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 La petite NDE/EMI du jour

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CHRISTOPHEG
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MessageSujet: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 17 Fév 2014, 3:09 am

Rappel du premier message :

"Je me suis réveillé allongé sur mon lit d’hôpital, mais incapable de respirer. Chaque articulation me faisait souffrir atrocement. J’étais paniqué. J’ai eu la sensation que si seulement mes vêtements étaient enlevés, alors ma peau pourrait peut-être respirer à ma place. J’ai compris que j’avais un problème. Je ne trouvais pas le bouton pour appeler l’infirmière. J’ai pensé : « Je les ennuie et ils ont caché le bouton. Ils veulent que je meure. ». La panique augmentait, mes pensées étaient irrationnelles. J’ai dû me calmer moi-même et mettre en œuvre une certaine logique. Je me suis dit : « Je suis à l’hôpital, ils ont dû mettre le bouton quelque part, probablement tout près. Reste calme et regarde. ». Je l’ai découvert en haut à droite, enroulé autour du bat-flanc. Je me souviens d’une très grande douleur quand j’ai fini par l’atteindre et appuyer. L’infirmière est arrivée, me demandant ce que je voulais. Je lui ai répondu que j’étais paniqué, que je ne pouvais pas respirer.

Elle est entrée dans la chambre, me parlant d’une voix apaisante tandis qu’elle me prenait la tension. Elle était à 0/30, c’est ainsi qu’a commencé mon long voyage dans la mort imminente.

Dans les jours qui ont suivi, mon cœur s’est arrêté 4 fois… on a dit à ma famille que je n’allais très probablement pas m’en sortir. Cette période est floue pour moi, j’ai vécu deux EMI, mais j’ignore à quel moment elles se sont produites.

La première fois, j’ai traversé une lumière (c’est la seule manière dont je puisse le décrire), j’étais totalement imprégné d’amour inconditionnel. C’est l’expérience la plus merveilleuse que j’aie vécu. Un amour inconditionnel m’imprégnait et cela m’emplissait tellement !

J’ai ensuite passé ma vie en revue. Tout était orienté vers mes relations avec autrui. Pendant ce temps, j’ai éprouvé ce que les autres avaient ressenti dans leurs relations avec moi. J’ai senti leur amour ou leur souffrance vis-à-vis de choses que je leur avais faites ou dites. Leur douleur me faisait recroqueviller, je pensais : « Oooh, là j’aurais pu mieux faire. ». Mais la plupart du temps j’ai ressenti de l’amour, ce n’était donc pas trop mal. Durant ce processus, personne ne me jugeait. Je ne sentais aucune désapprobation de l’extérieur… seulement mes propres réactions à tout cela. Le sentiment d’amour inconditionnel qui m’imprégnait a persisté. Je me jugeais moi-même, par contre personne d’autre ne l’a fait lors de ce passage en revue.

On m’a ensuite demandé si je voulais revenir chez moi (c'est-à-dire là-bas) ou si je voulais repartir. Je leur ai dit que mes deux fils avaient besoin de moi et que je devais m’en retourner. Soudain, je fus à nouveau dans mon corps… sentant mes articulations brûlantes de douleur. Mais je ne me souviens pas réellement de ce qui se passait autour de moi à ce moment-là… seulement que j’avais mal. Toutefois je continuais à ressentir l’amour et j’ai pu me reposer.

Seconde expérience. Je me suis retrouvé dans une ville, on m’a dit qu’il s’agissait de la Cité de Dieu. Je me trouvais près d’une fontaine en compagnie d’un homme vêtu d’une longue robe de lin ceinte d’une corde nouée à la taille. Il m’a dit que je pouvais poser toutes les questions que je voulais, qu’il allait m’emmener en visite. J’avais une question très importante, j’ai en effet été éduqué à une époque où les catholiques disaient que le simple fait de fréquenter une autre Eglise chrétienne constituait un péché mortel, les luthériens déclarant pour leur part que ces mêmes catholiques allaient se retrouver en enfer parce qu’il y avait des statues dans leurs églises et qu’ils priaient les saints. Ma première question a été : « Quelle-est la bonne religion ? »

On m’a répondu : « Toutes le sont. Chaque religion est un chemin pour tenter d’atteindre le même endroit. ». On m’a montré une montagne sur laquelle chaque groupe religieux essayait d’atteindre le sommet, à quelque distance les uns des autres… mais chacun s’efforçait d’arriver au même endroit.

On m’a ensuite dit que les personnes choisissent de naître au sein de la religion ou du groupe qui va leur permettre d’assimiler les leçons qu’on les envoie apprendre. On m’a dit que la terre est une sorte de grande école, un endroit où l’on peut appliquer les leçons spirituelles apprises, se mettre à l’épreuve sous la pression afin de savoir si l’on peut effectivement « vivre » ce que l’on sait déjà devoir faire. Fondamentalement, la terre est l’endroit permettant de mettre en pratique et vivre de manière adéquate. On m’a précisé que certaines personnes viennent sur terre uniquement pour travailler une facette d’elles-mêmes, tandis que d’autres viennent travailler sur plusieurs aspects. Puis il y a celles qui viennent non seulement travailler sur leur propre nature, mais aussi pour aider le monde dans son ensemble.

Dans l’au-delà on ne subit pas la pression physique que constitue le fait d’avoir un corps. Ici sur terre, il faut nourrir, vêtir ce corps, lui fournir un abri contre les éléments. On est en permanence sous pression d’une façon ou d’une autre pour prendre des décisions qui ont une base spirituelle. Dans l’au-delà est enseigné ce que l’on est « censé faire », mais est-on capable de le VIVRE sous pression sur terre ? D’après ce que j’ai entendu et vu là-bas… dans l’au-delà… tout est question de relations, de prendre soin les uns des autres. On n’attend pas des gens la perfection… par contre on attend un apprentissage qui sera considéré comme une bonne progression.

Au cours d’une vie, toutes nos expériences, ont tendance à suivre un type de schéma, elles vont souvent recréer les même leçons mais d’une manière différente, dans des circonstances diverses. C’est ainsi que l’on se rend compte de ce que l’on est censé apprendre et expérimenter. En examinant ces schéma, certain thèmes deviennent clairs.

On m’a montré une bibliothèque… emplie de livres aux couvertures d’or qui représentent la vie de personnes sur terre, leur chemin de vie y est exposé, ce qu’elles espèrent atteindre au travers d’expériences essentielles. D’après ce qu’on m’a montré, les personnes exercent leur libre arbitre par rapport à la manière d’obtenir ces expériences essentielles prédéfinies. Elles peuvent emprunter un chemin tortueux d’expériences ou bien une route plus directe, mais il existe certains évènements prédéfinis qui se produiront quoi qu’il arrive. Chacun de ces évènements essentiels constitue un repère et les réactions qu’il suscite indiquent le niveau d’apprentissage, ce qu’il reste à faire ou apprendre.

Les troubles économiques que nous traversons actuellement constituent l’un de ces « évènements mondiaux » prédéfinis. Les personnes ont le choix de leurs réactions à ces évènements. D’après ce qu’on m’a montré… la voie spirituelle consiste à s’aider les uns les autres, assister ceux qui sont dans le besoin. Il s’agit de l’action aimante absolue. Mais on peut également faire le choix de se protéger davantage, d’être égocentrique… moins généreux, de placer sa propriété au centre de ses réactions aux évènements. C’est une façon matérialiste de voir les choses, agir comme si le monde matériel comptait davantage que le lien unissant toute l’humanité. Donc… quel choix va faire la majorité ? Cela reste à voir. En 1981, on m’a montré que ce temps allait venir, que les banques sont des empires de papier… érigés sur du papier et rien d’autre… conçus pour s’effondrer sous la pression. Comment les gens réagissent-ils à tout cela ? Il s’agit d’un évènement essentiel et il va en éprouver plus d’un. Vont-ils tendre la main et prendre soin les uns des autres, ou deviendront-ils plus égocentriques et protecteurs du matériel ? On a toujours le choix en la matière… les individus vont simplement prendre leur décision.

On m’a également montré d’autres endroits de la ville, là des âmes collaboraient avec des personnes sur terre… des scientifiques, des artistes et d’autres. Il existe toujours une impulsion là-bas pour « inciter » ceux qui sont sur terre à créer des choses bénéfiques pour l’humanité dans tous les domaines.

Il y avait tant d’autres choses aussi. Mais plus que tout, cet endroit était empli d’amour… l’amour de l’humanité, l’amour de chacun sur terre, de la terre elle-même. Les communications étaient transparentes là-bas… les pensées étaient partagées, tout comme on converse ici-bas. Les gens que j’ai vus travaillaient tous avec bonheur et dans une grande joie.

On m’a toutefois aussi montré un endroit bien plus sombre… Là les gens paraissaient ignorer qu’ils avaient quitté leur corps, se combattant sans cesse les uns les autres pour des choses matérielles. Ils se focalisaient sur les biens matériels, tous leurs actes étaient égocentriques là-bas. Mais au-dessus d’eux il y avait également une légion d’êtres en attente. Dès que quelqu’un levait les yeux et demandait l’aide de Dieu, il était entraîné vers un autre endroit, plus paisible, en harmonie avec Dieu et son amour. Mais dans cet endroit, beaucoup paraissaient perdus, ne levant jamais les yeux, ne demandant jamais d’aide.

La ville comportait de nombreux endroits différents, chacun orienté vers une nécessité différente. Il y avait un lieu de repos où les âmes pouvaient se remettre d’une vie traumatisante sur terre. Il y avait des lieux de travail où des âmes aidaient l’humanité et d’autres à grandir, à progresser davantage. Il y avait des bibliothèques, des théâtres, des écoles et aussi le Temple de Dieu.

On m’a emmené dans un grand hall. Face à moi se trouvaient des êtres de lumière pure. L’un d’eux était assis juste devant moi sur un fauteuil ou un trône. Ces êtres n’avaient pas forme humaine, ils ressemblaient plutôt à de l’énergie lumineuse pure. J’étais pétrifié de révérence. L’amour qui émanait d’eux, particulièrement de celui du centre, était écrasant. Je ne me sentais pas du tout leur égal, en revanche je ressentais un très, très grand honneur d’être là. L’entité du centre m’a étreint en me disant : « Tu as bien agi, Mon Enfant, je suis satisfait. ». Cette approbation et l’amour qui me traversait m’ont fait pleurer.

S’agissait-il de Dieu ? Etait-ce l’absolu ? Je l’ignore vraiment. Je sais seulement que je représentais et que je représente bien moins que cet être ou que ceux qui étaient près de lui. C’était toutefois tellement merveilleux d’obtenir cet amour. Au moment de repartir, je voulais seulement en être digne.

Que furent les fruits de ces expériences ? Qu’en ai-je retiré ?

Je vis ma vie dans l’instant, fasciné, appréciant toutes les expériences. J’aime vivre cette vie.

Je m’efforce toujours de mettre en pratique, pas seulement de dire ce qui est juste, mais de le vivre autant qu’il est possible.

Je ne crains pas la mort. Je ne suis toutefois pas impatient de quitter cette vie. Il me reste encore beaucoup à faire, la mort n’est toutefois pas quelque chose qui me fait peur. Je sais qu’un jour je retournerai « chez moi » (là-bas, pas ici).

Qu’est-ce qui est le plus important?

Je dirais que c’est la relation humaine, aimer et prendre soin les uns des autres. La religion a sa place, elle constitue un chemin vers davantage… mais il ne s’agit pas du tout de l’absolu. Les religions ne sont pas Dieu, seulement des chemins.

Mais il faut insister sur la règle d’or : aimez votre prochain comme vous-même, prenez soin les uns des autres à chaque fois que c’est possible. "

"www.nderf.org - EMI Jean R"
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:39 am

L'amitié , personne n'a la science infuse , tu me fais penser à eric , un ami ; il y a une dixaine d'années , cet homme m'a plu par sa gentillesse , alors je lui ai fait voir des choses avec jean ( le vent ) ; matthieu ( l'eau ) ; et marc ( la terre) et il en revenait pas et pareil que toi .


Je lui ai dit eric , je suis un homme comme toi , pour moi cela est naturel comme pour toi quand tu plantes un clou, le reste , je vis sur cette terre et j'ai un travail à faire , c'est tout .

Il n'y a pas que éric , mais lui pour moi , c'est un petit dernier , et je n'aime que les gens mangent ces êtres là .

Et en plus tu parles le langage de ce monde et avec l'amour , tu peux traduire mes paroles . Ce monde est très compliqué , il joue sur les mots , les phrases , dis des choses que tu n'as pas dit ou ils les interprètent à leur façon etc....

Quelque soit l'être petit ou grand , connaissance ou non vaut la peine d'être écouter car quelque fois cela est tellement simple que l'on passe à coté d'une belle chose .
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:46 am

THE a écrit:
L'amitié , personne n'a la science infuse , tu me fais penser à eric , un ami ; il y a une dixaine d'années , cet homme m'a plu par sa gentillesse , alors je lui ai fait voir des choses avec jean ( le vent ) ; matthieu ( l'eau ) ; et marc ( la terre) et il en revenait pas et pareil que toi .


Je lui ai dit eric , je suis un homme comme toi , pour moi cela est naturel comme pour toi quand tu plantes un clou, le reste , je vis sur cette terre et j'ai un travail à faire , c'est tout .

Il n'y a pas que éric , mais lui pour moi , c'est un petit dernier , et je n'aime que les gens mangent ces êtres là .

Et en plus tu parles le langage de ce monde et avec l'amour , tu peux traduire mes paroles . Ce monde est très compliqué , il joue sur les mots , les phrases , dis des choses que tu n'as pas dit ou ils les interprètent à leur façon etc....

Quelque soit l'être petit ou grand , connaissance ou non vaut la peine d'être écouter car quelque fois cela est tellement simple que l'on passe à coté d'une belle chose .

Je suis un petit serviteur. Parmi les derniers, tu me trouveras.

Serviteur de la Lumière et de l'Amour. Dieu aura peut-être pitié de moi dans un instant de faiblesse.

La connaissance n'est pas de ce monde. Ce monde est celui de l'expérience. La brebis égarée est la préférée.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 7:53 am

Si tu le penses

Au revoir et à bientôt christopheg
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 8:00 am

THE a écrit:
Si tu le penses

Au revoir et à bientôt christopheg

A bientôt, mon ami. La petite NDE/EMI du jour - Page 21 149461
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 03 Nov 2014, 11:18 pm

"Cette expérience, qui a duré des mois, s’est produite lorsque ma femme m’a avoué, après dix ans de mariage, qu’elle m’avait trompé et qu’elle était enceinte. J’avais trois jeunes enfants et je n’étais pas préparé au changement de vie que cela impliquait. Elle a exprimé de la détresse car elle ne savait pas quoi faire, mais ses actes jusqu’alors et par la suite, m’ont démontré que notre relation était arrivée à son terme.

Tandis que nous parlions de sa grossesse, ma conscience s’est retrouvée en train de flotter au-dessus de mon épaule droite. Mon moi conscient s’est alors mis à guider mon moi physique concernant la manière de traverser les évènements. Je me suis observé en train de pleurer et je me suis ordonné d’abaisser le menton afin que « l’angoisse soit davantage visible ». J’ai vu que mon moi physique souffrait énormément, pourtant mon moi conscient n’éprouvait aucune douleur. En fait, je me sentais très puissant, exalté tandis que ma conscience emplissait la pièce et que je voyais tout ce qu’elle contenait depuis toutes les perspectives. J’ai compris que ma tâche était d’aider mon moi physique à traverser cette expérience.

Faire l’expérience de flotter ne comportait aucune sensation de flottement, seulement le fait que je flottais. J’éprouvais de l’empathie et une compassion immense envers mon moi physique, la douleur évidente dans le corps n’était pourtant pas ressentie par cette partie de moi-même. Je me trouvais dans la pièce, mais je n’étais pas confiné à mon corps; c’était comme si je m’étais trouvé partout dans la pièce simultanément. Pendant quelques instants, je me suis orienté par rapport à cette nouvelle liberté, me déplaçant dans la salle et observant l’environnement depuis des angles variés. Cela n’a toutefois pas duré longtemps, car mon attention était requise.

Mon moi physique fonctionnait comme une marionnette. Il faisait tout ce que je lui ordonnais de faire. Lorsque la conversation a pris fin, j’ai dit à mon moi physique qu’il était temps de partir et je me suis demandé si « il » pouvait conduire. Je l’ai observé jusqu’à être certain qu’il pouvait gérer le voyage. Il a donc conduit pendant vingt minutes jusqu’à la ville. Mon moi conscient était rarement dans le véhicule au cours du trajet. Au lieu de cela il flottait au-dessus. Observant les virages, confiant dans le fait que mon moi physique allait parvenir en ville.

Je me rappelle avoir pensé : « ça va bien se passer », tandis que je flottais au-dessus de la voiture. Mes pensées continuaient de guider mon moi physique, mais je savais que cela pouvait cesser de fonctionner. Je qualifierais le corps de « moi habituel » et l’esprit de « moi conscient ». C’était comme si le moi habituel pouvait fonctionner de mémoire, tandis qu’il acceptait sans questionnement les instructions transmises par la pensée. Le « moi conscient » spirituel gérait totalement la situation.

Flotter au-dessus de mon véhicule en mouvement me procurait une sensation de puissance. Me déplacer ne nécessitait aucun effort, il me suffisait de penser à l’endroit où je souhaitais être et je m’y retrouvais. Je n’éprouvais aucune sensation de mouvement ou de toucher. En suivant le véhicule, je voyais des éléments de chaque côté de la route comme si j’étais dans un avion volant bas. Ma camionnette avait la taille apparente d’une pièce de monnaie, vous pouvez donc en déduire ma vision périphérique.

Ce qui était bizarre, c’est que je voyais des objets que je n’avais jamais vus auparavant, positionnés bien à l’écart de la route. La vue était complète, exacte jusqu’au plus petit détail, alors même que je n’avais jamais roulé sur ces routes (après l’expérience je suis passé par ces voies adjacentes afin de vérifier ce que j’avais vu).

Quand je suis arrivé en ville, je me suis rendu sur mon lieu de travail (ce n’est pas recommandé, mais j’y avais un soutien dont je ne disposais nulle part à proximité). Je ne me souviens pas de ce qui s’est produit, si ce n’est qu’une fille m’a prodigué des conseils. Ce n’était pas sa fonction professionnelle, mais elle l’a fait pour moi et cela m’a beaucoup aidé. Je me souviens que tandis qu’elle me parlait, je ne cessais d’entrer et sortir de mon moi physique. Je sentais la détresse émotionnelle dans mon corps et je ne voulais pas y revenir totalement à ce moment-là.

Je me rappelle de la sortie du corps comme l’expérience à la fois la plus fortifiante et la plus ravageuse de ma vie. Je me rappelle de la révérence éprouvée en me rendant compte que mon moi physique n’était qu’une enveloppe à travers laquelle je faisais l’expérience de ma vie, que ce n’était pas « moi ». Dans le même temps, je ne pouvais ressentir ni la douleur, ni la joie de ce corps. J’étreignais mes enfants mais je n’éprouvais pas l’amour que je voulais si désespérément ressentir. Cela a duré des mois, durant cette période mon moi conscient n’était que marginalement relié à mon corps physique.

Je me rappelle avoir réfléchi à la colère et la frustration éprouvées parce que je ne pouvais pas redevenir « complet », à l’intérieur de mon corps. Je pense qu’il m’a fallu plus de neuf mois pour vivre une véritable émotion en tant que moi complet. Une année s’est écoulée avant que je ne retourne totalement dans mon corps, que je vive en tant qu’être unique. Dans l’intervalle, j’ai passé une grande partie de mon existence dans le monde comme un esprit marginalement relié. Je souhaite toutefois souligner que cet esprit était totalement moi et tout à fait complet en soi.

Ce fut difficile de se retrouver hors du corps pour une période prolongée. Au début j’ai ressenti de la révérence, de la stupéfaction pour les révélations que l’on reçoit lorsqu’on est hors du corps. J’ai atteint une grande compréhension car j’ai compris que le moi possède une existence propre, distincte du physique. Toutefois, je ne suis pas allé dans l’au-delà et je ne suis pas retourné à la vie physique non-plus. Au lieu de cela, je me suis retrouvé en tant qu’observateur statique guidant une marionnette. Je n’ai pas vu Dieu, ni d’êtres spirituels, peut-être parce que je ne le recherchais pas vraiment.

J’avais le sentiment d’avoir le devoir de faire traverser cette expérience traumatisante au corps. A de nombreuses reprises la douleur a été trop forte pour le corps, il s’effondrait en une effusion convulsive de larmes et de souffrance. Mon moi spirituel éprouvait de la compassion pour cet autre moi, il était consolateur et à l’écoute des besoins émotionnels du corps, fournissant compréhension et réconfort. Lorsque le corps n’était pas tourmenté, mon moi spirituel s’occupait avec des énigmes logiques, parfois il passait de pièces en pièces, explorant l’environnement davantage qu’il n’est possible au travail. Cela aussi fut très libérateur. J’ai appris beaucoup de choses surprenantes sur mon lieu de travail.

En quelques occasions, mon moi spirituel a tenté de rejoindre le physique. La douleur de ce monde était immense, et plus d’une fois ces tentatives ont entraîné des idées suicidaires. J’ai envisagé ma mort à plusieurs reprises, choisissant la méthode et l’endroit. L’angoisse m’a un jour amené en pleurs chez un médecin, Ce dernier m’a trouvé de l’aide. Veuillez noter que le moi spirituel n’est pas habitué à subir la souffrance que nous endurons dans la vie. Il a tendance à ressentir bien plus de compassion et d’amour. Il ne peut gérer la souffrance que les humains peuvent subir ou infliger à autrui."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 12:49 am

Bonjour christopheg

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 12:50 am

THE a écrit:
Bonjour christopheg


Bonjour à toi. J'espère que tu vas bien. Very Happy
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 2:18 am

Ne te fiches pas de moi ; comment fait on pour créer un nouveau forum ?
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 2:34 am

THE a écrit:
Ne te fiches pas de moi ; comment fait on pour créer un nouveau forum ?

Je ne me fiche pas de toi. Pourquoi dis-tu cela ? Question Question

Pour créer un nouveau forum, je pense qu'il existe des tutoriels sur le net. Simple et bien fait.
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 3:35 am

Excuses moi , un nouveau sujet dans ce forum
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 3:38 am

Parce que je te demande ceci ; comme si je ne pouvais pas regarder . C'est pus facile en demandant lol!
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 3:46 am

THE a écrit:
Parce que je te demande ceci ; comme si je ne pouvais pas regarder . C'est pus facile en demandant lol!

Tu choisis la section qui est liée au sujet que tu veux proposer.

Tu cliques sur la touche "nouveau sujet" (orange avec un smiley).

Tu complètes le titre du sujet.

Tu écris le texte ou la référence qui sert de base à la discussion.

Et voilà ... Cool
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 5:52 am

Merci ,

Bonne soirée
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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 04 Nov 2014, 10:22 pm

Mon amie et moi nous étions rencontrées plusieurs années auparavant en tant que collègues enseignant dans la même école. Elle était enceinte quand nous avons fait connaissance, elle m’a choisie pour assister à son accouchement parce qu’elle était mère isolée et qu’elle avait peur d’être seule. Ce fut un immense honneur d’être invitée en salle d’accouchement car, même si j’ai des enfants, cela constituait une opportunité fascinante d’observer une naissance sans subir moi-même la douleur !

Mon amie a donné naissance à un garçon prénommé Michael, ce fut une expérience incroyable. J’ai plaisanté en disant que j’avais vu son fils avant elle (j’ai vu la tête du bébé pointer avant qu’il ne sorte, elle ne disposait pas de miroir pour le voir elle-même !).

De façon tragique, mon amie est décédée soudainement, juste quelques mois après la naissance de son fils. Il a depuis été élevé par les parents de sa mère. Ce garçon fréquente maintenant l’école où elle et moi enseignions ensemble. Cette année il est dans ma classe de CM1. C’est le cœur lourd que je lui enseigne chaque jour. Je ne lui ai jamais dit que j’avais assisté à sa naissance, je voulais en effet éviter que les autres élèves pensent qu’il bénéficiait d’un traitement de faveur, je ne voulais pas non-plus le perturber en lui rappelant sa mère. Peut-être ses grands-parents lui ont-ils dit que j’étais présente, mais je n’en suis pas certaine. Il sait par contre que sa mère et moi étions amies (c’est logique parce qu’il sait qu’elle enseignait dans notre école).

Avance rapide jusqu’à la semaine dernière, neuf ans et demi après sa naissance et le décès de sa mère.

Dans le cadre d’un devoir d’écriture de poésie, j’ai parlé en classe des souvenirs. J’ai demandé aux élèves de se remémorer leurs réminiscences les plus anciennes. La plupart ont parlé de la maternelle, ou bien de nounous, ou encore de vagues souvenirs d’anciens jouets quand ils avaient environ 3 ou 4 ans.

Michael a levé la main en disant qu’il se souvenait d’avoir regardé tout le monde du haut du ciel, ainsi que d’avoir été dans le ventre de sa mère avant sa naissance. Il a dit qu’en attendant sa naissance il était invisible, qu’il se trouvait dans ma voiture GRISE à côté de moi sur le chemin de l’hôpital tandis que j’écoutais la chanson « Winter Spring Summer or Fall » (c’est ainsi qu’il l’a intitulée. Il ne connaît probablement pas son véritable titre et il ne l’a sans-doute pas entendue depuis… mais il s’agissait de « You've Got a Friend » de James Taylor. J’avais la cassette dans cette voiture !!!). C’est bizarre parce que je conduisais effectivement une voiture grise à l’époque, ce qui n’est plus le cas depuis les 7 dernières années (2 ans après sa naissance).

Je ne peux même pas imaginer qu’il connaisse cette chanson par la radio d’aujourd’hui. Mon cœur s’est mis à battre follement. Comment était-il possible qu’il puisse savoir cela ? Même ses grands-parents ne sont pas au courant et sa mère ne l’a pas su avant de mourir. Quand bien même l’aurait-elle su, il n’avait que trois mois quand elle est décédée. Comment aurait-elle pu le lui dire ? Je ne lui ai certainement jamais indiqué la chanson qui passait dans ma voiture en chemin vers l’hôpital, je suis donc incapable d’expliquer cela !

Michael a dit qu’il se souvenait que je m’étais arrêtée pour prendre de l’essence, que j’avais demandé le chemin de l’hôpital au pompiste (EXACT). Il a dit qu’il m’avait voulu comme maman parce qu’il a aimé ma voix lorsque j’ai parlé au pompiste (je me suis effectivement arrêtée pour prendre de l’essence, j’étais un peu perdue sur le chemin de cet hôpital rural, j’ai donc demandé ma route). Ensuite, il a dit qu’il se souvenait que le parking était partiellement fermé pour travaux, j’avais donc dû me garer dans un coin et courir vers l’hôpital.

A ce moment-là j’avais la mâchoire qui pendait presque jusqu’au sol, toute la classe me fixait. Je n’avais jamais dit en classe (ni à Michael) que j’étais présente à sa naissance. Les élèves ont dû penser que c’était une histoire folle.

Puis Michael a fait la plus incroyable des déclarations : tandis que sa « vraie maman » accouchait, il a demandé à Dieu si je pouvais être sa maman. Il savait en effet que sa « vraie maman » n’allait pas survivre très longtemps et il avait peur de se retrouver seul sur terre. Apparemment il lui a été répondu qu’il ne pouvait pas m’avoir pour « vraie maman », mais que tout allait bien se passer, qu’il allait rester proche de moi durant sa vie.

Michael a dit qu’il avait continué d’implorer que je sois sa mère. Il m’a regardé longer le couloir depuis la chambre de la maternité jusqu’à la salle d’attente, afin de passer un appel téléphonique depuis un publiphone (exact, le portable ne captait pas dans l’hôpital). De plus, j’avais très froid quand j’étais là-bas, j’ai donc enfilé le pull qu’une personne avait laissé sur une chaise de la salle d’attente. En entendant cela, j’avais les cheveux dressés sur la tête.

J’ai horreur de l’admettre, mais j’ai effectivement trouvé un cardigan beau et chaud dans cette salle d’attente, je l’ai mis parce que j’avais très froid. Je n’avais jamais rien fait de tel auparavant, mais c’était un petit hôpital et il n’y avait vraiment personne en salle d’accouchement. J’ai attendu pour voir si quelqu’un venait réclamer le pull, mais ce ne fut pas le cas. J’avais tellement froid ! Je l’ai mis et j’ai fini par le ramener chez moi (je sais, c’est honteux. Je me sens toujours coupable, à tel point que je ne l’ai jamais porté depuis. Et surtout parce que cela me rappelle mon amie décédée). Il me faut par ailleurs mentionner ce point parce que je n’ai jamais dit à personne avoir pris le pull de quelqu’un d’autre, ce qui constitue un pan majeur de cette histoire!!!!

Michael a terminé en disant qu’il m’avait regardé passer l’appel téléphonique et mettre le pull d’une autre personne, c’est la dernière chose dont il se souvienne. Il est né environ trente minutes après que je me sois rendue en salle d’attente et que j’aie passé cet appel.

