derrière moi, mais elle me réconfortait d'une façon efficace, et j'en recevais une chaleur familière qui m'enlaçait. La question, si je voulais rester là, ou bien retourner, s'est posée, non pas en langage connu, mais en forme de clarté intérieure. Il s'agissait très précisément et tout simplement de cette question, et je me souviens que j'étais très contente avec la notion de rester là où je me sentais tellement chez moi, ce lieu m'étant si bien connu tant que je me trouvais dans cet état.

Pourtant, je n'ai pas réfléchi longtemps, car une compréhension s'est établie à un niveau plus profond, niveau sans doute de la raison humaine. J'ai décidé d'honorer la conscience qu'il me restait encore des choses à faire, à accomplir, à donner.

Je n'ai ni répondu en mots parlés, ni dû réfléchir pour répondre; dès que j'ai eu conscience de la question, l'expérience a terminé, ou bien c'est le souvenir qui en a défailli par la suite. Je suis restée dans le coma, à l'article de la mort, pendant 12 jours, et ce n'est pas très clair si l'expérience a eu lieu pendant cette période, ou à un moment plus proche de l'accident.

J'en ai ramené l'énergie avec moi, et pendant ma convalescence, une fois lucide, je ai partagé cette énergie librement, saluant tous les passants avec des mots affectueux et joyeux. J'étais encore branchée, profondément. Contrairement à ce qu'on avait déclaré, à savoir que c'était bien possible que je ne parlerais ni ne marcherais plus jamais, à cause de mes blessures, je suis actuellement une personne très valide, avec une connaissance de langage approfondie, et, ce qui est plus intéressant, j'ai la capacité d'apprendre encore d'autres langues. Je suis bénie, dotée de ce souvenir que l'amour, c'est la guérison; c'est souvent que je dois me le rappeler, vu la lutte continuelle de cette vie.

Je ne regrette pas l'accident, mais j'avoue que cela m'a imposé diverses épreuves, et m'a garanti une familiarité avec la discorde. Je pourrais discourir à ce sujet, le cas échéant, mais je suppose que c'est le côté plus éthéré qu'on cherche ici. Psychiquement je suis plus ouverte en quelque sorte, et on a souvent fait appel à mes services de médium. Quelqu'un qui connaissait les catégories psychiques des amérindiens m'a caractérisée comme éclaireuse, et nombreux amis intimes m'appellent directement quand ils ont eu un rêve profond, pour en connaitre la signification de fond, et pour savoir quoi en faire.

Cet exemple-ci de ce que je prends pour un effet de l'expérience pourrait n'être qu'un lien plus étroit aux forces intuitives, mais toutefois cela confine à tout le reste. La seule chose qui me gêne, c'est que j'ai tendance à être trop ouverte psychiquement, sans trouver moyen d'y mettre fin. Il serait bien agréable de ne pas attirer tant d'âmes en peine qui semblent avoir besoin de s'attacher aux vibrations émanant de la lumière d'autrui.

Ceci est peu de chose tout de même, et je n'en viendrais pas à renfermer ce qui est un don véritable. Ce disant, je vais en finir avec ce sujet, dans le seul espoir que cela servira un dessein quelconque. Mais, bon, tant que j'y suis, je voudrais mentionner qu'un des résultats est une fusion importante de la structure temporale autour de moi.

Je suis au courant des effets éventuels des traumatismes cérébraux vis-à-vis de la perception du temps, mais ce n'est pas de cela que j'entends parler. Il se trouve que maintenant, encore, je conçois le temps sous diverses perspectives, comme si j'avais ouvert une espèce de portail, ou bien nombreux portaux, qui me donnent accès."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedJeu 09 Oct 2014, 8:48 pm

"Le 23 septembre 1970, j’ai eu un accouchement difficile pour notre première fille. Je n’avais que 19 ans, une faible constitution et le bébé pesait plus de 3,5 Kg. Après de nombreuses heures de travail, le médecin a finalement pratiqué une césarienne pour l’extraire. On m’a dit plus tard que j’avais fait une hémorragie sur la table d’opération, les médecins ont « failli me perdre ». Pourtant ce n’est pas à ce moment là que j’ai vécu mon EMI, mais 10 jours plus tard.

J’étais chez moi avec ma famille (ma mère, ma sœur et mon père), mon mari faisait en effet partie de l’armée de l’air et il était en mission de formation à plusieurs Etats de distance. J’ai subi un premier choc anaphylactique, les médecins ont supposé qu’il était dû à une réaction tardive aux substances administrées au cours de l’accouchement.

Ma mère et ma sœur m’ont amenée à l’hôpital (le service des Urgences n’existait pas à l’époque), j’ai été déclarée cliniquement morte à l’arrivée. Je me souviens d’avoir été brancardée dans la salle d’urgences, de m’être retrouvée dans l’angle supérieur de la pièce, me regardant sur la table en dessous. Mon corps avait les yeux ouverts, braqués vers le haut, mais le regard vide. J’avais suffisamment regardé la TV pour comprendre que j’étais « morte ».

Je me rappelle également avoir vu ma mère et ma sœur de l’autre côté de la salle d’urgence, elles essayaient de regarder à travers la petite lucarne de la porte (je leur ai dit que je les avais vues, j’ai pu décrire l’endroit où elles se trouvaient, leur apparence et ce qu’elles avaient dit. Elles ne m’ont pas crue… ma sœur m’a répondu : « Mais tu étais morte. Nous t’avons vue ! ». Donc après leur réaction, je n’en ai plus parlé à personne pendant de nombreuses années.).

Même si c’est arrivé presque 34 ans auparavant, je m’en souviens toujours nettement. Je n’ai pas vu de tunnel, au lieu de cela, j’ai été enveloppée par une magnifique lumière d’amour, j’ai compris que j’étais assise sur les genoux de JESUS, comme un enfant. C’est un sentiment d’amour inconditionnel, ce qui s’en approche le plus c’est l’amour qui m’envahissait quand je tenais ma toute petite fille dans les bras… mais même cela n’est pas comparable.

Je n’ai pas revu ma vie. Au lieu de cela, JESUS et moi avons eu une conversation stupéfiante, au cours de celle-ci il a patiemment répondu à toutes mes questions. Je me rappelle clairement de l’une d’elles : je venais de suivre un cours d’arithmétique épuisant, j’avais réussi toutes les épreuves à l’examen final, sauf une… je voulais connaître la réponse à cette question. JESUS a ri, puis il m’a donné la réponse, pas en paroles mais avec un « savoir » qui contenait non seulement l’élément de cette question, mais aussi une compréhension totale de tous les aspects relatifs au problème.IL a un merveilleux sens de l’humour, j’ai nettement l’impression qu’IL nous apprécie, nous les humains, à la façon d’un père qui s’amuse de voir les petites ennuis dans lesquels ses enfants se plongent eux-mêmes.

On m’a permis d’avoir un savoir et une compréhension complets. Et je me souviens que la connaissance m’a atteinte avec une netteté absolue, j’ai pensé : « Bien sûr ! C’est tellement évident. Pourquoi passons-nous tous à côté ? ». Même si je n’ai pas été autorisée à conserver tout le savoir qui m’a été communiqué, on m’a permis de garder deux éléments :

1) En réponse à ma question : parmi les religions du monde, quelle-est la « véritable » religion, Il m’a répondu : « Les hommes viennent à moi par de nombreux chemins. » et j’ai eu la compréhension totale de la réponse qui est plus large que ce que les mots transmettent. Le point important n’est pas la religion, mais la foi.



2) En réponse à ma question sur la raison de notre présence ici, IL a répondu : « Pour vous aimer les uns les autres. ». A nouveau la compréhension et le sens de SA réponse est tellement plus vaste que les paroles. Nous faisons tous partie de LUI, en nous aimant les uns les autres (et nous-mêmes), en fait c’est LUI que nous aimons.

Après ce qui a semblé des heures, mais qui n’a en fait duré que 7 minutes selon le dossier de l’hôpital, IL m’a demandé si j’aimerais repartir. J’ai eu le sentiment qu’il connaissait déjà la réponse mais demandait par politesse. Je LUI ai répondu que je voulais rester ici, élever ma fille. Il a dit : « Comme tu veux. », à l’instant même j’étais de retour dans mon corps. J’ai senti les aiguilles dans mon corps, la douleur aussi, j’ai entendu le médecin dire : « Je pense qu’elle est revenue. ».

J’ai eu une seconde fille depuis, notre quatrième petit-enfant est attendu pour septembre. Je sais que mon dessein ici consiste à être une mère/grand-mère et que ce rôle est tenu en grande estime par DIEU. Je prends cette responsabilité très au sérieux… et je rie beaucoup !"

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedVen 10 Oct 2014, 12:06 am

Bonjour Christopheg , j'espère que tout va bien ?

Les anglais ont enfin prouvés scientifiquement Que lors d'un décès clinique ; cerveau et cœur , il restait une activité qui s'en allait qu'ils appellent conscience et que la mort n'existait pas .

C'est un début mais cela avance , après ils n'auront plus qu' à lire les cinq livres de la création afin qu'ils ne soient pas perdus quand ils seront sous une autre forme .

A plus .


Philippe
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedVen 10 Oct 2014, 12:40 am

THE a écrit:
Bonjour Christopheg , j'espère que tout va bien ?

Les anglais ont enfin prouvés scientifiquement Que lors d'un décès clinique ; cerveau et cœur , il restait une activité qui s'en allait qu'ils appellent conscience et que la mort n'existait pas .

C'est un début mais cela avance , après ils n'auront plus qu' à lire les cinq livres de la création afin qu'ils ne soient pas perdus quand ils seront sous une autre forme .

A plus .


                         Philippe

Bonjour Philippe,

Oui, en effet. Les allemands et les hollandais sont arrivés à la même conclusion il y a peu.

Bien à toi,

Christophe.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedVen 10 Oct 2014, 1:19 am

santa A bientôt christopheg
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedDim 12 Oct 2014, 8:14 pm

"Il était environ 20h30. Je venais juste de coucher mes enfants, je suis allée sur internet pour contacter mon mari qui était en Iraq à l’époque. A cause de ma maladie, il se préparait à revenir d’urgence en permission. Je lui ai souhaité au revoir en l’informant que je ne me sentais pas bien. Il m’a alors conseillé d’aller me reposer.

J’ai laissé mon ordinateur environ cinq minutes plus tard, j’avais des vertiges, je suis donc allée à la salle de bain pour faire couler un bain chaud. C’est ce que j’avais l’habitude de faire quand je me sentais ainsi. J’ai subi plusieurs opérations cette année-là, j’ai eu de nombreuses infections, cette sensation n’était donc pas neuve pour moi.

Je suis entrée dans la baignoire et j’ai commencé à m’asperger le visage. Lorsque j’ai retiré les mains du visage j’ai vu des gens, je me suis frayé un chemin à travers eux et j’ai attrapé le téléphone qui se trouvait dans ma chambre (j’ai dû simplement appuyer sur Bis). Je ne voyais pas le plancher de ma chambre, seulement plein de gens. Je me souviens d’avoir pensé que je ne voulais pas mourir déjà. Je n’arrêtais pas de dire : « Non, je ne peux pas partir maintenant, je n’ai pas encore vu ma mère. ».

Lorsque celle-ci est arrivée avec mon beau-père, je n’ai aucun souvenir d’avoir descendu les escaliers, ni comment ma mère m’a trouvée en arrivant. J’imagine que je suis revenue à moi quand j’ai vu mon beau-père, je me rappelle qu’ils m’ont portée ensemble à la voiture. En chemin vers l’hôpital, je perdais et reprenais connaissance, ma mère m’appelait : « Tiya, Tiya. ». Je me souviens également que deux femmes inconnues étaient chez moi.

