Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229 Pays : FRANCER E L I G I O N : Catholique
Sujet: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Jeu 06 Aoû 2015, 9:20 pm
Rappel du premier message :
LE CHAPELET RÉCITÉ
Dans ce monde détraqué, pour n'être pas davantage détraqué, il faut prier ! Et quelle prière plus belle que le Chapelet ! Je me suis enregistré le récitant (vidéo ci-dessus) à l'usage des personnes qui n'arriveraient pas à le réciter seules ou qui n'auraient personne avec qui le réciter.
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CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 21 Aoû 2015, 9:47 am
Gilbert Chevalier a écrit:
Exact !
Le berger s'est endormi En comptant ses brebis Pourtant loin dans la nuit Une seule n'attend que lui
Gilbert Chevalier .
Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 21 Aoû 2015, 9:55 am
Le berger ne s'est pas endormi mais il a été à la recherche de la brebis perdue, laissant les 99 autres en sécurité : voilà le vrai sens de la parabole. Voilà, vieux frère. Je suis obligé de te laisser car j'ai un rendez-vous chez Morphée et je te souhaite une excellente nuit (plutôt dans le bercail qu'en-dehors, n'est-ce pas ?) !
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CHRISTOPHEG Co-Admin
Date d'inscription : 21/10/2013 Messages : 21899
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 21 Aoû 2015, 9:59 am
Gilbert Chevalier a écrit:
Le berger ne s'est pas endormi mais il a été à la recherche de la brebis perdue, laissant les 99 autres en sécurité : voilà le vrai sens de la parabole. Voilà, vieux frère. Je suis obligé de te laisser car j'ai un rendez-vous chez Morphée et je te souhaite une excellente nuit (plutôt dans le bercail qu'en-dehors, n'est-ce pas ?) !
claudem_1 Membre Actif
Date d'inscription : 04/06/2014 Messages : 2644 Pays : CanadaR E L I G I O N : La Religion de l'Esprit.
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 21 Aoû 2015, 10:17 am
Gilbert Chevalier a écrit:
Eh bien, j'écris ! Écoute mon cher Christophe :
Où se trouve la Vérité ? Dans l’Église catholique : Nulle part ailleurs en vérité ! Voilà la vérité véridique.
Le quinzième siècle de l'ère chrétienne. le christianisme devenu une institution avait atteint le degré de sclérose qui rendait la poursuite de sa croissance incompatible avec l'unité.
RAMOSI Co-Admin
Date d'inscription : 01/06/2011 Messages : 19287 Pays : FRANCER E L I G I O N : CATHOLIQUE
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 21 Aoû 2015, 8:00 pm
CHRISTOPHEG a écrit:
RAMOSI a écrit:
L'Eglise a changé,
L'Eglise a changé, mais aussi les Catholiques,
Voir Taizé, les communautés Nouvelles, les Saints de notre époque, etc..., et j'en oublie,
Et elle est revenue coller au Message Evangélique,
Par conviction et Foi dans ce message,
Et notamment dans cette période de la "Fin des Temps" !
(Désolé pour le côté pessimiste de cette affirmation, CHRISTOPHEG)
C'est à Taizé que j'ai appris ce que peut être la spiritualité. Il y a bien longtemps, dans ma jeunesse.
Même si je fais abstraction du passé calamiteux de l'église, je sens le Pape bien seul aujourd'hui dans ce qu'il essaie de faire.
Jamais je n'ai trouvé Message plus édifiant que celui de la spiritualité chrétienne mais des aspects doctrinaux rigides empêchent les gens de se tourner vers cette voie.
Je retiens précisément ce petit mot du Pape qui disait : "Qui suis-je pour juger ...". Je pense qu'il faisait allusion aux homosexuels.
L'église ne va plus vers les gens, Ramosi. Elle attend qu'ils viennent vers eux alors qu'elle devrait faire le contraire ...
L'église des premiers temps accueillait toutes les opinions. Aujourd'hui, elle a monté des théologies incompréhensibles pour le peuple de Dieu.
Et il faut un Pape bac+17 pour avoir un avis autorisé (Benoît 16).
Dommage ...
Bonjour CHRISTOPHEG,
Si tu as connu Taizé il y a longtemps, il est dommage que tu n'ais pas persisté et approfondi...
Pour ceux qui la connaisse, ceux là savent que l'Eglise va toujours vers les gens,
Et cela beaucoup plus que toute autre institution,
Mais comme l'a dit Gilbert, ce sont plutôt les gens qui se sont détournés de cette Eglise,
Pour des raisons matérielles et égoïstes dont nous avons déjà longuement débattu sur ce forum,
Et par exemple pour pouvoir vivre leur vie morale et sexuelle sans avoir aucun compte à rendre à quiconque,
Même pas à DIEU !
Pour ma part je dois dire que depuis que vers l'âge de 48 ans, j'ai compris, redécouvert et compris les tenants et aboutissants de l'Eucharistie,
Et cela qu'elle soit célébrée dans un champs, un lieu privé, une petite église ou une cathédrale,
Je ne m'y suis jamais endormi, contrairement à ce que tu as écrit un peu plus haut dans le Topic concernant ton expérience du sujet !
L'Eucharistie, cela semble être toujours pareil,
Mais c'est le contraire, c'est toujours une nouveauté,
Et c'est surtout le lieu et le moment de Communion entre les Fidèles participants,
Et de Communion entre les Fidèles et DIEU par l'intermédiaire de JESUS et l'action de l'Esprit Saint !
C'est cela la Spiritualité vivante !
Gilbert Chevalier .
Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229 Pays : FRANCER E L I G I O N : Catholique
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 21 Aoû 2015, 9:10 pm
Et maintenant, si vous le voulez bien, Laissons débattre les Saints, Car eux aussi y ont droit, hein ?
PAROLES DE SAINTS
43- « Le Pape est infaillible quand il parle comme Pape, mais non quand il parle comme homme ; et il parle comme Pape lorsqu’il enseigne publiquement et officiellement des vérités qui intéressent toute l’Église, au moyen de ce qu’on appelle une bulle ou une encyclique ou quelque autre acte de ce genre. »
(Mgr de Ségur)
************************************************************************************** 44- « Il n’y aura pas d’excuse au jour du jugement pour qui meurt dans le péché. En vain allèguera-t-il l’impuissance où il était de résister aux tentations dont il se voyait tourmenté. JESUS-Christ lui répondra : “Si la force te manquait, pourquoi ne me l’a tu pas demandée ? Je te l’aurais donnée. Et si tu étais déjà tombé dans le péché, pourquoi ne recourais-tu pas à moi ? Je t’en aurais retiré.” »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 45- « Si vous voulez vous sauver et vous maintenir dans la grâce de Dieu, il le faut prier souvent de vous protéger de sa main. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 46- « Nous ne savons par où sortir de cette affaire, mais Dieu le sait bien. »
(Mère Anne-Élisabeth Cousinot dans une affaire qui lui semblait perdue, "Année Sainte de la Visitation")
************************************************************************************** 47- « La prière que le pécheur fait pour sortir du péché naît du désir de rentrer en grâce avec Dieu ; or ce désir est un don qui ne vient certainement que de Dieu-même. Pourquoi donc Dieu donnerait-il au pécheur ce bon désir s’il ne voulait pas l’exaucer ? »
(Saint Bernard)
************************************************************************************** 48- « Le bon Dieu ne souffre pas qu’une âme qui lui a été dévouée pendant sa vie périsse en ses derniers moments. »
("Le manuscrit du Purgatoire")
************************************************************************************** 49- « Les personnes qui ont aimé la Sainte Vierge, qui l’ont invoquée toute leur vie, reçoivent d’elle beaucoup de grâces dans les dernières luttes. Il en est encore de même pour celles qui ont été dévouées à saint Joseph, à saint Michel ou à quelque autre saint : c’est alors surtout qu’on est heureux d’avoir un intercesseur près de Dieu dans ce pénible moment. »
("Le manuscrit du Purgatoire")
************************************************************************************** 50- « Remerciez sans cesse le Seigneur si, parmi les miséricordes qu’il vous a faites, il a daigné vous accorder une dévotion particulière envers sa Sainte Mère, car c’est une grande preuve qu’il veut vous sauver. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 51- « Oh ! qu’elles sont précieuses, les grâces que JESUS attache à la dévotion aux douleurs de Marie ! »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 52- « Peu de personnes savent prier comme JESUS le voudrait. On manque de confiance, et pourtant JESUS n’exauce que d’après l’ardeur de nos désirs et la mesure de notre amour. Voilà pourquoi souvent les grâces qu’on sollicite restent sans effet. »
("Le manuscrit du Purgatoire")
************************************************************************************** 53- « On ne connaît pas assez la miséricordieuse bonté du Cœur de JESUS. Dans le monde, chacun la mesure d’après sa manière de voir, et cette manière est défectueuse. Il suit de là qu’on prie mal. »
("Le manuscrit du Purgatoire")
************************************************************************************** 54- « Vous ne comprendrez jamais assez la bonté du bon Dieu. Si on se donnait la peine d’y réfléchir quelquefois, ce serait suffisant pour devenir un saint. »
("Le manuscrit du Purgatoire")
************************************************************************************** 55- « Il arrive quelquefois que, dans nos prières, il nous semble que le Seigneur ne veuille pas nous prêter l’oreille ; malgré cela, continuons toujours de prier et d’espérer ! En agissant ainsi, nous obtiendrons du Seigneur tout ce que nous voudrons . »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 56- « Bien que parfois, soit à cause de notre état d’aridité, soit par suite d’une faute commise, nous n’éprouvions pas en priant cette confiance sensible que nous voudrions avoir, efforçons-nous néanmoins de prier sans nous relâcher : Dieu ne laissera pas pour cela de nous exaucer, car il lui est agréable de nous voir espérer en lui contre toute espérance, quoique dans les troubles, les craintes ou les tentations et malgré le sentiment de défiance que nous fait éprouver quelque embarras ou quelque peine intérieure. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 57- « Dieu fait tout ou le permet, C’est pourquoi tout me satisfait. » (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
************************************************************************************** 58- « Le Seigneur, quand il vous donne à souffrir, le fait en médecin, et l’affliction qu’il vous envoie n’est pas un effet de votre condamnation mais un remède destiné à vous sauver. Mais malheur à vous si, après vos péchés, Dieu vous exempte des coups de sa verge en cette vie, car c’est un signe qu’il vous exclu du nombre de ses enfants. »
(Saint Augustin)
************************************************************************************** 59- « Si vous persévérez jusqu’à la mort dans la vraie dévotion à Marie, ayez, sans l’ombre d’hésitation, la ferme confiance que votre salut est certain. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 60- « En invoquant Marie, vous ne connaîtrez pas la désespérance. »
(Saint Bernard)
************************************************************************************** 61- « Dieu n’accorde la dévotion envers sa Sainte Mère qu’à ceux qu’il a résolu de sauver. »
(Saint Jean Damascène)
************************************************************************************** 62- « Si vous voulez être sauvé, Si le salut vous touche, Ayez le Pater et l’Ave Très souvent dans la bouche. Récitez votre chapelet Et même le Rosaire : Ô belle oraison d’un parfait ! Ô divine prière ! Le Rosaire est admirable ! Il donne à tous du secours, Il guérit l’âme incurable : Disons-le donc tous les jours ! »
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