Plus tard j’ai dit en privé à Michael que j’avais effectivement assisté à sa naissance. Comment pouvait-il savoir tout cela ? Ses grands-parents n’étaient pas présents à l’accouchement, il n’y avait pour lui absolument aucun moyen de savoir quoi que ce soit à ce sujet. Comment pouvait-il l’avoir imaginé ? Il a répondu que c’était facile, il lui suffisait de remonter à ses plus lointains souvenirs. Il m’a demandé la raison pour laquelle je ne me rappelais pas également de ma naissance. Il a déclaré : « Pas de problème, ma vie s’est bien passée, donc ne t’inquiète pas de ne pas être ma maman. ».

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMer 05 Nov 2014, 9:41 pm

"Avant ma mort, je vivais dans le sud-ouest des Etats-Unis et je suis sortie de mon Etat pour aller travailler. J’étais à l’extérieur de la ville pour mon travail. Je me souviens d’avoir marché dans le couloir en direction de ma chambre, mais je ne suis pas certaine d’y être arrivée. Il était tard et je voulais dormir.

J’avais une terrible impression que quelque chose n’allait pas, mais je l’ai ignorée, j’éprouvais juste une sensation de gêne. J’avais l’impression que quelqu’un était dans ma chambre, se cachant et m’observant. On m’a attrapée sous les bras, une autre personne était présente. On m’a entraînée ailleurs. Pendant quelques brèves minutes, la lumière a disparu, il faisait tellement sombre. J’ai perdu connaissance.

Quand je suis revenue à moi, j’étais dans un autre endroit, enfermée dans une pièce qui m’a fait penser à un mauvais film. J’ai hurlé : « Je suis en train de mourir, vous êtes en train de me tuer. ». Je me suis pris la poitrine parce que je ne pouvais plus respirer. Ensuite, je suis partie.

Je me suis instantanément retrouvée dans un autre endroit. Il n’y a eu ni tunnel, ni rencontre avec des membres décédés de ma famille; je suis morte, c’est tout. En cet instant, j’ai su que je rencontrais Dieu. Ma peau avait disparu, mon corps aussi. J’ai regardé mon corps disparaître tandis qu’il se convertissait en son et en lumière. J’ai commencé à partir simultanément vers le haut et l’extérieur. Je tentais de regarder mon corps gisant sur le sol en contrebas, quand un Ange a enroulé un rayon de lumière autour de moi en disant : « Tu ne dois pas te lamenter sur le corps, le temps est venu d’aller avec moi."

Mon esprit était partout, il devenait tout simultanément. On m’a dit que j’avais mérité le droit de monter. Tandis que j’étais suspendue dans l’atmosphère, j’ai pu voir ce que j’ai compris être « l’œil de Dieu », c’est ainsi qu’on me l’a désigné. Puis j’ai vu au loin ce qui semblait être un genre d’oiseau géant volant droit dans ma direction.

C’était un aigle doré étincelant qui m’a très violemment heurté la poitrine. Son corps n’a plus fait qu’un avec moi, sa tête était la mienne, ses ailes étaient mes bras. Ceux-ci étaient étendus et j’avais les pieds tendus vers le bas, l’un croisé sur l’autre. J’ai senti la chaleur de l’expérience avec ce grand aigle, mais ce n’était pas douloureux. Tandis que cela se produisait, je m’élevais de plus en plus haut.

Ensuite une paire de mains est apparue. Elles étaient stupéfiantes ! J’ai instantanément compris qu’il s’agissait des mains divines de JESUS. Il les a tendues et je me suis retrouvée entre ses mains. Il m’a transportée, me tendant au Maître suivant.

J’ai entendu des sons exquis tout autour de moi et à travers moi. C’était comme de la musique sans en être. Il y avait des notes et des fréquences, chaque note et chaque mélange de fréquences modifiait mon expérience pour l’étape suivante.

J’ai voyagé partout. Je suis passée d’un maître ascensionné à l’autre. Avec chacun d’eux j’étais entraînée dans une dimension différente. Dans chaque dimension j’ai été témoin de rituels funéraires de la culture visitée. J’ai vu les cultures amérindiennes, égyptiennes et même d’autres inconnues. Non seulement je les ai vues mais j’ai également acquis des connaissances de chaque dimension et culture. Lorsqu’une expérience se terminait, un autre Maître arrivait et prenait la place. J’ai traversé des systèmes planétaires et solaires, ainsi que des éléments appelés systèmes de grille d’univers.

Dès que j’étais confrontée à un élément, la connaissance de sa signification et de son usage était instantanément téléchargée en moi. L’endroit qui m’a inspiré le plus de questions s’appelle « Centre de Guérison de l’Univers ». Il s’agit d’un système de grille. On m’a permis d’en faire l’expérience. Une partie du processus d’ascension implique que nos vies soient téléchargées dans la matrice de création. Le système de grille de guérison de l’univers et la matrice de création sont deux choses différentes.

J’ai rencontré d’autres personnes ascensionnées qui ont été des personnages majeurs durant leur vie. Ces personnes portaient des messages de grande importance par la façon dont elles ont vécu et dont elles sont mortes.

A un moment donné, je me suis mise à tomber en basculant en arrière dans un trou noir. Tout était épais, obscur, effrayant. Je ressentais une grande émotion autour de moi. Quelque chose se passait mal, mon expérience était hors de contrôle sans que je sache pourquoi. La sensation de chaos était forte. Tout à coup des choses se sont mises à passer extrêmement vite. Je faisais l’expérience d’un endroit très sombre, mauvais, empli de présences menaçantes.

J’ai rencontré un être qui m’a dit que je vivais l’expérience de Pluton et qu’il n’allait pas me laisser partir. Afin d’être à nouveau libre dans la lumière, je devais imaginer une formule, une sorte de négociation. J’ai dû y parvenir parce que je suis retournée dans la lumière comportant les fréquences et les notes. J’étais toutefois assise dans une chaise à très haut dossier avec un genre de petit bureau devant moi.

Derrière moi se trouvait un Ange très grand, il m’a dit s’appeler Metatron. Il était vêtu de violet-rubis profond. Ses membres avaient davantage l’air de lumière et de couleur que de bras et de jambes. Metatron était mon maître spirituel. Il m’a expliqué de façon très détaillée comment des erreurs peuvent se produire à la mort. Il a indiqué que le voyage de la mort est plus long et compliqué que les humains ne l’imaginent.

C’est rare, mais les choses peuvent parfois mal se dérouler. Pendant ce temps, les Maîtres et les Anges se tenaient à l’écart et me guidaient. Lorsqu’ils ont considéré qu’ils devaient peut-être faire autre chose de moi (au lieu de se contenter de me garder dans l’au-delà et de ne pas me permettre de repartir), les Maîtres qui m’avaient en charge ont demandé la permission divine du conseil des 7 afin d’intervenir et de modifier mon expérience.

Tandis que j’étais assise derrière le bureau en compagnie de Metatron, celui-ci m’a déclaré que lorsque je les avais rencontrés il n’était pas prévu que je reparte, le temps de rester était venu pour moi.

Un des souvenirs que je chéris le plus, c’est lorsque Metatron nous a menés dans un endroit totalement obscur (pas négatif, noir seulement). En me disant de regarder, Il a fait un mouvement de balayage avec sa grande aile (qui ressemblait davantage à un membre de lumière). J’ai alors contemplé une vision inspirant une révérence tellement incroyable que les mots ne peuvent l’exprimer.

Il m’a expliqué que je voyais ce qu’on appelle la Matrice de Création. Dieu est création. La création est ce qui émerge de l’obscurité. La lumière vit dans l’obscurité. C’est le sans-forme qui crée les formes que nous sommes, l’endroit où nous vivons, ainsi que tout l’univers visible ou non.

Mais une fois dans l’expérience, je leurs posais tant de questions dont j’exigeais les réponses, qu’ils ont été intrigués par ma curiosité et ma détermination. En fait, ils ont déterminé que je n’allais pas être sereine. Le tunnel dont je n’ai pas fait l’expérience, mais que l’on m’a autorisée à voir, est en fait un trou de vers. Il existe un terme technique, mais je ne m’en souviens pas pour le moment. Quoi qu’il en soit, ce tunnel existe bien dans notre monde. La lumière à l’intérieur ou à son extrémité, c’est l’éclat de Dieu.

Sur le bureau, Metatron m’a fait poser les mains sur ce qu’il a qualifié de « texte sacré ». J’ai senti ce livre. Il est fait d’une substance qui ne ressemble pas du tout au papier, c’est beaucoup plus raffiné, je voyais à travers les pages. Celles-ci étaient faites de lumière avec une tranche dorée. L’odeur était pratiquement un parfum d’histoire et de divinité, j’en étais stupéfaite.

Lorsque je l’ai touché, j’ai pleuré à cause de la sacralité écrasante qu’il comportait. Metatron a pointé certains passages ainsi que des éléments très importants me concernant. Il m’a ensuite appris qu’on le nomme « Annales Akashiques ».

Nous avons dû nous rendre à la réunion du conseil. On m’a permis d’être présente dans la salle, mais ni de parler, ni d’interférer d’une manière quelconque. Au cours de la réunion, les Maîtres ont demandé qu’une décision soit inversée, ce qui changeait tout. A cause de toutes les rencontres que j’avais faites, de leur influence sur mon essence, il a été décidé qu’ils allaient tenter une réincarnation immédiate.

Ils se sont tournés vers moi en disant que si j’acceptais ce nouveau contrat, je devais comprendre que j’étais morte pendant une longue période en temps terrestre, que j’étais déjà ascensionnée. Ils m’ont également indiqué qu’ils avaient déjà fait cela pour d’autres avant moi, mais qu’il s’agissait d’une situation très rare, extrême. Il allait falloir m’altérer. Ils ont déclaré que s’ils le faisaient, ils ne pouvaient même pas m’assurer que j’allais survivre sur terre. Ils ont précisé que j’allais souffrir comme toute femme ayant subi ce niveau de mort traumatisante.

Grâce à eux, ma guérison allait toutefois être grandement aidée, accélérée, si j’en acceptais les conditions. De nombreuses discussions se sont poursuivies au sein du conseil et des Maîtres. Finalement, j’ai accepté.

Les modifications physiques ont été extrêmes. En premier lieu, j’ai perdu mon identité. Je ne savais plus qui j’étais. Je ne me souvenais plus de ma propre famille. Je ne répondais pas à mon nom. Avec le temps, j’ai fini par me rappeler. Il est notable qu’environ trois mois plus tard je sois tombée sur le livre du Dr Kenneth Ring : « En route vers Oméga ». Pour la première fois ses éclaircissements m’ont fourni la définition d’une EMI.

J’ai perdu la peau des bras, des jambes, de la poitrine et des oreilles. Au cours des 3 années suivant mon retour, j’ai lutté intensément pour que ma peau guérisse. L’ADN d’ange qu’on m’a instillé dans le corps a permis de le stabiliser afin qu’il se rétablisse. Il s’agissait d’un effet direct du retour à travers le feu et l’eau lors de ma renaissance. Je suis revenue dans mon corps précédent, mais pratiquement tout le reste me concernant est différent.

Au début, une fréquence non-humaine se trouvait dans ce corps afin de le maintenir en vie. Je me suis instantanément retrouvée profondément médium. Je savais des choses que je n’avais jamais connues ni étudiées. J’avais des capacités de guérison énergétique immédiate. J’étais perdue dans l’existence humaine, je luttais pour comprendre les fondements de la vie physique et comment vivre en tant qu’être humain.

De manière perturbante, tout élément terrestre m’était étranger. A l’inverse toutes les choses spirituelles m’étaient automatiquement connues. Je comprenais le fonctionnement intriqué de l’univers et de la création. Par contre je pleurais de mon incapacité à comprendre ce qu’était une douche et son fonctionnement. La lumière du jour me brûlait les yeux, les sons du quotidien me donnaient l’impression que ma tête allait éclater. Je ressentais la douleur et la souffrance des gens comme si c’étaient les miennes.

J’entendais toutes les pensées comme s’il s’agissait de conversations. Il m’a fallu longtemps pour me rendre compte que je répondais aux pensées des gens comme s’ils m’avaient parlé à voix haute, ce qui leur faisait peur. Des inconnus sont venus droit sur moi, me fixant en disant : « Vous êtes quoi ? », avec naïveté je le leur ai dit. Ce qui s’est avéré être une grossière erreur.

Aujourd’hui, je suis praticienne en bien-être holistique. Mon corps et mon esprit sont guéris. Je suis complète. Les Anges, le Conseil et les Maîtres ont tous tenu parole, tout ce qu’ils m’ont dit est exact."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 11 Nov 2014, 8:56 pm

"J’ai repris connaissance sur un brancard en salle d’urgences. Je savais que j’allais mourir et je me réjouissais d’être libéré de la douleur. A cause de mon éducation religieuse (Baptiste du sud des USA), je m’attendais à être accueilli par un homme en toge blanche assis sur un trône d’or.

A ma mort il y a eu cessation de toute sensation, l’obscurité s’est resserrée, la lumière se réduisant à un point minuscule. Je me suis senti tomber en arrière dans le noir et j’ai subi un vent froid. J’ai senti que je me retournais, un minuscule point de lumière est apparu dans l’obscurité. Je suis sorti dans la lumière, je me trouvais dans l’angle supérieur de la salle d’urgences, avec une vue plongeante sur mon corps étendu sur le brancard.

Je n’étais pas perturbé par le fait d’être mort ou de voir mon corps sur la civière. J’étais dans un état d’euphorie avec un parfait sentiment de paix et d’existence. Je ne ressentais pas de douleur, pas de besoin d’aucune sorte. J’avais la sensation d’être à ma place. J’ai décelé une présence derrière moi, puis j’ai entamé une communication. C’était au delà de la télépathie.

Il ne s’agissait pas d’entendre les paroles dans mon esprit pour les traduire ensuite en pensées, c’était savoir à l’identique de l’autre présence, un partage instantané de la connaissance. Poser des questions ou voir quoi que ce soit ne m’intéressait pas, j’étais totalement en paix. On m’a alors fait comprendre que je devais repartir. A ce moment là, j’ai ressenti mon premier besoin, le désir de rester. Je voulais savoir pourquoi je devais repartir.

Le mur au delà de mon brancard est devenu transparent et on m’a montré ce qui paraissait être un fleuve qui s’écoulait. Il était argenté et scintillait en coulant. Chacune des gouttes de cette rivière était d’une couleur différente, pourtant elles s’écoulaient ensemble telles un unique corps aquatique. Rien ne m’a donné l’impression qu’il s’agissait effectivement d’eau ou d’un fleuve, mais c’est le meilleur exemple de descriptif que je puisse fournir, pour une chose que j’ai vue et pour laquelle il n’existe aucun mot.

Le corps principal du flot était constitué de lumières argentées scintillantes, avec des gouttes de différentes couleurs dans ce flot. J’ai compris (j’utilise ce terme parce qu’en fait je n’ai rien entendu) que les gouttes colorées étaient les expériences de tout ceux qui ont vécu. Les expériences existaient en tant qu’éléments séparés, appartenant cependant au tout. Le tout était le savoir collectif de tous. J’ai compris qu’il n’existe pas d’individus, si ce n’est un seul, pourtant chaque expérience était individuelle et constituait le tout. Ce concept de l’UNIQUE est tellement étranger à toute description que je pourrais fournir, il ne semble pas exister de moyen pour le décrire. Auparavant je comprenais l’UNIQUE comme une unicité simple.

Dans ce cas, l’UNIQUE est autre chose. Le multiple constituant l’UNIQUE et l’UNIQUE étant multiple, les deux existant conjointement dans le même temps et le même espace. J’ai ensuite compris que les expériences collectives constituent l’omniscience. Tout ce qui a été exprimé, entendu, vécu. Ces gouttes colorées contenaient chaque expérience, jusqu’au souvenir de chaque division cellulaire, de chaque pensée. Je n’éprouvais ni crainte ni joie à l’égard de ce fleuve.

J’utilise le terme rivière de la vie pour le décrire. De la rivière de la vie émanait une compréhension de paix, bonheur et contentement complets sans besoin ni désir. J’ai alors ressenti un fort désir de rejoindre la rivière de la vie, je sentais que c’était ma place, là d’où je venais. Toucher la rivière m’a donné un aperçu sur des royaumes au delà des royaumes, sur des univers au delà des univers, sur des dimensions au delà des dimensions ; j’ai fait l’expérience de l’infini. Certains éléments se sont produits à ce moment là, je ne peux pas encore les raconter. Ce fleuve de conscience et de connaissance constitue ce qu’on pourrait désigner comme « l’esprit de Dieu ».

Je vais raconter cette partie que je n’ai divulguée sur aucun forum ; je n’ai pas eu de « passage en revue de la vie », j’ai revu des « vies passées dans d’autres existence ». Il s’agissait d’états d’existence au delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. J’ai compris que je ne devais pas rejoindre la rivière de la vie à ce moment là, je devais repartir. En comprenant cela, j’ai commencé à éprouver des craintes, à me poser des questions. J’ai réaffirmé que je ne voulais pas partir.

J’ai réalisé qu’il me fallait partir. On m’a ensuite fait comprendre que j’allais beaucoup souffrir. Je ne voulais pas être confronté à la douleur qui m’attendait. J’ai compris que la douleur allait être forte, qu’elle allait me changer, me modeler. Je voulais en connaître la raison et aussi ce que je devais faire. J’ai été inondé par deux sensations, l’une suivant l’autre. La première étant qu’une bonne action apportait un bref moment de la paix total et du réconfort que je venais de vivre.

L’autre étant qu’une mauvaise action amenait une mauvaise sensation par un assombrissement de la lumière et un refroidissement. A ce moment là, la lumière a diminué et je me suis senti tomber en arrière dans l’obscurité. J’ai subi un vent froid et j’ai senti que je tournais. Il y avait un minuscule point de lumière dans le noir, j’ai à nouveau émergé dans la lumière, sur le brancard et dans mon corps. Au cours des 30 heures suivantes, je suis resté inconscient la plupart du temps et j’ai subi une opération. Des membres de ma famille m’ont appris que je suis mort à nouveau, mais je n’ai pas vécu d’autre expérience."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMer 12 Nov 2014, 11:13 pm

"J’ai entamé un léger virage vers la gauche, je roulais à 100 Km/h, suivant la courbe qui me ramenait vers le sud. J’ai alors remarqué une grosse voiture arrêtée sur la route, l’avant légèrement engagé vers la gauche, comme si elle commençait à tourner en direction d’une allée. Le côté droit et l’arrière de la voiture prenaient encore beaucoup de place sur le côté droit de la route.

J’ai supposé qu’elle allait continuer à tourner, mais je me suis alors rendu compte que la conductrice paraissait paniquée et nerveuse. La grosse dame au volant a commencé à me faire signe de la main, elle voulait me faire comprendre qu’elle ne savait pas quoi faire. J’ai alors réalisé que piler allait seulement ralentir l’impact sur l’arrière du véhicule, de plus je virais généralement mieux à gauche qu’à droite. J’ai donc suivi mon instinct et j’ai tenté de passer à gauche avec la moto. Je portais des bottes, ce qui m’a aidé à garder suffisamment de stabilité en prenant appui avec le pied gauche sur les gravillons du bas-côté.

En faisant levier j’ai remis la moto en direction du sud tout en évitant un fossé et la perte de contrôle. C’était peut-être aussi une bonne chose que j’aie fait de la musculation à l’époque, ma bonne forme et la force supplémentaire ont dû m’aider.

Je voulais raser le bas-côté gauche de la route et passer tout près du côté gauche de la voiture. Mais comme l’avant était engagé vers l’allée, ma route était coupée et j’ai percuté plusieurs fois le flanc du véhicule. J’ai remarqué que je roulais à 70 Km/h, ensuite j’ai arraché le rétroviseur de la porte conducteur avec le coude.

J’ai conservé suffisamment de maîtrise pour croire que j’allais pouvoir m’en sortir, j’ai compris que l’issue était inéluctable quand j’ai regardé devant moi. Il y avait une rangée de 3 boîtes à lettres, chacune montée sur un poteau très épais. J’ai réalisé que cela pouvait signifier la fin pour moi, j’ai rapidement et sincèrement dit : « Mon Dieu s’il te plaît laisse-moi rester, je ne veux pas partir maintenant. ».

Ensuite ce fut un moment de dualité. Physiquement je savais que je traversais les boîtes à lettres. Mais avant d’entendre un quelconque impact, j’ai immédiatement commencé à « me » sentir soulevé. J’ai alors regardé vers le haut, j’ai remarqué que j’avais le bras droit tendu verticalement, je me suis demandé pourquoi il était tellement blanc et soyeux.

L’avant-bras et la main possédaient une texture mais ils étaient pourtant transparents. Le ciel était d’un bleu profond tout autour. J’étais encore déconcerté par l’aspect de mon bras, quand j’ai réalisé que je me trouvais en l’air. Des étincelles ont commencé à se former. Elles ne ressemblaient pas exactement à des étincelles électriques normales, elles étaient plutôt plus épaisses, comme un genre de plasma, avec juste assez d’épaisseur pour qu’on remarque du noir sur un bord ou côté et de l’argenté sur l’autre.

Une étincelle, puis trois, puis d’autres se mettant à « s’écouler » ensemble, descendant en une ligne verticale, puis à ma gauche, puis vers le haut et ensuite à nouveau vers la droite (dans le sens des aiguilles d’une montre depuis ma perspective du moment). Les étincelles se sont envolées tandis qu’une « fenêtre » se formait, les teintes noires et argentées restaient toujours présentes.

Durant tout ce temps, j’entendais un bruit régulier de craquement, ou de détonation, jusqu’à ce qu’un rectangle presque carré se soit formé. Tandis que je regardais ce dernier avec beaucoup d’attention, sans perdre un instant de conscience, la présence d’autres personnes a commencé à paraître. L’une était plus grande (apparemment un homme) avec au moins trois autres personnes autour de lui. J’ai regardé ces 3 autres et j’ai distingué des visages à l’air très inquiet, il y en avait peut-être d’autres, mais le plus grand a continué à grandir et capté mon attention. Je ne le voyais qu’à partir de la taille, comme si un genre de table ou d’objet avec des rebords s’était trouvé devant lui, obstruant la vue vers toute autre partie du corps. L’ensemble se produisait à l’intérieur des bords de la « fenêtre » qui venait de s’ouvrir.

Je me sentais petit en comparaison de ce que je voyais. Ses yeux dardaient un genre de flammes brûlantes et mouvantes, s’élevant au dessus de ce qui semblait être des charbons ardents. Il paraissait mesurer plus de 5 mètres de haut, même si je pas vraiment idée de sa taille par rapport à l’endroit où j’avais été entraîné. Je n’avais pas été totalement emporté à l’intérieur, mais je me trouvais juste à l’ouverture et je ne voyais plus du tout le ciel bleu.

L’homme semblait porter un genre de robe blanche le couvrant entièrement depuis le cou. Il avait les cheveux très ondulés et assez longs paraissant pleins d’électricité statique. Ses cheveux étaient argentés, le corps et le visage étaient très blancs, avec des contours et des traits grisâtres / noirs. Il semblait grandiose et puissant, pas du tout effrayant, mais sa présence inspirait de la révérence.

Pendant un instant j’ai regardé les autres, ils avaient toujours l’air très inquiets. Ils étaient peut-être plus de trois, mais je n’ai pas pris le temps de vérifier vraiment. Ils étaient de taille plus habituelle et me fixaient intensément. Leurs cheveux étaient un peu ondulés et longs, j’ai distingué leurs sourcils. J’ai commencé à me rendre compte que le temps paraissait différent, le bruit du vent continuait alors que le temps s’était freiné.

J’entendais également ce qui arrivait à la moto, mais ces sons paraissaient être ralentis. La pensée qui m’est venue à ce moment là, c’est que cela ressemblait au bruit d’un emballage semi-solide de saucisse qu’on frapperait contre une paroi métallique.

J’ai ensuite regardé à nouveau vers le haut, la présence puissante maîtrisait tout. Comment ? Je ne pouvais détacher mes yeux des siens, je n’aurais en effet jamais pu imaginer cela. Ils s’étaient mis à se transformer en une énergie pareille à un genre de tourbillon de plasma. Les deux yeux tournaient, des couches y apparaissaient leur donnant cet aspect de tourbillon. Depuis ma perspective, ils tournaient en sens horaire.

C’était un regard avec la plus profonde concentration dont on puisse faire l’expérience. J’ai ensuite commencé à me sentir entraîné en arrière, la présence puissante et les autres ont commencé à s’éloigner, la fenêtre est devenue plus petite, j’ai revu le ciel bleu, le son explosif est revenu, la limite d’énergie plasmique s’est mise à tourner en sens antihoraire, avec des étincelles qui jaillissaient tandis que la ligne repartait d’où elle était venue, suivie de quelques étincelles disparaissant par la suite.

J’ai senti que je redescendais, j’étais en train de conduire la moto sur la dernière boîte à lettres, j’ai compris que la moto était sur le point de tomber. Je me suis fié à mon inspiration de sauter en avant, même si je n’avais pas eu le temps d’y réfléchir, je savais cela à cause de ce que je venais de vivre, j’allais m’en tirer en sautant pour m’éloigner de l’impact. J’ai bondi vers le haut à un angle d’environ 30 degrés j’ai allongé le corps, les bras tendus en avant et les jambes complètement étirées.

Alors que j’étais projeté en l’air, j’ai instinctivement regardé en haut à droite, j’ai revu les trois personnes. Un visage à la fois, chacun dans un genre d’enceinte « nuageuse ». Elles semblaient se concentrer sur moi, apparemment elles assistaient la fin du processus permettant de me garder en vie, de ne pas me faire aussi mal que j’aurais dû.

J’ai atterri et glissé sur le bas-côté de la route, j’ai terminé ma course en tournant plusieurs fois dans l’herbe. Mon jean portait des marques noires sur la jambe droite et des taches d’herbe sur la gauche, quelques éraflures au niveau des genoux, ceux-ci n’étaient pas écorchés. Je ne saignais pas des jambes. Des éraflures très légères sur les genoux et une marque bizarre sur le côté, au milieu de la jambe gauche, juste en dessous du genou.

Jamais aucune veine n’était apparue sous la peau au niveau de la jambe, mais depuis et encore maintenant, on peut y voir une petite portion de veine, je n’ai jamais senti de différence. Je portais un T-shirt de jersey rouge avec des bandes blanches, un ballon de foot sur la poitrine avec les mots : « Arkansas Razorbacks » imprimés par-dessus. Après la glissade, la partie droite était noire avec quelques petits trous, la partie gauche était tachée d’herbe. Le ballon n’était plus blanc. Aujourd’hui, je regrette de l’avoir tant lavé, de l’avoir porté.

Je l’ai toujours, mais la plupart des taches sont parties au lavage. Je n’avais aucune écorchure sur le haut du corps, le bras gauche ou le visage. Les épaules, la poitrine, le dos n’étaient pas du tout atteint. C’est une autre histoire en ce qui concerne le bras droit. J’avais une belle plaie sur le coude, à cause du rétroviseur qu’il avait arraché de la voiture. J’avais deux grandes coupures au milieu et juste en dessous de la partie principale de l’avant-bras.

De la peau avait été arrachée sur le haut de l’avant-bras. J’avais des éraflures et des petites coupures sur la paume et le dos de la main droite. Cela saignait beaucoup et il y avait des gravillons dans les plaies. Je pouvais bouger le bras, aucune fracture, aucune blessure articulaire. Un groupe de badauds qui s’était assemblé a été surpris en voyant que je me levais, que je marchais, puis que je relevais la moto en évaluant les dommages.

Ils m’ont dit que je ferais mieux de vérifier que tout allait bien et de me faire examiner. Tandis qu’ils me parlaient, j’étais totalement conscient de l’expérience que je venais juste de vivre, j’essayais de comprendre. Je savais que je ne devais m’inquiéter de rien. Ma première pensée dans l’herbe avant de me relever ? Je ne me suis pas dit que c’était un miracle, j’ai pensé que c’était « rationnel ». Je n’étais pas contrarié à cause de la moto ou de la voiture qui n’avait pas bougé.

Un policier m’a informé que la dame souffrait d’une grande anxiété et de problèmes cardiaques, elle a tout simplement été paralysée en voyant la moto arriver dans le rétroviseur. Je comprenais que quelque chose de grandiose venait de se produire, j’ai remercié Dieu d’avoir envoyé des anges à mon secours, même s’ils n’avaient pas l’aspect des anges du « manuel ».

La moto était en mauvais état, trop endommagée pour la conduire ou la démarrer. C’était quasiment une épave, je l’ai plus tard vendue à la casse. J’ai contrôlé les boîtes à lettre. Toutes les trois étaient arrachées de leur poteau, il semble que j’aie arraché la première avec le bras droit, voire la deuxième. Le premier poteau de 20 cm de diamètre était cassé en 2, les deux morceaux gisaient sur le côté. Le poteau du milieu était constitué d’une traverse de chemin de fer, elle était inclinée à 45°. Le troisième poteau mesurait 20 cm de diamètre comme le premier.