Cependant, quand les gens sont apparus (chez moi), j’ai eu le sentiment que certains m’étaient familiers, la plupart m’étant inconnus. Les deux femmes étaient dans la voiture de ma mère, elles ne parlaient pas, se contentant de me regarder. J’ai été effrayée quand j’ai vu les gens dans la maison, mais dans la voiture je n’avais plus peur, je ressentais du réconfort. En arrivant aux Urgences, une infirmière a mesuré ma pression artérielle, elle m’a emmenée précipitamment en salle d’urgences, puis elle a appelé le médecin.

Il y avait des médecins et des infirmières partout. Ils se sont mis à me poser des questions, je me rappelle leur avoir répondu, mais personne ne m’écoutait ou ne m’entendait, alors que je hurlais les réponses !! J’étais très en colère parce que personne ne m’entendait. Le médecin a dit : « Je ne pense pas qu’elle soit avec nous. ». J’ai répondu : « Je suis là, je suis là !! ».

Pendant qu’on découpait mes vêtements, je me souviens très bien qu’une infirmière a dit : « Docteur, elle est en arrêt cardiaque ! ». A l’instant où elle l’a dit, j’ai vu mon corps sans vie allongé sur un lit des Urgences. Assise sur une chaise, ma mère pleurait en état de choc. C’est devenu lumineux derrière moi, j’ai vu une main. Je me suis tournée et je me suis regardée, je ne me suis pas retournée quand la main me touchait l’épaule.

Quand j’ai vu ce qui se passait aux Urgences, que je me suis vue, j’ai paniqué et je me suis mise à implorer Dieu, ou la personne qui me touchait quelle qu’elle soit : « S’il vous plaît, laissez-moi repartir, j’ai des enfants et un mari qui ont besoin de moi ! Pas maintenant, mon Dieu, pas maintenant, mon mari est sur le chemin du retour, il sait que je suis malade et il revient d’Iraq, s’il vous plaît pas maintenant. ». Je ne voulais pas partir, même si derrière et autour de moi je ressentais la paix, le réconfort et un amour total.

Ensuite, j’ai vu la pièce s’éclairer, la lumière derrière-moi était encore plus intense. Je me suis retournée en pleurant, demandant encore une fois : « S’il vous plaît, Seigneur pas maintenant. ». Immédiatement après, je me suis retrouvée dans mon corps, j’ai vu le défibrillateur au dessus de moi. Je me suis exclamée : « Vous êtes le plombier qui va réparer la tuyauterie de la cave ? Je suis contente que vous soyez là, je vais vous montrer le problème !! ». Les médecins et les infirmières m’ont regardée comme si j’étais folle, comme on regarde quelqu’un avec incrédulité. Le médecin a posé le défibrillateur, il m’a braqué une lampe dans les yeux et m’a examinée pendant environ cinq minutes. Je me suis tournée vers ma mère en disant : « Je t’aime. », puis je me suis mise à pleurer.

Le médecin est sorti, après environ 15 à 20 minutes d’attente une infirmière est arrivée en disant que le médecin n’allait pas revenir car il avait été secoué par ce qui venait de se produire. Elle m’a tendu le bon de sortie en déclarant : « Le Seigneur devait être avec vous parce que nous pensions tous que vous étiez partie ! ».

J’ai regardé le bon de sortie, le médecin y avait noté plusieurs troubles inexpliqués. En partant des Urgences, j’avais toujours des vertiges, ma mère m’a ramenée à la maison. Elle m’a demandé pourquoi je regardais sans cesse la banquette arrière. Je n’ai rien répondu, mais je cherchais les deux femmes. Je suis rentrée chez moi et je suis allée voir chacun de mes enfants pour les embrasser. Mon mari est rentré d’Iraq trois jours plus tard. Deux jours après j’ai subi une autre intervention afin d’enlever les tissus infectés et endommagés de l’estomac et de la colonne vertébrale.

Deux semaines après l’opération, mon mari a dû repartir en Iraq. Mes enfants et moi avons patienté encore cinq mois avant qu’il ne revienne. Depuis mon EMI, ma vie a tellement changé que je ne considère plus rien comme acquis. Il a fallu que mon mari soit sur le point de repartir en Iraq pour que je finisse par lui avouer ce qui m’était arrivé. Je n’en parle pas beaucoup, seulement à des proches, je crains en effet qu’on me considère comme folle.

Pourtant ceux à qui j’en ai parlé ne m’ont jamais regardé de cette manière, ils ont toujours voulu en savoir davantage, comme si mon récit allait s’allonger ?? Ou se modifier ?? Avant, quand j’entendais ce genre d’histoire, je répondais : « Ouais ! Bof ! ». Mais maintenant je considère que j’ai de la chance de savoir ce qu’on ressent, je sais que je n’aurai pas peur lorsque mon heure sera venue."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 13 Oct 2014, 8:04 pm

"Je rendais visite à ma mère qui sortait juste d’une opération de la hanche, lorsque j’ai commencé à ressentir des douleurs aigües dans la région abdominale et le bas du dos. Elles sont devenues tellement intenses que j’ai quitté l’hôpital pour aller chez ma mère où je séjournais pendant la visite. Quand j’y suis arrivé, les douleurs étaient très vives, j’ai donc appelé une ambulance. J’étais inconscient à l’arrivée à l’hôpital. Peu après, les reins se sont bloqués et j’ai fait un arrêt cardiaque.

A un moment donné mon cœur s’est donc arrêté et je me suis retrouvé assis en tailleur au fond d’un magnifique lagon tropical. L’eau était limpide et d’une belle couleur turquoise. Le sable était pur et d’un blanc brillant, la visibilité semblait infinie. De nombreux poissons tropicaux nageaient tout autour, leurs couleurs étaient très vives, comme s’ils avaient été recouverts de néons branchés sur une prise électrique (difficile à décrire vraiment). Je n’avais jamais rien vu de semblable auparavant, il n’y avait aucune vie végétale… ni corail, récif, rochers, etc. seulement du sable blanc, une eau magnifique, les poissons et moi.

Je me souviens d’avoir pensé : « Eh bien, c’est plutôt bizarre. Comment je fais pour respirer sans appareil sous l’eau maintenant ? Encore mieux… où suis-je et comment suis-je arrivé là ? ». C’est alors que quelque chose au-dessus de moi a attiré mon attention. J’ai levé les yeux et j’ai vu la surface de l’eau 3 mètres plus haut environ. Au-delà se trouvait une boule de lumière très intense qui descendait dans ma direction. Je l’ai observée et quand elle a crevé la surface, elle a dispersé, englouti le lagon et son environnement.

Croyant qu’elle était aveuglante (mais je ne suis pas certain qu’il s’agisse d’une réaction instinctive car je ne me rappelle pas avoir été aveuglé, ni même gêné par la luminosité au cours de toute l’expérience), j’ai regardé vers le bas en direction du fond de l’océan.

Tout à coup un poteau de bois s’est fiché dans le sable, un peu de biais et à environ 1 mètre (un poteau que j’imagine similaire à celui sur lequel JESUS a été crucifié). Toutefois il ne comportait pas de barre transversale, c’était seulement un poteau). J’ai commencé à lever les yeux et j’ai vu deux pieds en sandales et un pantalon d’un blanc incroyablement brillant (comme des néons, une description plus exacte me faisant défaut).

Levant davantage le regard, j’ai été totalement stupéfait de découvrir qu’il s’agissait de mon père décédé deux ans plus tôt. On lui avait diagnostiqué une tumeur de la taille d’une balle de golf au milieu du pédoncule cérébral, c’était inopérable. Deux semaines après le diagnostic, la tumeur s’est mise à saigner et il est tombé en sortant d’un restaurant, il a été transporté en ambulance à l’hôpital le plus proche. Aucun testament de vie (Ne pas réanimer, etc.). Nous n’étions pas certains de ce que nous devions faire (Assistance médicale ? Sonde gastrique ? Tentative d’opération ?). La seule chose que nous savions, c’est que notre père était un homme bon, qu’il avait vécu une vie exceptionnelle, traitant bien son entourage ainsi que nous-mêmes.

Il ne méritait pas de souffrir, qu’on prolonge une vie de légume. Il ne l’aurait pas souhaité non-plus. Nous avons choisi les antidouleurs en intraveineuse et l’oxygène sans sonde gastrique (soulager la douleur et l’inconfort autant que possible lors de son départ). Trois options, une seule et même fin. Il ne devait pas survivre à l’opération, si par miracle il y avait survécu, il aurait été un légume. Il est décédé trois jours plus tard à peu près paisiblement, par simple arrêt du cœur.

Vers la fin, le rythme cardiaque a augmenté dans une tentative d’accroissement du niveau d’oxygène, le cœur a fatigué et s’est arrêté. Inutile de dire que ce ne fut pas un choix facile pour nous (nombreux arguments pour une autre décision). En réalisant qu’il s’agissait de lui, je me suis rendu compte que j’avais quitté la vie telle que je la connaissais et, je ne sais comment (je ne me souviens pas du voyage vers l’endroit où je me trouvais alors), j’étais arrivé dans ce lieu de beauté et de sérénité totale (j’ignore s’il y a un rapport, mais nous avons répandu les cendres de mon père en mer, au large de Newport Beach).

Ma première réaction a consisté à dire : « Nous ne savions pas quoi faire papa, je suis désolé. ». Il m’a simplement souri en disant : « Aucun problème mon garçon, tu as très bien fait. Je suis dans un excellent endroit. C’est encore plus merveilleux que dans tes rêves les plus fous. Mon heure était venue. ». Il avait l’air tellement parfait, en paix. Je ne peux vraiment décrire à quel point il paraissait impressionnant, serein et parfait. Quand il est mort, sa barbe et sa moustache étaient grises, il avait 73 ans. Quand il est apparu devant moi il semblait beaucoup plus jeune (cheveux roux vifs, épais et ondulés comme dans sa jeunesse, mais en plus éclatants et intense.

Toutes les imperfections ou défauts antérieurs avaient été sculptés, ciselés en une lisse perfection. Il avait l’air parfait, magnifique, brûlant de paix et de joie, débordant de compréhension et d’amour, je pourrais continuer ainsi sans fin… J’ai eu l’impression que nous étions restés ensemble durant des heures (par la suite j’ai appris que l’arrêt cardiaque avait duré 1minute et 14 secondes). Nous avons ri, nous nous sommes étreints, nous avons pleuré (et tout fonctionnait, aucun blocage des membres, pas d’incapacité de mouvement…).

Puis il a sauté du poteau sur le fond de l’océan, il s’est retourné et s’est mis à marcher. J’ai bondi en disant : « Papa, attends ! » et j’ai commencé à le suivre. Il s’est alors arrêté, s’est retourné en souriant, de cet immense sourire chaleureux et indescriptible. Il m’a dit : « Non mon garçon, tu dois repartir. On est en train de te soigner, ce n’est pas ton heure. ». Il a ensuite tendu le bras, m’a touché l’épaule, j’ignore comment décrire l’impression que cela m’a fait, mais je pense qu’en me touchant l’épaule, il a réintégré ma vie dans mon corps et je me suis réveillé à l’hôpital, retour à la vie telle que je l’avais connue.

Il s’est avéré que j’avais subi un blocage des intestins, me rendant incapable de les vider, cela m’a empoisonné le sang, surmenant les reins, ce qui les a bloqués, causant un arrêt cardiaque qui a provoqué mon EMI. Quand je me suis réveillé, j’ai inspiré et j’ai perdu connaissance. Je me suis réveillé trois jours plus tard avec des tubes sortant de partout et allant Dieu sait où. Et tout a recommencé encore et encore jusqu’à ce que je voie mon retour, sachant que quelque chose d’absolument incroyable nous attend en quittant notre vie humaine.