************************************************************************************** 63- « Le démon, lorsqu’il veut se rendre maître d’une âme, tâche de lui faire abandonner la dévotion envers la Sainte Vierge ; ce canal une fois fermé, l’âme perd facilement la lumière, la crainte de Dieu et enfin le salut éternel. En abandonnant la dévotion à cette Reine du Ciel, on se ferme ce canal salutaire et on s’expose à se perdre. Malheur à l’âme qui, négligeant de se recommander à Marie, se ferme ce canal des grâces. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 64- « Celui-là est tout puissant qui se défie entièrement de soi-même pour se confier uniquement à moi. »
(Le Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie)
************************************************************************************** 65- « Combien n’en est-il pas maintenant en enfer, qui eussent été sauvés si, ayant une fois commencé d’offrir leurs hommages à Marie, ils eussent continué jusqu’à la fin ! »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 66- « Ceux qui travaillent à me faire connaître et aimer des autres, seront prédestinés. »
(La Sainte Vierge dans "Les gloires de Marie")
************************************************************************************** 67- « Celui qui s’attache à mon service aura la persévérance. »
(La Sainte Vierge dans "Les gloires de Marie")
************************************************************************************** 68- « Par l’Ave Maria Le péché se détruira ! Par l’Ave Maria Le Grand JESUS règnera ! » (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
************************************************************************************** 69- « Un signe certain de prédestination, c’est de s’efforcer constamment d’imiter mon Cœur. »
(Imitation du Sacré-Cœur de JESUS)
************************************************************************************** 70- « Il ne peut y avoir aucune dévotion meilleure quant à l’objet auquel elle aspire, et la fin à laquelle elle tend, que celle qui est destinée à honorer le Cœur de JESUS qui bat, qui palpite continuellement pour nous sur les Autels et dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie. »
(Saint Pie X, allocution "Vi Ringrazio" du 13 octobre 1908)
************************************************************************************** 71- « Quiconque s’attache au service de Marie sera loin de la damnation, quand même il aurait par le passé beaucoup offensé Dieu. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 72- « Celui qui se recommande à Marie ne peut se perdre : celui-là seul se perd qui ne recourt pas à elle. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 73- « Pour être de vrais serviteurs de Marie, il faut le bon propos de changer de vie et de ne plus offenser Dieu. Elle a déclaré elle-même à sainte Brigitte qu’elle n’est la Mère que de ceux qui veulent se corriger ; elle n’est donc pas la mère des pécheurs obstinés. Si donc quelqu’un se trouve dominé par quelque passion et n’est pas encore résolu à sortir du péché mais désire en être délivré, qu’il prie Marie de l’aider à rompre cette funeste chaîne et qu’il tâche au moins de commencer à résister et à éloigner l’occasion ; notre bonne Reine lui tendra la main et le consolera. En outre, pour être un vrai serviteur de Marie, il faut obtenir sa protection spéciale par les prières et les pieux hommages. Il est vrai qu’elle prie pour tous ; mais elle prie toujours avec plus d’efficacité pour ceux de ses serviteurs qui l’honorent davantage. C’est pourquoi, quiconque s’attache à son service sera loin de la damnation, quand même il aurait par le passé beaucoup offensé Dieu. Celui qui se recommande à elle ne peut se perdre : celui-là seul se perd qui ne recourt point à elle.»
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 74- « Le pouvoir de juridiction est confié à un homme par simple injonction et n’adhère point à lui de manière inamovible ; c’est pourquoi elle ne demeure point dans les schismatiques et les hérétiques. Aussi, ils ne peuvent ni absoudre ni excommunier ni concéder des indulgences ou autres choses semblables ; que s’ils le font, rien n’est opéré. »
(Saint Thomas d’Aquin)
************************************************************************************** 75- « Marie prie pour tous, mais elle prie toujours avec plus d’efficacité pour ceux de ses serviteurs qui l’honorent davantage. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 76- « Pour être un vrai serviteur de Marie, il faut, en outre de la résolution de changer de vie, obtenir sa protection spéciale par les prières et les pieux hommages. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 77- « Il est certain que c’est, non la pensée, mais le consentement qui fait le péché. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 78- « Marie promet la persévérance à ceux qui la servent. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 79- « Peut-il aimer le monde corrompu celui qui aime Dieu incorruptible ? »
(Saint Bonaventure)
************************************************************************************** 80- « Les tentations, si grandes qu’elles soient, ne souillent nullement notre âme lorsqu’elles nous viennent sans qu’il y ait de notre faute et que nous les repoussons. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 81- « Sainte Catherine de Sienne et la bienheureuse Angèle de Foligno furent fortement tentées d’incontinence ; mais ces tentations, loin de diminuer leur pureté l’augmentèrent plutôt. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 82- « Chaque fois qu’on surmonte la tentation, on gagne un degré de grâce pour lequel on aura ensuite dans le ciel un degré de gloire. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 83- « Pratiquez le bien hardiment, Mais pour Dieu seul et pour lui plaire, Sans appréhender lâchement Ce qu’on peut penser, dire ou faire, Afin d’être la bonne odeur De JESUS-Christ, votre Sauveur. » (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
************************************************************************************** 84- « Homme sage, ne craignez point Les persécutions du monde ; La sagesse gît en ce point, Le christianisme s’y fonde ; Un bon chrétien, en vérité, Est un chrétien persécuté. »
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