Tous ces poteaux se situaient à gauche de ma trajectoire. Le casque que je portais n’avait aucune éraflure. J’avais le visage au niveau des boîtes à lettre avant de les percuter. Je crois que lorsque mon esprit s’est élevé, mon corps physique a suivi dans une certaine mesure. En conservant les mains sur le guidon, le bras a encaissé le choc de l’accident tandis que la tête l’évitait. Après être revenu vers la moto, j’ai également remarqué que j’avais perdu ma montre Casio. Je ne l’avais pas senti pendre du bras gauche, ni glisser, ni s’enlever.

On m’a incité à entrer dans la maison devant laquelle c’était arrivé, afin de me laver dans la douche. Tandis que je le faisais, le policier a retrouvé ma montre. Elle était à environ 5 mètres au-delà de l’endroit où je m’étais relevé. Le bracelet n’était pas cassé, nous n’avons pas compris comment elle s’était enlevée. Le bracelet s’est peut-être ouvert quand j’ai sauté en tendant les bras. En moi-même, j’ai bien pensé à la façon dont le temps avait semblé ralentir pendant l’expérience, puis accélérer quand je suis redescendu. Je n’ai jamais cessé de me demander si c’est la raison pour laquelle elle avait été enlevée. Qui sait ?

Avant de quitter les lieux, les huit témoins paraissaient stupéfaits. J’ai simplement affecté de trouver tout cela banal. J’étais plein d’énergie, rayonnant intérieurement. Je ne pouvais vraiment pas dire à qui que ce soit ce qui venait exactement de se passer, je ne les connaissais pas suffisamment. On m’a convaincu de me faire emmener à moto à l’hôpital de Dardanelle par le policier, lui aussi pensait que je devais y passer la nuit, juste pour s’assurer qu’il n’y avait aucune blessure interne. Le pire, ce fut la grande cuvette d’eau oxygénée dans laquelle on m’a trempé le bras droit. Les soignants ne savaient pas par où commencer, ils l’ont donc trempé tout entier. Je n’avais pas souffert de l’accident jusque là.

J’ai appelé mon camarade de chambrée à l’université de technologie de l’Arkansas, il m’a ramené quelques effets personnels. Pendant que je l’attendais, allongé sur mon lit à l’hôpital (je me sentais stupide parce que je savais que rien d’autre n’était touché), il y avait une autre personne dans la chambre, raccordée à une machine. Cette dernière semble s’être arrêtée de fonctionner et une infirmière est arrivée. Elle était plutôt perplexe parce que cette machine avait toujours marché, elle n’aurait pas dû s’arrêter, un programme de sécurité était censé la redémarrer. Frustrée, l’infirmière est allée chercher un médecin.

Mes pensées avaient beaucoup cheminé à mesure que l’expérience se « gravait » dans ma conscience. L’intégralité de l’expérience, sans aucun doute. J’ai ressenti une vague de confiance en ma foi, j’ai médité sur la machine, imaginant qu’elle allait redémarrer sur la sécurité dans les 30 secondes. C’est ce qui s’est passé. Quand l’infirmière est revenue, elle ne comprenait plus rien, elle était gênée à cause de la contrariété du médecin qu’elle avait fait déplacer."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedJeu 13 Nov 2014, 9:28 pm

"Lorsque j’avais 10 ans, mes parents ont divorcé. C’était en 1976, en octobre je pense. Quoi qu’il en soit, notre famille a éclaté et avant de réaliser, je suis aller vivre chez mes grands-parents.

Peu de temps après, je me suis rendu compte que notre famille n’allait plus jamais être réunie. Je suis donc allé me coucher un soir, très perturbé, pleurant et en hyperventilation. A un moment, j’ai enfoui le visage dans l’oreiller car je ne voulais pas que mes grands-parents m’entendent.

J’ai alors perdu connaissance, j’ai commencé à sentir un étourdissement. Immédiatement après, j’ai vu mon corps en dessous de moi. Il était très pâle, ne bougeait pas, le visage plaqué sur l’oreiller. Mais pour moi, il ne s’agissait pas de moi, j’étais en effet là au dessus de ce corps qui était le mien, à 1,5 mètre au dessus, je pense.

J’ai ensuite eu la sensation d’être entraîné, comme à la plage avec le courant de marée descendante. Puis je me suis mis à tourner, jusqu’à ce que je sois face à l’angle du plafond. A ce moment, il y a eu une explosion de lumière blanche très, très brillante. La pièce a ensuite commencé à disparaître et la lumière a pris la forme d’un tunnel qui m’a alors environné. J’étais attiré à grande vitesse, il y avait quelqu’un avec moi, je me sentais en sécurité, aimé et en paix.

Ce personnage était transparent mais je pouvais quand même le voir me sourire et me dire (sans parler avec la bouche mais par l’esprit) : « Tout va bien. ». Nous nous sommes alors retrouvés dans un endroit d’une magnifique lumière chaude, des millions et des millions de personnes disaient : « Le temps est proche. », « Soyez prêts pour ce jour. ».

C’était comme un fort rugissement, mais très aimant dans la façon dont c’était exprimé, la musique n’était semblable à aucune de celles que j’ai entendues à ce jour, on était traversé par elle, on était aussi la musique.

J’ai ensuite vu un être de lumière très brillante, tellement brillante qu’on ne pouvait le regarder, j’ai tenté de le faire mais c’était beaucoup trop brillant. Une voix m’a dit : « Ce n’est pas ton heure. », « Tu as beaucoup à apprendre, va et apprends. », « Ne t’inquiète pas, tu seras avec moi un jour. », « Quitte-moi maintenant. ».

Je ne voulais pas partir, mais en l’occurrence je n’avais pas le choix. J’ai d’abord été retourné et attiré dans l’autre sens vers la lumière du tunnel, mis ce fut beaucoup plus rapide qu’auparavant. Avant d’avoir réalisé, j’avais retraversé la lumière, je me suis retrouvé dans ma chambre. J’ai alors vu mon corps, je ne voulais pas du tout y revenir, j’ai résisté de toutes mes forces, mais j’ai été catapulté directement dans mon corps.

Il était froid, raide, lourd, j’ai alors senti l’air froid se précipiter dans les poumons, j’ai entendu une voix qui disait : « Respire. ». J’ai repris connaissance, toussant, m’étranglant et tremblant car j’avais tellement, tellement froid. Mais je ne commandais pas du tout mes mouvements, après quelques temps, j’ai pu bouger mieux et me réchauffer.

Après cela je me suis intéressé à la religion, j’ai lu les livres d’Oral Roberts ainsi que les Ecritures, même si je n’y comprenais pas grand chose, je voulais apprendre."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedDim 16 Nov 2014, 11:24 pm

"Lorsque j’ai concentré mon attention sur l’herbe, l’impression d’amour c’était : « je me délecte de la vie » en détail. Je suis amour me réjouissant et m’exprimant en tant qu’herbe, c’était magnifique !

Dans l’expérience de devenir un des arbres, j’ai senti l’amour résonner comme une sensation de grande et splendide puissance, de robustesse, de force et de longévité.

En ressentant l’amour lorsque j’ai été touchée par le rayon, j’ai d’abord eu la sensation d’être précieuse, chérie, je me sentais chérie à titre personnel, j’étais aimée de Dieu et je veux que vous éprouviez cela, cette vérité, ce savoir jusque dans vos cellules, vous êtes chéri, vous êtes aimé, vous êtes précieux, vous êtes le petit trésor de Dieu, son bébé cher et délicat, sa propre création. Dieu vous aime comme si vous étiez la seule chose qui existe.

Dieu aime tout de cette manière. Dieu aime précieusement et spécifiquement tout ce qui existe. Dieu exulte dans les détails de la magnificence de la vie que vous co-créez avec Lui. J’aime Dieu.

Lorsque mon attention s’est reportée sur les rochers, j’ai cessé de me focaliser sur l’amour car j’ai été très surprise. Je ressentais toujours l’amour mais j’étais concentrée sur : « C’est vrai ? Je suis un rocher ? Vraiment ? ».

Lorsque mon attention s’est focalisée sur devenir l’univers, l’amour s’est rétabli et multiplié, un amour tellement, tellement immense. J’adore m’en souvenir. J’aime essayer de revenir à cet endroit, l’immensité de tout l’univers. J’adore ça. C’est tellement complet, si incroyablement impressionnant, un amour immense, je veux cet amour pour vous. Je veux que vous connaissiez l’immensité de l’amour que Dieu éprouve pour chaque chose dans l’univers, pour l’univers lui-même. C’est tellement immense, j’adore ça.

Je veux essayer de vous emmener avec moi. Imaginez donc combien la terre est grande… non attendez, revenez en arrière, imaginez à quel point un grain de sable est petit. Considérez que la terre est un grain de sable et le soleil aussi gros que la terre, puis le soleil est un grain de sable et le système solaire prend la taille du soleil, puis le système solaire devient un grain de sable et la galaxie est grande comme le système solaire, ensuite la galaxie est un grain de sable et un tout petit morceau de l’univers prend la taille de la galaxie, puis transformez l’univers tout entier, dans toutes les directions, en un grain de sable, si l’univers est un grain de sable alors le Vide est plus grand que l’univers. Alors agrandissez tout à nouveau, vous obtenez l’immensité de l’amour.

Lorsque mon attention s’est reportée sur un champ de particules, j’ai pensé quelque chose du genre : « Qu’est-ce que c’est ? » j’ai immédiatement reçu la réponse : « C’est la plus petite particule. C’est l’origine de la matière. C’est l’amour exprimé dans la matière.

Voilà avec quoi tout est construit. Cet amour, cet amour exprimé en tant que matière, voilà de quoi est fait l’univers. C’est de l’amour, c’est l’amour de Dieu. Chaque élément physique y est amour et conscience, l’espace dans les intervalles est conscience d’amour et connaissance infinie, informations infinies. C’est ce que tu ne savais pas encore. Cette chose, c’est cela, c’est le pont entre mon amour inexprimé et toi. C’est le pont entre toute cette énergie inexprimée dans le vide et toi, ce champ-là. »

J’ai dérivé dans ce champ, pas en un endroit particulier. J’ai observé comment les particules étaient organisées dans cette matrice à l’intérieur de laquelle les particules ne se touchaient pas, aucune n’était en contact avec une autre.

Elles émettaient de la lumière et les rayons de lumière de l’une atteignaient ceux de l’autre, ils s’enchevêtraient et ces lignes d’énergie maintenaient la stabilité des distances. L’énergie repoussait, les rayons jaillissaient, maintenant la particule voisine à distance. Il y avait comme une petite membrane autour de chaque particule. L’intérieur de la particule était illuminé également. Il n’y a rien d’autre, c’est TOUT.

Cette particule rayonnante c’est la chose la plus petite. Si je devais vraiment la dessiner, on ne verrait que du blanc. Je voyais ou je vivais toutefois la notion de la nature particulaire de cette substance, le fait qu’il s’agisse de matière telle que nous la concevons (la façon dont la plupart des gens la conçoivent).

Je vais clarifier cela, car possédant quelques notions de physique certaines personnes pourraient objecter qu’il n’y a pas de matière dans l’univers, que tout est énergie. En fait la matière c’est de l’énergie se manifestant sous forme de matière, c’est une résonance différente, une énergie stabilisée et c’est autre chose.

Ce n’est pas seulement de l’énergie, c’est de l’énergie manifestée en tant que matière. C’est de l’amour en fait. Elle comporte un équilibre, une répulsion et une attraction, ou bien un rayonnement et une captation, je ne sais. Quoi qu’il en soit, dans chaque petit champ tampon, chaque particule disposait d’une marge de manœuvre pour circuler, sans toutefois se trouver en rotation.

J’ai raconté cela à mon professeur d’astronomie, il m’a demandé si elles étaient en rotation, mais ce n’était pas le cas. Elles se déplaçaient légèrement de leur position, parfois plusieurs se déplaçaient en séquence, de sorte qu’elles produisaient un genre d’effet d’onde. En règle générale elles circulaient individuellement par simples à-coups, je peux donc maintenant extrapoler ce que cela pourrait produire.

Une quelconque petite fluctuation pourrait donner les détails fabuleux de la réalité dans laquelle nous vivons. Exactement comme dans les mathématiques des fractales, une toute petite fluctuation crée des détails et c’est ce que j’ai vu. Par ailleurs, l’amour était immense, phénoménal, je ne veux pas ignorer cela. Chaque particule était consciente, aimée individuellement. "

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 17 Nov 2014, 9:37 pm

"J’étais totalement éveillé quand mon cœur s’est arrêté de battre, que mon dernier souffle a franchi mes lèvres.

Au printemps 2003, une bombe à retardement génétique a explosé, le temps de mon corps est arrivé à expiration. L’heure de la mort était sur moi à l’âge de cinquante-trois ans, j’ai trouvé cela vraiment bizarre. Les gens autour de moi s’agitaient beaucoup, alors qu’une sérénité sans faille m’envahissait, m’entraînant de plus en plus loin de cette scène, comme si elle m’emmenait vers un endroit invisible mais familier, juste à côté de celui où gisait mon corps.

Les sirènes de l’ambulance étaient douces et mélodieuses, les questions des médecins des Urgences semblaient posées dans une langue étrangère.

Quelques minutes après qu’on m’ait installé sur la table des Urgences, qu’on m’ait mis un masque à oxygène sur le visage, j’ai senti mon cœur s’arrêter de battre et j’ai exhalé mon dernier soupir. Une très courte pause est intervenue, durant celle-ci ma personnalité consciente s’est demandé pourquoi je n’étouffais pas, pourquoi je ne paraissais pas m’inquiéter du fait que mon corps venait de mourir.

J’ai alors soudainement été bercé en mon âme supérieure, catapulté (c’est le mot qui convient) totalement éveillé hors de mon corps vers une Sphère de Communion Universelle.

Il s’est avéré que toute ma vie avait constitué un entraînement pour l’instant de la mort : mon âme supérieure s’est avancée, expliquant de façon apaisante comment elle avait affronté cela tant de fois auparavant. Tandis que mon âme inférieure (la personnalité de cette vie-ci) est devenue muette face à l’immensité de l’Inconnu, mon âme supérieure s’y est catapultée avec un dernier soupir de joie et de gratitude : Quelle Création glorieuse !

J’étais totalement éveillé quand je suis entré dans la Sphère de Communion Universelle.

Comment sais-je qu’il s’agit de son véritable nom ? Je ne le sais pas ! Je ne suis même pas certain qu’elle porte un unique nom authentique. Mais « Sphère de Communion Universelle » correspond à ce que j’ai vu et ressenti, c’est le seul nom véritable que je puisse imaginer, le seul que je puisse utiliser pour décrire l’ensemble.

Cela m’est apparu comme une sphère de lumière, mais une lumière consciente, une lumière qui est conscience. Je ne l’ai pas vraiment vue (sans corps on n’a pas d’yeux physiques) mais plutôt ressentie, un peu comme la chaleur du soleil quand on ferme les yeux très fort, mais avec la sensation supplémentaire d’une présence proche, l’attention reposant doucement aux confins de la conscience.

Une lumière consciente, à la fois substance et support de communion au sein de son propre espace sphérique. Une lumière consciente qui crée et entretient la possibilité d’une conscience partagée sur une base universelle.

J’étais totalement éveillé quand je me suis rendu compte que j’étais moi-même une sphère de communion. Une sphère de lumière consciente. Environnée d’un nombre infini d’autres sphères de lumière consciente.

Ainsi que j’en ai fait alors l’expérience, la Sphère de Communion Universelle est un espace infini de lumière consciente, occupé par toutes les sphères individuelles de lumière consciente qui ont existé ou existeront jamais. C’est similaire à Un Esprit occupé par toutes les Idées individuelles qu’il a conçues ou concevra jamais, ou bien une Sur-âme éternelle et infinie, occupée par toutes les âmes individuelles qui ont pénétré ou pénètreront jamais le monde du temps, de l’espace et de la personnalité.

Ainsi que je l’ai dit, je ne prétends pas connaître son véritable nom, mais les relations entre le Tout et ses parties, ainsi qu’entre ces parties elles-mêmes. Cela je continue de le voir avec la clarté du cristal.

Que vois-je encore de cet état sans corps ?

Chacun d’entre nous, en tant que sphère individuelle de communion, semble l’incarnation de deux moitiés complémentaires : la Compréhension et la Mémoire. Tandis que la Compréhension semble la principale caractéristique de l’âme supérieure, la Mémoire paraît être celle de l’âme inférieure. Selon mon expérience, la Compréhension constitue notre portion individuelle de la Connaissance infinie de l’Ame Unique, la notion évolutive que nous possédons sur le Chemin vers l’Unique, notre étincelle individuelle d’immortalité.

La Mémoire, quant à elle, est composée des impressions accumulées de toutes les vies dont nous nous rappelons, la somme de toutes les personnalités que nous avons liées à notre âme, notre réserve durable de trésors mortels.

J’étais totalement éveillé quand j’ai réalisé que lorsqu’une autre sphère de lumière consciente venait en contact avec moi, il se produisait entre nous un échange spontané, immédiat de nos Mémoires et Compréhensions respectives. C’est la raison pour laquelle je dis que nous sommes des sphères individuelles de communion au sein de la Sphère Universelle de Communion.

Lorsque nous venons en contact là-bas en effet, tout ce que nous savons, tout ce que nous sommes passe sans aucune barrière entre nous en une communion naturelle, ouverte d’être partagé. Les sphères de lumière consciente se touchent, échangeant ainsi la totalité de leur expérience, assimilant mutuellement l’expérience de l’autre.

J’étais totalement éveillé quand toutes les sphères individuelles de communion sont simultanément venues en contact les unes avec les autres, brisant tous les barrages de l’individualité, nous inondant tous dans la totalité de notre être partagé. Voilà pourquoi je pense que son nom est : « Sphère Universelle de Communion », car lorsque toutes les sphères individuelles de lumière consciente viennent périodiquement en contact simultanément, chaque conscience individuelle qui a existé ou existera jamais ne fait spontanément et immédiatement plus qu’Un avec l’Unique.

J’ignore ce qui périodiquement nous attire les uns vers les autres simultanément ; cause mise à part, l’effet en est l’expérience complète, écrasante de chaque goutte de la mer de conscience se fondant soudain en l’unique océan de la conscience.

Mon corps est mort pendant deux minutes, mais pour moi le temps s’est écoulé comme s’il s’agissait de nombreuses années.

D’autres sphères individuelles de lumière consciente (dont un grand nombre possédait une grande profondeur de Compréhension et le Souvenir de milliers de vies antérieures) m’ont généreusement enseigné des leçons à ramener et utiliser dans ma vie actuelle. Par exemple, me semble-t-il, l’attention-aimante de nos ancêtres collectifs, qui souhaitent si ardemment que cette ère de transformation soit un âge de métamorphose et non d’atrophie.

J’en suis venu à croire autre chose depuis mon retour dans ce monde du corps et de ses cinq sens :

Bien qu’il soit beaucoup plus difficile de le percevoir ici-bas qu’au sein de la Sphère de Communion Universelle, nous ne sommes pas moins des sphères de communion individuelles ici que là-bas. Après avoir fait l’expérience de me reconnaître en tant que sphère de lumière consciente dans l’état hors du corps, j’ai découvert que j’étais suffisamment sensible pour me percevoir en tant que cette même sphère de communion ici-bas avec un corps. Suffisamment sensible également pour reconnaître que tout le monde est aussi une sphère de lumière consciente similaire.

De plus, bien qu’il soit plus difficile de percevoir l’échange spontané, immédiat de Compréhension et de Mémoire se produisant lorsque nous (sphères individuelles de communion) venons en contact ici-bas, je pense que cela se produit néanmoins, même si cela ne parvient pas jusqu’à notre connaissance consciente.

Ainsi, voilà ce que m’a amené à croire mon aller-retour entre la vie et la mort : tout comme apprendre à vivre consiste en fait à se préparer à mourir, il semble effectivement clair que se préparer à mourir revient à apprendre à vivre.

Onze années se sont écoulées depuis ma mort, j’ai été réticent à en parler trop tôt de peur que mon récit soit coloré par les profondes émotions de l’expérience. Comme tant d’autres ayant vécu une expérience similaire, la profondeur de ces émotions m’a incité à consacrer le reste de ma vie actuelle à exprimer les leçons apprises tandis que j’étais en dehors de cette même vie.

Voilà le meilleur récit que je puisse fournir. C’est toujours aussi net maintenant que lorsque c’est arrivé. Aujourd’hui il ne paraît pas du tout bizarre de dire des choses du genre : mourir est un des évènements les plus significatifs de la vie. Il est clair que l’expérience de mort imminente m’a changé, m’emplissant d’un sens plus profond du caractère sacré de toute chose. A l’avance, je présente mes excuses pour la maladresse de mon récit : les mots inventés pour décrire ce monde-ci ne parviennent pas à donner une image de l’autre monde."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 18 Nov 2014, 10:06 pm

"Lorsque j’étais de l’autre côté et que je regardais le passage en revue de ma vie, il y a aussi eu d’autres questions que je me suis posé concernant nombre de sujets différents. Il est intéressant de noter que l’une de ces questions portait sur le fait de prendre la vie de quelqu’un. Une autre discussion concernait Adolph Hitler et ceux qui comme lui ont pris part à notre histoire et se sont rendus célèbres par leurs actions.

Ce qu’on m’a montré, c’est qu’à chacun d’entre nous, y compris Hitler, on a dévoilé ce que comporterait notre « mission » sur cette terre. Nous avons vu tout ce qui devait arriver pendant notre vie. Cependant, on nous a aussi montré différents chemins que nous pourrions emprunter au cours de notre vie. Aucun de ces chemins n’est prédestiné. Au lieu de cela, nous (pas Dieu) avons placé des poteaux indicateurs spécifiques le long de la route pour déclencher les décisions que nous devrions prendre. Quelquefois nous les reconnaissons, d’autres fois non.

Il y a une chose que nous savons, c’est que nous avons choisi de venir sur cette terre en tant que blanc, noir, oriental, Mexicain, Chrétien, Juif, Catholique, Musulman, Hindou ou Bouddhiste, nous savons aussi et réalisons qu’il peut y avoir des moments où nous devrons défendre notre mode de vie et nos croyances personnelles, même au point de devoir prendre la vie de quelqu’un pendant notre temps ici. C’est notre libre arbitre. Nous savons aussi que lorsque nous venons ici, nous pouvons être appelés à exercer notre devoir de citoyen d’un pays spécifique, pour protéger et défendre son mode de vie.

En ce qui concerne le jugement, Dieu ne juge pas ainsi que l’enseignent tant de religions, celles-ci font vraiment un bon travail de culpabilisation à mort. Culpabilité de regarder une femme ou un homme, de prendre un verre, de fumer, et c.. A l’inverse, si vous défendez votre mode de vie, vous êtes récompensé et complimenté.

Comme je l’ai mentionné plus haut à propos d’Adolph Hitler, nos livres d’histoire enseignent la haine. Nous devons continuer à haïr cet homme pour ce qu’il a fait et ce qu’il a ordonné ; Pourquoi ne pourrions-nous pas examiner cela d’un point de vue différent, ce que cet homme nous a enseigné ? Le message d’Hitler c’est que si nous (l’humanité) ne prenons pas garde à ce que nous faisons, à nos actions, c’est à ce point de bassesse que l’humanité peut vraiment aboutir.

Ses actions et celles de ceux qui ont suivi ses ordres ont tenté de rayer de la vie tout un peuple, uniquement parce qu’il était différent du leur. Ainsi, avec cette leçon, considérez la réponse adéquate que l’on a demandé aux soldats américains de mettre en oeuvre. Les USA ont tenté d’arrêter non seulement un mode de vie, mais aussi une menace sur toute vie. Pour appréhender la vision générale il faut se rendre compte que le choix d’un chemin de vie effectué par une personne n’importe pas, nous sommes tous des « enfants de Dieu ». Nous avons seulement des points de vue différents et c’est bien ainsi.

A propos des évènements du 11 septembre, mon point de vue est que concernant ceux qui ont survécu, il n’était pas planifié qu’ils meurent ce jour là. Pour ceux qui sont morts, c’était le jour et l’heure qu’ils avaient choisis à cette date spécifique et de cette manière. Pourquoi ? Quelle pourrait bien être la raison ?

Notre nation et toutes les autres ont réalisé depuis longtemps que des individus utilisent la terreur pour lutter contre nos modes de vie. De même qu’il a fallu que plus de 6 million de personnes meurent dans les camps de concentration aux mains des Nazis, il a fallu ce nombre pour provoquer un impact suffisamment puissant pour nous réveiller, pas seulement aux USA, mais dans le monde entier. Il en est de même avec le 11 septembre. Bien sûr, nous avons eu des attentats à la bombe et des fusillades mineures ici et là, mais il a fallu une chose aussi dramatique pour avoir l’impact suffisant pouvant nous faire réaliser que cela suffit.

A la fin de la seconde guerre mondiale, il a fallu quelques années pour que le peuple allemand se rende compte de la vision d’Hitler. Ils ont réalisé qu’il n’y avait pas de menace contre l’Allemagne, mais que ce sont les vues d’Hitler qui avaient été frappées. C’est la même chose pour Ben Laden. J’ai beaucoup d’amis qui sont aussi Musulmans et qui pensent différemment d’al Quaida ou de Ben Laden. Beaucoup de religions affirment qu’elles sont la seule religion véritable sur cette terre, c’est ce que pensent certains Musulmans.

Depuis mes trois EMI, mon point de vue a radicalement changé. La religion, toutes les religions ont été créées par l’homme et c’est lui qui a écrit et créé les lois qui dictent ce que doivent être les sentiments, ce que l’on doit faire et ce que l’on pense. Dieu n’est PAS UNE RELIGION, IL/ELLE EST UNIQUEMENT DIEU. IL/ELLE EST LE GRAND JE SUIS et c’est tout. Nous sommes une partie du Grand Je Suis. Cela ne changera jamais. Peu importe qu’on L’appelle ou non par tel ou tel nom, Il/Elle est toujours DIEU.

Lorsque l’humanité réalisera que pour arrêter toute cette FOLIE, nous devons seulement nous rendre compte que Dieu est Dieu et que nous sommes littéralement une partie de Dieu. Nos corps humains peuvent être une partie de nos ancêtres avec toutes les générations, mais notre esprit n’a qu’une génération, nous en tant qu’éternels Enfants de Dieu.

Lorsque l’humanité comprendra la continuité de l’âme, elle se rendra également compte que nous n’avons plus besoin de forcer l’autre à modifier son point de vue individuel, parce que cela n’a pas d’importance. Les personnes seront acceptées pour ce qu’elles sont.

Il n’y aura finalement plus de tueries, plus de maladies et peut-être plus de mort. Pour autant, la mort n’est qu’une renaissance, une autre transition de cette existence vers celle dont nous sommes venus.

Donc, pour en revenir à votre question, Dieu ne jugera pas ceux qui ont dû prendre une vie pour se défendre ou défendre leur pays. Si une personne ressent de la culpabilité pour une action, c’est qu’elle se juge elle-même. Avant de terminer, laissez-moi essayer de partager avec tous une petite partie de mon EMI.

Tandis que je passais dans le tunnel, j’ai pu sentir les esprits qui se trouvaient dans les ténèbres au delà du tunnel de lumière. Je pouvais ressentir les tourments, la peur, la culpabilité et la honte qu’ils éprouvaient. J’ai demandé à mes guides comment Dieu pouvait condamner ces esprits à ce domaine. On m’a répondu que Dieu ne les avait pas mis là, Ils se Sont Mis Là Eux-mêmes.

Je leur ai demandé ce qu’ils voulaient dire par là. (je vais être un peu abrupt ici). Les religions enseignent tellement que les actes et les mots peuvent amener ou éloigner une personne de la présence de Dieu. Ce genre d’enseignement, apprend la culpabilité et la honte. Par exemple si on dit les mots : « ;;;, Bon Dieu et c. » l’âme ne sera pas digne d’être en présence de Dieu. Si une personne choisit un de vivre un style de vie différent de la norme, de nombreuses religions vont bannir ce membre du groupe en en faisant un bouc émissaire et en rappelant au reste de l’assemblée comment cette personne sera jetée en Enfer et ne verra jamais la Lumière de Dieu.

Quand je me suis retrouvé en présence de mon créateur, j’avais fait dans ma vie passée des choses qui n’étaient pas dans la Norme, mais je n’ai ressenti aucune honte à cause de cela, je me suis juste senti aimé. Tandis que j’étais là bas, j’ai pu voir quatre vieux amis que j’avais eu sur cette terre. Ces amis ont tous été tués dans un accident de voiture après avoir été percutés par un conducteur ivre. Certains penseraient que c’était normal parce qu’ils étaient morts de façon innocente. Le conducteur ivre a aussi été tué. Pourtant il était là aussi.