J’ignore à quoi cela ressemble exactement, mais je sais ceci : « Où que mon père soit allé, c’est un endroit merveilleux qui inspire la révérence, il n’avait en effet jamais paru autant en forme, dans la paix et la plénitude. Je ne trouve pas vraiment les bons mots pour rendre justice à l’ensemble de cette expérience. Je crois sans l’ombre d’un doute que c’était réel, davantage que tout ce que j’ai vécu auparavant… et de loin. Je ne pense pas avoir acquis de pouvoirs particuliers, je n’ai pas non-plus davantage d’explications aux mystères du monde, je ne connais pas l’avenir, si ce n’est que la mort n’est pas une fin mais un nouveau et généreux commencement."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMar 14 Oct 2014, 8:10 pm

"J’étais totalement éveillé quand mon cœur s’est arrêté de battre, que mon dernier souffle a franchi mes lèvres.

Au printemps 2003, une bombe à retardement génétique a explosé, le temps de mon corps est arrivé à expiration. L’heure de la mort était sur moi à l’âge de cinquante-trois ans, j’ai trouvé cela vraiment bizarre. Les gens autour de moi s’agitaient beaucoup, alors qu’une sérénité sans faille m’envahissait, m’entraînant de plus en plus loin de cette scène, comme si elle m’emmenait vers un endroit invisible mais familier, juste à côté de celui où gisait mon corps. Les sirènes de l’ambulance étaient douces et mélodieuses, les questions des médecins des Urgences semblaient posées dans une langue étrangère.

Quelques minutes après qu’on m’ait installé sur la table des Urgences, qu’on m’ait mis un masque à oxygène sur le visage, j’ai senti mon cœur s’arrêter de battre et j’ai exhalé mon dernier soupir. Une très courte pause est intervenue, durant celle-ci ma personnalité consciente s’est demandé pourquoi je n’étouffais pas, pourquoi je ne paraissais pas m’inquiéter du fait que mon corps venait de mourir. J’ai alors soudainement été bercé en mon âme supérieure, catapulté (c’est le mot qui convient) totalement éveillé hors de mon corps vers une Sphère de Communion Universelle.

Il s’est avéré que toute ma vie avait constitué un entraînement pour l’instant de la mort : mon âme supérieure s’est avancée, expliquant de façon apaisante comment elle avait affronté cela tant de fois auparavant. Tandis que mon âme inférieure (la personnalité de cette vie-ci) est devenue muette face à l’immensité de l’Inconnu, mon âme supérieure s’y est catapultée avec un dernier soupir de joie et de gratitude : Quelle Création glorieuse !

J’étais totalement éveillé quand je suis entré dans la Sphère de Communion Universelle.

Comment sais-je qu’il s’agit de son véritable nom ? Je ne le sais pas ! Je ne suis même pas certain qu’elle porte un unique nom authentique. Mais « Sphère de Communion Universelle » correspond à ce que j’ai vu et ressenti, c’est le seul nom véritable que je puisse imaginer, le seul que je puisse utiliser pour décrire l’ensemble.

Cela m’est apparu comme une sphère de lumière, mais une lumière consciente, une lumière qui est conscience. Je ne l’ai pas vraiment vue (sans corps on n’a pas d’yeux physiques) mais plutôt ressentie, un peu comme la chaleur du soleil quand on ferme les yeux très fort, mais avec la sensation supplémentaire d’une présence proche, l’attention reposant doucement aux confins de la conscience. Une lumière consciente, à la fois substance et support de communion au sein de son propre espace sphérique. Une lumière consciente qui crée et entretient la possibilité d’une conscience partagée sur une base universelle.

J’étais totalement éveillé quand je me suis rendu compte que j’étais moi-même une sphère de communion. Une sphère de lumière consciente. Environnée d’un nombre infini d’autres sphères de lumière consciente.

Ainsi que j’en ai fait alors l’expérience, la Sphère de Communion Universelle est un espace infini de lumière consciente, occupé par toutes les sphères individuelles de lumière consciente qui ont existé ou existeront jamais. C’est similaire à Un Esprit occupé par toutes les Idées individuelles qu’il a conçues ou concevra jamais, ou bien une Sur-âme éternelle et infinie, occupée par toutes les âmes individuelles qui ont pénétré ou pénètreront jamais le monde du temps, de l’espace et de la personnalité. Ainsi que je l’ai dit, je ne prétends pas connaître son véritable nom, mais les relations entre le Tout et ses parties, ainsi qu’entre ces parties elles-mêmes. Cela je continue de le voir avec la clarté du cristal.

Que vois-je encore de cet état sans corps ?

Chacun d’entre nous, en tant que sphère individuelle de communion, semble l’incarnation de deux moitiés complémentaires : la Compréhension et la Mémoire. Tandis que la Compréhension semble la principale caractéristique de l’âme supérieure, la Mémoire paraît être celle de l’âme inférieure. Selon mon expérience, la Compréhension constitue notre portion individuelle de la Connaissance infinie de l’Ame Unique, la notion évolutive que nous possédons sur le Chemin vers l’Unique, notre étincelle individuelle d’immortalité. La Mémoire, quant à elle, est composée des impressions accumulées de toutes les vies dont nous nous rappelons, la somme de toutes les personnalités que nous avons liées à notre âme, notre réserve durable de trésors mortels.

J’étais totalement éveillé quand j’ai réalisé que lorsqu’une autre sphère de lumière consciente venait en contact avec moi, il se produisait entre nous un échange spontané, immédiat de nos Mémoires et Compréhensions respectives. C’est la raison pour laquelle je dis que nous sommes des sphères individuelles de communion au sein de la Sphère Universelle de Communion. Lorsque nous venons en contact là-bas en effet, tout ce que nous savons, tout ce que nous sommes passe sans aucune barrière entre nous en une communion naturelle, ouverte d’être partagé. Les sphères de lumière consciente se touchent, échangeant ainsi la totalité de leur expérience, assimilant mutuellement l’expérience de l’autre.

J’étais totalement éveillé quand toutes les sphères individuelles de communion sont simultanément venues en contact les unes avec les autres, brisant tous les barrages de l’individualité, nous inondant tous dans la totalité de notre être partagé. Voilà pourquoi je pense que son nom est : « Sphère Universelle de Communion », car lorsque toutes les sphères individuelles de lumière consciente viennent périodiquement en contact simultanément, chaque conscience individuelle qui a existé ou existera jamais ne fait spontanément et immédiatement plus qu’Un avec l’Unique. J’ignore ce qui périodiquement nous attire les uns vers les autres simultanément ; cause mise à part, l’effet en est l’expérience complète, écrasante de chaque goutte de la mer de conscience se fondant soudain en l’unique océan de la conscience.

Mon corps est mort pendant deux minutes, mais pour moi le temps s’est écoulé comme s’il s’agissait de nombreuses années.

D’autres sphères individuelles de lumière consciente (dont un grand nombre possédait une grande profondeur de Compréhension et le Souvenir de milliers de vies antérieures) m’ont généreusement enseigné des leçons à ramener et utiliser dans ma vie actuelle. Par exemple, me semble-t-il, l’attention-aimante de nos ancêtres collectifs, qui souhaitent si ardemment que cette ère de transformation soit un âge de métamorphose et non d’atrophie.

J’en suis venu à croire autre chose depuis mon retour dans ce monde du corps et de ses cinq sens :

Bien qu’il soit beaucoup plus difficile de le percevoir ici-bas qu’au sein de la Sphère de Communion Universelle, nous ne sommes pas moins des sphères de communion individuelles ici que là-bas. Après avoir fait l’expérience de me reconnaître en tant que sphère de lumière consciente dans l’état hors du corps, j’ai découvert que j’étais suffisamment sensible pour me percevoir en tant que cette même sphère de communion ici-bas avec un corps. Suffisamment sensible également pour reconnaître que tout le monde est aussi une sphère de lumière consciente similaire.

De plus, bien qu’il soit plus difficile de percevoir l’échange spontané, immédiat de Compréhension et de Mémoire se produisant lorsque nous (sphères individuelles de communion) venons en contact ici-bas, je pense que cela se produit néanmoins, même si cela ne parvient pas jusqu’à notre connaissance consciente.

Ainsi, voilà ce que m’a amené à croire mon aller-retour entre la vie et la mort : tout comme apprendre à vivre consiste en fait à se préparer à mourir, il semble effectivement clair que se préparer à mourir revient à apprendre à vivre.

Onze années se sont écoulées depuis ma mort, j’ai été réticent à en parler trop tôt de peur que mon récit soit coloré par les profondes émotions de l’expérience. Comme tant d’autres ayant vécu une expérience similaire, la profondeur de ces émotions m’a incité à consacrer le reste de ma vie actuelle à exprimer les leçons apprises tandis que j’étais en dehors de cette même vie.

Voilà le meilleur récit que je puisse fournir. C’est toujours aussi net maintenant que lorsque c’est arrivé. Aujourd’hui il ne paraît pas du tout bizarre de dire des choses du genre : mourir est un des évènements les plus significatifs de la vie. Il est clair que l’expérience de mort imminente m’a changé, m’emplissant d’un sens plus profond du caractère sacré de toute chose. A l’avance, je présente mes excuses pour la maladresse de mon récit : les mots inventés pour décrire ce monde-ci ne parviennent pas à donner une image de l’autre monde."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedVen 17 Oct 2014, 7:21 am

Bonjour Christophe,

http://www.ebenalexander.com/books/the-map-of-heaven/

Un médecin raconte son expérience qu'il est allé au ciel et en est revenu et peux y accéder 
autant de fois qu'il le veut et que tous pouvons le faire.

Vraiment intéressant.

Amicalement Mick
.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedVen 17 Oct 2014, 5:46 pm

mick a écrit:
Bonjour Christophe,

http://www.ebenalexander.com/books/the-map-of-heaven/

Un médecin raconte son expérience qu'il est allé au ciel et en est revenu et peux y accéder 
autant de fois qu'il le veut et que tous pouvons le faire.

Vraiment intéressant.

Amicalement Mick
.

Bonjour Mick,

Oui, je connais.  C'est une expérience assez emblématique parce que c'est un neuro-chirurgien qui l'a faite.

Toutefois, l'histoire est critiquée par IANDS France qui remet en doute certains aspects du déroulement médical.  A lire.

Je te conseille cette vidéo qui te plaira beaucoup, je pense.

Affectueusement,

Christophe.

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedSam 18 Oct 2014, 10:13 am

La petite NDE/EMI du jour - Page 20 307887  grand merci Christophe

Amitié Mick
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 20 Oct 2014, 12:15 am

mick a écrit:
La petite NDE/EMI du jour - Page 20 307887  grand merci Christophe

Amitié Mick

J'espère que cela évoque quelque chose pour toi. La petite NDE/EMI du jour - Page 20 307887

Amitiés aussi. Christophe.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 20 Oct 2014, 12:17 am

"Je nageais dans l'eau froide de l'océan à plage de La Jolla 'bird Rock'. Mes compagnons regagnaient le rivage car il faisait trop froid pour se sentir bien dans l'eau. Seulement un ami, Ted, avait eu la présence d'esprit de porter une combinaison. Comme j'essayais de les suivre, j'ai été pris par un courant violent. Il m'a entraîné à la fois vers le large et vers le nord, rapidement. Mes compagnons de baignade étaient déjà arrivés sur le rivage alors que j'essayais et essayais de nager vers eux.

Bientôt je fus complètement épuisé, à presque deux cents mètres du lieu où j'avais commencé à lutter et j'ai compris que j'étais incapable de nager, patauger ou même de rester à la surface. Mes amis étaient maintenant bien trop loin pour m'aider. Je suis parvenu à hurler une fois 'à l'aide' et j'ai alors réalisé que c'était fini. Je n'étais même pas sûr qu'ils puissent m'apercevoir de là où ils se trouvaient, encore moins entendre mon appel pathétique.