************************************************************************************** 85- « Il est certain que c’est, non la pensée, mais le consentement qui fait le péché. Ainsi, les tentations, si grandes qu’elles soient, ne souillent nullement notre âme lorsqu’elles nous viennent sans qu’il y ait de notre faute et que nous les repoussons. Ainsi sainte Catherine de Sienne et la bienheureuse Angèle de Foligno furent elles-mêmes fortement tentées d’incontinence ; mais ces tentations, loin de diminuer leur pureté l’augmentèrent plutôt. Chaque fois qu’on surmonte la tentation, on gagne un degré de grâce pour lequel on aura ensuite dans le ciel un degré de gloire. » (Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 86- « Un moine ayant éprouvé durant la nuit beaucoup de tentations impures et les ayant vaincues, un ange apparut avec une couronne ornée de pierreries à un frère convers pour qu’il la remît à ce valeureux guerrier. » (Les chroniques de Cîteaux)
************************************************************************************** 87- « La dévotion d’un pécheur pour Marie est un signe infaillible de l’arrivée prochaine de la grâce. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 88- « Dès qu’une âme affligée se recommande à Dieu, ou il l’a délivre du mal qu’elle souffre, ou il lui donne la grâce de le supporter avec patience, et par là elle honore le Seigneur qui a coutume de permettre que les âmes qu’il chérit davantage soient plus tourmentées par les tentations ; ainsi en agit-il avec tous les saints. » (Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 89- « Chaque effort que tu fais pour repousser les mauvaises pensées, quand même tu ne parviendrais pas à les éloigner de ton esprit, sera récompensé. »
(Marie à sainte Brigitte)
************************************************************************************** 90- « Si vous me demandez quelles sont les moyens de vaincre les tentations, je vous répondrai : le premier est la prière, le second la prière, le troisième la prière ; et si vous m’interrogiez mille fois, je répèterais mille fois la même chose. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 91- « Le Signe de la Croix dissipe toutes les machinations du démon. »
(Saint Augustin)
************************************************************************************** 92- « Le Seigneur permet les tentations parce qu’elles nous excitent à pratiquer les vertus ; mais il ne souffre pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 93- « Il n’y a pas de tempête aussi dangereuse pour un navire qu’un trop long calme ; de même, la tentation fait que l’homme ne se corrompt pas dans l’inaction : il recourt alors à Dieu par la prière , il renouvelle ses bons propos et produit des actes fervents d’humilité, de confiance et de résignation, s’attachant plus fortement à Dieu. »
(Saint Jérôme)
************************************************************************************** 94- « Les mortifications, méditations, communions, œuvres de charité envers le prochain, sont agréables au Seigneur lorsqu’elles sont conformes à sa Volonté ; autrement, loin de les agréer, il les déteste et les punit. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 95- « Nos œuvres ne peuvent servir à la gloire de Dieu quand elles ne sont pas faites selon son bon plaisir. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 96- « La plus grande gloire que nous puissions procurer à Dieu, c’est d’accomplir en tout sa sainte Volonté. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 97- « Celui qui prie est sûr de l’assistance de Dieu. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 98- « Celui que Marie protège est assuré de ne pas se perdre. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 99- « Si les séraphins croyaient faire la Volonté de Dieu s’il leur témoignait le désir de les voir brûler en enfer, ils se précipiteraient à l’instant dans cet abîme de feu pour se conformer à sa sainte Volonté, et cela avec un extrême plaisir. »
(Saint Alphonse de Liguori)
************************************************************************************** 100- « Tout ce que nous avons à désirer et que nous devons demander à Dieu, c’est qu’il fasse en nous sa Volonté, car en cela consiste toute la sainteté. »
Téléchargement PDF ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cohsg-Recueil_de_paroles_de_Saints_1.pdf
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Gilbert Chevalier .
Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229 Pays : FRANCER E L I G I O N : Catholique
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Sam 22 Aoû 2015, 9:23 am
22 août : Fête du CŒUR-IMMACULÉ de MARIE
« Notre très Saint Père le Pape Pie XII, touché des graves malheurs, dont les peuples chrétiens étaient affligés à cause de l’horrible et cruelle guerre, consacra pour toujours la Sainte Église universelle et tout le genre humain au Cœur-Immaculé de la bienheureuse Vierge et Mère, l’an 1942 en la fête de son Immaculée-Conception, comme le Pape Léon XIII le fit autrefois au Sacré-Cœur de JESUS. Afin de garder la mémoire de cette consécration, Il ordonna, en l’étendant à l’Église universelle, de célébrer la fête du Cœur-Immaculé de Marie le 22 août, au lieu du jour Octave de l’Assomption, sous le rite double de 2e classe, dans le but d’obtenir, par le secours de la bienheureuse Mère de Dieu, la paix pour toutes les nations, la liberté de l’Église du Christ, pour les pécheurs, le pardon de leurs fautes, pour tous les fidèles, d’être affermis dans l’amour de la pureté et la pratique des vertus. [...] Par ce culte l’Église rend au Cœur-Immaculé de la bienheureuse Vierge Marie l’honneur qui lui est dû, puisque sous le symbole de ce Cœur, elle vénère très dévotement l’éminente et singulière Sainteté de l’âme de la Mère de Dieu, mais surtout son très ardent amour envers Dieu et son Fils JESUS, ainsi que sa maternelle bonté envers les hommes rachetés de son Sang divin. »
(Décret du 4 mai 1944)
LITANIES DU SAINT CŒUR DE MARIE suivies de Trois consécrations au Cœur-Immaculé de Marie (de soi-même, de la famille & d'un enfant)
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Sam 22 Aoû 2015, 7:14 pm
81- LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE
Il y a bientôt cent ans Que le soleil tourna Au-dessus de Fatima Vingt-et-un ans avant Que n'eut lieu le Grand Avertissement : Ce fut le Grand Miracle. Près de quarante-deux ans Après ce divin oracle Éclata une guerre, La Troisième du nom Que notre divine Mère Révéla à Lucie En la terre bénie De Cova da Iria Tout près de Fatima. On me dira : "Mais non ! Il n'y eut que deux guerres !" Chers amis, la dernière, La Troisième du nom Est celle que nous vivons. Notre-Dame de Fatima, Délivrez-nous de cette heure-là ! Non pas notre volonté, cependant, Mais celle du Dieu vivant.