Pourquoi ? Parce que les gars lui avaient tout pardonné. Tous les cinq savaient et convenaient que leur mission sur cette terre avait pris fin cette nuit là. Au fait, j’ai aussi oublié de mentionner que mes quatre amis n’auraient absolument pas dû être au Paradis, car la religion les avait condamnés à l’Enfer. Tous les quatre avaient été homosexuels sur cette terre. Ils n’avaient pas de honte ou de culpabilité pour leur mode de vie. C’est la société qui comporte la honte et la culpabilité.

C’était des types super, ils n’avaient jamais fait de mal à un autre être humain. La famille de trois d’entre eux comprenait même des enfants plus jeunes et pas une seule fois ils ne les avaient agressés ou souillés, en fait ils les avaient protégés, même jusqu’au jour de leur mort.

Si nous passons de ce côté, quand JESUS est allé vers ceux qui sont prisonniers, il parlait de ceux qui sont dans les ténèbres. Ceux-là par leur culpabilité et leur honte pensent qu’ils ne sont pas dignes et pas en mesure d’être aimés par Dieu. Ce sont eux que nous devons aider. Enseigner à ceux qui restent torturés dans les ténèbres à se réveiller et à réaliser que leur trouble n’est pas nécessaire. Dieu est pur AMOUR. Les expériences que ces âmes ont eu sur terre n’étaient que cela, une expérience faisant partie de leur mission. Quand ils apprendront à abandonner leur culpabilité et leur honte, ils retourneront vers la lumière."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMer 19 Nov 2014, 10:57 pm

"Pendant 45 secondes, j’ai vécu un instant d’éternité !

Tout d’abord, je me souviens m’être trouvée à la hauteur du plafond. J’étais là avec toutes mes pensées, mes émotions, mes impressions, avec tout ce qui constitue mon être profond. J’ai pris conscience de voir de tous les côtés à la fois, mais surtout j’éprouvais un sentiment nouveau et incroyable : celui d’exister en dehors de mon corps. Je vous assure que c’est quelque chose de bouleversant de se sentir vivre au-delà de soi .

J’ai pris conscience que j’étais l’habitant de mon corps. Celui-ci était étendu sur la table d’opération. Je l’ai donc regardé et je ne l’ai pas trouvé beau. J’étais cadavérique, j’avais des tuyaux qui me sortaient du nez et de la bouche, je n’étais pas du tout à mon avantage. Cela n’avait déjà plus d’importance parce que ce corps n’était pas réellement moi, il n’était que mon véhicule. J’ai entendu le chirurgien s’exclamer : "Elle me pète entre les mains !". Ce qui m’a été confirmé un mois après par une infirmière ayant assisté à mon opération.

Je ne me suis pas trop attardée dans cette salle d’opération, car j’ai pensé à mon mari et à mon beau-père qui attendaient dans la salle d’attente. En pensant à eux, instantanément, je me suis trouvée près d’eux. J’ai pris conscience de traverser les murs. Tout m’a paru naturel, parce que sur le coup, on ne pense pas, on est dans l’action tout simplement. Plus tard je me suis demandé : comment est-ce possible ? Comment ai-je pu traverser les murs et trouver cette salle d’attente, car je ne connaissais même pas le chemin qui y conduisait, n’ayant jamais eu l’occasion de m’y rendre !

Dans cette salle d’attente, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de siège. Mon mari me l’a confirmé plus tard. Je voyais qu’ils arpentaient la pièce et moi j’essayais de me manifester à eux, en vain. Ils ne me voyaient pas. Je ne comprenais pas. J’éprouvais une sorte de désespérance, celle de ne pas pouvoir communiquer avec ceux que j’aimais. En désespoir de cause, j’ai posé la main (du corps plus subtil dans lequel j’étais) sur l’épaule de mon beau-père et ma main a traversé son corps !

Mais, en même temps, je prenais conscience d’une faculté nouvelle, celle de pénétrer tout ce qui est. Je n’ai jamais perdu la notion d’être " moi ", mais j’avais l’impression de prendre plus d’espace et je me suis trouvée dans le coeur de mon mari. Je connaissais toutes ses pensées, mais aussi l’essence de son être, ce qu’il valait en tant qu’être humain. La même chose s’est produite avec mon beau-père. Mes beaux-parents avaient perdu leur premier fils à l’âge de 25 ans. Il s’était noyé en voulant en vain sauver un camarade.

Par suite, ils avaient reporté toute leur affection sur leur second et dernier fils qui avait 14 ans à cette époque. Quand plus tard il est devenu mon mari, j’avais l’impression de leur avoir pris leur fils et qu’ils ne m’aimaient pas pour moi-même, mais seulement selon ma capacité à rendre leur fils heureux. Et cela me faisait souffrir. Et là, dans le coeur de mon beau-père, je me rendais compte de toute la compassion et de toute l’affection qu’il avait pour moi et j’étais capable de voir au-delà de mes propres projections.

Propulsée à une vitesse prodigieuse vers cette Lumière

Je me suis ensuite trouvée dans un abîme de ténèbres, de silence. J’étais seule au monde, dans un néant infini et j’aurais tout donné pour entendre un bruit et voir quelque chose. Je ne sais pas combien de temps cela a duré. Peut-être une fraction de seconde ? Le temps n’existait pas. J’ai pensé : "Ca y est ma fille, tu es morte". Et pourtant, je n’étais pas morte puisque j’existais. Une phrase qu’on m’avait enseigné toute petite au catéchisme m’est revenue à la mémoire : "On vivait jusqu’à la fin des temps, jusqu’à la résurrection finale". Dans ce contexte, l’idée de vivre dans ce néant et ces ténèbres m’est apparue insupportable.

Quelque chose en moi a appelé à l’aide et au loin, j’ai vu une lumière. A partir de ce moment je n’étais plus seule au monde. J’ai été propulsée à une vitesse prodigieuse vers cette Lumière et, au fur et à mesure que j’en approchais, elle grandissait jusqu’à occuper tout l’espace. Les ténèbres s’éclaircissaient, je sentais des présences autour de moi sans les voir distinctement, mais surtout une joie inouïe s’élevait de mon coeur, une joie mille fois plus grande que toutes les joies que j’ai pu éprouver sur cette terre.

Et je suis rentrée dans la Lumière. Là il n’y a plus de mots . Cette lumière était aussi un océan d’Amour, mais de l’Amour pur, celui qui s’offre et ne demande rien, un Amour soleil et j’étais l’Amour. J’étais immergée dans un océan d’Amour, totalement comprise, comblée et aimée telle que j’étais et ceci de toute éternité et si loin des soucis et des agitations de cette terre ! Je n’avais plus conscience du temps et de l’espace, mais d’être, d’avoir toujours été. J’ai compris que j’étais une partie de cette lumière, que j’étais éternelle.

Dans cette plénitude et aussi cette paix immense, j’ai compris le sens des mots : "Je suis". C’est comme si, tout en étant moi, je devenais tout et que je retrouvais ma nature réelle. J’avais retrouvé ma patrie. J’étais devenu l’Amour et j’étais la vie. Comment mon Dieu partager cette expérience ? Si chacun d’entre-nous pouvait la vivre, ne serait-ce qu’un instant, il n’y aurait plus de misère ni de violence, ni de guerre sur cette planète. Le sens même de l’existence serait perçu et la beauté serait son accomplissement.

Dans cette lumière j’ai vu un jeune homme resplendissant de lumière venir vers moi. Mon coeur a bondi de joie car je reconnaissais mon frère. Mes parents avaient perdu un jeune enfant de sept mois, alors que j’avais 11 ans. J’adorais cet enfant, j’étais sa petite maman. Après son départ, mes parents et moi avons vécu ce chagrin si bien exprimé par ces vers de Victor Hugo : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé". Mais il était là et il vivait ! Et j’étais heureuse, si heureuse ! Je me suis trouvée dans ses bras. Il était solide et moi aussi.

Nous communions totalement par la pensée et les sentiments et je lui ai "dit" : "Comme papa et maman seraient heureux de te voir !" Il m’a dit qu’il nous avait toujours suivis et accompagnés dans notre vie. J’ai compris que les liens d’amour ne meurent jamais. Comment pouvais-je être certaine que cet être était mon frère ? Il y a évidemment une grande différence entre les traits physiques d’un bébé et ceux d’un adolescent. Pourtant je sais de façon absolue que c’était lui. Je pense qu’il s’agit d’une reconnaissance d’âme à âme .

J’ai rencontré aussi le frère de mon mari, Jacques, que je n’ai jamais vu sinon sur photo. J’ai été très surprise qu’il m’aimait et me connaissait bien. Il m’a montré les circonstances de son décès, combien ses parents avaient souffert, en particulier ma belle-mère. J’ai souhaité ne jamais avoir à connaître une telle épreuve dans ma vie. En ce qui concerne certaines situations difficiles, voire contraignantes, il m’a dit que l’on pouvait transformer toutes les conditions défavorables autour de nous, qu’il n’était pas nécessaire de tout accepter mais que nous devions le faire avec amour.

J’ai rencontré également des êtres que je n’ai jamais vus sur cette terre. Et pourtant je les connaissais et j’éprouvais un bonheur immense de les revoir. Ils dégageaient tellement de noblesse et de respect que je me trouvais devant eux comme une petite fille face à son professeur envers lequel elle éprouverait une grande déférence. Ils lisaient en moi comme dans un livre ouvert et j’aurais aimé ne leur montrer que de beaux aspects de moi-même. Je sais qu’ils m’accompagnent et me guident dans cette vie.

Toutes ces rencontres avaient lieu dans un paysage inondé de lumière, de beauté et de paix. J’étais dans un très beau jardin. La nature y était magnifique. L’herbe elle-même était plus verte. Il y avait d’autres fleurs, d’autres couleurs, les sons eux-mêmes devenaient couleurs. Et cela créait une harmonie, une unité telles que j’ai compris le sacré de la vie. Tout vivait, un simple brin d’herbe me ravissait, car j’y voyais toutes les molécules de vie, de lumière à l’intérieur.

Dans cet état, j’ai pensé qu’au-delà du chagrin et de la souffrance bien humains que nous éprouvons lors du départ de ceux que nous aimons, nous devrions nous réjouir de savoir qu’ils sont retournés au pays ou qu’ils sont en route pour retrouver la Vie.

"Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ?"

J’ai revécu ma vie à l’envers, de mes 26 ans de 1’époque jusqu’à ma naissance. Près de moi il y avait un Etre de lumière, un être que notre coeur connaît. Je ne peux pas décrire le rayonnement et la force d’Amour qu’il dégageait. Je me suis aperçue par la suite qu’il avait aussi beaucoup d’humour. J’ai entendu sa voix qui semblait venir du fond de l’univers, une voix puissante et douce à la fois, mais qui n’a rien à voir avec de la sensiblerie.

C’est une voix qui par la force et l’amour vrai qui s’en dégagent, est capable de restaurer les forces vives d’un individu. Cette voix m’a demandé : "Comment as-tu aimé et qu’as-tu fait pour les autres ?". J’ai senti tout de suite l’exigence de la question. Simultanément, j’avais la vision d’une multitude d’êtres dont les bras étaient tendus vers le ciel et qui imploraient. Je savais que ces êtres souffraient dans leur corps ou dans leurs coeurs et je ressentais toutes leurs souffrances.

Qu’avais-je fait pour eux ? Je n’avais pas été méchante, mais je n’avais rien fait de particulier. Cette question exigeait de moi plus de fraternité, d’ouverture, de disponibilité et même de faire grandir la vie en moi et en ceux qui m’entourent, de la rendre plus ardente, plus libre. Elle exigeait comme l’a dit Emerson : "de faire tout le bien qui existe dans l’individu", de l’aider à croître dans tous les aspects de son être et je comprenais simultanément que cela demandait beaucoup d’amour, de cet amour fort et éclairé qui libère la vie.

Elle exigeait aussi de moi une croissance, une extraction du meilleur de moi-même afin que ma transformation et mon accomplissement puissent aider l’autre à s’accomplir lui-même. Et je sentais l’humanité comme un seul être dont tous les membres étaient interdépendants pour leur progrès et leur survie. Je m’éveillais à une responsabilité toute neuve.

La compréhension de ces deux petites questions si simples en apparence, ne cesse de s’approfondir avec le temps.

Toute ma vie était là, toutes les joies, les attentes, les espoirs et les peines qui la constituaient. J’ai retrouvé mes émotions d’enfant. J’ai redécouvert certains épisodes oubliés. Tous les mobiles de mes actes étaient à découvert. On ne peut rien cacher. Tout est inscrit dans le grand livre de la vie.

C’était troublant car, pendant le déroulement de ce bilan, j’étais en même temps celle qui revivait chaque situation avec toutes les émotions qui l’accompagnaient et j’étais aussi l’autre partie du moi, celle qui n’était pas du tout affectée par les émotions et qui était toute sagesse, connaissance, amour et justice. C’était cette pure Lumière, cette autre partie du moi, qui évaluait ma vie. A travers elle tout devenait clair. Je comprenais tous mes mécanismes psychologiques, de quelle manière je fonctionnais et appréhendais la vie, tout ce qui me limitait, tous mes manques et tant de choses plus subtiles que je n’ai pas encore réussi à traduire en mots.

Je prenais conscience du bien et du mal que je m’étais fait à moi-même sans le soupçonner ainsi que les répercutions de mes actes et de mes pensées en moi-même, mais aussi en ceux-qui m’entouraient. Lorsque j’avais accompli un acte de bonté, j’étais dans le coeur de la personne à qui j’avais fait du bien et je recevais le bien que je lui avais fait. Il en était de même lorsque j’avais été désagréable envers autrui. J’éprouvais en moi-même les souffrances que j’avais infligées à cette personne et surtout je prenais conscience des mesquineries qui avaient conduit à cela.

Comme nous tremblons quand cette grande conscience évalue notre vie suivant les critères de l’amour absolu et de la sagesse ! C’est là que nous nous rendons compte de nos manques, de nos misères et de nos faiblesses ! C’est à ce moment que l’on regrette tout le temps passé à la recherche de fausses valeurs ! C’est là que l’on regrette aussi de ne pas avoir vécu "vrai" !

Mais cette prise de conscience s’accompagne aussi de compassion pour soi car l’on découvre que l’ignorance, la peur, les conditionnements, les faiblesses nous ont éloignés de ce que nous sommes et de ce que nous aurions pu accomplir sans elles.

La transformation et la rigueur s’imposent à nous car si l’on comprend ce qui nous limite, il est difficile de transformer la peur en confiance, l’égoïsme en altruisme, etc . Il faut du temps et le vouloir .

Mais je sais que c’est la chose la plus importante que nous soyons venu réaliser ici-bas et je suis en route sur ce chemin, peinant très souvent, mourant de ne pas mourir comme l’a dit Saint Jean de la Croix, mais avec dans le coeur l’espoir de la délivrance. Désormais le désir le plus profond de ma vie est de retrouver consciemment cet état de liberté et de plénitude que j’ai goûtés lorsque je suis arrivée "au coeur de moi-même" dans cet espace intérieur où il n’y a plus ni conflit, ni peur, ni passion, ni conditionnement, où je n’étais plus prisonnière de mes émotions et de mes identifications.

Quelle merveilleuse liberté dans cet oasis de paix ! C’est certainement ce qui est le plus important dans cette expérience car, à partir de ce centre de paix qui, je le sais désormais, est ma véritable nature, je me rendais compte de tout ce qui, en moi ou autour de moi, faisait obstacle à cette plénitude.

Je comprenais et je renaissais

Il m’a été montré ce que serait ma vie lorsque je reviendrai sur cette terre. Mais auparavant, "on" m’avait demandé si je désirais rester ou revenir sur terre. Mon âme voulait rester mais j’ai pensé à mes deux jeunes enfants qui avaient besoin de leur maman. Il m’a été dit que lorsque je reviendrai, j’oublierai beaucoup de choses car il le fallait. Malgré mon désir de fixer toutes ces connaissances en moi, je sais que beaucoup d’entre-elles se sont effacées. Je n’en ai ramené que des miettes et je le regrette.

Quand je dis "on" m’a montré ou "il m’a été dit", c’est une façon de dire que je recevais ces informations d’un être (frère, etc .) ou tout simplement de la grande Lumière. C’était comme si j’étais dans une classe d’enseignement sans professeur.

Donc j’ai vu mes enfants grandir et j’étais très fière d’eux. Il m’a été montré que mes beaux-parents et ma grand-mère quitteraient cette terre presque en même temps et que deux d’entre-eux partiraient à trois semaines d’intervalle. Cela m’avait frappé.

Mon beau-père et ma grand-mère nous ont quitté 13 ans après cette expérience, à trois semaines jour pour jour d’intervalle et ma belle-mère transitait l’année suivante... J’avais révélé ces informations à mon mari et à mes parents, ce qui les avait fort troublés.

Je me rappelle aussi avoir été en possession d’une grande connaissance. En 45 secondes (mais le temps n’existait pas) j’ai vécu des millénaires. Je me rappelle avoir vu des géants, des sacrifices humains. J’avais toute une information sur les civilisations disparues dont l’Atlantide et sur Jeanne d’Arc aussi. Je sais que j’ai su, mais j’ai oublié l’information.

L’on me disait que Dieu était la force, la vie et le mouvement, que la vie existait partout dans l’univers, qu’à l’intérieur de notre terre il existait de grandes cavités, que notre planète était une planète non sacrée, que le Christ, Bouddha et Mahomet travaillaient ensemble à la régénération de la terre, que lorsque je mourrai, on ne me demandera pas à quelle religion, quelle philosophie ou race particulière j’appartiens, mais comment j’ai aimé et ce que j’ai fait pour les autres et que seule la qualité d’être d’un individu est importante.

L’on m’a dit également que tout ce qui allait dans le sens de l’unité était bien et que ma vie, par rapport à l’éternité, correspondait à un battement de cils dans ma propre vie. J’étais capable dans cet état de renoncer à toute revendication, à toute condition au bonheur et à "être", tout simplement.

Il m’a été montré aussi le futur de l’humanité. J’ai vu que notre terre serait l’objet de grands bouleversements et que nous traverserions de grandes épreuves, de grandes tribulations, car nous avions une technologie avancée, beaucoup de science, mais peu de fraternité et de sagesse. Et l’on me montrait tout ce qui risquait d’arriver SI on ne changeait pas.

J’insiste sur le si car il est déterminant. L’on me disait que nous étions à la croisée des chemins et que rien n’était inéluctable, tout dépendait de notre capacité à aimer et à agir avec sagesse. J’ai senti néanmoins l’extrême urgence d’une grande transformation individuelle et planétaire de l’humanité et la nécessité d’instaurer la paix et la tolérance en nous et autour de nous, pour vivre en harmonie et dans le respect de ce qui vit.

Mais il est vrai qu’il y a 40 ans, alors que tout était florissant, j’ai vu le chômage s’étendre sur la terre entière, une peste ravager elle aussi la terre, éruptions volcaniques, intempéries, etc . et bien d’autres catastrophes. Mais je ne suis pas venue apporter la sinistrose. Je connais trop bien le rôle de la pensée et je sais que ces événements n’arriveront que si nous continuons à vivre en bafouant les lois de l’amour et de la conscience.

J’ai vu aussi que j’avais déjà vécu sur cette terre. L’on me montrait certaines tranches d’autres vies et le lien qui les unissait toutes. L’on me disait que l’on revenait sur terre tant que l’on n’avait pas acquis assez d’amour et de sagesse, que tout était une question d’évolution. Dans cet état, cela me paraissait évident.

Plus tard, lorsque je suis revenue dans mon corps, ce souvenir m’a beaucoup troublée, mais je suis intimement convaincue que ce concept de vies "successives" ne doit diviser personne car l’important n’est pas de s’accrocher à une croyance ou à une conviction mais de se transformer.

Au niveau de l’absolu, au-delà de l’espace et du temps, il n’y a que la vie, la Grande Vie . Mais dans notre dimension limitée où s’inscrit le temps et l’espace, nous ne prenons conscience que d’un segment, que d’une partie de cette vie se déployant entre la naissance et la mort et nous pensons que cette petite vie est tout ce qu’il y a à connaître. Et pourtant...

Et l’on m’a dit que le Christ allait revenir sur la terre et que c’était imminent. Je ne sais plus si c’est une entité telle que le Christ qui doit s’incarner sur cette terre physiquement ou si c’est sa conscience dont nous sommes chacun une étincelle en devenir que nous devons laisser s’épanouir en nous jusqu’à la dimension "Christ", mais j’ai pleuré car je comprenais que sa venue était la seule chose qui nous sauverait.

Le Christ, tel que je le comprenais dans cette expérience (je n’ai pas la prétention d’avoir saisi tout son mystère) représentait toute la plénitude de la vie dans tout ce qui Est. C’était la conscience, l’amour et la vie qui se manifestaient totalement dans l’être humain et dans l’humanité délivrée de ses misères humaines. Il n’appartenait à aucune religion puisqu’Il était au coeur de toutes. C’était la plénitude de Dieu dans l’homme. Je comprenais et je savais que ce qui nous sauverait de nous-mêmes et qui éviterait guerres, catastrophes et calamités serait d’éveiller cette dimension Christ en nous.

"Je veux me marier avec toi ."

J’ai aussi le souvenir d’être allée de plan en plan. C’est même beaucoup plus subtil que cela. J’avais l’impression de pénétrer profondément dans ma conscience et cela se manifestait par une lucidité et une compréhension intérieures qui allaient en croissant et aussi extérieurement par beaucoup de lumière et de beauté. Je me suis trouvée dans une ville de lumière, d’or et de pierres précieuses. C’était la gloire des gloires.

Je me sentais transportée et élevée au plus haut niveau. J’ai compris encore plus profondément le sens des 26 ans que j’avais passés sur terre et ce que j’avais fait de cette opportunité.

Puis il m’a été montré que j’aurai beaucoup d’épreuves et de souffrances dans le temps qu’il me restait à vivre sur cette terre. Je me suis vue pleurer bien des fois et j’ai demandé le pourquoi de ces épreuves. Et l’on m’a dit que je les avais acceptées avant de naître, car, grâce à elles, je grandirai. J’ai supplié que me soient alors données toutes les expériences et épreuves qui me seraient nécessaires pour arriver au but et ceci en une seule vie, car je ne voulais plus revenir à nouveau.

Je comprenais que l’enfer était sur terre et j’étais prête aux plus grands renoncements et aux plus grands sacrifices pour ne plus avoir à y revenir. Mais on m’a fait comprendre qu’on ne pouvait me donner à porter plus que ce que mes épaules ne pouvaient supporter.

Il peut paraître extravagant ou contre-nature de désirer cela. Dieu merci, je ne suis pas masochiste. J’aime la vie. Mais dans cet état de conscience sublime, je n’avais plus qu’un seul désir : celui d’arriver le plus vite possible au but, celui de me fondre dans cette splendeur. Sur terre, devant l’épreuve, la souffrance ou la maladie, on s’insurge, on se révolte. De "l’autre côté", l’on en comprend le pourquoi et l’on en voit les résultats. Et tout s’éclaire .

Et l’on m’a montré un mur de pierres précieuses et l’on m’a invité à être une de ces pierres.

J’ai vu venir à moi un être très beau. Il m’est impossible de dire si cet être était un homme ou une femme, car il était viril et féminin à la fois. J’avais l’impression de le connaître depuis la nuit des temps. Je voulais me fondre en lui. Je lui ai dit : "Je veux me marier avec toi .".

Et je prenais conscience que cet être était moi, mais moi à la fin des temps, moi totalement réalisée. Ce fut une grande leçon d’humilité car je mesurais tout le chemin qui me restait à parcourir pour être ce que je suis .

Je comprenais que le temps n’était que la distance qui me séparait de moi-même et que j’étais déjà cela dans la mesure où j’étais capable de vivre à la pointe de mon âme. Mon incapacité à vivre la plénitude de ce que je suis attire les expériences qui me sont nécessaires pour acquérir ce qui me manque.

"C’est la blessure qui guérit" comme l’a si bien dit un expérienceur suisse.

Mon frère et moi, nous nous sommes fait nos adieux. Il m’a conseillé de ne pas parler de cette expérience à mon réveil et d’attendre 17 ans avant d’en témoigner car, avant ce temps, elle serait considérée comme un traumatisme consécutif à un choc opératoire.

Je ne me rappelle pas être sortie de mon corps, mais je me rappelle l’avoir réintégré en passant par ma tête et m’y être glissée comme dans une chaussette.

Toute l’expérience s’effaçait. Je ne pouvais pas la retenir

Et pour moi c’est cela le drame de l’existence. Fini la plénitude, fini la liberté, fini le fait de se sentir un et tout à la fois. L’on rentre dans son corps comme si l’on rentrait dans une boite. On oublie que les autres sont nous et l’on se fait du mal les uns les autres ...

On a dû me réveiller rapidement par une paire de claques. A mon réveil, j’avais dans les oreilles une musique sublime, une symphonie d’une grande amplitude, d’une grande douceur et qui me faisait fondre d’amour.

J’ai essayé plus tard de retrouver cette musique en écoutant de la musique sacrée et des classiques, mais en vain. Mais derrière cette musique, à l’arrière plan, il y avait un accomplissement, une paix infinie, une plénitude, une connaissance que j’aurais voulu garder toujours en moi.

Je ramenais une parcelle d’éternité et le sentiment d’avoir compris toutes choses. Tout était bien .

Mais en m’éveillant, la douleur s’est éveillée aussi, (j’étais ouverte du nombril au pubis) et toute l’expérience s’effaçait. Je ne pouvais pas la retenir. Je n’en ai ramené qu’une infime partie .

Cette expérience est désormais le centre, le moteur de ma vie

Aujourd’hui, je ne peux que constater à quel point cette expérience est désormais le centre, le moteur de ma vie. Il n’y a pas une journée, peut-être pas une heure, sans que son souvenir ne se manifeste et je sais que la fréquence de manifestation de ses réminiscences n’est pas de nature obsessionnelle. Cette expérience fait partie de moi, elle repose en moi.

Elle me remplit et me nourrit. Elle est là comme une force, un point d’ancrage autour duquel tout gravite. Elle est un point de référence pour toutes mes pensées, émotions et activités. Je la ressens comme une densité, comme un plan subtil au creux de la poitrine qui à la fois, m’ancre sur la terre, me relie au ciel et ne demande qu’à grandir avec souvent une telle force que cela en est parfois presque douloureux.

C’est peut-être cela le plus beau prolongement de cette expérience : la sensation d’une "Présence". Cette Présence est la révélation de mon expérience. Elle est le poids de mon essence retrouvée.

Je sais depuis que l’Amour est le secret de la vie, le secret de Dieu et que Celui-ci est cette Lumière splendide et merveilleuse, ainsi que l’énergie qui imprègne l’univers.

Je crois en une religion sans frontière, celle de l’amour qui est au coeur de chaque être et qui, au-delà des dogmes, amène l’homme à se transformer de chenille en papillon.

Et je sais qu’ il n’y a que la Vie."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedJeu 20 Nov 2014, 8:39 pm

"J’ai fait une fausse-couche à l’hôpital, même si l’évènement m’a rendue très triste, j’ai eu le sentiment qu’il devait en être ainsi. Je n’ai pas souhaité nommer le divin, si ce n’est comme je souhaite y faire référence ici en tant que « Grande Présence ».

Deux infirmières sont venues afin de me faire monter quelques étages pour un examen interne. Tandis que nous montions, j’ai eu la sensation de tournoyer en arrière et je suis partie en tourbillonnant dans l’espace. J’ai cessé de tourner et je me suis mise à voler, longeant planètes et étoiles. J’ai traversé les anneaux de Saturne, observant de gros rochers et des particules de poussière juste devant moi.

Je m’émerveillais de cette beauté stupéfiante, riant car personne n’allait me croire sur terre. Tout paraissait si merveilleux, si précisément parfait, j’étais une astronaute, un fabuleux esprit libre et joyeux ! J’étais emplie d’une joie et d’un amour indescriptibles pour toute la création, depuis l’immensité de l’espace jusqu’à la plus infime de toutes les nano –expressions !

Puis je me suis soudain retrouvée au-dessus de mon corps étendu sur un brancard, vêtu d’une chemise d’hôpital. J’ai regardé mon corps, comprenant qu’il ne s’agissait pas de mon véritable moi. C’était la chose dans laquelle j’avais été piégée, et j’en étais libérée ! Oh quel bonheur ! La joie envahissait tout, c’était le véritable monde, la douleur, la souffrance, le deuil ne sont que des expériences illusoires auxquelles il nous plaît de rester étroitement attachés.

Tout devenait clair pour moi. Ah ! Les infirmières criaient mon nom, l’une d’elles pleurait, l’autre s’est exclamée : « Oh mon dieu ! On l’a perdue. ». Pendant ce temps j’étais au-dessus d’elles, me disant qu’elles étaient stupides de faire tout ce foin, me demandant pourquoi elles ne me voyaient pas, pourquoi elles ne réalisaient pas que tout était parfaitement fabuleux ! Puis je me suis aperçu qu’une fenêtre était ouverte d’environ 15 centimètres, je me suis dit : « Génial, je me demande si je peux passer par là. ». Instantanément, je me suis retrouvée dans un autre état.