 J'ai commencé à me rendre compte du désagrément d'une noyade dans de l'eau froide. Dans un premier temps, c'est désagréable d'avaler l'eau. À bref délai, cela devint tolérable et alors j'ai commencé à couler, les vagues se brisant au dessus de ma tête. Comme je me résignais sur mon sort, je me suis retrouvé soudainement dans ce tunnel brillamment éclairé. Je suis resté dans un environnement humide. L'eau n'était plus glaciale et incommodante mais chaude et normale. J'ai été doucement déposé sur le bord d'un quai agréable comme fait en béton comme les abords d'une piscine.

C'était très lumineux, très chaud, tropical mais, également très brumeux. Je ne pouvais pas voir au-delà d'un mètre, mais j'ai reconnu cet endroit comme étant mon chez-moi et su que ce chez-moi était juste sur ma gauche, quelque part au-delà du brouillard. Je me rendais compte que le fait d'être sur Terre était une mission, pas l'aboutissement de toute raison d'être. J'étais si soulagé d'être à la maison. J'ai attendu impatiemment d'être contacté et su que mes/ma amis/famille apparaîtraient bientôt.

 Comme je me détendais sur le bord du quai, je me suis rendu compte d'une petite voix, derrière moi, m'appelant par mon nom. Je ne voulais pas me retourner et savoir ce qu'il en était de peur que tout disparaisse. La voix devenait de plus en plus persistante, je savais d'une certaine façon que si je ne me retournais pas, je n'aurais pas à revenir. J'ai aussi supecté qu'en me retournant, cela se produirait.

Pour quelques raisons la voix m'a finalement obligé à me retourner et à regarder vers elle. Vlan! J'étais soudainement de retour dans l'eau froide de l'océan luttant pour ma vie.

Mon ami Ted a nagé jusque là où je me trouvais. Il lui a fallu pour me rejoindre nager sur plusieurs centaines de mètres à partir du rivage où il se trouvait ce qui a dû lui demander de nombreuses minutes dans ces conditions là. Ce qui signifie que j'ai été sous l'eau pendant plus de dix minutes. J'étais tellement en colère contre lui qu'il m'ait extirpé de chez-moi.

Je n'avais aucune raison de retrouver la force pour nager à nouveau, aussi cela n'avait pour moi aucun sens que je sois soudainement capable de rejoindre le rivage. Cependant, avec les encouragements de Ted, j'ai été en mesure de nager vers le rivage où et je me suis effondré.

Depuis lors, je ne crains plus la mort. J'ai fait face à de nombreuses situations dangereuses en tant qu'officier de police aussi bien avant qu'après et ce sans crainte. Mais, le fait de savoir que la mort n'existe pas, cela fait une énorme différence."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 20 Oct 2014, 10:13 pm

"Au début de mes études universitaires (1976 - University of Northern Colorado), je m’étais inscrite à une classe de tennis pour la session d’hiver. Comme il faisait trop froid pour jouer à l’extérieur, nous frappions des balles sur le mur du gymnase. Tout à coup, j’ai commencé à ressentir une migraine qui gagnait rapidement en intensité. Je me suis mise à craindre que, par le temps que la classe finisse, la douleur devienne hors de contrôle.

On m’avait prescrit un médicament que je conservais en cas de douleur extrême. Je ne l’avais utilisé qu’en de rares occasions lorsque j’étais incapable de fonctionner normalement; je sombrais alors dans le sommeil pour 24 heures. Je devais retourner au dortoir, je sentais que je ne pouvais plus attendre. J’ai pris le médicament en pensant que j’allais paralyser sur place et en espérant que quelqu’un m’amènerait au dortoir.

Selon mes plus lointains souvenirs, j’ai toujours eu des maux de tête. À l’adolescence, ce fut pire encore. J’ai même été hospitalisée pour des tests en vue de détecter des tumeurs cervicales. J’ai consulté médecin après médecin, croyant ce problème relié au stress. Puis, j’ai commencé un traitement médicamenteux : Indera quotidiennement, Cafergot au début des migraines et Darvon à toutes les heures lorsque j’étais en crise.

Les migraines duraient généralement pendant des semaines. J’étais terrifiée par cette douleur et convaincue que quelque chose n’allait pas chez moi, que je ne dépasserais pas la vingtaine. J’étais déprimée lors de l’anniversaire de mes 20 ans. Je réalisais que je devais continuer – me planifier une vie – prévoir le futur – grandir. C’est huit mois après ce point tournant que, durant la classe de tennis, j’ai utilisé cette médication réservée aux crises de douleur insurmontables.

Je continuais à frapper des balles sur le mur quand j’ai senti que le médicament commençait à paralyser mon corps. Ce dont je me souviens ensuite, c’est que je marchais vers le dortoir. Une marche de 15 à 20 minutes qui m’a parue comme un instant. Je marchais seule et j’ai grimpé la colline par delà la librairie du campus. Puis, je me suis vue dans ma chambre de dortoir, préoccupée par un travail dû pour bientôt; il ne me restait que quelques pages à taper pour terminer. J’ai commencé à me demander si j’avais pris le médicament ou si j’avais simplement pensé le prendre.

J’essayais de me rappeler, mais je n’y arrivais pas. J’ai conclu que je ne l’avais pas pris puisque j’étais réveillée et souffrante. Alors, j’ai pris une dose et je me suis assise à mon dactylo pour finir mon travail. La page ne prendrait que quelques minutes et, selon mes expériences précédentes, je savais que le médicament prendrait plus de temps que ça pour agir. Peu après, je perdis le contrôle de mon corps et je tombai sur mon dactylo. J’étais toujours consciente et je ressentais ma migraine, mais je ne pouvais pas bouger ni ressentir quoi que ce soit plus bas que ma nuque. Je restais là, impuissante. J’ai appelé à l’aide, mais la femme de ménage passait l’aspirateur dans le corridor près de ma chambre et personne ne pouvait entendre mes gémissements.

Lorsque l’aspirateur s’arrêta, je criai de nouveau. Un étudiant m’entendit. Il entra avec précaution dans la chambre et je lui demandai de me mettre au lit. Je lui ai expliqué que j’étais paralysée. Il m’a redressée sur ma chaise, mais lorsqu’il m’a lâchée, je suis brusquement retombée la face contre le dactylo. Ne sachant pas quoi faire pour m’aider, il est allé chercher de l’aide. Il est revenu avec un ami, et à deux, ils se sont débrouillés pour me traîner jusqu’au lit. Une fois dans mon lit, ils m’ont quitté et j’ai immédiatement sombré dans le sommeil.

Durant mon sommeil j’ai pris conscience que je n’avais plus aucune douleur. Je réalisais qu’il n’y avait pas un seul moment de ma vie où je n’avais pas ressenti d’inconfort physique. J’étais ahurie. Je ne ressentais ni migraine, ni lit sous moi, ni vêtements sur mon corps, pas même l’oreiller sous ma tête. C’était un tel soulagement. En même temps j’étais envahie par des sentiments de paix, de contentement, de joie, de bonheur et d’amour. Je me sentais incroyablement bien. Je ne trouve pas de façon d’expliquer aux autres à quel point je me sentais bien, pourtant, je m’en souviens très clairement malgré les vingt années qui se sont écoulées.

Une autre transformation s’effectua dans mon esprit. J’étais complètement éveillée et intéressée par l’expérience, mais mon mental n’avait rien à voir avec celui que j’avais toujours eu. Je comprenais tout ce qui se passait – je savais que j’étais morte, mais je ne ressentais pas la moindre parcelle de peur, d’incertitude ou de résistance. Tandis que je vivais cela, je pris conscience de ma compagne de chambre, Trina, qui entrait dans la pièce. Elle me regarda sur le lit du bas. Pensant que je « dormais », elle grimpa sur celui du haut.

Je remarquai que le lit avait beaucoup bougé pendant qu’elle grimpait, mais que je n’avais ressenti aucune douleur. Je la vis prendre sa Bible, l’ouvrir aux Psaumes et lire. C’est quand j’ai commencé à lire par-dessus son épaule que j’ai réalisé que je n’étais plus dans mon corps. Je me suis regardée sur le lit, j’ai regardé Trina à nouveau, et j’ai pensé : « Elle ne sait même pas que je suis morte! »; cela m’a amusée.

J’ai cessai de me concentrer sur la chambre pour profiter d’un moment (le temps n’avait plus de réalité) de repos paisible. Il se peut que ce soit durant cette période que j’aie reçu la connaissance dont je devais me rappeler plus tard – mais je n’ai pas de souvenir d’un quelconque apprentissage. Je n’avais même pas l’impression de bouger jusqu’à ce que je remarque un chatoiement de lumière à distance, que je réalise que j’étais dans le noir et que je me dirigeais vers la lumière.

Quand j’y repense maintenant, ça me rappelle quand j’étais enfant et que nous explorions les tunnels de voies ferrées près de notre école au Kenya. Ces tunnels étaient plus sombres que tout. J’étais apeurée par l’incapacité de voir, par les sons et par le fait de savoir que ces tunnels étaient remplis de chauve-souris. Je me souviens que j’étais soulagée lorsque j’apercevais un point de lumière à distance. Ma peur disparaissait au fur et à mesure que la lumière grandissait.

Ce souvenir d’enfance est similaire à l’expérience visuelle que j’ai vécue en me dirigeant vers la lumière, mais les sentiments et les émotions ne pouvaient pas être plus différents. J’avais du plaisir au-delà de ce que l’esprit humain peut concevoir.

La lumière prit de l’expansion au point d’éliminer toute noirceur et je me retrouvai dans un endroit plus beau que tout ce que j’ai vu. Quelques années auparavant, j’avais vu la splendeur de Lake District au nord de l’Angleterre et j’avais été enchantée par cette beauté. Mais l’endroit où je suis allée à ma mort, était encore plus beau. Il y avait des collines, des vallons en série, et des cascades de ruisseaux. Le gazon était plus vert que ceux des quartiers les plus riches. Il faisait soleil et je marchais seule, admirant le paysage.

J’étais seule, mais sans éprouver de sentiment de solitude. Je ne me sentais pas seule, et lorsque je revois ces magnifiques collines, je ne me souviens pas d’avoir croisé personne avant d’apercevoir un homme derrière un muret de pierres. Je comprenais tellement de choses. Je n’avais plus les limites du mental humain. Je savais que cet homme de l’autre côté du muret allait me conduire vers Dieu. Je savais que mon expérience était représentative de mes besoins. Je rencontrais quelqu’un en qui je pouvais avoir confiance.

Une autre personne aurait vu ce qu’elle avait besoin de voir. Mon mental humain habituel ne contenait qu’une collection de pensées très vagues concernant l’après-vie; mais là, j’étais dans un lieu que je reconnaissais, et cet homme, je le connaissais depuis toujours. Je savais où j’allais et ce qui se préparait, et j’étais remplie de joie.

L’homme portait une tenue sport – jeans et chemise ample. Il démontrait de la gentillesse et de la compassion et se concentrait sur moi. Il m’a regardée dans les yeux et, soudainement, j’ai su que mon heure n’était pas venue. J’étais stupéfaite. Je savais que si je passais le muret, je pourrais continuer – j’avais le choix, mais nous savions aussi tous les deux que je devais retourner. En regardant son visage j’ai dit : « Ce n’est pas le temps. » Et il a répliqué : « Non, effectivement. »

Il faudrait des pages et des pages pour décrire tout ce que j’ai appris et expérimenté mais cela m’a semblé se produire en un instant. J’avais vécu une seule minute d’après-vie, mais c’était une expérience très profonde.