l'Aveugle-Vendéen (13/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=423729
82- FATIMA
Notre-Dame à Fatima Annonça l'avenir, Ce qui devait venir Et qui nous arriva : La deuxième guerre mondiale Et la Grande Apostasie Prédite dans les saintes Annales Ou Écritures comme on dit. Fatima est blasphémé ! Fatima a été renié ! Mais Fatima s'accomplira Par l'Ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (13/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=405790
83- LES TROIS TABLEAUX DU ROSAIRE
Ce jour, Notre-Dame de Fatima Elle-même se nomma Notre-Dame du Saint Rosaire, En trois tableaux, non quatre. Qui veut donc faire le diable-à-quatre Aille en autre lieu le faire ! Quelles sont ces trois tableaux ? Les mystères joyeux, Douloureux et glorieux. Quant aux lumineux, zéro, Cela n'a pas été montré Aux trois petits bergers. Concluez, gens d'aujourd'hui, Tout ce que cela vous dit. Je vous dirai, quant à moi, Ave, ave, ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (13/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=497135
84- LETTRE À MA MIE
Écoute-moi, âme chérie, Écoute ma poésie ! Que te dirai-je, ô ma mie À toi qui te crois choisie ? Mon cœur saigne et ma main tremble ! Mais allons, cheminons ensemble ! Pose ta tête sur mon cœur Et arrose-moi de tes pleurs ! Dis-moi dans un soupir Ce qui te fait gémir ! Reviens ma bien-aimée ! Relève-toi de suite ! Le diable t’a abusée ! Reviens, reviens vite ! Ne vois-tu donc pas Qu’il a pris l’apparence De ce que ton cœur a Le plus en complaisance ! Combien, fille chérie, Sont dans ce temps terrible, Qui se croient invincibles, Mais sont vaincus, anéantis Par la fausse lumière De celui qui trompa Notre première mère Par un fruit délicat ! Vas prendre un directeur Qui te conseillera ! Mais où sont les pasteurs ? Ils sont tombés en bas : Une grande Assemblée Les a fait s’égarer ! Leur Tête étant coupée, Ils se sont effondrés. Depuis ce jour maudit, Sur terre règne la nuit Que peuplent les fantômes Qui vont, trompant les hommes. Point ne jetterai la pierre À ton âme trompée : Le front dans la poussière Sans cesse pleurerai En priant jour et nuit Que le Seigneur veuille bien Te ramener à lui Dans le droit du chemin. C’est tout ce qu’il nous reste En ce temps de misère Où la fausse lumière Éclaire ce qui reste Des décombres informes De qui était la forme De la gloire passée Que le diable a fracassée, Savoir, c’est de prier Sans cesse, sans s’arrêter. Mon amie, ne pleure plus, Car c’est bien maintenant Que le temps est venu De sourire en disant : Le temps est arrivé Où Satan croit gagner ; Mais c’est sa dernière guerre, La plus cruelle, certes, Mais c’est bien la dernière Et sa dernière perte. Ma bien-aimée console-toi, Et puis repose-toi : Il va ressusciter Ce temps déjà passé, Et tu ne seras plus abusée Par aucune fausse rosée. Pour l’heure, prie et débarrasse-toi De ce doux mais méchant poids ! Dis-lui : « Va-t'en, ne reviens plus ! » Ou tu seras perdue. N’écoute pas ses tendresses Et refuse ses caresses : C’est un esprit trompeur Qui te met dans le cœur Un faux amour de Dieu Pour te tromper plus mieux. Prie sans cesse et tu verras La vérité de ce que je te dis là ! Dis tes Ave Maria Et tu ne te tromperas pas. En vérité, il ne te reste plus que cela : Ave, ave, ave Maria ! Maintenant, relève la tête, Car cette méchante bête Est partie pour jamais Avec sa fausse paix. Pour quand tout ce que je te dis ? C’est pour le temps d’aujourd’hui ; Quand nous aurons bu jusqu’à la lie Le calice de la folie Qui règne partout dans le monde Où l’iniquité surabonde. Les Pontifes nous l’ont redit : Croyons-les sur parole ! Ce n’est pas une parabole : Les temps sont accomplis. Alors finies seront Toutes ces fausses visions Qui nous débitent à journée De ces paroles dorées Qui soi-disant viennent du ciel. Mais notre Père éternel Chassera, par JESUS-Christ, Tous ses fantasques esprits : Saint Michel et Marie Chasseront l’Étranger, Et c’en sera fini De toute sa cruauté. Maintenant, diras-tu, que faire ? Se livrer uniquement à la prière. Cela, ils ne pourront nous l’enlever : C’est tout ce qui doit nous rester Pendant cet effrayant cataclysme Où Satan croit vaincre le christianisme. Mais après cela, l’Église, Notre chère et sainte Église Renaîtra comme pour ainsi dire, Car certes elle ne peut périr, Et son triomphe sera si grand Qu’elle couvrira l’humanité De toute sa luminosité Avant que ne vienne en vérité Le terrible Jour du Jugement Où nos corps seront ressuscités. En attendant, prends patience En ce siècle d’inclémence, Ô âme chérie de Dieu, Si tu veux un jour dans les cieux Régner avec Notre-Seigneur. Pour le moment, prépare ton cœur À la grande tribulation, À cette grande tentation Dont le terme a été fixé Depuis toute éternité. Notre promenade est finie, Âme bien-aimée, fille chérie. Retournons à nos occupations Sans nous occuper des locutions, Visions et apparitions Qui en ce temps, crois-le sont Presque toutes diaboliques : Je te le dis avec douceur, Ô chère fille de mon cœur ! Mais chantons ce divin cantique : Ave, ave, ave Maria ! C’est par ce signe que tu vaincras.