Je volais dans un Or pur, serein, délicieux. Oooh ! Cette sérénité m’a enveloppée très longtemps, je ne pouvais faire autre chose qu’être avec Elle et Elle avec moi. Elle était en moi. Elle était moi. Elle était dans et avec tout le monde et tout. Elle avait toujours été dans et avec tout. Elle était/ Elle est la Vérité, l’Amour, la Compassion, la Joie et Tout. Cet Or contenait toutes les informations. C’était l’Intelligence Unique. Elle contenait la création de tout ce qui a été créé.

J’ai ressenti, fait l’expérience de tout ce qui a été, de tout ce qui sera. Tout se produit simultanément. Il n’existe ni passé, ni avenir. Simplement, tout EST. Il n’existe aucun moyen de décrire la beauté immaculée de cette expérience, pourtant durant les 35 dernières années j’ai cherché à le faire chaque jour. « Béatitude » n’est qu’une simple description verbale, ce n’est pas le terme que je souhaiterais, mais d’une certaine manière cela s’en rapproche.

J’ai vu et vécu jusqu’au plus petit détail de ma vie jusqu’à ce moment-là, comme si je regardais un film tout en jouant le personnage principal. Cela m’a rendue triste, car je n’avais pas vécu cette vie dans un état de joie sereine, j’avais honte, honte de ne pas m’être rendu compte à quel point il est indispensable d’être incroyablement heureux dans cette vie. Quelles que soient les circonstances du monde physique, la douleur, la peur, il n’y a pas matière !

Tous les conflits matériels du corps et du mental n’ont que peu d’importance à l’état de liberté ultime, de conscience béate auquel nous retournerons. J’ai eu le sentiment d’avoir été infidèle à la Grande Présence, pareille à une Mère Divinement Aimante, que j’avais abandonnée. J’étais mon propre juge, pourtant j’étais en même temps cet amour.

J’ai vu comment toute l’Humanité a marché les yeux rivés vers la terre, sans les ouvrir en grand sur la beauté de l’Unique présence aimante, de la paix Dorée dans laquelle nous vivons en réalité sans pourtant la voir. J’ai vu à quel point la tristesse vainc ceux qui ne peuvent pardonner aux autres ou à eux-mêmes, le jour de l’éveil de leur esprit, eux aussi auront honte, sombrant lentement vers une expérience inférieure.

J’ai vu qu’en étant élevé, on peut monter vers la véritable joie ensemble, telle une famille d’Etres aimants au-delà de la vie humaine dans le monde. J’ai vu qu’il existe un niveau de peur tellement ancré en certaines personnes qu’il est difficile de s’y confronter et pourtant, même elles peuvent trouver leur voie vers la sérénité.

J’ai vu que les choses vont changer, mais après d’immense souffrances. J’ai vu également qu’il est pourtant possible de stopper la souffrance. J’ai vu que j’ai un dessein, de même que tous les êtres. J’ai vu que nous ne sommes pas distincts, nous ne faisons tous qu’Un. Et j’ai vu que nous devons rassembler tout le courage possible afin de parvenir à cette fabuleuse unité. C’est tout à fait à notre portée.

J’ai ressenti et vécu toute la création en tant qu’omni-expérience. Aucune notion de temps n’existait, à aucun niveau. J’ai vu que c’est tellement simple qu’on ne peut l’exprimer, mieux vaut laisser le mental au repos, alors cela peut se produire de soi-même. J’éprouvais tout à fait un sentiment de joie rehaussé, au loin une Grande Présence est apparue, elle est la plus Ultime des Saintetés rayonnant d’un Eclat extraordinaire ! Cette Grande Présence est le Cœur de tout et nous ne sommes que des enfants stupides!

J’ai étendu les bras pour essayer de m’envoler, j’ai vu qu’ils étaient des arcs-en-ciel de couleurs, j’étais un être arc-en-ciel. J’étais faite de lumière et de couleur, j’exultais ! J’ai souhaité m’envoler vers la Grande Présence face à moi, m’unir à la pureté de tout ce qui est, fut et sera jamais. C’était le désir de mon cœur, m’unir à la Grande Présence « qu’on » nomme Dieu. Pour ma part je n’ose qualifier ce qui est au-delà de toute dénomination.

Je me suis mise à voler, me rapprochant de cette magnifique vision, sentant la Grande Présence m’envahir au plus profond de moi, comme si l’intégralité de moi-même explosait en amour. Alors, une grande voix a déclaré puissamment, paraissant retentir dans toutes les directions, vibrant au tréfonds de mon âme : « Ce n’est pas ton heure. ». J’ai immédiatement ressenti un tel chagrin, en mon âme je me suis exclamée : « Non, non, non, ne me renvoie pas, car je ne veux plus jamais retourner sur terre. »

Je me suis réveillée dans un lit d’hôpital deux jours plus tard, pleurant du désespoir d’être de retour sur terre. Je ne me suis jamais sentie chez moi ici, je suis restée seule face à cette expérience ainsi qu’à bien d’autres profondes et stupéfiantes, elles me poussent à rechercher quelqu’un à qui me relier. J’espère donc que mon expérience puisse aider, j’aimerais pouvoir la ré-écrire afin de ne rien laisser de côté. Je crains toutefois fortement que cela prenne beaucoup de temps, car il y aurait trop de choses à dire ici. Depuis cet évènement, je vis une sorte de double vie, personne en effet ne me croirait si je racontais tout ce que j’ai vu."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedDim 23 Nov 2014, 9:30 pm

"Immédiatement après je me suis retrouvé en train de flotter en l’air, stupéfait, ne sachant où je me trouvais, ni qui j’étais, ni même ce que j’étais. J’éprouvais une sensation d’amnésie. J’ai essayé de m’orienter par rapport à mon environnement, de prendre des repères, c’est-à-dire d’observer avec attention. Instantanément j’ai eu la tête inondée de savoir.

En fixant le rocher, j’ai su sa composition chimique, je pouvais décrire la structure de chaque courbe concave ou convexe à l’aide de formules mathématiques que je connaissais sans pourtant les avoir apprises. Je n’arrivais pas à croire à quel point mes pensées étaient claires. J’ai ensuite pris conscience d’un corps. J’utilise ces mots parce qu’ils expriment ce que je ressentais, mais je ne les ai pas utilisés alors. En fait je ne pensais pas du tout avec des mots. J’ai pris conscience d’un « élément biologique » qui ne fonctionnait pas. Je le considérais littéralement comme je l’aurais fait d’un véhicule très endommagé.

Je suis passé au-dessus de ce corps, il n’y avait presque rien de visible entre ce sur quoi le rocher reposait et le sol. Il subsistait véritablement moins de 3 cm. Le visage était déformé et gris, bouche ouverte, de la terre et du sang le souillaient du nez jusqu’au front. Aucun mouvement, aucune respiration, ce visage me paraissait familier, mais je ne me souvenais pas où je l’avais vu avant.

Puis je me suis rendu compte que c’était MON VISAGE ! Il semblait différent en partie à cause de la mort, mais aussi parce que je l’avais toujours vu dans un miroir. Hors du corps, il prenait une autre apparence. C’est à cet instant que tous mes souvenirs sont revenus : qui j’avais été, qui étaient ma famille et mes amis, ce que j’avais fait et pensé.

Puis avec un grand choc j’ai réalisé que j’étais MORT et pourtant j’étais là, toujours vivant et pleinement conscient. Comment était-ce possible ? En cet instant mon athéisme a été balayé et je ne savais plus à quoi m’attendre. J’ai paniqué. J’ETAIS MORT ! Papa allait VRAIMENT être furieux contre moi de m’être tué. Puis la panique s’est envolée d’un coup lorsque je me suis rendu compte que j’étais MORT !!! Papa ne va pas être furieux. Je suis MORT ! MOOOORRRRT !!!! Oh mon Dieu, qu’est-ce qui va m’arriver ?!!!! Comme j’ai rejeté JESUS, Je vais aller en enfer ! Je suis vraiment dans le PETRIN ! Je n’aurais peut-être pas dû être aussi rapide à refuser la religion. J’aurais peut-être dû écouter davantage.

Puis toute cette panique a été chassée hors de moi. Je ne peux utiliser qu’une analogie : être glacé jusqu’aux os et se tenir devant un bon feu, tous les tremblements et le froid sont lentement chassés hors de soi, tous les muscles se détendent tandis que la chaleur du feu vous emplit. J’avais la sensation que ce « feu » venait de derrière moi, je me suis retourné et j’ai vu un homme aux cheveux noirs ondulés, à la barbe noire taillée court, à la peau bien bronzée. Ses yeux étaient comme des diamants étincelants dans la lumière, sa robe ressemblait à celle d’un moine, sauf qu’elle était d’un blanc éclatant et qu’elle brillait.

Je la voyais bouger autour de lui avec des ondulations, des flottements. Cet être me souriait, j’ai immédiatement été empli d’amour, à tel point que j’ai eu l’impression que j’allais éclater. Je ne pouvais le contenir. Je ne me suis jamais senti autant adoré. Cet être communiquait directement avec moi par la pensée, aucun mot n’a été employé.

Il m’a dit qu’il s’agissait d’un accident et que je « pouvais » repartir SI je le souhaitais. En pensée je lui ai répondu qu’il était impossible de faire fonctionner ce corps à nouveau, qu’il était complètement aplati. En essence, il m’a assuré qu’il pouvait le remettre en état, mais voulais-je repartir ? J’ai voulu connaître les options. Qu’allait-il se passer si je choisissais de repartir ou non. A peine venais-je de le penser, BOUM, j’ai été percuté par un paquet d’images.

Elles montraient brièvement ce qui allait se produire si je ne repartais pas. J’ai vu ma sœur sombrer dans l’alcool et la drogue, sa vie partant à la dérive… A CAUSE de mon absence. Le suicide de mon père dû à ma mort, peu après un divorce d’avec ma mère provoqué lui aussi par mon décès. J’ai vu mon grand-père paternel dépérir et mourir, le cœur brisé par ma mort et le suicide de mon père. Ce double coup ayant détruit la seule joie qui lui restait dans la vie. Les effets se poursuivaient encore et encore. Ma mère était triste, le cœur brisé pendant le reste de sa vie, tellement seule…

J’ai vu un défilé de visages de personnes que je n’allais jamais connaître, dont j’aurais influencé les vies et qui auraient influencé la mienne, mais que je n’allais jamais connaître et réciproquement. L’homme à la robe blanche m’aurait accueilli avec ma petite sœur. J’ai toujours aimé ma petite sœur et rien que pour elle, j’aurais choisi de revenir. Mais au vu de toute la souffrance que cela allait occasionner pour tous les autres… Maman, papa, les grands-parents, les amis, les cousins, les tantes, les oncles… Il FALLAIT que je revienne.

Alors est arrivé un second paquet d’images, celles de ce qui allait se produire SI je revenais. J’ai passé l’évidence. Papa ne se suicidait PAS. Ma sœur tournait bien. Maman finissait heureuse. Mon Grand-père continuait de rayonner de fierté pour son petit-fils qui fréquentait l’université. Mon Grand-père a immigré légalement d’Italie, il n’a pas étudié au-delà du primaire, il chérissait l’instruction plus que TOUT. Il était fier comme un paon lorsque ses enfants ont réussi au lycée, je suis devenu le premier de ses petits-enfants fréquentant une université prestigieuse.

Mais dans ce deuxième paquet, ce qui a attiré mon attention, c’est le prix que j’allais devoir payer pour revenir. Je savais que j’allais remarcher, tout ce que j’avais perdu allait être restauré, mais seulement pour un temps. Plus tard dans ma vie, peut-être 10 ou 15 ans après l’accident, j’allais souffrir de douleurs extrêmes qui allaient m’affecter le reste de ma vie.

J’ai choisi de revenir. Il a souri, comme s’il SAVAIT que j’allais prendre le chemin difficile à cause de mes sentiments pour ma famille et mes amis. Il y a eu un craquement, un « pop » et je me suis retrouvé dans mon corps. Il était empli de sons et de sensations semblables à des craquements électriques. Je ne respirais pas, pas d’air, cet énorme rocher m’étouffait complètement. J’ai attrapé le bout effilé proche de mon nez avec la main gauche qui était libre (le bras droit était coincé sous le rocher). Je me suis dégagé en le faisant rouler comme s’il avait été fait de papier mâché.

J’ai pris une douloureuse inspiration, c’était comme si on m’avait plongé une épée dans le côté droit. C’était une respiration atroce, tellement douloureuse que j’ai perdu connaissance, roulant le long d’une pente en direction d’un trou. Cependant, tandis que mon corps tournoyait encore et encore en descendant, je le regardais depuis une perspective située au-dessus de ma tête, mi à l’intérieur, mi à l’extérieur de mon corps ravagé. Je ne sentais pas mes jambes et ne pouvais pas les bouger. J’étais totalement paralysé à partir de la taille, je pouvais A PEINE respirer.

Chaque inspiration était superficielle et me poignardait profondément le côté droit de la poitrine. Mais j’étais VIVANT, exactement comme me l’avait annoncé l’homme en robe blanche brillante. Je n’avais toutefois aucune idée de la façon dont il s’y était pris. J’avais pu ressentir et entendre ces craquements, le son et la sensation ressemblaient à de l’électricité circulant à travers moi. J’ai COMPRIS que je devais trouver de l’aide et VITE, mais avec un dos brisé, des jambes fracturées qui non seulement ne fonctionnent pas, mais qu’on ne sent même pas, comment sortir d’un profond ravin encerclé de pentes boueuses et de rochers calcaires de plus de 7 mètres ?

Juste à cet instant, deux garçon sont arrivés sur la crête qui me surplombait, je connaissais l’un d’eux prénommé Johnny. Je les ai appelés d’une voix faible, Johnny a dévalé la pente dans ma direction. Je lui ai dit de courir chercher mon père, que j’étais très gravement blessé. L’autre garçon, que je ne connaissais pas, habitait juste au-dessus du ravin. Il s’est précipité chez son père pour lui demander d’appeler une ambulance (le service paramédical US n’existait pas à l’époque).

Ensuite, les choses se sont enchaînées. Mon père, totalement paniqué, a fini par me retrouver après avoir erré dans les rochers en m’appelant. C’était l’homme le plus rude, le moins craintif que je connaissais, pourtant j’ai vu la terreur dans ses yeux quand il m’a finalement retrouvé. Il voulait me soulever et me sortir de là, mais je lui ai dit de ne pas le faire parce que je m’étais cassé le dos. L’ambulance est rapidement apparue en haut de la pente, près de la maison du garçon que je ne connaissais pas. Une petite armée d’hommes est arrivée de Dieu sait où.

J’ai été attaché sur une planche glissée sous moi, avec précautions le groupe d’hommes m’a passé de mains en mains jusqu’en haut de cette pente raide et boueuse. Près du sommet, la ligne d’hommes s’est effondrée dans la boue glissante et j’ai commencé à retomber, seul mon père m’a magnifiquement rattrapé, refusant de me laisser tomber. Il a planté les pieds dans la boue, formant des prises et tenant bon jusqu’à ce que les autres rétablissent leurs positions, puis me fassent passer la crête et me portent vers l’ambulance où m’attendait ma mère.

Le trajet jusqu’à l’hôpital était assez long, en chemin j’ai demandé à ma mère de m’enlever le sang et la boue du visage, ce qui l’a surprise car je n’aurais pas dû le savoir ! Elle a sorti un Kleenex de son sac, l’a humecté de salive et m’a nettoyé le visage avec. Ironiquement, j’avais le visage tellement engourdi que je ne la sentais même pas le toucher.

On a découpé mes vêtements pour me radiographier, les clichés ne montraient aucun dommage interne, pourtant durant les 11 heures suivantes j’ai senti l’électricité de l’homme en robe blanche fuir lentement. Malgré mon état délirant, dû à toute la morphine qu’on m’avait injectée pour contenir la douleur, je savais être à nouveau mourant. Il était clair qu’il FALLAIT opérer car ma pression artérielle s’effondrait, j’ai entendu évoquer une possible hémorragie de la rate.

Mon médecin de famille est venu me voir et m’a dit qu’il fallait opérer, il m’a demandé si j’étais d’accord. Il était tellement gentil ! J’ai répondu : « Oh oui, bien-sûr, à condition de me promettre que je vais me réveiller. ». Dans ma famille les promesses sont sacrées et l’on n’y manque JAMAIS, à moins que l’univers entier ne se ligue pour l’empêcher et même ainsi, on la tient plus tard. Il a promis, ce qui signifiait que j’allais survivre à l’opération. Il m’a donné sa parole.

On m’a administré un anesthésique en me demandant de compter à rebours à partir de 100. Je l’ai fait jusqu’à zéro et l’aide-soignant m’a demandé de recommencer. Je l’ai donc refait et comme j’ai atteint zéro à nouveau, j’imagine qu’il a été obligé de me demander de le faire une troisième fois, je me suis donc exécuté. Je me suis rendu compte qu’on m’amenait dans un bloc opératoire. Plusieurs aides-soignants et infirmières ont installé mon corps, la colonne vertébrale entre deux rails parallèles. On a recouvert mon corps avec des draps, un capuchon placé devant le visage, j’avais un énorme spot au-dessus de moi, la pièce était vraiment très, très froide.

J’ai entendu quelqu’un dire : « On est en train de le perdre ! », puis : « Sa tension est à zéro. ». Cela signifiait que mon cœur s’était arrêté. J’ai vu le médecin, chirurgien en chef, attraper une scie pour littéralement m’ouvrir rapidement en deux, j’en garde toujours une affreuse cicatrice sur la poitrine. Après qu’il m’ait ouvert je l’ai entendu dire : « Oh mon Dieu ! ». Les dommages internes étaient massifs. En fait, je n’aurais jamais dû survivre à l’impact initial du rocher. Le cœur était délogé de sa cavité naturelle sous l’aisselle droite.

L’estomac et le foie avaient été enfoncés dans le poumon droit qui s’était effondré autour d’eux. Il n’y avait plus de diaphragme. Tous les intestins, y compris la rate étaient entassés dans la région surplombant le bassin. Il ne restait plus rien au niveau de l’abdomen, c’est la raison pour laquelle rien ne paraissait anormal sur les radios. J’ai entendu le chirurgien dire qu’il avait vu des accidentés de la circulation mourir avec des blessures beaucoup moins graves que les miennes. Il trouvait miraculeux que j’aie survécu aussi longtemps.

Après m’avoir découpé la poitrine, il y a plongé les mains. Je suppose qu’il a recherché mon cœur afin de le relancer en le massant. C’est à cet instant même que s’est produite une chose très étrange. J’ai entendu des gens prier pour moi. Je me suis tout à coup retrouvé auprès d’eux, j’ai vu mon médecin s’agenouiller sur le sol dans une salle d’attente pleine de chaises, près de lui se trouvaient ma mère, mon père et une autre personne derrière eux, tous agenouillés sur le sol dans cette pièce en train de prier pour ma vie.

Immédiatement après, j’étais de retour dans le bloc opératoire où le chirurgien luttait frénétiquement pour me sauver la vie. Tandis qu’il me massait le cœur, je me suis mis à dériver et plus je dérivais, plus la pièce devenait sombre, plus sa voix paraissait lointaine. Je me suis retrouvé au-dessus du bloc, j’aurais dû être au niveau d’un étage supérieur ou au-dessus du toit, mais ce n’était pas le cas. Au lieu de cela je flottais à l’entrée d’un tunnel ou d’un tourbillon. J’ai été aspiré à l’intérieur et c’est alors que mon aventure a VRAIMENT commencé.

J’ai revu ma vie, j’ai parcouru « l’au-delà » escorté par un être qui était mon ange gardien / mon maître, j’ai fini par l’appeler le « professeur », il avait un incroyable sens de l’humour. Quand je dis : « il » c’est une façon de parler, car ce n’était ni un homme, ni une femme.

J’ai vu ce qui arrive aux véritables athées (apparemment j’avais l’esprit suffisamment ouvert pour ne pas en faire partie). J’ai vu différents « paradis » et j’ai demandé à voir ce qu’est « l’enfer » (cela n’avait rien à voir avec ce à quoi je m’attendais). J’ai même demandé à voir JESUS, désolé mais j’ai seulement rencontré un homme qui n’était pas du tout comme je l’imaginais, on m’a fourni des faits historiques intéressants que j’ai pu vérifier par la suite.

Mais tout cela est BIEN TROP complexe pour l’inclure ici, tout comme de nombreuses prédictions qui se sont TOUTES réalisées à l’exception d’UNE seule qui, je pense, reste encore à venir."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 24 Nov 2014, 8:26 pm

"En ce 15 aout 1987, alors que je prépare la rentrée de mon école de danse, un état fébrile avec une température qui oscille de 38 à 39 degrés, que l'aspirine ne parvient pas à enrayer, m'oblige à téléphoner à mon médecin . Il diagnostique d'après mes symptômes une grippe qui nous étonne en cette saison, nous amuse, mais ne nous inquiète outre mesure . d'un commun accord il me prescrit des antibiotiques, persuadés l'un et l'autre que tout va rentrer dans l'ordre au plus vite .

Bien au contraire la maladie s'aggrave, les courbatures progressent, la fièvre persiste pour atteindre 40 degrés .

Je ne veux absolument pas être hospitalisée . Face à mon insistance et parce que j'habite à proximité de chez maman, ma requête est entendue et je suis suivie par une assistance médicale des plus sérieuses à mon domicile .

Je refuse les visites en dehors de celles obligatoires des médecins, et celle de maman habilitée à s'occuper de mon bien-être . Je prends pour prétexte le risque d'être contagieuse, mais en réalité, je ne supporte pas que l'on me voit souffrante .

J'assiste de jour en jour à ma déchéance physique et morale . Mon corps s'affaiblit impitoyablement . Les articulations de mes membres me font souffrir . Je me lève de plus en plus difficilement de mon lit Je ne peux plus rester debout normalement sans tituber, et sans avoir peur de tomber comme si mes jambes refusaient de me porter .

Je marche douloureusement . Je perds l'appétit, j'ai de plus en plus de difficultés à avaler les savoureux potages de légumes que me prépare maman . La lecture m'indispose, la télévision m'incommode, la lumière du jour me fatigue... Mon esprit ne maîtrise plus mon corps, et il se révolte .

J'attends les résultats de chaque analyse médicale avec des angoisses . Je me lamente pitoyablement sur mon sort et mon devenir . Seule, je pleure, attentive aux moindres bruits suspects de la serrure de la porte d'entrée qui me préviennent des arrivées inopportunes de maman . Je ne réponds même plus au téléphone, sa sonnerie me fait bondir et me perfore les tympans, j'écoute les messages sur le répondeur quand ma lucidité me l'autorise . Je ne dors plus, je somnole, les plus petits bruits de la rue s'amplifient et raisonnent en martelant ma tête .

Mes principales préoccupations sont de dissimuler les signes d'aggravation de ma maladie à mon entourage, par pudeur certes, mais surtout par la terreur de devoir être hospitalisée . J'use de subterfuges qui requièrent toute mon intelligence, et me demande une vigilance de tous les instants que j'ai de plus en plus de mal à contrôler .

Un matin, je jette la boîte de somnifères que je prends à raison d'un demi-comprimé par soir depuis une quinzaine de jours dans la cuvette des toilettes, les accusant d'être en partie responsables de mes délires et cauchemars .

Je me réveille en effet en plein milieu de la nuit, en sueur, toute transpirante à devoir rabattre ma couette avec acharnement à mes pieds ou, au contraire transie de froid, toute grelottante à ne plus pouvoir me réchauffer .

Certaines nuits, je suis harcelée par mes cauchemars de l'adolescence . Je tombe inexorablement dans le vide, mon coeur bat la chamade, cela dure une éternité, je me réveille horrifiée, haletante en nage, agrippée à ma couche comme une hallucinée .

J'entre une journée à l'hôpital pour des examens complémentaires . Comme par miracle ma température se maintient à 39 degrés, ce qui me permet de sortir le soir même après avoir signé une décharge .

Quelques jour plus tard, un soir, j'ai la nette impression que mes douleurs s'atténuent et que la fièvre diminue . Je me sens mieux, plus calme, je n'entends aucun bruit du dehors et je m'en étonne . Je suis sûre de dormir cette nuit d'un sommeil récupérateur, j'en ai tellement besoin depuis si longtemps .

Dans ce silence réparateur, deux voix viriles aux sonorités douces et caressantes dans les notes graves, que je ne connais pas pour ne les avoir jamais entendues, d'une limpidité déconcertante, l'une à ma gauche l'autre à ma droite, se manifestent sans aucune présence matérielle . Ces voix suaves d'une distinction des plus agréables à l'oreille me confortent . J'écoute attentivement leur conversation, et me mets très vite en colère, consternée de les entendre délibérer de mon sort entre elles, dans un calme olympien aux intonations tendres, sans s'adresser à ma personne .

Malgré les efforts que je déploie, je ne peux sortir aucun son de ma bouche, je suis muette et m'adresse à elles par télépathie . Je sais qu'elles m'entendent parfaitement conscientes de mon état... Mais elles ne se préoccupent pas de moi comme si je n'existais pas . Mon impuissance face à leur indifférence m'exaspère de plus en plus . Je comprends qu'il se passe quelque chose d'anormal mais de bien réel, et qu'une décision grave est en train de se prendre à mon insu.

Je pense alors à ma fille qui a encore besoin de moi, j'argumente, je proteste, je supplie, j'implore, rien n'y fait, elles ne s'occupent toujours pas de moi . La voix qui vient de ma gauche plaide en ma faveur, elle énumère mes qualités, celle de droite m'est des plus défavorable, elle déballe impudemment mes plus insignifiantes imperfections.

En même temps, des scènes cinématographiques sur les épisodes de ma vie passées, d'autres inconnues dans lesquelles je figure, d'autres pas défilent à une vitesse si accélérée qu'elles se bousculent dans ma tête . Dans une profonde confusion, en plein désarroi, je trouve la situation insultante et ridicule . Exténuée par tous les efforts inutiles que je viens de déployer pour me faire entendre, émue par divers propos et certaines images qui me touchent profondément, je m'assoupie...

Quand tout à coup, j'aperçois mon corps inerte au-dessous de moi allongé dans le lit . Je me sens extrêmement bien . Je vais voir ma fille chez maman qui dort profondément . Je me déplace librement dans l'espace en toute légèreté à une vitesse déconcertante. Aucun obstacle, aucune barrière n'entravent mes déplacements aériens . Je traverse les murs avec un plaisir enfantin, je m'en amuse et en abuse tant et plus... La statut de la Liberté et les grattes ciel de New York ne m'impressionnent même plus .

Je reviens dans ma chambre pour observer mon corps avec autant d'indifférence qu'auparavant, je me trouve d'une banalité affligeante et j'en souris intérieurement...

Quant subitement, je suis violemment aspirée par une force incontrôlable qui m'arrache le coeur . Elle m'emporte à une rapidité infernale dans une obscurité totale, j'ai très mal et terriblement peur ; Je sombre dans une sorte de gouffre béant et mouvant, effroyablement obscur malgré ses parois incandescentes .

Les émanations d'effluves de souffre y sont intolérables et me soulèvent l'estomac... Des ombres hideuses et tourmentées surgissent de tous les côtés, gesticulent dans tous les sens, leurs plaintes et gémissements sont atroces . Implorantes, elles m'effleurent, essayent de m'attraper, de me retenir... Je suis horrifiée, ma terreur est à son paroxysme...

Lorsque... Une constellation lumineuse d'une intensité prodigieuse captive toute mon attention . Elle m'irradie et m'attire irrémédiablement. Le parcours jusqu'à elle me paraît interminable, mais, plus je m'en approche, plus sa clarté purifiante et bienfaisante me libère de ma torpeur . Je suis épuisée...

Quand enfin comme par enchantement je rentre en elle à moins qu'elle ne m'absorbe, je ne parviens pas à faire la différence... C'est alors que toutes me peurs s'amenuisent pour laisser la place à une paix, une sérénité, un bien-être que je n'ai jamais connu .

Me voici sereine dans un monde paisible, où la lumière souveraine éclaire de toute sa splendeur et de toute sa puissance vivifiante, où les parfums exhalent une fragrance envoûtante. Un monde bercé de symphonies grandioses accompagnées de choeurs sacrés aux chants mélodieux, où tout n'est que pure beauté. La nature y est abondante, chatoyante et luxuriante .

Les près verdoyants accueillent une pléiade de fleurs aux pétales raffinés, aux nuances subtiles, aux senteurs délicieuses, plus belles les unes que les autres, à faire pâlir de jalousie nos plus beaux jardins . Des cités de cristal ornées de pierres précieuses étincelles de tout leurs feux . Les lacs bleus azurs brillent de reflets d'argent . Les forêts offrent une myriade d'arbres d'une rare élégance aux ramifications somptueuses et aux feuillages étoffés de camaïeux de verts fluorescents .

Des Etres d'une splendeur exceptionnelle expriment de toute leur limpide clarté le pouvoir de l'Amour Infini dans toute sa Pure Vérité . Je n'ai jamais rien vu d'aussi extraordinairement harmonieux, jamais vécu une aussi intelligente compréhension sensorielle, jamais excellé dans une aussi grande liberté d'expression, jamais ressenti un déferlement d'amour aussi intense...