Aussitôt que j’ai su que je devais revenir, j’ai rappliqué dans mon corps en un éclair. Ce fut violent, douloureux et épeurant. À chaque fois que je me rappelle cet incident, même maintenant après toutes ces années, je pleure. Je ne pouvais pas croire que j’avais décidé de revenir. Avais-je oublié la souffrance, le stress, la peur et les limitations reliés au fait d’être un humain? (OUI!) Comment avais-je pu quitter la paix, l’amour, la joie et la beauté rencontrés? Je savais que j’aurais pu passer le muret. J’aurais pu continuer. Comme j’avais été folle de revenir!

Je regrettais ma décision et, en même temps, j’étais sidérée par la peur que l’esprit humain entretient vis-à-vis de la mort. Je savais que j’étais morte et j’avais peur. Même si j’avais gardé un souvenir clair de l’après-vie, j’étais tenaillée par les peurs que j’avais toujours eues et je ne semblais pas pouvoir intégrer mon expérience adéquatement à ce moment-là.

Lorsque ma compagne est descendue de son lit, j’ai été « réveillée » par une douleur intense causée par le lit qui bougeait. Je me souvenais de l’absence de toute douleur lorsqu’elle était montée. Les mots commencèrent à sortir de ma bouche - j’essayais de lui expliquer ce qui m’était arrivé. Sa première réaction fut le doute. Lorsque je lui ai mentionné le passage de la Bible qu’elle avait lu pendant que je « dormais » dans le lit d’en bas, elle fut incapable de répondre – elle coupa court à la conversation et alla probablement chercher de l’aide.

La responsable du dortoir de notre étage entra. Ce n’était pas une amie intime, mais je la respectais. Elle écoutait et essayait de comprendre. Je la suppliai de ne pas me laisser dormir. Je lui ai dit que si j’avais une seconde chance, je ne reviendrais pas. Elle a fini par me quitter et j’ai dormi, mais on ne m’a pas offert de seconde chance de mourir.

Je n’avais jamais entendu personne parler de ce genre d’expérience. Je me sentais seule et confuse. J’ai rapidement cessé de parler de mon expérience parce que les réactions étaient négatives et blessantes. Mais j’ai commencé à réaliser que mon expérience m’avait beaucoup appris. C'est en réfléchissant à l’absence de douleur et à la paix incroyable éprouvée que j’ai perdu la peur de la mort que j’avais toujours eue.

Cette peur n’est jamais revenue. Je sais ce qui m’attend et j’ai hâte d’être là à nouveau. Je suis très consciente d’être revenue pour une raison. Je ne sais pas quel est mon but, mais je sais que je le comprenais complètement avant de revenir. Je comprends aussi que je devais oublier cette étape. L’un des cadeaux les plus précieux reçus lors de cette visite dans l’après-vie fut le réconfort que je ressens à la mort d’un ami ou d’un membre de la famille.

Ma tristesse est sincère – en terme de manque – par contre, je sais à quel point ils sont joyeux et libres.

Même si j’ai rarement parlé de ma mort, j’ai parfois essayé d’échanger sur ce que j’ai appris durant mon expérience car je suis consciente de posséder une connaissance qui dépasse ce dont je me souviens; par contre, ce dont je me souviens est clair comme le cristal. Le plus grand obstacle pour en parler, ce sont les mots. Même en écrivant tout ceci, je suis consciente que c’est très loin de la réalité de mon vécu, de mes sentiments et de ce que j’ai appris.

Mes opinions religieuses ont beaucoup changé. J’ai été élevée dans un foyer chrétien et, à l’âge de 10 ans, je m’étais engagée à suivre JESUS. Mes parents étaient missionnaires en Afrique de l’Est. À l’époque je me sentais très loin de Dieu, ou rebelle par rapport à la morale de mon éducation, mais je me considérais chrétienne malgré tout. Je croyais que la Bible était la parole de Dieu et que mon engagement à suivre JESUS-Christ m’éviterait l’enfer éternel.

Il m’était arrivé de questionner ces croyances qui séparent les religions, différents aspects théologiques ou des concepts à propos de la rédemption. Durant ma mort, j’ai acquis une compréhension qui m’a fait dépasser mes anciennes croyances, mais quelque part, les nouvelles confirmaient les anciennes. Ayant gagné cette compréhension, j’ai parfois ignoré ce que j’avais appris pour m’accrocher aux croyances de mon enfance, et parfois, j’ai rejeté ces croyances que je sais d’origine humaine au lieu de divine. Ça n’a pas été facile pour moi d’intégrer ce que j’avais appris.

Maintenant, je suis aussi beaucoup plus ouverte aux croyances différentes des miennes car je sais à quel point l’esprit humain est limité. Je sais que Dieu se présente à nous de la façon qui convient à nos besoins et nos croyances. Dieu lui-même, sous la forme de JESUS, a combattu pour apporter une compréhension à ses proches fidèles. La nuit avant sa mort, sa frustration était évidente puisqu’il réalisait qu’ils ne comprenaient pas et que son temps achevait. JESUS était limité par son humanité. L’Esprit Saint est limité par notre humanité.

La Bible, bien qu’inspirée par Dieu, a été écrite par des humains et est lue par des humains. La Bible est limitée par les mots. C’est profond, mais c’est limité. Cela nous aide à comprendre ce qui dépasse notre entendement. L’amour sans condition, non mérité et non gagnable de Dieu dépasse l’entendement. La joie, la paix, le bonheur, le contentement et l’amour que nous expérimentons dans nos vies n’est qu’une ombre de l’après-vie. Notre concept de la rédemption répond à un désir d’obtenir ce qui nous appartient déjà.

Notre compréhension de la rédemption, la façon dont nous la percevons, ne parvient même pas à refléter la réalité de Dieu. Je ne cherche plus la vérité parce que je sais qu’en temps voulu nous allons tous comprendre comment les vérités s’entrecroisent les unes les autres.

L’Église (religion) est le résultat de ce que nous avons créé pour comprendre au-delà de la compréhension – pour imposer des limites à l’illimité – pour contrôler l’incontrôlable. La religion est le résultat de notre incapacité de saisir la Spiritualité. Toutefois, cela nous nourrit, nous aide à nous rapprocher de Dieu, c’est notre fil conducteur, cela nous aide à comprendre. Cela peut aussi engendrer la souffrance, l’exclusion et la confusion.

Je ne conteste pas les croyances religieuses. Je n’essaie pas de prouver la validité de mon expérience. J’essaie de ne pas laisser les lois et les règles de la religion interférer avec la compréhension que j’ai acquise. J’essaie juste de m’unir à Dieu de la meilleure façon possible.

Cela m’a pris plusieurs années pour comprendre les changements survenus après mon expérience de mort, et je continue de réfléchir, de me rappeler et d’intégrer ce que j’ai appris. Au début, j’étais seule avec mes expériences. Cela avait été un merveilleux voyage de connaissance et de compréhension, mais l’incapacité de l’exprimer adéquatement (c’est toujours difficile) et d’être entendue ou comprise ont fait en sorte que j'ai tout réprimé. Puis, un ami professeur en sociologie me parla d’un livre de Kübler-Ross.

Son livre fut une révélation accompagnée d’un immense soulagement, je n’étais pas seule après tout. Je n’arrivais pas à croire aux similitudes qu’avait mon expérience avec celles des autres. Je voulais en savoir plus. Je me suis inscrite à un cours sur la mort et le mourir, en me disant que ce serait là le meilleur endroit où m’ouvrir en toute sécurité. Lorsque j’ai écrit un compte-rendu de mon expérience de mort imminente, l’instructeur a décrété que ce que j’avais expérimenté était de l’hallucination attribuable à la surdose de médicaments.

Il fallut plusieurs années avant que je rencontre le genre d’amis qui me savaient honnête et crédible – des amis à qui je pouvais confier mon histoire. Ces amis-là m’ont encouragée à en parler davantage, à lire d’autres livres sur la mort imminente et à intégrer ce que j’avais appris plus complètement dans ma vie.

Il y a eu des moments où je me suis sentie tellement dépassée par les événements de ma vie que je priais Dieu de me permettre de retourner à Lui. J’ai prié pour mourir, pour avoir la chance d’expérimenter cet émerveillement encore. Je remettais en question l'occasion qu’on m’avait donnée de connaître la beauté de l’après-vie puisque cela avait diminué mon goût de vivre.

Mais j’ai fini par comprendre que, sachant ce qu’était l’amour inconditionnel, un tel contentement, une telle beauté et une telle paix, j’avais la capacité de l’appliquer à ma vie, ici et maintenant, et que je pouvais peut-être aider les autres - je n’ai pas besoin d’attendre de mourir. Je possède les souvenirs nécessaires pour enrichir ma vie, ici.

Tant de choses ont changé depuis 20 ans, depuis que j’ai goûté à l’après-vie. Je ne suis pas certaine de pouvoir séparer ce qui provient de l’expérience de ce qui provient simplement de la croissance et de la maturité naturelle. Je crois que même si j’ai passé la moitié de ma vie à réprimer les souvenirs de ma mort j’en ai été affectée quand même."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMar 21 Oct 2014, 8:50 pm

En août 1985, alors que je n’avais que 5 ans, je voyageais en bateau sur un lac du coin. J’ai été piquée par un moustique et j’ai développé une encéphalite. Je suis « morte » et j’ai dérivé dans un vide noir sécurisant tout en confort et aisance, pas de douleur ni de peur. C’était un endroit où je me sentais tout à fait chez moi.

Au loin, j’ai vu une toute petite lumière. Elle m’attirait à elle. J’ai senti que j’étais précipitée vers cette lumière à une vitesse considérable. Je n’étais pas effrayée. Je suis arrivée dans la lumière, elle était la paix et la joie, mais surtout l’amour inconditionnel. La lumière apparaissait comme un nuage étincelant et rayonnant. J’ai entendu dans ma tête une voix qui venait de l’intérieur et j’ai su que c’était Dieu. Etant donné que mes parents ne parlaient jamais de Dieu et ne m’emmenaient pas non plus à l’église, je ne sais vraiment pas comment je l’ai su, mais je le savais.

De plus, je sentais que cet endroit était mon vrai foyer, je m’y trouvais avec cette belle lumière qui était Dieu. Je me sentais environnée par la lumière et je ne faisais qu’un avec elle. Le sentiment était semblable, en plus puissant, à celui éprouvé quelques mois auparavant quand papa m’avait pris dans ses bras lorsqu’un chien m’avait mordue en aboyant.

Une autre belle lumière, simplement plus petite, nous a rejoint. C’était une fillette d’environ 10 ans. Elle me ressemblait un peu. Je voyais qu’elle me connaissait. Nous nous sommes étreintes et elle a dit : « Je suis ta sœur, je m’appelle Willamette, comme notre grand-mère qui est morte un mois avant que je ne naisse. Nos parents utilisaient le diminutif Willie.

Ils avaient prévu de te parler de moi plus tard, quand tu aurais été prête. ». Nous discutions entre nous sans mots. C’est très étrange quand j’y repense, mais cela semblait naturel à ce moment là. Elle m’a embrassée sur le front et j’ai senti sa chaleur et son amour. « Il faut que tu repartes maintenant, Sandy, » a-t-elle dit. « Il faut que tu sauves maman du feu. C’est très important, tu dois repartir et tu dois repartir maintenant. ». Elle a dit cela avec compassion et douceur dans la voix, tandis qu’elle me souriait tendrement.

« Non, je ne veux pas, » ai-je répondu, « laisse-moi rester avec toi. ». « Maman a besoin de toi pour la sauver du feu, » a-t-elle répété, toujours de manière douce et gentille. Comme une gamine égoïste, j’ai pleuré et piqué une colère de la pire espèce. Je me suis laissée tomber par terre et j’ai sangloté en trépignant, j’ai affreusement gêné tout le monde, j’en suis sûre.