l'Aveugle-Vendéen (13/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=510490
85- L’ÉTOILE DU BON DIEU
Une Étoile brille dans les cieux, Et c'est l’Étoile du bon Dieu : Elle se nomme Marie ! Et lorsque l'on la prie, Elle écoute nos vœux Et elle entend nos pleurs : Prions-la avec ferveur Pour être un jour heureux !
l'Aveugle-Vendéen (14/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=473760
86- QU’IL EST DOUX
Qu'il est doux de servir le bon Dieu : C'est avec lui seul qu'on est heureux. Qu'il est doux de servir Marie Et de lui dire : Ave Maria À la mort et dans la vie Et jusque dans l'au-delà.
l'Aveugle-Vendéen (14/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=453806
87- MON ÂME POURQUOI GÉMIS-TU
Oh ! qui dira, qui redira La tristesse qui trouble mon cœur ? Oh ! qui dira, qui redira Pourquoi tant d'angoisse et de douleur ? Mon âme, pourquoi gémis-tu sans fin ? Pourquoi tu te lamentes et tu pleures ? - C'est qu'est arrivé le temps de la fin, C'est qu'est venu le Grand-Calomniateur !
l'Aveugle-Vendéen (15/10/2013)
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88- LA GRANDE TRIBULATION
Oh ! que te dirai-je à cette heure Où l'enfer chante et le ciel pleure ? Le soleil s'est voilé la face Et la lune rougit de honte ! Mais il faut que ce temps passe, Qu'avant de descendre, il monte Le Loup ravissant les brebis, Les éparpillant de-ci, de-là, Et les faisant tomber là-bas Où la mort règne, où la mort gît. Mais comment cela peut-il se faire ? Comment les Étoiles sont-elles tombées Jusque dans le fond de l'enfer Où il les a précipitées ? Oh ! les larmes lumineuses De saint Laurent sont moins nombreuses. Oh ! qu'il en faudrait des poèmes Pour révéler tous les blasphèmes Que cet Homme de péché Est en train de proférer ! Oh ! pleure et te lamente, Mon âme, sans t'arrêter Car le temps est arrivé De la Terrible Tourmente.
l'Aveugle-Vendéen (15/10/2013)
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89- JE T’AIME MOI NON PLUS
Je t'aime moi non plus Chantait un certain quelqu'un Qui de ce monde n'est plus, Mais qui est parti en son lieu Et qui a passé la main ! Que nous dit-il de son creux : « Humains, ne m'imitez pas ! Ne venez pas avec moi ! C'est pour avoir mal vécu Que tant d'hommes se sont perdus. »
l'Aveugle-Vendéen (15/10/2013)
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90- LES COPAINS D’ABORD
Les copains d'abord, chantait celui-ci ! Certes, avec eux il est parti ! Mais où s'est-il donc rendu ? Entendez donc, vous qui n'écoutez plus : « Je suis avec celui qui viendra Nous voir un jour dans ce lieu-là. Alors nous nous lèverons tous ensembles Et lui ferons une haie d'honneur : Tous les copains nous serons à cette heure Pris d'une frénésie qui tremble ! Car nous lui dirons « Toi aussi Tu as été vaincu par JESUS-Christ ? » Et alors nous lui assignerons La dernière place tout au fond. » Oh ! qu'elle est terrible cette heure Que tant et tant de saints ont vue ! Oh ! qu'elle est terrible la demeure Où sainte Thérèse est descendue ! Elle a décrit ce lieu en écriture Elle nous en a fait la poignante peinture. Mais aujourd'hui, certes on dira : « Non non l'enfer n'existe pas ! »
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen (15/10/2013)
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Dim 23 Aoû 2015, 8:04 am
AVE MARIA DE FATIMA 11 versions instrumentales et chantées en 11 vidéos
1- Dans la lande claire, Sur un arbrisseau, La Dame en lumière Parle aux pastoureaux.
R./ Ave, ave, ave Maria ! Ave, ave, ave Maria !
2- C’est la Vierge Mère Qui, pour nous sauver, Descend sur la terre Et vient nous parler.
3- Des maux de la guerre Le monde souffrait, Et l’Europe entière En sang se mourait.
4- Le mal à combattre, Ce sont nos péchés ; Aux trois petits pâtres, Marie dit : « Priez ! »
5- « Priez pour le monde Rempli de pécheurs : Que la grâce abonde Dans leurs pauvres cœurs.
6- « Par vos sacrifices Payez leur tribut : Soyez les prémices De l’humain salut.
7- « Priez le Rosaire, Portez votre croix, Afin que la terre Revienne à la foi. »
8- Disons le Rosaire, Convertissons-nous : Au Ciel notre Mère Nous conduira tous !
9- Suivons notre Mère, Portons notre croix, Afin que la terre Revienne à la foi.
10- À tous ceux qui l’aiment Elle a fait le don De son Cœur lui-même, Gage de pardon.
11- Devant votre image, Nous sommes venus : Vous, la Vierge sage, Donnez-nous JESUS !