La présence d'un groupe me subjugue et me paralyse .

Un Etre de grande taille d'une extrême et merveilleuse beauté illumine de tout son éclat . Il émane de sa Présence une Supériorité Divine . Nus pieds, il se détache de quelques pas seulement du milieu du groupe pour me faire face de toute sa Magnificence. Il est vêtu d'une simple et longue aube blanche immaculée, les bras tendus le long du corps, les paumes des mains ouvertes . Je m'attarde sur ses superbes mains fines aux doigts longs et effilés . Son regard d'une infini bonté m'observe avec compassion et pénètre au plus profond de mon être .

JESUS CHRIST m'apparaît, m'enveloppant de sa Présence Divine . Son rayonnement embrase mon âme . Je le ressens de toutes les fibres de mon corps . La force de son amour m'enlace dans un silence irréel ... Je ne veux plus le quitter !

Un bruit inopportun m'oblige à ouvrir les paupières . Abasourdie, je suis complètement hébétée, et totalement ahurie de me retrouver dans mon lit . J'aperçois maman dans l'embrasure de la porte entrouverte de ma chambre . Je ne bouge pas . Il fait sombre . Elle croit que je dors, je suis triste... Quelques chaudes larmes s'écoulent délicatement sur mes joues...

J'entends maman qui s'affaire dans la cuisine, je me lève précipitamment d'un bond pour lui dire que j'étais morte, mais que la mort est un état merveilleux . Elle n'est qu'une libération du corps qui emplie l'esprit d'amour . Surprise de me voir debout, elle m'interroge sur ma santé avant même que je puisse lui raconter l'incroyable aventure que je viens de vivre .

Rien n'a plus d'importance à mes yeux que de lui faire partager le bonheur d'une vérité qui vient de m'être révélée . La légèreté de mon être me fait toutefois comprendre que je vais mieux . L'évidence m'apparait tout à coup : il semble que je suis guérie . Maman écoute dubitative mon récit sans m'interrompre pour me répondre que la fièvre a dû provoquer un délire suivie d'un songe féerique .

L'après midi, je me fais conduire par maman à la montagne, accompagnée de ma fille et de ma petite caniche Blondie . J'ai un besoin inexplicable de me retrouver sous les arbres comme si leurs contacts y sont vitaux pour ma complète guérison . Maman trouve ma demande insolite, mais nous y conduit avec plaisir dans la perspective d'une agréable promenade.

Ma fille et moi sommes d'une immense guettée communicative . Nous nous embrassons sans compter, et rions sans raison . Maman participe à notre joie avec une certaine inquiétude que je me fatigue . Blondie est déchaînée, elle court dans tous les sens sans s'éloigner . L'échos de nos fous rire emplissent l'espace .

La vie sur terre reprend tous ses droits .

Trois jours plus tard en ce beau début de mois d'octobre 1987, je redonne des cours de danse et de gymnastique avec autant de plaisir mais avec une énergie décuplée...

Tous les examens médicaux effectués se révèlent négatifs, la maladie gardera précieusement son secret."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 25 Nov 2014, 8:59 pm

"Le 1er avril 2011 là où ma vie a basculé

Une violente douleur dans la poitrine, puis dans le bras gauche et la mâchoire. Une heure de massage cardiaque, dix électrochocs, 14 jours de coma. Le cœur s’arrête et tout bascule dans l’inconscience, c’est la mort…

Les premières sensations de choses irréelles sont les images d’un grand tunnel sans fin, avec couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit, comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer.

Dans un bruit infernal tout s’arrête subitement, et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes, dégoulinants d’humidité, avec des plantes horribles et des personnages hideux (...). Une voix que je ne connais pas me dit : "Ne reste pas ici, tu n’en ressortiras jamais, cette tourmente sera de pire en pire, tu n’as rien fait pour mériter cela".

Puis à nouveau, je ressentis tout ce qui se passait autour de moi, beaucoup d’agitation, et j’étais content d’avoir quitté ce monde irréel. Mais très vite la réalité reprenait le dessus, et encore ces souffrances et ce mal-être de mon corps. Et puis, tout à coup, une grande confiance dans l’équipe médicale s’installa dans mon esprit.

Je sentais que quelque chose se passait, je me sentais bien. Tout était paisible, je glissais dans un sommeil profond, plus rien ne pouvait m’arriver. Encore quelques mots de l'extérieur venus du personnel soignant, très lointains, presque inaudibles, puis cette sensation de bien-être.

Dans un élan surnaturel, je me sentis m’envoler à grande vitesse autour de la terre, et la carte du monde défilait au-dessus de mon lit. Je cherchais un endroit où me poser. Certaines images de ma vie apparaissaient selon l’endroit où mes yeux se posaient; j’avais l’impression d’être en errance.

Quand tout à coup, une lumière très vive surgit, pas blanche, près d'une couleur bleutée indéfinissable, apportant une ambiance sereine, un calme paisible sans souffrance ni torpeur, où l’on ne ressent que de l’amour et du bonheur. Là, j’aperçus le visage de mon frère, décédé récemment, les yeux regardant vers le ciel. Puis, quelques instants plus tard, il me dit: « Pas toi, redescends ». Surpris par cet ordre, je ne comprenais pas pourquoi je devais redescendre sur la terre.

J’étais si bien, pourtant, et je ressentais que toute ma famille: père, mère, frère, oncle, tante, grand-mère, grand père et bien d’autres étaient là et m’attendaient. Puis, sous mon insistance, un dialogue s'établit avec mon frère ; nous étions sous un bel arbre. Il m’expliqua que je n’avais rien à faire ici. Je ne comprenais pas pourquoi; lui avait le droit de vivre ce bonheur, mais pas moi. Il m’expliqua que sur terre ma famille avait encore besoin de moi.

J’ai vécu un sentiment d’injustice à son égard, lui qui n’était pas croyant. Puis, il ajouta qu’il était bien avec les siens et qu’il avait accompli sur terre ce qu’il avait à faire. Et là, je vis tous les visages de mes proches décédés, dans un flou rapide. Je tendis la main droite vers eux mais aucun ne la saisit. Les larmes me coulaient des yeux, tel un torrent, et je suppliai encore et encore qu’un seul m’accepte ou me parle, mais en vain.

Je me retrouvais seul. Soudain, une silhouette féminine vêtue de blanc et bleu, sans vraiment de visage, me laissa le choix de rester ou de redescendre, d'une douce voix dans laquelle je ressentais beaucoup d'amour et de sérénité. C’était la seule main tendue que je pouvais prendre. J’étais conscient que le fait de revenir sur terre signifiait pour moi "souffrance" mais je ressentais aussi l’amour de ma famille terrienne et toute la peine qu’elle avait. Mon choix fut de revenir vers elle, vers eux.

Ce choix, je l’ai fait pour eux, car pour moi, il aurait été plus facile de rester là où j’étais. La transition fut brutale. Un mal-être s’emparait de mon corps.. et encore ces images fugaces. Puis la voix d'une infirmière du nom de Marie, que je percevais parfois pendant mon coma, fut pour moi d’un grand réconfort. Quand elle était près de moi, elle me parlait beaucoup. Je l'entendis et je savais que j’étais revenu sur terre.

Depuis, un morceau de moi est resté ailleurs, je ne suis plus le même. Dans ma tête, les choses ne sont pas toujours très claires, parfois je me sens étranger à ce monde.

La vie sur terre est ennuyeuse, difficile avec ces moments d’angoisse, mais aussi ces moments heureux que nous nous devons de rendre encore plus heureux, au quotidien. Nous aimer, nous aider, sans haïr, sans se juger les uns les autres, laissant de côté le matériel. Ces biens et argent qui font que les humains se battent entre eux, tels qu'ils sont sur terre, et qui seront sur un même pied d’égalité le moment venu.

Mon rêve serait de ne plus rien posséder et de vivre que des choses que la terre nous offre si généreusement, et dont on ne sait pas toujours tirer profil au bon moment. Tout passe, tel un nuage. Il faut profiter de tout ce qui est offert comme d'une pierre précieuse brute, pour lui donner toute sa richesse, en la travaillant chaque jour pour lui donner toute sa valeur. Non pas monétaire mais la valeur de l’esprit qu'on lui accorde, soit le sens vrai et la beauté de la vie.

La rédaction de ce récit m’a pris beaucoup de temps. Par petits morceaux, j’ai reconstitué ces évènements avec mes mots; certaines choses ne peuvent être ni écrites ou dites, tellement c’est indescriptible. Je pense n'avoir vu que le passage qui mène à l’au-delà sans avoir franchi un certain seuil. Un jour, je pourrai voir de l’autre côté. La vie sur terre n’est qu’une étape, elle est la préparation à une autre VIE et il n’existe pas de mot pour décrire ce qu'elle sera..."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMer 26 Nov 2014, 9:00 pm

Une petite OBE pour changer. Il n'y a pas que les NDE. Pour certains, leur vie physique n'est pas menacée.

"Cela se passe en 1965, mais le souvenir est si net dans ma mémoire que c'est comme si c'était arrivé tout à l'heure. A l'époque, j'ai 34 ans. Je travaille comme traducteur à l'Organisation mondiale de la Santé. Je suis marié, père de trois enfants. Mon existence est sans grand problème. Je me porte très bien et n'ai pas de soucis particuliers. Je suis un tala (« va -t-à la messe » = catholique pratiquant. Je suis revenu à la religion après une phase athée matérialiste qui s'est étendue entre les âges de 16 et 29 ans).

Ce jour-là, à la pause café, je discute avec un groupe de collègues. La conversation se met à tourner autour de la religion. Un collègue dit : « Dieu est le produit de l'imagination de l'homme ». Nous continuons à discuter tranquillement quelques minutes puis repartons à nos travaux respectifs.

Le soir, au dîner, je raconte cette conversation à Nicole, ma femme, mais nous n'y attachons pas d'importance particulière. Nous allons nous coucher. Je me réveille vers trois heures du matin. Je suis étendu sur le lit, sur le dos, très relaxé. Je sens le corps de Nicole à côté du mien. Tout à coup, je « pars ». C'est ici que cela devient impossible à décrire. C'est comme un envol. Mon corps est là, inerte, mais je ne suis plus dedans. Je me retrouve projeté d'un coup dans une autre dimension. Je ne suis plus dans l'espace-temps habituel. (Ces mots sont tout à fait inadéquats, mais je ne sais comment exprimer cette sensation). Je suis « ailleurs ».

Il y a, très intense, une présence. Je me trouve comme à une bifurcation. Deux chemins se présentent, qui sont comme marqués en lettres de feu (ce n'est pas ça du tout, mais c'est un peu comme ça, en ce sens que ce n'est pas de l'ordre de l'idée, du concept, mais beaucoup plus concret, c'est de l'ordre de la perception : c'est moins « je comprends » que « je vois »). Il y a d'une part « Dieu est le produit de l'imagination de l'homme » et d'autre part « L'homme est le produit de l'imagination de Dieu ».

Je me trouve devant un choix, acculé à choisir, mais il ne s'agit pas d'un choix intellectuel. Cela se passe à un tout autre niveau, que je ne sais comment qualifier. Peut-être « tragique ». Ou « grave ». La responsabilité que je dois assumer a quelque chose d'immense, de supraterrestre, d'éternel. Oui, c'est assez ça, j'ai le sentiment que c'est mon éternité qui se joue là. Je me suis souvent dit par la suite que j'avais vécu là ce que les religions disent qu'on vit après la mort.

En fait, la présence ressentie est celle de Dieu (ce terme n'est pas juste parce qu'il évoque ce qu'enseignent les religions, or celui dont la présence se manifeste est très différent, du moins de ce que le mot « Dieu » évoquait pour moi avant cette rencontre, mais je ne sais comment l'appeler. J'ai été tenté de dire « Grand Mystère », mais ce n'est pas cela non plus. Autre possibilité : l'Éternel. Mais finalement, le plus simple est tout de même de dire : Dieu). C'est Dieu, et il est évident.

Éclate alors en moi un conflit qui est la chose la plus terrible que j'ai vécue de ma vie (pourtant j'ai dû faire face à ma mort au moins trois fois, la première à l'âge de neuf ans, mais toutes les choses difficiles que j'ai pu vivre sont sans comparaison avec cette expérience). Le conflit vient de ce que je vois Dieu, je vois que c'est Dieu qui Est, mais tout mon être me porte à souscrire à l'idée « Dieu n'est pas, ce n'est qu'un produit de l'imagination de l'homme ».

Je sais que c'est faux, je vois que c'est faux, mais je veux que ce soit vrai. Ce que je vis là pourrait passer pour élémentaire, une sorte de caprice infantile. Ce serait d'une simplicité enfantine si c'était intellectuel. Mais ce ne l'est pas. C'est un conflit, un tiraillement, un écartèlement. Il y a une puissance inouïe qui, avec une force difficilement surmontable, me tire vers l'affirmation « Dieu n'est que de l'imaginaire ».

Même dans le moment où je suis sur le point de céder à cette incroyable pression, je sais que c'est faux, que c'est Dieu qui Est, mais la tentation de me mentir à moi-même et de nier ce que je vois est d'une force incroyable. Je n'ai jamais ressenti quoi que ce soit de pareil, ni avant, ni après. Or, cela se situe presque exactement au milieu de la vie que j'ai vécue jusqu'à aujourd'hui.

Je suis alors pris par un mouvement de haine comme, de nouveau, je n'en ai jamais connu. Je hais ce Dieu que je vois et dont je vois l'infinie bonté. Je veux le détruire, l'anéantir, le supprimer. Lui cracher au visage (il n'y a pas de visage, pourtant ... comment dire ?... c'est extrêmement concret, mais sans aspect). Je veux le torturer, le faire souffrir, le faire payer. Je sens en moi une force destructrice qui m'épouvante. Je n'avais pas cette image de moi. Je suis atterré de me découvrir sadique et d'avoir envie d'exercer mon sadisme sur ce Dieu. Pourtant je vois bien qu'il ne me nargue pas, qu'il ne me demande rien, qu'il m'aime.

Mais justement, tout cela est insupportable. Je voudrais qu'il me nargue, qu'il me méprise, qu'il me limite en quelque façon, que je puisse avoir une raison de lui en vouloir. Je n'ai pas envie d'être aimé par ce type-là. Je suis aussi furieux contre moi parce que je le déteste et qu'il n'a rien de détestable et que de percevoir ces contradictions, cela m'énerve. Plus que cela : cela me met en rage. Oui, c'est une véritable rage que je vis là. D'avoir vécu cela me permet de comprendre, aujourd'hui, les gens qui cassent tout.

Ce qui est très difficile à évoquer, c'est le temps. Il n'y a pas de temps, mais il y a quelque chose comme une durée. En fait peut-être que c'est moins une durée que des degrés d'intensité. Quoi qu'il en soit, j'ai l'impression que cela dure longtemps. Que ma rage se prolonge. D'une certaine manière, que c'est une éternité. D'ailleurs, de le raconter, j'ai l'impression d'y être encore, comme si c'était présent. Cette sensation d'éternité, de permanence, je la percevrai pendant toute l'expérience, bien qu'il y ait des phases différentes.

C'est un peu comme si c'était des scènes qui se succèdent d'un point de vue logique, mais qui sont simultanées, qui sont, chacune, éternelles. Et dans chaque « instant » (scène, moment, séquence, épisode, module?) je me sens totalement libre, bien que soumis à des pressions et des attirances d'une intensité sans équivalent sur terre. Je suis libre : le choix est le mien, uniquement le mien. Ceux qui me tirent chacun de son côté sont très forts, infiniment plus forts que moi, mais c'est moi qui déciderai de quel côté je cède. En cela je suis vraiment libre. Et je suis absolument seul dans cette liberté.

Je n'imaginais pas qu'on puisse haïr avec cette force. Aussi avec ce sentiment horrible d'être coincé. Parce que je vois bien que j'ai tort de haïr, je vois que ma haine ne débouche sur rien, ne peut rien. Je suis impuissant et furieux d'être impuissant. Je vois aussi que l'objet de ma haine ' Dieu ' est innocent, donc que je suis injuste. Je n'ai jamais eu envie d'être injuste. Mais le sentiment de haine et de rage est d'une puissance que rien de terrestre ne peut évoquer. Cela a quelque chose de cosmique. Pour un peu, je dirais que c'est de l'ordre du Big Bang, que l'explosion de colère est comme une explosion qui crée l'univers.

Cela me paraît très prétentieux d'écrire cela, mais j'essaie de rendre l'intensité du sentiment. En une trentaine d'années de pratique « psy » je n'ai jamais rencontré chez un seul patient une intensité de sentiment négatif comparable à celle qui m'habite à ce moment-là. Je veux tuer Dieu, et qu'il meure dans le tourment.

Et dans le même temps, ce qui n'arrange rien, au contraire, je vois que c'est idiot. Non seulement je suis injuste, coupable et impuissant, mais en plus je constate que je suis bête. On ne peut pas tuer Dieu, et je le vois, je n'ai même pas l'excuse d'une illusion d'optique. Ce sentiment de bêtise n'est pas le plus facile à vivre vu l'intensité du séisme qui m'ébranle.

Mais c'est probablement lui qui me sauve parce que le moment vient où je me dis : « Cela ne sert à rien de nier l'évidence ». Ce que je vois est en effet plus évident que quoi que ce soit qui ait été évident pour moi depuis ma naissance. C'est plus réel qu'aucune des choses réelles auxquelles j'ai eu affaire dans mes 34 ans d'existence sur terre.

À vrai dire, c'était même plus réel que le texte que je vois en cette seconde précise sur mon écran. Je ne doute pas de sa réalité, mais elle est moindre que Dieu tel que je l'ai vu dans le moment que j'essaie de décrire. C'est cette Personne Éternelle qui est réelle, et tout le reste qui est, d'une certaine manière, imaginaire. Puisque ça ne sert à rien de nier ce qu'on voit sans doute possible, je vais essayer de surmonter ma résistance à le reconnaître.

En effet, cette « vision » de Dieu dépasse en indubitabilité tout ce que j'ai jamais perçu, sur terre. Sur terre, on n'est jamais tout à fait loin d'un doute, d'une hésitation. On a l'expérience de l'illusion d'optique, des mots mal entendus, des fois où on a cru voir et où on s'était trompé, d'où une impression générale qu'il n'y a pas d'évidence à 100%.

Ici l'évidence est d'une luminosité terrifiante, il n'y a pas moyen de se dire quelque chose comme : « peut-être que je vois mal », « peut-être qu'il y a quelque chose qui déforme », « attendons, vérifions, ce sera peut-être différent ». Il y a quelque chose de définitif, d'implacable dans l'évidence.

Il y a donc un moment où cela paraît vraiment trop bête de nier l'évidence. Bien que toute une partie de moi hurle : « Il vaut mieux faire une bêtise et être que se soumettre à la raison et cesser d'exister », j'opte ' au prix d'un immense effort, quelque chose qui ressemble à une tension maximale d'un muscle dont on sent qu'il va craquer, parce que ce que l'on fait est au-delà de notre force ' pour « L'homme est le produit de l'imagination de Dieu » , ce qui implique « Je ne suis pas (par moi-même), je suis le produit de l'imagination de Dieu, je suis un personnage dans le rêve de Dieu ».

Plus tard, je me dirai que ce pour quoi j'ai opté, sans me le formuler comme cela à l'époque, c'était « je suis créé » et que donc, avant, si j'acceptais avec ma tête que j'étais sorti du néant par l'action de Quelqu'un, je le refusais avec mes tripes, sans me douter le moins du monde que je le refusais. Cela m'a rappelé la Genèse, quand le serpent dit : « Si vous mangerez de ce fruit, vous serez comme Dieu ». Mais reprenons le récit.


Non seulement l'effort est énorme, mais c'est tout à fait à contre-c'ur que j'opte pour la réalité. Elle ne cesse pas de me répugner. Mon sentiment est quelque chose comme : « Tu gagnes, mais c'est pas juste, c'est pas normal, c'est simplement parce que tu es le plus fort, c'est facile ' et dégoûtant ' de s'en prendre à des petits ». Là aussi je me rends compte que je triche avec moi-même. Il n'y a là rien de dégoûtant. La rivalité entre Dieu et moi n'a pas de sens, elle ne correspond à rien de réel, il est absurde qu'il y ait un perdant et un gagnant. Je vois d'ailleurs que du point de vue de Dieu, tout cela n'a pas de sens.

C'est peut-être d'être à ce point tout le temps renvoyé à moi-même qui me met en rage. Parce que, même maintenant que j'ai opéré mon choix, et je sens qu'il est définitif, je continue à vivre des remous affectifs d'une incroyable intensité. Je ne suis pas serein, je suis furieux. Je voudrais que tout soit différent, mais enfin, je reconnais, sans aimer ça du tout, que j'ai tort, que ma rage est idiote, n'a pas de raison d'être. Que Dieu n'a jamais voulu m'humilier, au contraire. Il m'aime d'un amour inconditionnel, et je le vois.

Là intervient une sensation très bizarre, le sentiment que Dieu pense : « C'est de la bonne bagarre, c'est chouette, celui-là n'est pas facile, mais c'est sympa de boxer comme ça tous les deux ». De nouveau, les mots sont inadéquats, mais ce que je ressens, c'est qu'un sentiment de dignité m'est conféré. Bien que je perçoive mon extrême insignifiance, le regard de Dieu fait de moi un être immensément important pour lui.

Je suis à la fois totalement dépourvu d'importance et totalement important, mais le deuxième est un cadeau gratuit. Le premier vient de l'univers, du hasard, des gènes, de la nécessité physique, le deuxième vient de Quelqu'un qui donne sans en tirer le moindre avantage personnel. Mais les deux coexistent. Je suis à la fois produit insignifiant d'une succession de hasards et Fils aimé d'une Personne Éternelle.

A ce moment se produit un des éléments les plus bizarres de ce vécu. Bien que je ne sois pas dans mon corps (je le sens hors de moi, étendu sur le lit, dans un autre monde), j'ai une forme. Je suis du rien ayant une forme! Et la forme qui est moi se met à genoux et pose le front sur le sol (il n'y a pas de sol, mais...), dans l'attitude d'un musulman qui prie. De fait, j'entends comme si tout l'univers chantait/faisait vibrer le mot Islâm (avec un â très sourd). Je suis extrêmement surpris parce que je n'ai aucun rapport avec le monde islamique et je ne sais pas ce que ce mot veut dire, mais j'ai vaguement dans l'idée qu'il pourrait signifier « soumission ».

Une musique tout à fait extraordinaire, d'une beauté paradisiaque, se fait alors entendre et il y a une foule d'êtres diaphanes, je suppose des anges, qui vont et viennent, virevoltent, dans une sorte de ballet étrange. Ils sont tous très heureux. C'est tout juste s'ils ne me remercient pas, bien que, franchement, vu mon état d'esprit, il n'y a pas de quoi. Il est vrai que je deviens de plus en plus serein, et, progressivement (malgré la simultanéité de tous les moments/modules), vraiment heureux, d'un bonheur comme je n'en avais jamais imaginé de mon vivant.

J'ai envie de dire que j'éclate alors d'un immense rire. Mais ceci n'est pas du souvenir. Si ça s'est produit, je l'ai oublié. Pourtant, l'idée est là avec une grande force. Si c'est réel, pourquoi l'ai-je oublié alors que, en racontant, je revis le reste dans tous ses détails ? Mais si ce n'est pas réel, pourquoi ce pseudo-souvenir se présente-t-il à mon esprit avec une telle insistance ?

De même, il est possible que je revoie ma vie, toute étale, mais peut-être que ça aussi, c'est quelque chose que j'invente. Ce qui est sûr, c'est qu'il devient évident pour moi que ma vie doit absolument changer, dans un sens altruiste. Il faudra que je cesse de brasser du papier dans une grande bureaucratie (même si elle fait du bien), pour me mettre au service de personnes qui souffrent de façon très concrète.

Je finis par rentrer dans mon corps et m'endormir."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedJeu 27 Nov 2014, 9:22 pm

"Je me trouvais chez moi dans une période d'incertitude après la décision de cesser de naviguer et un accident de moto qui avait bien failli me coûter la vie. Passablement grippé alors que la canicule étouffait la ville, je ne trouvais qu'à me plaindre de ma condition de chômeur fiévreux. Le pharmacien me conseilla, effaré par ma tenue vestimentaire hors de saison, de consulter au plus vite un médecin. J'envisageais donc d'aller aux consultations d'urgence du quartier et ce dès le lendemain matin si ma situation ne s'était pas sensiblement améliorée au réveil…

A l'endormissement, l'état fébrile de la journée avait laissé place à un sentiment de sérénité tant psychique que corporel. Néanmoins, je ne basculais pas dans le sommeil comme à l'accoutumée ni ne m'y laissais doucement dériver car immédiatement une "nouvelle" sensation de régression physique me saisit…

LA RÉGRESSION

Je réagis alors d'une manière volontariste : laisser passer cette salutaire occasion se présentant à nouveau d'aller au fond du problème serait un atermoiement irrémédiable. Je dis donc simultanément un "oui" téméraire à l'expérience offerte et un "non" présomptueux aux conseils prodigués précédemment par mon amie. Plus que la simple acceptation d'une solution envisageable à mon oppression, c'est avec l'énergie d'une volonté farouchement désespérée d'en finir avec cet état de mal-être que je réaborde cette fois le processus. Une partie du chemin m'en est déjà connue et le sentiment de dédoublement qui y est associé aussi, j'en redoute d'autant plus une issue indicible.

Les précédentes étapes sont reparcourues et à ma brève surprise, dépassées dans un même continuum régressif accéléré. La visualisation s'effectue cette fois dans une absence corporelle complète car je suis allongé et détendu dans l'obscurité. Le "film" se déroule sur un fond lumineux identique à la perception de la lumière du soleil à travers les paupières closes. Après le stade infantile de 82, se présente à nouveau l'étape fœtale de 83 puis un magma cellulaire laisse place en s'amenuisant à un monocellulaire! Je comprends alors confusément que cette régression m'entraîne au-delà d'une mémoire intra-utérine présupposée biologiquement accessible.

Durant cette régression je ne suis qu'expectative émerveillée, bien qu'oppressé, de ce revécu biologique mais je suis in fine déconcerté par les apparitions consécutives, bien que quasi simultanées, de deux taches semblant clore le processus. L'une est rouge sang, l'autre blanche comme lait et leurs présences superposées me semblent incongrues car non biologiques stricto sensu. Elles sont apparues comme issues de simples gouttes projetées sur ce même fond lumineux, purement symboliques tant leur éclat est intense.

Une obscurité absolue leur succède et le sentiment d'oppression qui s'est accru est enfin radicalement évacué pour laisser place à un désarroi profond! Pendant un bref instant je peux me croire réveillé dans ma chambre et sorti d'un rêve fiévreux.
Cette première phase s'était déroulée comme la séquence d'un film rembobiné en accéléré, ne me laissant guère le loisir d'arrêts spéculatifs sur les images. Je scrutais vainement l'écran mais la salle de projection était plongée dans l'obscurité et du rôle de spectateur captivé je passais à celui de projectionniste improvisé…

LA NUIT OBSCURE

Des ombres fugaces et désordonnées semblent traverser en tous sens ce nouvel environnement comme venant à ma rencontre sans pour autant y parvenir. Elles disparaissent rapidement, je suis resté sans réactions si ce n'est tendu et vigilant dans une sorte de défiance instinctive.
Après cette régression brutale, la quiétude de ce néant qui s'instaure m'apaise quelque peu, juste le temps de réaliser brièvement que je suis arrivé au terme du processus volontairement déclenché… “il y a combien de temps déjà?”

Je ne suis plus qu'une conscience flottante et culpabilisée d'avoir cette fois poussé trop loin le bouchon : “je n'ai plus de corps?” Je tente de distraire mon effarement par l'observation de ce qui m'entoure, c'est à dire le néant! Cet environnement n'a pas plus de dimension qu'une nuit sans étoiles mais je parviens néanmoins à percevoir peu à peu d'innombrables présences, au loin. Hésitant sur leurs natures, amies ou ennemies, je n'ose manifester la mienne, réduite à un point de conscience, et encore moins aller à leurs rencontres.

Mon état de "non-être" me sécurise à la manière des enfants qui se cachent les yeux pour ne pas être vus : immobile, j'observe l'espace infiniment mais invisiblement peuplé. Je prends conscience de la puérilité de mon attitude en réalisant que je n'aperçois pas mais perçois des présences. La réciprocité soudain certaine de la situation m'angoisse passablement, l'invisibilité n'étant plus une sécurité, l'absence de corps n'offre plus que l'inconvénient d'une situation inédite. Je saisis alors que ces présences, loin d'être dangereuses sont en fait comme bien trop affairées pour se soucier de mon intrusion.
Cette constatation me rassérène quelque peu et relance mon observation : “que font-elles donc exactement?” Elles semblent attelées à des taches spécifiques monopolisant toutes leurs énergies dans une concentration absolue. C'est probablement cela qui m'intimide le plus, je crains maintenant de les déranger et de voir ainsi leur distante neutralité se muer en colère à mon égard.
J'entends comme un chant accompagner leur labeur sans parvenir à déterminer si leur fonction est en fait de chanter ou si c'est le produit de leur effort qui crée ce qui devient une symphonie. Je suis trop sidéré par la variété infinie de ces chants d'action et la magnificence de l'ensemble pour m'apercevoir que proche de moi se tient un être.