On m’a montré un genre de film dans lequel je voyais mes parents, qui, sur la terre, étaient à mon chevet à l’hôpital avec beaucoup d’inquiétude et de peur dans les yeux. Ils me touchaient et me parlaient, me suppliant de ne pas mourir. « S’il te plaît ne meurs pas. » sanglotaient-ils. J’étais très triste pour eux ; cependant, je n’étais pas vraiment prête à abandonner cette beauté et des sentiments superbement grandioses pour toute les bonnes choses de cet endroit, ce paradis.

Dieu a eu un rire étouffé et m’a regardée avec une grande compassion. Je ne pouvais pas vraiment voir son visage, mais je savais ce qu’il pensait. Il souriait de ma comédie puérile.

Il a ensuite pointé le doigt vers une autre lumière qui se formait au loin. Ce fut un grand choc pour moi, mon voisin et cher ami, Glen, est apparu et a crié d’une voix forte : « Sandy, reviens à la maison, reviens à la maison maintenant. » Il a dit cela avec une telle autorité que j’ai immédiatement arrêté de pleurer, en un instant j’étais de retour dans mon corps.

J’ai ouvert les yeux pour voir les visages soulagés et joyeux de mes parents. Dès que j’ai pu, je leur ai parlé de mon expérience, au début ils l’ont qualifiée de rêve. Ils m’ont dit que le jour suivant mon hospitalisation, notre voisin, Glen, est mort d’une soudaine crise cardiaque. C’était un vieil homme bienveillant qui nous invitait toujours à venir dans sa cour, mon frère et moi ainsi que tous les autres enfants du voisinage, pour jouer avec ses cinq chiens. Il aimait les enfants et nous donnait à manger, des cadeaux et des sucreries.

Sa femme finissait par se fatiguer de nous et nous disait de rentrer à la maison. Il la réprimandait en disant : « Rose, ne dis jamais à Sandy qu’elle doit partir, elle peut rester aussi longtemps qu’elle le veut. ». De tous les enfants qu’il accueillait chez lui, j’étais la préférée. Cela a été un tel choc qu’il se fâche ainsi contre moi, que j’ai complètement abandonné toute résistance, je me suis sentie légèrement gênée de ma conduite. Je me rappelle avoir été aussi un peu blessée à l’époque. Je n’ai appris sa mort qu’après avoir raconté mon histoire à mes parents.

J’ai décrit l’accueil de ma « sœur-ange » qui m’a accueillie et j’ai raconté tout ce qu’elle a dit. Mes parents étaient tellement sous le choc qu’ils avaient un regard horrifié. En pleine confusion, ils se sont levés et sont sortis de la chambre. Après un certain temps, ils sont finalement revenus. Ils ont confirmé avoir perdu une fille appelée Willie. Elle est morte d’un empoisonnement accidentel environ un an avant que je ne naisse.

Ils ont décidé de ne le dire ni à mon frère ni à moi jusqu’à ce que nous soyons capables de comprendre ce que la vie et la mort signifient. En ce qui concerne la nécessité de sauver maman d’un feu, aucun de nous n’a d’idée là dessus.

Maman m’aide à écrire ceci et je lui ai demandé ce qu’aurait été sa vie si j’étais morte, si j’avais fait ce que je voulais et que je sois restée au paradis. Elle a répondu : « J’ai pleuré pendant des mois après que Willie nous ait quittés, si nous t’avions perdue aussi, cela aurait été comme vivre en enfer, avec le feu et tout le reste. ». Le temps nous le révèlera, mais il semble qu’à l’heure actuelle cette réponse en vaille une autre. Je crois que nous reverrons Willie un jour, je lui demanderai en personne ce qu’elle voulait dire.

Cela a changé la vie de toute la famille. Nous allons à l’église maintenant et je fais beaucoup de choses différemment d’avant."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMer 22 Oct 2014, 8:05 pm

"Je me souviens de m’être éveillée dans la salle de réveil, 2 infirmières planaient au-dessus de moi, me parlant, essayant de me réveiller. Quand j’ai ouvert les yeux, je les ai vues en train de me regarder, une des infirmières du coude me poussait doucement l’épaule, elle a ensuite regardé le bandage de ma gorge et a dit à l’autre infirmière : « Va chercher le médecin, elle saigne. ».

A ce moment là, je me sentais tout à fait déconnectée de mon corps, j’ai entendu un son puissant et impétueux qui m’emplissait la tête. J’ai tourné la tête vers la porte de la pièce et j’ai vu une lumière très brillante qui grandissait dans l’entrée. Elle était plus brillante que le soleil et continuait à croître en intensité. Puis j’ai entendu quelqu’un hurler : « Elle s’effondre ! », j’étais consciente de la présence d’au moins 4 infirmières et médecins autour de moi.

J’ai à nouveau tourné la tête vers la gauche, la lumière avait alors totalement englobé l’entrée de la pièce. J’ai vu une silhouette debout dans la lumière, un être grand et serein, de la forme et de la stature du Christ, un profond sentiment de paix et de joie m’a envahi. De plus, je me suis sentie soulevée hors de mon corps physique et j’ai commencé à me déplacer vers la Lumière et l’Etre de Lumière qui m’attendait.

Toutefois, je n’ai pu m’éloigner de mon corps que de moins d’un mètre, j’ai eu l’impression que quelqu’un me retenait par le bras gauche. Je me suis retournée et j’ai vu les médecins qui s’occupaient de moi, appuyant sur ma poitrine, ma mère était à mon chevet agrippée des deux mains à mon bras gauche, me suppliant de ne pas partir. J’étais déchirée entre continuer dans la lumière ou retourner à mon corps.

Mon souvenir suivant est de m’être réveillée dans ma chambre d’hôpital, avec mes parents à mon chevet. J’avais la sensation que quelque chose d’important s’était passé et j’étais surprise de me trouver encore dans mon corps physique. J’avais de la difficulté à leur parler car j’étais plus ou moins consciente à cause des traitements anti-douleur.

2 jours plus tard, quand les effets de l’anesthésique ont disparu, j’ai eu des flash back de l’événement de la salle de réveil. J’étais dans la confusion et triste de n’avoir pas pu aller dans la lumière. Ma mère m’a dit ensuite qu’elle n’avait pas été présente dans la salle de réveil avec moi. Quand elle a vu mon chirurgien et mon médecin passer rapidement devant elle en direction de la salle de réveil, elle a senti que j’étais en danger et elle s’est « projetée » à mes côtés pour m’aider.

Elle a démenti le fait que je sois morte, mais elle a dit que j’étais très malade et qu’on m’avait quasiment perdue. Le jour suivant mon opération, alors que j’étais dans ma chambre, la femme à côté de moi a subi un arrêt cardiaque et elle est morte. C’était la première fois de ma vie que j’étais en présence d’une personne décédée, j’ai « vu » la forme spirituelle de cette femme quitter son corps. Cela m’a fortement perturbée car je me suis rendu compte que j’avais également été sous cette forme et que je n’avais pas été capable d’aller « chez moi ».

Mon médecin est venu me parler car j’avais raconté à mon infirmière ces flash-backs perturbants, les problèmes de sommeil après avoir été témoin de la mort de ma voisine de chambre. Il m’a dit qu’il n’était pas inhabituel pour les personnes dans mon état de vivre de telles expériences, qu’effectivement mon cœur s’était arrêté pendant quelques minutes, qu’ils avaient eu beaucoup de chance de m’avoir « sauvée ».

A propos de ce que j’avais vu dans la chambre lorsque cette femme était morte près de moi, il m’a dit qu’on aurait dû me faire sortir de la chambre, il s’est excusé de m’avoir fait subir cela. Toutefois, je lui ai expliqué que ce n’était pas grave et que je savais que cette femme avait continué et qu’elle était « chez elle ». Il a juste souri, m’a tapoté le haut de la tête et il a dit que ce n’était probablement que mon « imagination », il a ordonné à l’infirmière de me donner quelque chose pour m’aider à dormir.

Dès cet instant, j’ai décidé de ne plus raconter mon expérience à qui que ce soit, car personne ne semblait me croire, mais je sais que ce que j’ai vu, senti et vécu était la « vérité ». Ce que nous vivons en tant que réalité physique n’est qu’une toute petite partie de qui nous sommes et de ce que nous sommes, il y a une vie après la mort."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedJeu 23 Oct 2014, 8:48 pm

"Je vais raconter mon expérience de mort imminente en restant aussi brève que possible. Au cours de l’été 1995 à CT, j’étais seule chez moi en train de jardiner, j’ai accidentellement mis la main sur un essaim de frelons ou guêpes noires.

Etant allergique, j’ai subi un choc anaphylactique mais avant que la réaction ne soit totale, j’ai eu suffisamment de temps pour appeler les urgences. Une fois dans l’ambulance, j’ai entendu les urgentistes discuter de la gravité de mon état, les derniers mots dont je me souvienne sont : « On n’a pas de pouls ; elle est en arrêt. Si on lui administre autre chose, ça va la tuer. ». Quelqu’un d’autre a ensuite argumenté sur ce qu’il convenait de faire. Puis j’ai perdu connaissance.

Je suis directement allée dans un endroit illuminé. Ce fut tranquille et immédiat, ni tunnel, ni sensation de déplacement. J’ai perçu l’endroit où j’étais comme semblable, en un sens, aux abords du paradis mais pas totalement à l’intérieur. Il y avait un être d’amour principal et de nombreux autres êtres d’amour possédant une véritable personnalité ou âme.

Je ne voyais pas grand’ chose à part la lumière et de vagues contours, en quelque sorte. Il n’y avait pas autre chose que de l’amour, de la bonté, de la vérité et tout ce qui à trait à l’amour, sans AUCUNE PLACE pour la peur, le mal, ni quoi que ce soit d’autre que cet amour. C’était encore plus magnifique que mes meilleurs espoirs ou expériences sur terre. C’était au-delà de la perfection, de l’amour tel que nous le connaissons sous notre forme humaine.

Aucun mot ne peut le décrire. J’étais tellement heureuse d’être là-bas. On m’a montré une « photo » en gros plan du visage de ma fille, on m’a dit qu’elle allait avoir besoin de moi. J’avais 55 ans à l’époque, ma fille suivait sa première année d’université. Le principal être céleste d’amour (que j’appelle Dieu et qui m’apparaissait masculin d’une certaine façon) m’a directement transmis de pensée à pensée un message selon lequel je pouvais rester ou repartir.

Mon sentiment était que cela satisferait Dieu si je retournais sur terre. Je l’aimais tellement que le simple fait de savoir cela me poussait à vouloir Le satisfaire. Il m’a prévenue que cela n’allait pas être facile pour moi de revenir sur terre, Il m’a accordé l’opportunité de « réfléchir » puis, à la seconde où j’ai décidé de repartir, je me suis réveillée dans un lit d’hôpital.

Les insectes avaient formé de nombreuses grappes sur mon corps, j’étais sous oxygène avec des traitements respiratoires, des perfusions, des tubulures etc.. Il y avait de nombreux médecins autour de moi. Ils étaient stupéfaits que j’aie repris connaissance avec un corps dans un tel état.

Quelques mois plus tard j’ai subi un divorce affreux. Je pense que mon avocat ainsi que le juge ont été corrompus (ou influencés d’une manière ou d’une autre) par mon ex-mari afin de régler ce divorce de façon injuste. Ma belle maison a été saisie et je me suis retrouvée avec des dettes alors que mon ex-mari gardait les millions.

J’ai dû prendre un travail d’enseignante dans une école dangereuse parce que j’avais la cinquantaine et que je ne justifiais d’aucune expérience récente dans l’enseignement, de plus nous étions en milieu d’année scolaire. Des expériences terribles se sont succédées, compromettant ma santé et ma condition physique.