12- Pour nos fils et filles, Nous sommes venus : Gardez nos familles, Mère de JESUS !
13- Pour notre patrie, Nous sommes venus : Ô douce Marie, Donnez-lui JESUS !
14- Pour la paix du monde, Nous sommes venus : Ô Vierge féconde, Donne-lui JESUS !
15- Pour la sainte Église, Nous sommes venus : En croix elle est mise, Montrez-lui JESUS !
16- Enfin, pour nous-mêmes, Nous sommes venus : Ô Vierge que j’aime, Donnez-moi JESUS !
17- Comme Suzeraine Soyez bienvenue : Soyez notre Reine Mère de JESUS.
18- Je crois en ma Mère : La paix fleurira Lorsque notre terre À Dieu reviendra !
19- Joyeuse lumière Brillant dans la nuit, Notre cœur espère : En vous il se fie.
20- Mère de la grâce, Salut des pécheurs, Effacez les traces De tant de noirceurs.
21- Vous êtes la route Vers ce qui est beau : Écartez le doute, L’effroi du tombeau.
22- Céleste refuge Des jours de douleur, À l’heure où Dieu juge, Rendez-nous vainqueurs.
23- Étoile brillante, Menez-nous enfin Vers l’aube éclatante Du beau jour sans fin.
24- Que par notre Reine, Le Seigneur son Fils Règne en nos domaines Comme au Paradis.
25- Gloire soit au Père, Au Fils JESUS-Christ Dont vous êtes Mère, Et au Saint-Esprit.
Version PDF téléchargeable ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cslkw-AVE_MARIA_DE_FATIMA.pdf
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Dim 23 Aoû 2015, 9:18 pm
91- LA MÔME
La môme est partie de ce monde : Elle est entrée dans l'autre monde Depuis cinquante ans déjà ! Mais qu'est-ce que tout cela Vis-à-vis de l'éternité Que ne croit pas l'incrédulité ? Mais il faudra bien, coûte que coûte, Que tous en passent par là, Qu'on s'appelle Johnny, ou autrement, Une stare ou bien une croûte, Et la croûte c'est bien moi, Oui vraiment, oui vraiment, oui vraiment, Nous finirons tous en terre, Même si on vous incinère. Et alors, que direz-vous, Quand vous serez dans le trou ? Gens orgueilleux, vous n'êtes rien ! Maintenant, couronnez-vous de roses ! Mais ce que je dis est certain : Vous mourrez comme moi, voilà la chose. Alors réfléchissez un peu : Une éternité de malheur pour si peu ! Après cela, faites la fête, Mais vous en payerez la dette.
l'Aveugle-Vendéen (16/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=7022&media=494034
92- Le Chevalier de l'Immaculée
Certains ont défiguré Les Chevaliers de l'Immaculée En la rendant une prostituée Au service de leur vanité. Mais cela arrive tous les jours Pour tous les sujets, quels qu'ils soient, Par exemple, pour "Vivre d'Amour" Qu'ils retournent à l'envers d'à l'endroit. Que serais-je sans toi, Chantait un homme rouge ! Je le retourne à l'endroit : L'homme replonge en son bouge. Car en effet, que serais-je Sans Toi, ô Notre-Dame, Qu'une bien horrible flamme Entouré de privilèges En ce monde orgueilleux Qui me prendrait pour quelqu'un Alors que je ne suis rien, Un pauvre bigleux, un gueux. Mais le vrai Chevalier Du Cœur-Immaculé, Comme l'entendait Maximilien, Est un zéro, un rien, Qui combat avec les armes De la Vierge très sainte Et qui vainc toute alarme Avec son saint Rosaire Qu'il tient en bandoulière, Qu'il récite tous les jours Sans arrêter son cours Jusqu'à la fin des fins, Jusqu'à sa dernière heure Afin qu'en paix il meurt : C'est cela que je veux, Ô mon bon et doux Dieu ! Accordez-le moi je vous prie Par votre sainte Mère Marie.
l'Aveugle-Vendéen (16/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=440387
93- Âme bien-aimée
Ô mon âme, considère Que tu n'es qu'une poussière Et qu'il faudra un jour Faire ton prompt retour Vers celui qui te créa. Qu'est-ce que tu lui diras ? Sur terre on ne pense pas À toutes ces choses-là ! On s'amuse, on rigole, On mène une vie frivole, Sans se rendre compte qu'au bout Notre corps ira dans le trou. Ô âme chérie, ô mon amie, Pourquoi perds-tu ainsi ton temps En de frivoles inepties, En de ridicules amusements ? Mais pour qui je parle donc ainsi ? Mais c'est pour moi, pauvre indécis Qui crois faire la leçon À de meilleurs que moi sont. C'est pourquoi tout le premier De tout ce que je dis m'accuserai, Et à personne ne jetterai La première pierre le premier. « Âme bien-aimée, reviens, Ou le soir, ou le matin, Reviens à ton premier amour Qui est le Dieu de ton cœur : Ne fléchis point à cette heure Car j'attends ton retour. Je t'attends, mon amie, ma bien-aimée, Et tous les jours je t'attendrai Jusqu'enfin je puis te prendre Dans mes bras très tendrement Quand tu voudras bien te rendre À mon divin amour ardent. »
l'Aveugle-Vendéen (16/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=7022&media=429388
94- Que te dirais-je
Oh ! que te dirais-je en ce jour Sinon qu'il faut aimer l'Amour ! Que te dirais-je, ma chère amie, Sinon qu'il faut que l'on prie ! Que te dirais-je, mon aimée, Sinon qu'il faut aimer Et imiter Marie, À la mort, à la vie, Lui disant, tout haut, tout bas, Mille Ave Maria.