Ma tristesse de n'être plus qu'une conscience inutile et hors-jeu est alors distraite par cette apparition.
De la nature exactes des activités de ces présences affairées et lointaines comme des étoiles voilées à des millénaires d'années lumière, je n'en saurais que la bienveillance si proche qui me permis d'évacuer le désarroi relatif à mon nouvel état…

LE DOUBLE DE LUMIÈRE

L'être se tient à quelque pas devant moi, légèrement sur ma droite, son intense luminosité qui a détourné brusquement mon regard décroît avec ma crainte. Il n'irradie plus qu'un peu de lumière dans cette obscurité que rien n'avait pu percer jusqu'alors. Ordinaire hormis les circonstances et son aspect ectoplasmique, sa banalité relative me rassure, seul son regard grave semble m'inviter à le suivre comme par télépathie. Il paraît m'attendre depuis longtemps bien que son apparition ait été soudaine dans mon champ de vision. Lorsqu'il se détourne déjà de moi pour amorcer un envol flottant mais rapide, je suis trop abasourdis pour faire autre chose que de le suivre: “mais… c'est moi!”

Immédiatement je me persuade que je suis en train de rêver et que ce dédoublement est celui d'une distanciation onirique où le dormeur néanmoins conscient s'observe rêveur et agissant. Vaguement rassuré sur la nature de tout ce qui à précédé mais guère sur ce nouvel aspect de moi-même, je plane à mon tour bien décidé à rêver à la traîne de ce guide impromptu, son attitude d'indifférence patiente à mon égard est plutôt confortable. D'ailleurs ne me suis-je pas endormi quelques temps fiévreux auparavant… combien n'importait déjà plus.

Ce guide-double sans qui le voyage entrepris se serait avéré encore plus difficile qu'il n'était envisagé à l'origine : sa discrétion modeste m'a permis de ne pas m'effaroucher de sa présence et ainsi de me faire découvrir par moi-même des paysages dont je n'aurais jamais su rêver. Le film pouvait reprendre dans le soulagement de son spectateur…

LE MAÊLSTROM ET LE TUNNEL.

Ce fut d'abord une plongée en piqué comme à la suite de mon double vers un mælström sombre et rugissant dont je ne garde que peu de souvenirs si ce n'est l'intensité chaotique outrepassant les limites psychologiques supportées préalablement lors des phases de régression et de néant. Mais puisque le drame thérapeutique s'était mué en un simple cauchemar, les enjeux étaient désormais oniriques et ma capacité à passer les caps difficiles décuplée.

Elle fut néanmoins près de céder lorsque dans un ultime siphon qui me ramenait doucement vers des espaces moins turbulents, je crus bien avoir perdu mon guide et ce qu'il me restait de conscience. Il m'avait devancé et m'attendait simplement pour continuer et sans plus tarder : j'étais exténué! Cette débauche d'énergies déchaînées m'avait laminé quoique séparé de ma nouvelle identité corporelle, mais cette dissociation ne m'avait-elle pas plutôt permis de tenir?
Les perceptions sonores et visuelles si déchirantes et si brutales qui avaient précédé firent alors place à un déploiement majestueux de "sons et lumières" savamment ordonné.

Tout n'était qu'un rayonnement aux fréquences multiples dont les variations passaient de la lumière la plus pure à des couleurs irisées, donnant naissance à des sons qui s'alourdissaient en vibrations frôlant ainsi la matérialisation…. Tout n'était qu'un rayonnement dans le quel nous baignions et progressions indéfectiblement mon double et moi, tantôt distants ou tantôt plus proche… Tout n'était qu'un rayonnement et un long cheminement émerveillé durant lequel je pouvais à loisir me rapprocher de mon double lorsque qu'une frustration de sensualité perceptive me tenaillait car pour ressentir pleinement il me fallait passer par son corps si lumineux…

Tout n'était qu'un rayonnement et immédiatement rassasié par tant de beautés offertes, ma conscience reprenait ses distances de son médium afin d'en filtrer ses perceptions abasourdies… pour récidiver quelques instants plus tard… Tout n'était qu'un rayonnement et je ne sais plus quand je m'en suis lassé pour réintégrer cavalièrement mon double de plus en plus lumineux… J'ai alors su ce vers quoi il me guidait et que je pressentais, c'était mon interrogation qui m'avait fait rompre le charme, le rayonnement m'enveloppait à présent comme un tunnel et à son extrémité resplendissait sa source éclatante en guise de réponse.

Cette réincorporation marqua la fin de la séquence touristique et le passage du spectateur à l'acteur. La visualisation de la "lumière au bout du tunnel" me rappela immédiatement une ébauche de conversation sur ce thème avec ma mère. Elle avait assisté à une émission TV où des expérienceurs racontaient leurs NDE, le sujet m'avait semblé incongru et malsain, je l'avais éludé.

LA LUMIÈRE

Ce à quoi j'allais aboutir assurément était la pénétration dans un nouvel espace incandescent et inconnu signifiant ma mort, je ressentis alors une vague nostalgie pour mes projets et mon amie, lointains souvenirs. Mais je compris plus clairement qu'il s'agissait avant tout de mourir à moi-même et d'abandonner tout autre préoccupation pour répondre à un appel d'amour. Je savais que cette ultime étape serait irrémédiable sans pour autant signifier implicitement ma fin, plutôt une transformation radicale nécessitant un nouveau "oui" encore plus inconditionnel que le premier. J'avais donc mon libre arbitre face à cette puissance qui ne me demandait qu'une adhésion à une dissolution fusionnelle plutôt qu'une crémation sacrificielle.

Cependant cette nouvelle étape me semblait infinie et l'amorce d'une autre histoire pour laquelle mes ressources étaient vraisemblablement épuisées pour ce soir-là! J'hésitais et renouais avec ma culpabilité en me remémorant brièvement tout le processus qui avait précédé, je tentais de tergiverser en cherchant à comprendre le sens de ce rêve. “Si c'est cela que l'on appelle Mort qu'elle est donc belle à vivre!” pensais-je vaguement incrédule, puis immédiatement après comme pour me rassurer : “non, ceci n'est qu'un rêve de mort ou d'autre chose…”

Je m'aperçus que cette course folle dans le rayonnement avait considérablement ralenti depuis que j'avais réintégré ce corps lumineux. Car en fait plus je tentais de réfléchir plus je freinais mon approche de la lumière et il me semblait qu'avec elle une nouvelle dualité s'instaurait. Trouvant son éclat trop puissant, celui-ci décrut comme à l'écoute de ma doléance et je pus comprendre très nettement qu'il était la source originelle du rayonnement formant le tunnel dans lequel j'avais pu cheminer jusqu'à elle. La distance pouvait s'amenuiser sans la crainte de pénétrer cet espace lumineux faiblissant et d'ailleurs il commençait à se dissocier de son rayonnement.

L'extrémité du tunnel de lumière me semblait maintenant obturée par un mince voile de lumière pâle se présentant comme convexe en ma direction. Je réalisais soudainement que ce chemin suivi n'était que le mien, un parmi tant d'autres, et que compte tenu du peu de courbure qui se présentait à moi je ne faisais qu'entrevoir la faible section d'une sphère immense. Cette déduction rationnelle me fit sourire sur le coup mais à cette conclusion tout le rayonnement environnant disparu soudainement, me laissant sidéré, seul, face à cette sphère spéculée dont l'échelle était quasiment d'ordre solaire!
La même puissance d'amour se dégageait toujours de cette immensité en veilleuse que de son éclat primitif saisi lors de son premier aperçu partiel.

Un dialogue immédiat s'établit avec elle afin de trouver un point d'équilibre dans un ratio luminosité/distance. C'était mon désir qui guidait cette danse et mes déplacements en étaient instantanés, parfois lointains : je fis même une circonvolution complète comme satellisé par cette sphère de lumière. En expérimentant ces éloignements à des "échelles planétaires", je pus percevoir d'autres luminosités plus lointaines et différentes dont le souvenir reste imprécis mais je revins inexorablement jusqu'à toucher la sphère initiale. Je savais que je ne faisais que jouer les prolongations après avoir répondu par un "peut-être" à la demande qui m'avait été faite précédemment. Une question s'imposa alors très clairement à moi avec une bienveillance amusée : “stop ou encore?”

Je dus convenir de mon incapacité à pénétrer cet espace de lumière tant je m'en sentais indigne et me jugeais intrus. A regrets, il me fallait choisir de me réveiller ne pouvant plus poursuivre ce rêve, l'alternative du mystère de cet amour avait eu raison de ma curiosité, cette essentielle et ultime étape était différée pour cause d'immaturité, dans le souci d'une longévité à préserver!

Des faits décrits jusqu'alors, je n'avais aucune connaissance livresque avant leur expérimentation spontanée. Les récits de NDE m'étaient étrangers parce qu'à priori suspects, l'au-delà relevait des mystères de ma tradition catholique reléguée dans l'irrationnel, le siège de la conscience était cérébral et non une "âme" aux velléités migratoires…

A l'entrée de la Lumière m'apparurent des figures éclatantes et longilignes, écrasantes de perfection en dépit de leur bienveillance amusée: "tiens, mais qu'est qu'il fait ici, celui-la?" me suis-je entendu dire! Elles étaient d'un nombre que je ne sus définir tant ma terreur devant leur grâce, leur équanimité, leur omniscience me sidérait: elles semblaient "incarner" ou du moins manifester tous les attributs du divin. Une pâle "représentation" en serait la célèbre icône de la Trinité du peintre Andréï Roublev mais elles étaient plus de trois et semblaient se tenir debout. Je ne pus que balbutier: "ne faites pas attention à moi, je ne fais que passer (sic), je veux voir la lumière!". Ces "Archétypes" disparurent alors comme se fondant dans la Lumière, s'effaçant tandis que je poursuivais mon incursion.

La Lumière semblait rayonner une infinité de points lumineux de taille s'amenuisant jusqu'à celle de têtes d'épingles pour finalement faire un avec leur source. Je finis par me stabiliser dans cet espace infiniment calme et dans cette station je demeurais dubitatif: "et alors, c'est tout?". En guise de réponse il y eut soudain une turbulence traversant l'espace de droite à gauche et mon Double qui se tenait derrière moi depuis le début de cet étape (contrairement aux précédentes) m'informa alors:" pas encore, tu n'es pas prêt". J'eus la sensation qu'il plaçait ses mains devant mes yeux et tandis que mon trouble augmentait, je ressentis au cœur de cette nuée que je ne pouvais plus voir comme une colère, une souffrance terrible d'agonisant…

Cet épisode insupportable passé, je fus convié par mon Double à contempler ce qui m'apparu comme la structure de la Lumière: en fait une infinité de sphères s'imbriquant à la manière des "poupées russes". Il était clair que chaque passage d'une sphère à une autre demandait un dépouillement plus radical encore que les précédents et la poursuite de cette aventure s'arrêterait là. Par contre, il me fut possible de renter et sortir de la Lumière pour expérimenter et curieux phénomène: si à l'intérieur je percevais l'infinité des sphères, à l'extérieur et à des distances sidérales je pouvais percevoir leur multiplicité!

Infinité et multiplicité toutes relatives car comme avec les "Archétypes" mon trouble ne m'autorisait pas un décompte précis: six, sept, douze?… J'étais déstabilisé par la constatation de l'ambivalence des points de vue internes-externes: la perception de la même structure imbriquée ou déployée me posait un sérieux problème de "logique conventionnelle".

LE RETOUR

C'est le son de ma voix, tout d'abord lointain puis comme perçant l'obscurité qui entourait la luminosité, qui guida mon atterrissage. Je m'éveillais tout à fait lorsque mon hurlement me devint insupportable, me revint alors en mémoire le conseil de mon amie : “crie pour sortir de là”. De la position de départ, couché sous la couette, je me retrouvais debout face au mur, mes ongles lacérant le papier peint.

Je me recroquevillais dans un angle, silencieux, la tête encore sonnante et avec pour ultime image celle de mon corps de lumière se tenant au seuil de la luminosité dans une attitude d'orant. Je ne comprenais soudainement strictement plus rien à ce qui s'était déroulé et la seule explication rationnelle que je trouvais à me proposer était celle de l'éventualité d'un cataclysme atomique! Durant quelques instants je me crus mort, fantôme au milieu de ruines, condamné à errer dans les décombres du passé, ne subsistait plus qu'une nostalgie profonde. Où se situait désormais la "réalité"?

Mes voisins réveillés par le tapage se chargèrent d'accélérer le processus de retour en criant dans la cage d'escalier “à l'assassin” et menaçant d'appeler la police! Je me gardais bien de réagir, trop terrorisé pour pouvoir fournir des explications cohérentes, je fis donc le… mort et attendis que l'immeuble se rendorme pour appeler mon amie. Sa voix ensommeillée me rassura, son écoute attentive de mon cauchemar aussi, ses conclusions me laissèrent néanmoins perplexe : pourquoi me conseillait-elle donc d'aller en librairie plutôt que chez le médecin comme projeté et d'y dénicher une édition du "Livre des morts tibétain ?"

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedDim 30 Nov 2014, 10:05 pm

"A la fin de l’hiver 1984, j’étais déprimé et j’envisageais de mettre fin à mes jours. J’avais acheté deux lames de rasoir ayant planifié mon suicide. De ce désespoir est née la plus grande expérience spirituelle de ma vie. Voici l’histoire de la nuit où Dieu m’a visité.

En 1983, je suis entré dans un monastère du Minnesota central. Je ne vais pas entrer dans les détails de ma vie, mais à l’époque j’étais dans la confusion à de nombreux niveaux, je m’étais persuadé de devoir entrer dans les ordres afin de mener une vie contemplative et spirituelle. A 24 ans j’étais perdu, sentiment d’éloignement de ma famille, échec à l’université, dans mes relations, improbables perspectives d’un avenir meilleur.

Après une période de candidature de trois mois, j’étais devenu novice et je vivais dans une partie ancienne du cloître. La vie d’un novice est faite de nombreuses heures de silence, je me sentais donc très isolé. Je ne me suis pas intégré avec les autres novices, je venais d’un environnement si différent. Cela a augmenté mon sentiment d’isolement et de solitude, ce qui a fini par provoquer une profonde déprime. J’avais beaucoup trop de temps libre, tard le soir tout seul dans ma cellule, pour ruminer sur mes problèmes de caractère, les erreurs que j’avais commises, le point où j’en étais arrivé.

Je ne pouvais parler à personne de ce qui m’arrivait, je commençais à sentir la noirceur me consumer. J’avais l’impression d’avoir percuté un mur, qu’il n’y avait aucune perspective de sortie du cul-de-sac où je me trouvais. La nuit, je me suis mis à imaginer mon suicide. J’avais foi en Dieu, mais je n’éprouvais aucun amour pour moi-même. Planifier mon suicide est devenu une habitude nocturne. La nuit où l’évènement a eu lieu, j’en étais presque arrivé au passage à l’acte.

J’étais dans mon lit cette nuit solitaire, loin de mes amis et de ma famille, au point le plus sombre de toute ma vie. Allongé, je me suis mis à prier tout en pleurant. J’ai dit à Dieu : « Si tu existes vraiment, il faut que tu m’aides tout de suite. Je suis au bout du rouleau et sans ton aide et ton amour, je ne peux plus continuer. Si tu existes vraiment, alors tu dois te manifester maintenant. Sinon, ton silence sera la réponse. »

En cet instant, alors que j’étais allongé dans cette vieille pièce caverneuse dans un angle de l’abbaye, la chambre s’est emplie d’un vent chaud. Des rayons de lumière ont paru m’envelopper, j’ai eu la sensation d’être pris et bercé dans des bras immenses. J’ai été absorbé par le plus stupéfiant des sentiments de compassion et d’amour jamais éprouvé. Je n’avais rien ressenti de tel auparavant. Je savais être dans l’étreinte du Christ. La seule chose que je voyais, c’était une lumière chaude et dorée, en fait je ne voyais ni le Christ, ni le Père. Dieu m’a parlé d’une belle voix masculine, pas avec des mots mais par télépathie. C’était stupéfiant, Dieu m’a dit : « Je suis ici pour toi mon enfant. Je t’aime totalement. Tu es mon enfant et je suis ton Père. ».

Immédiatement, il m’a été communiqué que Dieu aimait chaque cellule de mon corps, chaque molécule, je ressentais cet amour comme si j’avais été immergé dans un énorme océan d’amour, d’acceptation et de pardon complets. Dieu m’a dit : « Je t’aime, je t’ai toujours aimé. Rien de ce que tu pourrais dire ou faire ne peut te priver de mon amour. Tu es parfait et tu seras toujours parfait. ».

Puis Dieu m’a appelé par mon nom véritable, pas celui que m’ont donné mes parents. Un nom aussi ancien, éternel que l’univers lui-même. C’est bizarre, je l’ai oublié peu de temps après, mais quand il l’a prononcé, je l’ai reconnu instantanément et j’ai compris que j’étais chez moi, que j’étais venu là auparavant. J’ai soudain eu le sentiment de me trouver au milieu de l’univers, que celui-ci était totalement inclus dans l’amour de Dieu. J’ai pris conscience que le Dieu dont je faisais l’expérience n’était pas seulement une force de vie, une conscience impersonnelle, mais qu’il avait aussi une personnalité, une intégrité que je n’ai jamais connue chez mon père.

Dieu avait le sens de l’humour ! Lui et moi avons ri du fait que j’avais remis en question Son existence. Cela me paraissait être l’idée la plus drôle du monde, nous avons ri en y pensant. Je me suis rendu compte que c’était moi l’ombre et lui la réalité. L’idée même de mettre en cause son existence était source d’hilarité pour Dieu et moi. Je sanglotais, bouleversé par l’immense quantité d’amour affluant à travers moi et autour, dans le même temps je riais.

C’est alors que j’ai demandé à Dieu pourquoi ma vie avait comporté tant de souffrance, où était-il pendant que j’avais si mal et si peur. Il m’a alors dit de lui tenir la main pendant qu’il me montrait quelque chose. Je ne sais pas exactement comment décrire ce qui s’est produit ensuite. La seule image que je puisse donner est la suivante : avez-vous déjà vu une mare à la surface de laquelle remontent des bulles à mesure que se décompose la matière du fond.

Eh bien, tandis que Dieu me tenait la main, je voyais venir flotter devant moi de gros morceaux de souvenirs (dont j’avais inhibé un bon nombre car trop douloureux). Je me suis vu enfant, être agressé physiquement et émotionnellement par mon père. Je me suis vu à l’école primaire, raillé par d’autres garçons et filles parce que j’étais solitaire. Je me suis vu en train de souffrir dans les mains de religieuses et d’enseignants qui ne savaient que m’humilier et me dénigrer. Les souvenirs étaient terribles, en les regardant j’éprouvais tant de chagrin et de compassion pour moi-même en tant qu’enfant. Il m’a alors dit de regarder plus attentivement, c’est là que j’ai vu une lumière autour de mon corps pendant chacun de ces évènements.

Je sentais l’amour de Dieu pour moi en tant que petit garçon. Il m’a alors dit qu’il avait toujours été tout à côté de moi, qu’il ne m’avait jamais quitté. En cet instant, j’étais totalement submergé par son amour. J’ai alors vu que tous ceux m’ayant un jour fait du mal (depuis mon enfance jusqu’à certaines personnes au monastère avec lesquelles j’avais des problèmes), tous avaient de la lumière autour du corps.

J’ai vu que nous étions tous des enfants blessés, que la raison de notre présence ici-bas c’était de nous aimer, de nous pardonner les uns aux autres, de nous aider mutuellement dans ce voyage spirituel. J’ai ressenti l’amour et la compassion éprouvés par Dieu non seulement à mon égard, mais aussi pour tous ceux que j’ai rencontrés dans ma vie. J’étais empli de compassion et de pardon pour tout le monde. Dieu m’a ensuite étroitement étreint, il m’a dit qu’il serait toujours avec moi, que je ne devais pas perdre ma foi en lui. Il m’a dit que je ne pouvais rien faire qui le fasse m’abandonner, je devais savoir que tout allait bien.

Après que cette expérience ait paru durer plusieurs heures, j’ai senti que la présence de Dieu s’amoindrissait, même s’il restait un crépuscule de lumière dorée dans la pièce. J’ai quitté ma chambre et je suis allé frapper la porte de la cellule du père maître. Il était 3h14. Il s’est assis avec moi tandis qu’en sanglotant sans cesse, je lui relatais ce qui venait de se passer. Il a fait montre de beaucoup d’empathie, me disant que j’avais véritablement rencontré Dieu, que j’étais béni. Je pense qu’il s’inquiétait aussi pour ma santé mentale ! Il m’a dispensé de travaux les jours suivants, car je revisitais en permanence l’expérience et j’étais très, très émotif. Il m’a fallu deux jours pour arrêter de pleurer.

La raison pour laquelle j’écris ces lignes, c’est que trente années se sont maintenant écoulées depuis l’expérience. Pour moi il est un fait qu’il s’agit de l’expérience la plus réelle que j’aie vécu, plus réelle que ma vie actuelle. Je fais ce récit dans l’espoir qu’il prenne du sens pour d’autres qui luttent avec leurs propres expériences, ainsi que pour me remémorer encore une fois à quel point Dieu m’aime.

Je souhaiterais ajouter une chose qui me frappe vraiment au sujet de l’expérience, c’est que Dieu aime tout le monde, son amour est total, quiconque recherche l’amour et la vérité les trouvera en Dieu, quel que soit le système de croyance."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedLun 01 Déc 2014, 10:07 pm

"Je me souviens de sentiments et d’impressions. Je n’ai pas vu de tunnel. Je n’ai pas vu de lumière. Je n’ai pas revu ma vie. Je n’ai pas vu JESUS, ni d’autres êtres illuminés. Mon expérience diffère de la plupart des EMI.

J’ai simplement vécu une profonde expérience d’Amour, d’Unicité et de Liberté.

Je suis passée de mon corps à un endroit d’Amour absolu. Je ne peux décrire cela autrement que baigner dans une piscine, à la différence près que même mon corps était empli de cet Amour. Je ne faisais qu’un avec lui, mais j’en étais également dissociée. Je demeurais moi-même, mais j’étais bien davantage que moi. Je ne faisais qu’un avec tout et TOUT était bon.

J’ai vraiment entendu une musique magnifique, mais elle n’était pas comme notre musique. La musique elle-même faisait partie de moi, mais je ne crois pas que je chantais. C’était plutôt comme si elle avait simplement fait partie de moi et moi d’elle, mais elle était bien davantage que seulement moi. Je me sentais en apesanteur, libre, absolument libre.

J’étais enveloppée dans cet Amour et j’en faisais également partie. Pas une seule partie de moi, ni de quoi que ce soit, n’était pas amour. Les individus n’existaient pas de la même façon qu’ici. Je demeurais moi-même, mais je faisais également partie de l’Amour.

Je SAVAIS tout simplement les choses sans avoir entendu une seule parole. J’ETAIS amour. Je SAVAIS que les religions n’avaient rien compris, toutes les religions. En aucune manière les lois et les sentences ne peuvent déroger à CELA. Elles ont tout rendu tellement compliqué alors qu’en réalité c’est très facile. Il n’y A que l’Amour et nous en faisons partie. Il n’est PAS possible de ne pas être aimé, en aucun cas. Nous SOMMES amour.

Le temps n’existait, n’existe pas en réalité.

J’ai toujours aimé ma famille sur terre, mais elle ne me manquait pas du tout. Je ne pensais pas à elle, du tout. J’étais plus heureuse et joyeuse que jamais.

Je me sentais absolument reliée à tout et tout le monde. Nous SOMMES interconnectés. Nous ne faisons qu’UN. Sans l’ombre d’un doute il n’existe rien de tel que la « mort ».

Cette expérience m’a changée.

J’aurais aimé pouvoir dire que je ne suis plus jamais en colère, dans l’illusion de la distinction, dans le doute de ma survie. Mais ce n’est pas la vérité. Je suis sous forme humaine avec tous les défis, les opportunités que cette fournit ce type d’existence. MAIS je SAIS que je suis bien davantage… et vous aussi.

Cette expérience a modifié le cours de ma vie et continue à se révéler.

J’ai vraiment bénéficié d’une guérison miraculeuse. La majeure partie de mon cerveau fonctionne très bien. Je ne parviens pas à comprendre les mathématiques, pour lesquelles je n’ai jamais été très douée. J’oublie facilement, en particulier les noms. La fatigue amoindrit ma mémoire. Je n’ai jamais récupéré ces deux années, j’ai également perdu de longues périodes depuis. Mais je vis de façon flamboyante et joyeuse!

Je suis retournée à l’université, même si j’ai échoué lors de la première tentative en anatomie et physiologie. Ce fut humiliant pour quelqu’un ayant toujours réussi scolairement. Mais la deuxième fois j’ai réussi.

J’ai travaillé en tant qu’infirmière diplômée pendant presque 20 ans et j’ai adoré. J’aimais particulièrement travailler avec les patients proches de la « mort ». Je ne crains pas la « mort », en soi cela tranquillise les personnes qui approchent de leur transition.

J’ai repris des études en théologie, j’ai obtenu un Master en théologie pastorale. Mon souhait consistait à apporter « la Lumière » à l’Eglise en travaillant avec les enfants, les adolescents et les familles. Il est finalement devenu clair que je ne pouvais tout simplement pas travailler avec une religion institutionnelle. Les religions aident de nombreuses personnes et je ne les juge pas, mais je ne peux pas non-plus vivre avec leur système de croyance restrictif. Je l’ai tenté pendant de nombreuses années !

J’ai trouvé une guérison profonde au travers de l’université de Santa Monica, j’ai fait la paix avec les zones de conflits en moi qui dataient de mon EMI. Bien que j’apprécie les valeurs de mes parents, j’ai choisi de vivre ma propre vie… enfin ! Une partie de cela devient public pour ce qui concerne mon EMI.

Ma chère maman, ma plus proche alliée pour traverser tout cela, a effectué sa transition. Je me sens maintenant plus proche d’elle que lorsqu’elle était sous sa forme physique. Maintenant elle « comprend » et notre amour est profond.

J’ai une soif inextinguible de lire, d’apprendre et d’aider les gens à guérir de toutes les croyances restrictives que nous portons sur nous-mêmes. J’ai lu de nombreux livres sur les EMI et je ressens un besoin compulsif d’entendre l’histoire d’autres personnes.

Je travaille actuellement en tant que coach professionnel dans le domaine spirituel, je vais bientôt débuter comme bénévole en hospice. Je suis toujours passionnée par les adolescents, j’imagine que je travaillerai avec eux lorsque mes propres chères filles seront à l’université et voleront de leurs propres ailes. Pour le moment, mon cœur chante chaque fois que j’aide quelqu’un à s’éveiller à sa réalité d’existence d’Etre Divin vivant une expérience humaine ; il est aimé tel qu’il est, sans avoir à ACCOMPLIR quoi que ce soit.

Je suis mariée depuis 18 ans, nous avons reçu le don d’être les parents de deux jeunes filles exquises aujourd’hui âgées de 14 et 16 ans. Je crois que c’est pour ELLES que je suis revenue. Elles vont rendre ce monde meilleur par le seul fait d’y vivre. Je suis très heureuse et j’espère demeurer dans mon corps physique pendant de nombreuses années.

Il me reste une tâche encore plus joyeuse à accomplir et j’espère rester dans le corps pendant de nombreuses années, mais quand l’heure viendra de rentrer chez moi, je fêterai cela ! Je suis impatiente."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMar 02 Déc 2014, 10:04 pm

"L’accouchement de mon fils, qui s’est passé normalement, a duré 1 heure 15 minutes. Les médecins ne m’ont pas fait de césarienne malgré l’imminence des contractions, le risque d’hémorragie étant élevé à cause d’un manque de plaquettes. La pré-éclampsie a persisté après la naissance. L’enfant, un garçon (mon 10ème enfant) était par bonheur en bonne santé après l’accouchement (il est aujourd’hui de plus en plus vigoureux et va bientôt avoir 17 ans).

Je saignais du nez, de la bouche et des yeux car je souffrais d’un déficit de globules blancs, ces derniers étant affectés par la pré-éclampsie. Le personnel et un médecin sont venus me faire des prélèvements sanguins horaires. On m’a injecté des plaquettes en intraveineuse dans le bras, ainsi que d’autres traitements dont je ne me souviens pas. Je savais être très malade. Le médecin venait et on me faisait un prélèvement sanguin chaque heure, jour et nuit. Heureusement j’étais avec mon fils, j’étais tellement contente. Je le nourrissais au sein.