Je me suis finalement remariée cinq années plus tard. Puis ma fille a effectivement eu besoin de moi. Elle était mariée et sa vie était en danger, une grossesse à risque l’a obligée à s’aliter en permanence, avec des hémorragies fréquentes, etc. Sa fille est née un mois en avance, mais elle était en bonne santé et superbe. A cinq ans, elle est maintenant considérée comme précoce pour son âge. Les chances de survie de cette enfant étaient de un sur un million. Ma fille et ma petite-fille avaient vraiment besoin de moi, je me suis en effet occupée de la mère durant toute la grossesse. En de nombreuses occasions moins dramatiques, ma fille a effectivement aussi nécessité mon aide.

Avec ces temps difficiles, ma fille ayant besoin de moi et l’expérience de mort imminente présente, indescriptible, ma vie a ainsi changé. Maintenant je vois encore plus clairement les injustices de ce monde, les erreurs commises dans mes décisions (et que je continue à commettre), je vois que ces mauvais choix ne sont pas à la mesure de l’amour que j’ai connu de la part de mon Père Céleste. Je vois comment nos attitudes de cœur doivent être conformes aux Siennes, comment il nous faut rechercher une relation avec Lui, s’efforçant de ne faire qu’un avec Lui ou en Lui.

Je ne peux exprimer en mots terrestres toutes les impressions que j’ai perçues. Toutefois, l’expérience m’a poussée à poursuivre ma croissance spirituelle, mon œuvre ici sur terre, pour plaire à Dieu et devenir encore davantage comme Lui. J’ai aussi le sentiment de vouloir encourager autrui sur ce chemin afin de se conformer à Dieu, à son amour TOTAL et PARFAIT. Dieu me manque, ainsi que le goût du paradis, mais je sais que je suis ici pour une bonne raison. Je suis triste de ne pas avoir encore atteint le niveau d’un être vraiment hautement évolué, aimant, mais je sens que Dieu sait que je L’aime et que je m’y efforce."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedMer 29 Oct 2014, 10:24 pm

"Mon expérience est arrivée en 1997. J’ai été impliqué dans un accident de voiture grave, avec de nombreuse blessures sérieuses. Tandis que j’étais coincé dans la voiture, je n’ai pas ressenti pas de douleur, bien que j’ai eu une double fracture du bassin, une fracture du coccyx, une perforation au poumon par une côte, une fracture du crâne, des lacérations au visage et une oreille partiellement sectionnée.

J’ai eu de nombreux flash-backs de l’accident pendant les mois qui ont suivi, mais j’ai eu un souvenir positif et complet de l’expérience de mort imminente, quelques jours plus tard, dès que j’ai été suffisamment conscient pour parler et rester éveillé sans m’évanouir.

J’ai commencé à parler de mon expérience, d’abord à mon fils, puis à d’autres, dès que je me suis senti à l’aise pour en parler. De nouveau, j’ai essayé d’évaluer si c’était le résultat des médicaments ou si c’était juste un le signal que reçoit l’esprit lorsque le corps cesse de fonctionner.

J’ai à nouveau vu un endroit de chaleur, d’amour et d’amitié. Cela ressemblait à un tunnel, mais pas arrondi, c’était un tunnel semblable aux passages qui joignent deux immeubles ou deux magasins. Le genre qui passe au dessus d’une rue. Pas étroit, mais large. Je l’ai parcouru, il me semblait que je marchais, mais je ne me rappelle pas avoir bougé les pieds. Ce n’était pas éclairé de chaque côté du passage, mais ce n’était pas sombre non plus.

Quand j’ai atteint le bout du tunnel, j’ai pu voir des gens. Ils n’apparaissaient qu’à partir de la taille. Cela ne faisait pas du tout peur. Tout le monde souriait et était heureux.

J’ai vu des visages que je reconnaissais. J’ai vu deux grands-pères et mon père. Il faisait très sombre derrière leurs corps et j’ai ressenti la présence d’une multitude derrière eux.

Quelqu’un m’a serré la main, comme pour m’accueillir. Je pense qu’il s’agissait de mon père. Il est mort de la maladie d’Alzheimer, il n’était plus qu’une loque quand il est mort. Mais à ce moment là, il était debout et paraissait en bonne santé, je me suis rendu compte à quel point il était petit. Tous ces gens étaient tellement heureux de me voir.

C’est alors que j’ai ressenti la nécessité de revenir vers les vivants. Ce n’était pas un sentiment effroyable, mais simplement un moment donné où il fallait faire un choix. Je pense, cependant, que la décision de revenir n’était pas mienne. Je sens que quelqu’un l’a décidé pour moi.

Je tenais encore la main (sans saluer) de la personne qui m’avait serré la main au départ. Cette main était très chaleureuse et apaisante. Ma main a glissé lentement et en douceur tandis que je reculais en flottant vers le monde des vivants. La main ne me retenait plus du tout mais exerçait une pression très douce.

Puis tout s’est terminé. J’étais de retour.

A un moment pendant toute cette expérience ou quoi que cela ait été, je me rappelle d’une porte marron, avec une poignée de porcelaine à l’ancienne mode, environnée d’un arrière plan noir. Je savais que de l’autre côté de la porte se trouvait un phénomène religieux, une lumière très brillante et probablement DIEU lui-même. Cette porte est toujours là, elle est à disposition de tous. Je peux la passer au moment où je le souhaite. J’ai le sentiment que ma main était sur la poignée et que j’aurais pu passer quand je l’aurais souhaité.

Avec le recul, je n’ai plus peur de mourir maintenant.

J’ai fortement l’impression qu’il y a des gens qui sont allés de l’autre côté contre leur volonté et je me sens tellement désolé pour eux. Ils sont heureux là-bas parce qu’ils se sont adaptés, mais ils auraient préféré passer plus de temps dans le monde réel pour rester avec leurs proches.

Je n’étais et je ne suis toujours pas aujourd’hui une personne religieuse. Bien que j’aie maintenant un grand respect pour les gens profondément religieux.

J’ai eu un aperçu de quelque chose que très peu de gens ont vu et je suis heureux de l’avoir vécu. J’aime bien en discuter, mais je fais très attention à qui j’en parle."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedJeu 30 Oct 2014, 9:51 pm

"C’est une longue histoire, mais en lisant d’autres histoires semblables à la mienne, je pense qu’un jour je vais l’écrire au complet. En attendant, brièvement, il m’a fallu 33 ans (entre 17 et 50 ans) pour mettre cela en perspective avec un peu d’aide provenant de livres de toutes religions, d’articles et de l’Internet – celui-ci ayant été le plus efficace pour me faire réaliser que je ne suis pas seule!

Ma première expérience d’une autre réalité s’est produite à l’âge de 17 ans lors d’un accouchement (je sais, c’est un peu jeune). Je faisais de l’éclampsie puerpérale et j’ai apparemment cessé de respirer. Quoi qu’il en soit, je suis revenue avec une soif intense et l’infirmière m’a donnée de l’eau… c’était comme boire la vie elle-même.

J’ai dit à l’infirmière que je n’avais pas peur de mourir. Elle m’a demandé pourquoi et je lui ai répondu que j’étais allée ailleurs. J’essayais d’expliquer, les mots me manquaient, mais dans ma tête, je me souvenais que j’étais dans une pièce, c’était gris, il y avait des gens dans une pièce semblable à une salle d’attente. Des personnes venaient vers moi, j’en reconnaissais certaines, possiblement de la famille; mais je ne les connaissais pas alors qu’elles, elles me connaissaient.

Je me souviens de la merveilleuse impression d’amour, de chaleur, de vérité et d’attention vis-à-vis de moi, une impression d’union inconditionnelle. Je voulais rester avec ces gens-là, sans mots prononcés, dans une sorte de compréhension télépathique. Mais ils m’ont dit, et ce sont les mots dont je me souviens le plus, « Retourne W., tu dois retourner. » J’ai supplié, argumenté, car je ne pouvais simplement pas envisager l’idée de quitter cette impression d’amour total et de chaleur. Mais ils ont insisté « Tu dois retourner, tu as du travail à faire. » Et puis, je me suis retrouvée dans mon corps à nouveau, avec toute la douleur et l’inconfort… C’était en 1969.

J’ai vécu plusieurs expériences spirituelles par la suite; étant jeune et ayant un mari et de nombreux jeunes amis à l’époque, nous fêtions. À l’occasion d’une de ces fêtes chez moi, quelqu’un avait apporté des gâteaux, mais pas des gâteaux ordinaires. J’ignore ce qu’il y avait dans le mien, mais je riais et soudain un être, vêtu d’une cape à capuchon et portant une barbe grise, m’adressa la parole. Je me souviens qu’il avait l’air bon; il me posait des questions. Peu importe, j’ai vu ensuite une image devant moi. Un pattern. J’ai scruté attentivement le pattern, c’était comme une tapisserie. Ce pattern, c’était moi. Je ressentais que c’était MOI. L’homme barbu m’encouragea à y regarder de plus près, et, en observant chaque point de couleur, je me suis vue dans une scène de ma vie.

Je me voyais dans une situation passée et puis chacun des scénarios me dévoila comment mes actes avaient affecté les autres. Il y en avait tant où j’avais été égoïste, cupide, mauvaise, calculatrice et étourdie que j’ai j’éprouvais réellement de la honte, envahie par une immense tristesse causée par mon comportement envers les autres. Puis, cet homme de bonté me tira de ma misère en me disant : « Allons, tout n’est pas mauvais! » Nous avons alors exploré d’autres coins de la tapisserie où des incidents différents se rejouaient, comme dans un film vidéo. J’ai regardé des scènes où je me sentais correcte. J’avais été bonne, aidante, aimante, drôle; ces bonnes choses faisaient en sorte que je ne me trouvais pas si mal. On me montra l’envers de la tapisserie où l’on voyait beaucoup de fils pendants; ça faisait un peu négligé et j’en ai fait la remarque. Ce à quoi il répondit : « C’est parce que ce n’est pas encore fini. »

Lorsque je me suis réveillée, j’avais l’impression d’avoir été partie pendant des jours alors qu’il ne s’agissait probablement que de quelques minutes. J’avais 18 ans à ce moment-là. Maintenant je comprends le sens de la tapisserie de la vie. J’ai vécu d’autres expériences et dès le départ je me suis retrouvée en train de parler à JESUS ou à quelqu’un d’autre. Je savais simplement qu’ils étaient là. Parfois je ne m’en occupais pas car je me disais que j’avais rêvé tout ça; et comme j’avais une imagination débordante, que j’étais un peu fofolle, j’ai mis ça de côté. Tout ce que je faisais, c’était de parler à haute voix à JESUS quand les affaires tournaient mal. J’ai découvert que la prière fonctionne vraiment, mais soyez prudents quand vous priez car il répond, mais pas nécessairement comme nous l’avions souhaité; il y a des leçons à tirer et certaines sont parfois très dures.

J’ai trouvé un livre intitulé « Tao of Physics ». Je ne pouvais pas m’empêcher de l’acheter car en le feuilletant, j’avais vu le pattern de ce que l’auteur appelle La Danse de Shiva. Lorsque je lis sur quelque chose que j’ai expérimenté, j’éprouve toujours une satisfaction paisible pour la confirmation. La Danse de Shiva est une compréhension de la vie où rien n’est perdu ni gaspillé. J’ai vu l’énergie bondir, partout en interaction, puis repartir, l’énergie se déplace vers d’autres points d’attraction et recommence encore; rien ne se perd, tout bouge tout le temps.

Je me rappelle que lorsque j’ai vu cela je savais à quel point nous sommes tous importants, que nous faisons partie de quelque chose de magnifique, et qu’un plan existe véritablement. La dernière expérience qui m’a marquée durant dans la trentaine (même si ce n’est pas la dernière révélation que j’ai eue) fut glorieuse. Je n’étais pas très heureuse, j’avais l’impression d’avoir gâché plein de choses. Je ressentais que je n’étais pas en train de faire la bonne chose, en fait, plutôt l’opposé. Je me souviens que je n’arrivais pas à oublier ce « TU AS DU TRAVAIL À FAIRE! » Si j’avais su la somme de travail que cela représentait j’aurais mis le pied dans l’étrier plus vite! Tant pis!

Il me semblait que je ne faisais pas le genre de travail qu’ils voulaient pour moi. Mais, en certaines occasions, lorsque je parlais à des gens (après cette dernière révélation) confrontés par certaines situations, je me voyais leur dire des choses qui les laissaient bouche bée et je me demandais alors d’où venaient ces paroles. Je n’étais pas très fière de moi et je me sentais désespérée, alors j’ai fait quelque chose que je ne fais pas régulièrement. Je me suis rendue à l’église du coin. C’était Vendredi Saint. Je me sentais très triste. Il y avait les chandelles, les robes, une procession vers le vicaire qui passait la coupe de vin et des morceaux de quelque chose semblable à du papier de riz. J’ai suivi la cérémonie en larmes et me suis jointe à la queue des fidèles, j’ai reçu les bénédictions et accepté les dons.

J’ai entendu dire par la suite que je n’aurais jamais dû faire ça puisque je n’avais pas été confirmée. Mais bon, JESUS ne m’aimait-il pas? Je ne sais pas. Puis, on était Lundi de Pâque. Ce matin-là je me suis levée d’un bond. Mon conjoint m’a demandé ce qui se passait. JESUS, j’ai vu JESUS! C’est juste un rêve, rendors-toi. Cela a rempli totalement ma vision. C’était comme une lumière atomique brillante mais qui ne m’aveuglait pas; mais j’avais peur. Au milieu de cette lumière se tenait un être. Il était vêtu d’une robe blanche (j’ai lu plus tard une description dans la Bible, et je l’ai réellement vu), avait les cheveux longs et je me souviens avoir remarqué que son ceinturon avait des glands aux extrémités.

Mais ce dont je me souviens le plus, ce sont ses pieds. Ceux-ci avaient l’air de pierre ou de marbre, si magnifiquement parfaits dans leurs sandales. Je me souviens m’être sentie petite comme un grain de sable ou de poussière, tandis que je fixais ses pieds! Je ne peux absolument pas me rappeler ce qu’il m’a dit, mais je me souviens du son qu’il faisait, vibrant comme au beau milieu d’un tremblement de terre. Comme un grondement profond je suppose. Mais encore une fois, les mots n’étaient pas nécessaires. Il n’avait pas l’air très satisfait de moi bien qu’il reconnaisse ma présence; il me faisait comprendre qu’il savait qui je suis. J’étais tellement ébranlée et apeurée, que je me suis réveillée. Alors, pour répondre à votre question, rêve ou réalité, peu importe, je parle à JESUS."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 2:11 am

"L'expérience a commencé quand j'étais encore à bord de l'hélicoptère qui m'emmenait au service d'urgences. Je perdais et reprenais connaissance. Arrivé à l'hôpital, j'ai fait mes adieux aux amis qui m'accompagnaient, mais ils tenaient à m'empêcher de m'endormir. Je n'en pouvais plus. J'ai commencé ce qui me semblait être un cauchemar, je me sentais remuer et tordre contre mon gré, sans choix aucun. Au bout d'un moment, cet épisode s'est calmé, apparemment, et je suis devenu l'observateur d'une scène futuriste.

Il y avait des camions chargés de containers qu'on déchargeait devant moi. Le premier s'est ouvert, et a commencé à se construire, automatiquement, pour former un grand bâtiment, à nombreux étages. Une fois chaque étage achevé, le prochain étage commençait à se construire au-dessus. Aucune présence humaine ne se manifestait pour la construction. Cela continuait pendant un bon moment. Il y avait à peine 4 ou 5 étages accomplis, que déjà des gens s'installaient et commençaient à travailler dans les étages plus bas. Au moment où une trentaine d'étages y étaient, il y a eu un blocage dans l'engrenage automatique du bâtiment. Un grondement a commencé avec la pression du blocage, et puis quelque chose a craqué en haut, et le tout a dégringolé à partir de là, de sorte que tous les habitants des étages inférieurs ont été tués.

Quelques instants plus tard, un camion s'est arrêté en face de moi, plein de soldats (d’après leur apparence), et ils se sont mis à tirer sur tous les survivants, et sur quiconque d'autre à même de témoigner de ce qui s'était passé. J'étais certain que j'allais mourir, mais rien ne m'est arrivé, c'est comme si on ne me voyait pas. Après un moment, un autre camion arrive et tout recommence de la même façon. C'est alors que la scène a changé et j'ai constaté la présence de quelqu'un près de moi. Il me semblait se trouver sur ma droite, mais un peu en arrière. Pas tout à fait à mes côtés. J'ai fait d'autres rêves, dont un où j'essayais d'acheter une voiture, et cette personne ne m'a jamais quitté. Sa présence ne me gênait pas du tout, il me semblait l'avoir connue depuis longtemps.

A partir de ce moment, j'ai quitté le plan du corps physique. C'est comme si je montais à travers les nuages, pour arriver où il y avait des lumières autour de moi qui avançaient à la même vitesse que moi. Nous étions proches les unes des autres, mais à la fois très éloignées. Lorsque j'ai vu la plus brillante des lumières, c'était comme si je regardais le long d'un chemin de fer. Plus les lumières étaient loin de moi, plus ils semblaient se rapprocher les unes des autres, pour finalement s'unir en une seule lumière immense. Mon esprit s'est allégé infiniment en sachant que j'étais chez moi, dans un lieu que je n'avais jamais vraiment quitté. Je ne sais pas combien de temps j'y suis resté, il me semble longtemps. Puis j'ai commencé à entendre une petite voix qui m'appelait, très insistante, bien que douce. Elle m'appelait au secours, et dans mon cœur j'ai assenti, volontiers. De suite, j'ai vu des événements très divers, sur différents plans, qui se présentaient tandis que je revenais vers mon ancien corps.

Ce qui était déroutant, c'est que je semblais voyager à reculons, comme si j'étais assis dans un break du vieux temps, où le banc arrière était dos à dos avec le banc avant, si bien que vous ne voyez que les objets déjà passés et qui s'éloignent et disparaissent. Alors j'ai commencé à sentir une odeur de quelque chose qui puait, vraiment. Cela allait de mal en pis, l'odeur en était répugnante. C'est à ce point-là que je me suis rendu compte que c'était l'odeur de l'ego, la personnalité! Alors j'ai voulu me retirer, mais il était trop tard. Je me suis retrouvé dans mon corps, souffrant beaucoup et doté d'une personnalité puante! Plus tard, j'ai su que c'est ma femme qui priait avec insistance pour mon retour, si fortement que je ne pouvais dire non. Jusqu'à présent cela nous cause des problèmes importants. J'ai vu le lieu où nous appartenons vraiment, mais ma femme veut accumuler les choses de ce monde, elle croit au succès mondain. Alors que moi je sais maintenant que tout ce que vous possédez ici-bas, vous devez le laisser."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 2:52 am

Bonjour christopheg ;

Cela avance vite en ce monde , bientôt beaucoup seront devant moi et après quelques miracles , de discussions , un monde nouveau s'éveillera devant vous .

Après cela , beaucoup auront les connaissances pour renaître et je vous souhaiterais " bonne vie " ; je considérerais que mon travail sera fait et bien fait et pourrait retourner chez moi ou rester un peu avec vous si vous le désirez .

Qu'aimeriez vous comme miracles à la seule fin que tous écoutent avec bienveillance les dires .

Ne pas oublier que je suis un véhicule , un homme comme beaucoup chez moi avec les connaissances du tout comme vous serez demain

Cordialement


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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 3:00 am

THE a écrit:
Bonjour christopheg ;

Cela avance vite en ce monde , bientôt beaucoup seront devant moi et après quelques miracles , de discussions  , un monde nouveau s'éveillera devant vous .

Après cela , beaucoup auront les connaissances pour renaître et je vous souhaiterais " bonne vie " ; je considérerais que mon travail sera fait et bien fait et pourrait retourner chez moi ou rester un peu avec vous si vous le désirez .

Qu'aimeriez vous comme miracles à la seule fin que tous écoutent avec bienveillance les dires .

Ne pas oublier que je suis un véhicule , un homme comme beaucoup chez moi avec les connaissances du tout comme vous serez demain

Cordialement



Bonjour à toi et content d'avoir de tes nouvelles.

En effet, je pense aussi que l'élévation spirituelle de l'humanité entre dans une phase déterminante.

Qui cherche trouve et beaucoup cherchent maintenant. La petite NDE/EMI du jour - Page 20 307887

Bien à toi.

Christophe.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 3:19 am

Tu seras à mes cotés ?
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 3:31 am

THE a écrit:
Tu seras à mes cotés ?
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 6:40 am

Very Happy
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:23 am

THE a écrit:
Very Happy

Que ferait un Archange avec moi à ses côtés. Je suis une bougie devant le soleil. Tu me fais rire ...
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:39 am

L'amitié , personne n'a la science infuse , tu me fais penser à eric , un ami ; il y a une dixaine d'années , cet homme m'a plu par sa gentillesse , alors je lui ai fait voir des choses avec jean ( le vent ) ; matthieu ( l'eau ) ; et marc ( la terre) et il en revenait pas et pareil que toi .


Je lui ai dit eric , je suis un homme comme toi , pour moi cela est naturel comme pour toi quand tu plantes un clou, le reste , je vis sur cette terre et j'ai un travail à faire , c'est tout .

Il n'y a pas que éric , mais lui pour moi , c'est un petit dernier , et je n'aime que les gens mangent ces êtres là .

Et en plus tu parles le langage de ce monde et avec l'amour , tu peux traduire mes paroles . Ce monde est très compliqué , il joue sur les mots , les phrases , dis des choses que tu n'as pas dit ou ils les interprètent à leur façon etc....

Quelque soit l'être petit ou grand , connaissance ou non vaut la peine d'être écouter car quelque fois cela est tellement simple que l'on passe à coté d'une belle chose .
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:46 am

THE a écrit:
L'amitié , personne n'a la science infuse , tu me fais penser à eric , un ami ; il y a une dixaine d'années , cet homme m'a plu par sa gentillesse , alors je lui ai fait voir des choses avec jean ( le vent ) ; matthieu ( l'eau ) ; et marc ( la terre) et il en revenait pas et pareil que toi .


Je lui ai dit eric , je suis un homme comme toi , pour moi cela est naturel comme pour toi quand tu plantes un clou, le reste , je vis sur cette terre et j'ai un travail à faire , c'est tout .

Il n'y a pas que éric , mais lui pour moi , c'est un petit dernier , et je n'aime que les gens mangent ces êtres là .

Et en plus tu parles le langage de ce monde et avec l'amour , tu peux traduire mes paroles . Ce monde est très compliqué , il joue sur les mots , les phrases , dis des choses que tu n'as pas dit ou ils les interprètent à leur façon etc....

Quelque soit l'être petit ou grand , connaissance ou non vaut la peine d'être écouter car quelque fois cela est tellement simple que l'on passe à coté d'une belle chose .

Je suis un petit serviteur. Parmi les derniers, tu me trouveras.

Serviteur de la Lumière et de l'Amour. Dieu aura peut-être pitié de moi dans un instant de faiblesse.

La connaissance n'est pas de ce monde. Ce monde est celui de l'expérience. La brebis égarée est la préférée.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 20 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:53 am

Si tu le penses

Au revoir et à bientôt christopheg
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