Dans la soirée du 11 février, je me suis assise dans le lit avec des coussins pour soutenir le dos, je venais de nourrir mon fils et je l’avais réinstallé dans son berceau. Je me suis sentie très faible et malade, je me sentais également confuse, étourdie. J’ai compris que j’allais mourir si je m’allongeais. Je m’en suis rendu compte très calmement, sans dramatisation, j’en ai juste pris acte. Me sentant complètement épuisée, je me suis efforcée de rester assise, mais je n’ai pas pu tenir et je me suis allongée dans le lit. Je suis alors morte en silence et calmement.

J’ai senti et j’ai vu que je glissais hors de mon corps par l’arrière de la tête. Immédiatement après je me suis retrouvée en train de flotter dans les airs, sous le plafond de ma chambre d’hôpital, tandis que mon corps était toujours dans le lit et mon fils endormi à côté dans son berceau.

J’étais morte, flottant lentement et calmement hors de mon corps, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Après avoir flotté sous le plafond, j’ai quitté la chambre, abandonnant mon corps, le Service et l’hôpital où je gisais près de mon fils nouveau-né.

Après avoir quitté l’hôpital, j’ai atteint une obscurité agréable, réconfortante et douce. Je m’y sentais tellement bien, dans la douceur et l’amour.

Puis j’ai aperçu une lumière très éloignée qui se rapprochait de plus en plus, tandis que l’obscurité douce, aimante me poussait vers cette lumière. J’étais environné par cette lumière surnaturelle, aimante, magnifique et rayonnante. Dans cette lumière immense j’ai vu un être magnifiquement lumineux, rayonnant, aimant. J’avais le sentiment de le connaître (il était d’apparence masculine), j’ai compris alors que je le connaissais vraiment, je me sentais totalement à l’aise, heureuse.

Sa présence aimante m’enveloppait complètement ; ensemble nous avons testé ma vie ainsi que tout ce dont j’avais fait l’expérience, de manière aimante et sans jugement. Nous avons observé cela, ainsi que tous les sentiments impliqués dans cette vie. Avec lui, tout paraissait bon à voir. Quand nous regardions quelque chose de particulièrement bien, mon grand ami, l’être de lumière, produisait un genre d’explosion de joie lumineuse, me transmettant des messages aimants à propos de ce que j’avais accompli de bien durant la période que nous observions.

Nous communiquions par la pensée.

Beaucoup de sourires et de bonheur sont associés au passage en revue de ma vie, même si cette dernière n’avait rien de facile. Elle avait été rude, avec nombre de larmes, de trahisons, de périodes de solitude, d’agressions etc., mais aussi beaucoup de joie avec mes grands-parents et de bons camarades de jeu pendant mon enfance, ainsi qu’avec mes propres enfants par la suite.

Toutes les situations ont été examinées, tout ce qui était bien a été souligné, montré. Je le visionnais avec lui ; je le supportais sans la moindre émotion négative, ce qui paraît bizarre en y réfléchissant. Au cours de mon EMI, je ne me posais aucune question, rien ne me remettait en cause. Ce n’est qu’en y repensant longtemps après, que je me suis posé des questions au sujet de certaines des expériences vécues alors.

On m’a montré ce qui était particulièrement bien, ceci inclut également des expériences au cours desquelles j’avais agi avec le cœur, sans vraiment réfléchir, ce qui a été vraiment souligné.

De cette manière, j’ai appris ce qui est véritablement bien.

Exister et agir par amour avec son cœur

Etre heureuse et aussi bonne et pure que possible dans mon cœur avec autrui.

Ne pas mentir, mais rester fidèle à moi-même et prendre soin de moi.

Etre honnête avec moi-même et mes propres valeurs.

Pardonner sans accepter les actes négatifs d’autrui, lâcher prise et pardonner.

Rester joyeuse.

Vivre dans le présent autant que possible.

Me nourrir.

Etre avec mon meilleur ami.

Etre une grande amie pour autrui, me rappeler également que nous avons chacun notre propre chemin, en prendre conscience et travailler à l’accepter.

Ne pas ressasser les problèmes, mais lâcher prise sur ces derniers lorsque c’est difficile, faire à nouveau face aux défis et aux soucis lorsque j’ai la force de les surmonter.

Me pardonner et ne pas trop me malmener, m’écouter davantage et ne pas franchir mes propres limites et valeurs.

Etre bonne et respecter TOUT ce qui vit.

J’ai appris que la mort et mourir est si étonnamment magnifique, plein de joie et d’amour.

J’ai senti que j’étais très lucide et consciente tout le temps, j’étais immensément curieuse, observatrice, ma conscience était surnaturelle, bien plus grande que celle dont je dispose dans la vie. Je voyais à 360 degrés autour de moi, je pouvais me concentrer sur ce que je souhaitais, zoomer dessus sans problème, même sans réfléchir. Je pouvais simultanément regarder vers le haut, le bas, l’avant et l’arrière.

Je me sentais plus énergique et fraîche que jamais, bien davantage que lorsque je suis en vie.

J’avais le sentiment de pouvoir tout faire, je n’y ai pas réfléchi, mais je n’avais aucun problème, je n’ai jamais envisagé quoi que ce soit de négatif. J’étais énergique, joyeuse et curieuse. J’étais dans le moment présent, totalement. Je ne ressentais aucune souffrance et n’y pensais pas du tout.

Pendant ce temps, je revivais ma vie, avec toute ses émotions, ses expériences, en compagnie de l’être vibrant et tellement aimant. Je le connaissais si bien tout en ignorant comment, si ce n’est que ce devait être quand j’étais dans l’au-delà, alors que j’étais physiquement morte.

J’étais complète et totalement en sécurité.

Tout était plus distinct et je pouvais zoomer à volonté, les couleurs étaient plus nettes et vibrantes. Mon champ de vision couvrait tout alentour. C’était tellement magnifique, les couleurs étaient d’une beauté surnaturelle. J’étais si heureuse et sereine durant l’intégralité de mon expérience de mort imminente.

Dans la vie j’ai perdu de l’audition, ce n’étais pas le cas dans la mort, j’entendais beaucoup mieux que dans toute ma vie. Je n’avais aucun problème d’ouïe, les sons étaient magnifiques et mélodieux. Les conversations entretenues avec d’autres ne se transmettaient pas avec des sons mais par télépathie. J’étais complètement emplie d’émotions telles que la joie, l’amour profond, le réconfort, la gratitude, la liberté ; le sentiment que « TOUT est tel qu’il se doit » ; Tout est bien…

L’être rayonnant, mon ami aimant, m’a appris que je n’étais qu’en visite dans l’au-delà, que je devais retourner à la vie. Je n’ai pas intégré ce message et n’y ai pas prêté attention, j’étais en effet absorbée par tout ce qui se passait, tout ce que j’apprenais, tout l’amour et la joie que je ressentais.

On m’a dit que j’allais divorcer par la suite, mon ex-mari et moi ne pouvions en effet continuer ensemble. Nous avions tous deux autre chose à faire et je devais considérer cela comme quelque chose d’heureux pour moi. J’allais avoir beaucoup de joie et de liberté en divorçant, mais cela ne devait pas se produire immédiatement. Il allait me falloir pardonner à mon mari de l’époque pour ses actes et son comportement. Je devais poursuivre ma vie avec joie et gratitude, même s’il allait me blesser profondément parce qu’il fallait que je lâche prise sur lui.

On m’a également dit que j’allais vivre par la suite de nombreuses expériences délicieuses, commencer à écrire et publier des livres sur des sujets que je ne connaissais pas encore. On m’a dit aussi que j’allais dès lors travailler sur quelque chose de totalement différent de ce que j’avais fait jusque-là. J’allais avoir des buts complètement différents pour l’avenir. Je devais prendre soin de moi et de ma santé, être bonne envers mon corps. Si je le faisais, j’allais pouvoir atteindre les objectifs que je m’étais fixés avant de venir dans cette vie.

Cela allait me procurer tant de bonheur de les atteindre. J’avais également de grand défis à affronter, je me les étais imposés dans cette vie afin de les surmonter, je devais travailler à ce qu’ils ne me démotivent pas mais qu’ils me mettent en train, avec joie. Je devais me pardonner si je ne progressais pas aussi vite que je le souhaitais. Travailler ces problèmes allait me procurer grande sagesse, compréhension et paix de l’esprit.

Je devais me rappeler de demander de l’aide car j’allais l’obtenir, il était très important pour moi d’apprendre que cela allait prendre du temps. Ceci fut dit en riant.

Dès lors, quand je serais triste, je devais me souvenir et apprendre à me focaliser sur la joie, me rappeler de tout le bien survenu dans ma vie, cela allait guérir mes blessures émotionnelles. J’allais rencontrer nombre de bonnes personnes, de bons amis, de bonnes âmes, je devais donc attendre cela avec enthousiasme.

J’allais également retrouver bien plus tard l’amour entre un homme et une femme, ce qui allait constituer le dessert de la vie pour nous deux, de grands rires compatissants ont alors éclaté. On m’a immédiatement montré l’apparence de celui qui allait être mon grand amour à l’avenir. Ainsi, j’allais le reconnaître le jour lointain où j’allais le rencontrer. On m’a dit tout cela afin de me procurer suffisamment de sérénité pour que, sachant que l’amour viendra un jour, je puisse travailler sur moi-même et sur la vie que je souhaite avoir.

Après avoir vu mon passé et mon avenir, j’ai visité un paysage magnifique et vivant, dans lequel je me suis promenée avec mon ami énergique et rayonnant. Toutes les couleurs étaient tellement belles et vibrantes, comme si tout était vivant, pétillant.

Là-bas, j’ai atteint un endroit magnifique dans lequel des âmes sont venues à ma rencontre. J’en ai reconnu certaines, celles que j’avais connues dans ma vie actuelle et qui étaient décédées à l’époque. Etaient également présents mes quatre grands-parents que j’ai tant aimés dans ma vie. Très heureux ils souriaient et m’ont prodigué beaucoup d’étreintes et d’amour. Ils m’ont dit qu’ils s’amusaient bien, qu’ils allaient bien, qu’ils travaillaient sur ce qui leur faisait le plus envie. J’ai aussi rencontré plusieurs amis décédés, ils étaient venus m’accueillir. Tous m’ont dit que je devais repartir, que mon heure n’était pas encore venue.

Tout le monde était en très bonne santé et souriant, ceux qui étaient morts âgés paraissaient au moins 20 ans plus jeunes.

Je me sentais très forte, j’étais alors absolument certaine que tout ce qui nous arrive d’important dans la vie a un sens, y compris tout ce que j’ai vécu lors de mon EMI. Les vies que nous menons ont un sens.

J’ai alors rencontré un groupe d’âmes que je n’avais pas connues dans cette vie. Pourtant quand je les ai vues, j’ai tout simplement su que je les connaissais au plus profond de mon âme. C’était elles que je connaissais le mieux, pour lesquelles j’avais le plus d’attention, c’est avec elles que je me sentais le plus étroitement liée dans notre univers !!! J’étais totalement emplie de joie par cette rencontre, à tel point que j’avais l’impression de crier d’allégresse et de surprise. Dans le même temps je me demandais pourquoi, au cours de 42 années de vie, je ne m’en étais souvenu à aucun moment, de celles-là entre toutes… Les rencontrer était merveilleusement bouleversant, indescriptible.

En y réfléchissant maintenant, je me rends compte que ce que j’ai vu ne représente pas la totalité, ni même une fraction de ce qui se passe dans l’au-delà. Ce que j’ai vu et vécu a été spécialement préparé à mon attention, lorsque je l’ai visité.

J’étais alors tellement absorbée par l’EMI que je n’ai pensé ni à qui j’étais, ni d’où je venais. En l’occurrence je ne m’en préoccupais pas.

Je ne pensais pas non plus au retour. Je voulais simplement rester là-bas où je vivais cette expérience, ce qui occupait totalement mon attention.

Tout à coup, un jeune homme est apparu devant moi, j’ai compris qu’il s’agissait de mon fils nouveau-né. Il me fixait avec intensité, puis une voix (la sienne) a crié, emplissant tout l’endroit : « Maman, tu m’as promis d’être ma mère dans cette vie ! Sinon je ne serais pas ici ! ». J’ai alors été immédiatement propulsée vers mon corps à une vitesse immense, il ne m’a fallu qu’une fraction de seconde pour revenir. Ce fut incroyablement douloureux de réintégrer mon corps…

Lorsque j’ai quitté l’hôpital, le médecin de garde m’a dit que j’étais le patient le plus « parti » et qui soit revenu ensuite. Il m’a dit qu’on n’avait pas pu faire grand-chose dans mon état, sinon m’administrer beaucoup de plaquettes, me mettre en observation et prier…"

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedMer 03 Déc 2014, 9:46 pm

"A mon arrivée au bloc, tout le monde s'affaire autour de moi, pour me transférer de mon lit et donc de ma station assise sur la table d'opération, là, l'anésthésiste essaie de m'allonger et me demande de ne pas lutter pour rester en position assise mais de bien m'allonger à plat sur la table. Là j'ai ces mots qui me raisonnent encore dans la tête : « Si je m'allonge, je meurs », il me regarde d'un air rassurant, toutefois je m'exécute, plus je me laissais descendre, moins je pouvais respirer, j'avais toujours cette horrible douleur dans la poitrine, je finis par être complètement allogé sur la table.

Soudainement, ma vision a blanchi et comme par je ne sais quel miracle plus aucune douleur. Je me suis retrouvé dans un environnement complètement blanc très lumineux d'une intensité très vive quasi indescriptible. Je ne voyais plus avec mes yeux, tout était blanc mais j'avais conscience d'être de nouveau assis sur cette table d'opération dans ce bloc dans cet hôpital.

Je m'en suis étonné un instant puis j'ai eu l'intention de bouger et de regarder mes mains devant moi et là étrange, je sentais le courant d'air filer entre mes doigts, je sentais que mes bras bougeaient mais je ne les voyais pas comme on peut les voir avec ses yeux mais j'avais conscience de ces mouvements dans la posture et l'endroit dans lesquels j'étais, tout était blanc autour de moi dans une atmosphère sereine et là sans aucune hésitation j'ai eu conscience que je venais de mourir.

Tout de suite après cela, je me suis senti me déplacer à une vitesse hallucinante de manière circulaire dans la pièce, en faisant des cercles de plus en plus larges, je me suis retrouvé dans une pièce sur la droite du bloc, probablement la salle de repos des chirurgiens. J'y ai vu une table de repas pas encore débarrassée (restes de poulet) avec des bouteilles de vin de qualité, et des emballages de traiteur .

Je me suis amusé de tout ça et je me suis même fait la réflexion de dire que les médeins ne se laissaient pas abattre et qu'ils arrivaient à faire de bons dîners sur leur lieu de travail. A ce moment là de l'expérience, je suis en leine conscience dans lequel je me trouve, j'éprouve un bien-être jamais connu jusque-là, je me sentais léger, ma douleur qui me faisait souffrir depuis déjà plusieurs jours , envolée, et rien que ça, c'était déjà le bonheur. Je n'éprouvais aucune peur de cette situation, je me sentais libre et dédidai de m'en amuser.

J'avais cette sensation étrange de pouvoir être partout en même temps, j'avais la sensation d'être l'énergie universelle (pour moi l'énergie universelle est l'énergie qui anime tout être vivant sur terre : , pour comprendre mieux il faut imaginer deux plans : le premier le plan terrestre sur lequel nous sommes tous actuellement et le deuxième il faut l'imaginer au-dessus de nos têtes comme un immense océan d'énergie qui vient nous remplir plus ou moins selon la capacité corporelle de chacun.

Par exemple j'ai besoin d'une forte correction de la vue, néanmoins, dès que j'ai quitté mon corps, j'ai pu voir instantanément ce que je désirais voir, et de même pour l'audition et tout autre sens humain) De même, j'ai eu soudain envie de voir si le soleil brillait sur les temples Mayas au mexique, je n'ai pas eu le temps de finir de formuler ce souhait que je me suis retrouvé au pied d'une pyramide ravi de voir que le soleil était bien en train de briller sur ce site maya, c'était très beau.

J'y suis resté à peine le temps de contempler un papillon qui à mon arrivée s'était envolé. Puis, je suis retourné à toute vitesse dans cette lumière, là j'y ai rencontré mon grand-père paternel décédé en 1984, il m'a servi de guide tout au long de mon expérience.

Après lui avoir dit que j'étais heureux de ne plus me sentir étriqué dans mon corps, de ne plus être dans la frustration, dans la haine, dans la jalousie c'est-à-dire tous ces sentiments humains et terrestres, il m'explique que ce n'est pas le moment pour moi d'être ici et que je devais faire un retour sur terre dans ce corps.

En effet, être dans cet état est une grande libération, on éprouve des sensations très difficiles à verbaliser, j'ai eu le sentiment de comprendre l'univers et en même temps d'être l'univers. On n'a plus de questions puisqu'à peine une question nous traverse l'esprit, nous avons la réponse, on n'a plus aucune raison d'être jaloux ou envieux de qui que ce soit, on est dans un bien-être total et c'est là que j'ai pris conscience que cette force , cette énergie, nous en faisions tous partie et que personne n'est plus important qu'un autre.

J'ai pris conscience que tout le vivant sur terre était UN donc l'unité, dans cette énergie, nous, êtres humains, les animaux, les végétaux, les minéraux, tous égaux puisque nous sommes tous cette énergie.

En revanche, durant mon expérience, je n'ai pas le souvenir d'avoir été en contact avec des animaux, en ce qui concerne les végétaux, j'ai eu un contact étrange : suite à ce que mon grand-père m'avait dit sur le fait que mes enfants avaient encore besoin de moi,j'avais décidé de leur rendre visite à la maison, je suis arrivé dans le jardin par les pieds de tomate, je pouvais voir leurs molécules, leur état de santé qui était pour moi parfait, je voyais déjà de futures belles fleurs et des fruits, et si ça n'avait pas été le cas j'avais l'impression de pouvoir améliorer cet état afin d'obtenir des beaux fruits.

Je me suis retrouvé à la maison: ma famille, ma mère, mes enfants et leur mère étaient attablés, ils étaient très inquiets de mon état, ils cherchaient une clé que j'avais rangé dans petit meuble de cuisine, à ce moment je me trouvais en retrait de la scène, je leur indiquais l'emplacement exact de la clé mais personne ne m'entendait .

Je me suis de nouveau retrouvé dans cette lumière en compagnie de mon grand-père qui m'a fait prendre conscience de la souffrance de mes enfants. J'ai eu à effectuer un deuxième déplacement, je me suis retrouvé dans le cabinet de mon médecin traitant, ma mère était dans le milieu du couloir, elle était en conversation avec mon médecin, elle le traitait d'incompétent et que si j'étais entre la vie et la mort à l'hôpital, c'était de sa faute.

Cette scène se passait devant les yeux médusés de la secrétaire du cabinet, pour ma part, je me trouvais derrière ma mère, je n'avais de cesse de lui dire qu'il n'y était pour rien, mais elle ne l'entendait pas. De nouveau de retour avec mon grand-père, je me retrouve attablé à un conseil en compagnie de plusieurs personnes de ma famille défuntes que j'ai encore du mal à identifier, ce conseil était dirigé par mon grand-père.

Là, on m'a montré ma vie passée, j'ai eu accès à mon objectif de vie, ce conseil a été organisé uniquement dans le but de redescendre sur terre, chose que je n'envisageais pas à ce moment-là. Alors, ils se sont mis à me montrer le vie de mes enfants sans moi et ils m'ont montré la vie que j'aurais en revenant sur terre : mes enfants plus heureux, une vie professionnelle plus en accord avec moi-même, un métier d'artisan, créatif, indépendant.

Suite à çà, ils finissent par me convaincre d'un retour nécessaire pour l'expérience qui suit et le bien-être de mes enfants.

Alors je me suis senti à nouveau sur cette table d'opération envahie d'une douleur inouïe, dans la
poitrine, je devais à nouveau habiter mon corps beaucoup trop étroit par rapport à l'espace que j'occupais, j'étais tout et me voilà de nouveau dans mon corps trop petit avec ses douleurs insupportables.

J'ai repris conscience après quatre jours de coma. J'ai de suite essayé de raconter mon histoire, je n'ai malheureusement pas été écouté par le personnel soignant, seule ma compagne a su entendre mon expérience, grâce à cela j'ai pu avoir une trace partielle de ce que j'ai pu vivre car au fil des heures ma mémoire de cet événement s'effaçait et je sui convaincu d'avoir perdu beaucoup d'informations et de détails. Je suis malgré tout heureux d'avoir vécu cette expérience et de la partager avec vous aujourd'hui."

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MessageSujet: Re: La petite NDE/EMI du jour   La petite NDE/EMI du jour - Page 21 Icon_minipostedJeu 04 Déc 2014, 9:41 pm

"L’été précédant mon entrée au CM2, je suis tombé de l’arbre du jardin. Il avait été infesté par la tordeuse des bourgeons, la branche sur laquelle je me balançais a cassé et je suis tombé d’environ 5 mètres. Je me suis cassé les deux bras (le gauche grièvement).

J’avais également le nez et la gorge dans la boue, la pelouse et le sol nu autour de l’arbre étaient détrempés suite aux pluies de la nuit précédente. Quand la branche a cassé et que j’ai commencé à tomber, j’ai eu la surprise d’être attrapé dans les airs par un être qui brillait intensément et qui m’a emporté vers le haut. Il m’a relâché en arrivant dans un paysage très lumineux où je suis devenu très euphorique et joyeux. J’avais l’impression de voir des joyaux flottant partout, en passant la main parmi ces derniers, je me suis rendu compte que je volais/flottait au-dessus de notre maison. Je disposais d’un large champ de vision et j’ai regardé le phare depuis le toit.

Je me souviens d’avoir ri en pensant à ce que dirait ma mère si elle me voyait au faîte de notre maison de trois étages. Je me rappelle avoir regardé par la fenêtre de la chambre de mes parents au second étage, à cet instant j’ai entendu quelqu’un m’appeler. Mais la voix disait Donald et non Donnie comme tout le monde le faisait, mes parents compris. J’ai ignoré cette voix féminine jusqu’à ce qu’elle le répète très sévèrement.

A ce moment-là je me suis retourné et j’ai vu une femme grande, un peu forte et à la mâchoire carrée, vêtue d’une robe d’été à fleurs jaunes. Je lui ai demandé qui elle était, elle m’a répondu : « Ta grand-mère. ». Rien de tout cela n’a été exprimé en langage humain, je ne l’ai en effet jamais vu bouger les lèvres. J’ai alors rétorqué : « C’est pas vrai ! T’es pas ma grand-mère ! Je sais à quoi ressemble Mamy et c’est pas toi ! ». A l’époque, seule ma grand-mère paternelle était en vie, c’est d’elle que je parlais. Elle a répliqué: « Toutes les mères ont une mère et cette mère a une mère, je suis une de celles-ci. ». Tandis qu’elle disait cela, je voyais dans mon esprit de petites photos remontant chaque génération, je l’ai reconnue deux ou trois générations plus tôt.

J’ai tendu la main pour prendre la sienne et elle a souri. Alors que nous marchions, je lui ai demandé où nous étions, j’ai été plutôt surpris de sa réponse : « Au paradis. ». Curieusement, il semble que j’ai douté d’elle car j’ai déclaré : « Si je suis au paradis, alors je veux voir JESUS. ». J’ai été encore été bien plus surpris quand elle a répondu : « D’accord. ».

Pendant que nous avancions, je me suis rendu compte que le paysage autour de nous avait changé, j’ai remarqué un bâtiment brillant (des mots plus adéquats me font défaut), en progressant davantage, j’ai réalisé qu’il devait s’agir d’une bibliothèque car des gens lisaient et apprenaient. Dans une pièce, j’ai eu la surprise de voir un Indien. Au moment où j’ai pensé cela, une réponse très agacée est venue de cette personne aux peintures et au plumage très sophistiquées : « Je ne suis pas un Indien, je suis un ….. ! ».

J’ai souvent réfléchi à ce qu’il a dû dire, je me rappelle sa tenue et je crois qu’il faisait partie des populations originelles d’Amérique du Sud comme les Mayas, mais je me souviens seulement d’avoir été déconcerté puis d’avoir d’avoir réagi : « Pour moi, il ressemble à un Indien ! »

Quelque temps plus tard, après que nous ayons vu d’autres êtres en train de lire et d’apprendre, Mamie s’est arrêtée et m’a dit de l’attendre, elle devait indiquer à JESUS que j’étais là. Je me souviens d’avoir eu la sensation de me trouver devant le bureau du proviseur, bizarrement il semble que j’entendais légèrement une conversation dans ce « bureau » comme si JESUS était au téléphone. J’ai attendu brièvement puis j’ai eu l’impression d’entendre raccrocher après qu’il ait dit : « Oui, d’accord. Au revoir. ». Je suis alors devenu très nerveux en voyant du mouvement, une lueur intense se déplaçait vers l’ouverture.

Je dois dire qu’à ce moment-là j’étais très impressionné ! La Lumière était alors trop puissante et j’ai humblement baissé la tête. Je n’ai pas vu distinctement cet être dont ma mère m’avait si souvent parlé. C’est cet aspect qui m’a le plus préoccupé quand j’ai commencé à le revivre plus tard.

Il me semble que Mamie a dit alors : « Oui tu es un homme, voici Donald. ». J’étais troublé par le fait qu’elle n’ait pas simplement dit : « JESUS, voici Donald. », mais j’étais trop occupé à essayer de comprendre pourquoi il était tellement lumineux. J’ai même tenté de jeter un coup d’œil à travers mes doigts légèrement écartés. Tandis que je m’efforçais de voir Je me rappelle qu’il a dit à Mamie : « Tout petit. ». Tout à coup, je me suis rendu compte qu’il examinait ou visualisait mon enfance jusqu’à ce jour-là. Il s’est arrêté sur un des souvenirs dont j’avais honte.

Depuis une perspective différente, j’ai vu cet évènement, le vol d’un jouet (un couteau en caoutchouc) dans un magasin Main Street. Je me suis vu à distance, sortant en courant du quai de chargement pour rentrer chez moi. Tout cela à distance et avec détachement. JESUS a fait une courte pause pour voir ma réaction, puis sans jugement il a fait défiler le reste en un éclair. Ensuite, Mamie et lui ont discuté, elle s’est tournée vers moi en disant : « Tu dois repartir. ». Je pense que je me suis surpris moi-même en répliquant que je voulais rester.

Mamie m’a alors dit que cela allait rendre ma famille très triste parce qu’on m’aimait tant. J’ai répondu que ce n’était pas vrai. Elle m’a dit de regarder. En baissant le regard vers ce que j’ai considéré comme un téléviseur, j’ai vu ma sœur et mes frères qui tentaient de me réanimer. Ma sœur aînée m’extrayait la boue de la gorge et du nez. J’ai été surpris de l’entendre dire : « Donnie respire, Donnie respire s’il te plaît ! » pendant qu’elle me frappait le visage. Puis Mamie s’est baissée, a mis un genou au sol, m’a retourné et m’a regardé dans les yeux. Les mains sur mes épaules elle m’a dit des paroles qui me hantent…

« Donald tu dois repartir, mais souviens-toi… souviens toi, Tu Fais Partie de Quelque Chose de Très Important ! ». Perplexe quant à la signification de ce que Mamie venait de dire et avant que je puisse poser une question, lorsque je me suis retourné pour regarder à nouveau ce qui arrivait à mon corps, j’ai senti une énorme poussée derrière-moi et je suis tombé tête la première dans le corps inerte, me mettant à chercher de l’air. La douleur était atroce.

J’ai commencé à raconter ce qui s’était passé, mais personne n’en a cru un mot. Avec le temps j’ai oublié. Cela paraît impossible, mais quand toute votre famille vous dit que vous-vous trompez, vous finissez par y croire vous-même. Cela s’est donc enfoui dans ma mémoire. Ce n’est qu’après 8 années de mariage et la naissance de notre dernier enfant que tout a ressurgi pour moi. En rêve, en entendant certaines choses, puis lorsque mon frère m’a dit que JESUS en Hébreu se dit Yeshua... Boum ! quel flot de souvenirs en un instant !

Je n’ai raconté toute cette histoire à ma mère que lors son séjour à l’hôpital, il ne lui restait alors que deux semaines à vivre. Elle m’a fait promettre de la raconter à l’ensemble de mes 7 frères et sœurs. Quand j’ai fini par en faire le récit à ma femme, elle m’a déclaré : « Mon cœur, je comprends pourquoi tu n’en as parlé à personne, tu avais peur qu’on ne te croie pas. ». J’ai éclaté de rire et j’ai été surpris de m’entendre répondre : « Non chérie, je n’en ai parlé à personne parce que je n’y croyais pas moi-même ! ». Après tant d’années d’athéisme, je n’avais plus de place pour cela.

Je souhaiterais terminer en disant qu’au cours des 5 dernières années, j’ai essayé de raconter cet évènement à différentes personnes. Même aujourd’hui, quand j’arrive au passage où Yeshua vient m’accueillir, j’éprouve la même Vague d’émotions. Cela me fait pleurer et me gêne. Je crois que c’est parce qu’on m’a demandé si je savais que ma mère et ma famille m’aimait et que j’ai répondu non, pas comme ça ! Il semble que l’amour dans le monde physique ne soit rien comparé au véritable amour."

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