l'Aveugle-Vendéen (17/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=522533
95- Le serviteur chassé
Quand il faut que la parole Se taise et devienne muette, Elle va, elle s'envole Par-dessus toutes les têtes, Et elle atterrit en riant En un autre endroit moins méchant, Car le Maître nous a dit De sa divine voix : « Si l'on vous chasse d'un endroit, Allez dans un autre, et vous di- Rez toutes mes autres paroles Afin qu'on les entende. Quant à ceux qui vous le défendent, Je m'en réserve le jugement. Quant à vous, allez-vous-en Annoncer mes paraboles. » Je m'en vais donc de ce pas De ce lieu-ci, en ce lieu-là Pour écrire de saint Grignion Toutes les divines leçons. Et si l'on m'en restreint la place, Peu importe, car je place Ailleurs tous ses divins oracles Afin qu'ils fassent des miracles En tombant en quelque lieu Où l'on aime le bon Dieu. Et je dis avec ce saint-là : « À JESUS par Maria. »
l'Aveugle-Vendéen (17/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6869&media=501987
96- Le juif errant
Installé dans les périphéries, Au milieu des bidonvilles, J'étais là, comme une âme vile Pris à parti par des furies : « Déguerpis de là, vieil ours, Ou on te casse le nez ! » Aussitôt je pris ma bourse : Quelques pièces dans mon boitier De violon tout déglingué, Et tout penaud je m'en allai M'assoir sur un autre trottoir Qui me servirait de dortoir. Les furies m'y rejoignirent Pour m'en faire repartir. J'errai ainsi de lieu en lieu, Moi le pauvre violoneux, Et j'atterris chez un abbé Qui me ferma la porte au nez. J'ai bien mon nom de juif errant Qui est chassé de partout, Car je suis bien dérangeant : On me nomme le fou. Mais avec mes Ave Maria Je vaincrai tous ces gens-là.
l'Aveugle-Vendéen (17/10/2013)
http://www.montfortajpm.sitew.fr/#.I (vidéo 153)
97- Ode
Viens-t'en, mon aimée, viens-t'en Contempler l'arbre de la Croix, Afin de te reposer un instant À l'ombre de ce sacré bois. Regarde ses bras étendus Qui te disent : « Mon amie, Pourquoi donc me résistes-tu ? Viens dans mon Cœur et prends-y Le repos que je t'ai préparé ! Mais pour cela il faut m'aimer Plus que tout et que toute chose : Ce sont là toutes les roses Que je te demande à cette heure, Ô chère fille de mon Cœur. » As-tu entendu ce qu'il dit Et te dit encore aujourd'hui ? Si tu contemples ses bras Et tout le reste de son corps, Crois-le, tu ne périras pas Car tu t'adouciras alors Et ton cœur se fondra d'amour Pour ce bon Sauveur et doux Dieu Qui mourut pour toi un jour Pour te vouloir dans les cieux. Âme chérie, fille bien-aimée, Ne résiste plus à ton Époux Qui est si bon, si tendre et si doux Et qui t’attend dans l'éternité.
l'Aveugle-Vendéen (18/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6929&media=456208
98- Les francs-maçons
Où se cachent donc les francs-maçons ? Mais ils sont partout à traîner ! Il n'y a pas qu'à rue Cadet Qu'ils sont en train de fantasmer ! Disons-le même en vérité, Les officiels sont des limaçons Comparés à tous les officieux Qui sont bien plus dangereux. Ils sont partout et nulle part, Ils sont nulle part et partout : Et rien n'échappe à ces renards Plus féroces que les loups. Un tel qui se dit votre ami Et qui par-dessous vous trahit ! Voilà le propre du franc-maçon Qui ne dévoile jamais son nom. N'ayons crainte de ces infâmes Qui peuplent tout l'univers : Leur fin sera dans les flammes Au plus profond de l'enfer ! Et s'ils règnent maintenant, C'est pour un bien court temps : Leur chef, le grand inconnu Sera bientôt très connu, Mais ils seront tous vaincus, Et on n'en parlera plus. Et qui les vaincra, dites-moi ? C'est JESUS-Christ, Roi des rois Qui par son souffle les détruira, Et plus jamais on ne les reverra. Et tous ces ennemis puissants, Ils seront tous en un instant Précipités dans le feu : On ne parlera plus d'eux. Dieu permet aujourd'hui Qu'ils soient partout omniprésents Mais demain ils seront tous occis Et disparaîtront tous en un moment. Levons la tête, car c'est le temps Où ce grand miracle arrivera ! Et ne savez-vous pas comment ? Par nos Ave Maria.
l'Aveugle-Vendéen (18/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=398907
99- Vive les exclus
Par qui les exclus sont-ils exclus ? Ils sont exclus par les exclueurs ! Mais qui sont donc les exclueurs ? Ce sont ceux qui parlent des exclus Pour les défendre soi-disant Mais tout en les excluant. Soyons donc les pourfendeurs De tous ces infâmes exclueurs Qui excluent tous les exclus : Un jour eux-mêmes seront exclus, Et nous qui sommes des exclus, Nous serons tous bientôt inclus Dans la Cité de tous les inclus Où il n'y aura plus d'exclus. Moi qui suis un exclu, Je dis : Vive les exclus ! Je suis l'aveugle exclu De la divine exclusion : Oh ! qu'il est bon d'être exclu De la dernière exclusion ! Qui fera donc cela ? C'est l'Ave Maria.
l'Aveugle-Vendéen (18/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=404439
100- Vivre d'Amour
Qu’est devenu "Vivre d'Amour" ? Pleurez mes yeux, coulez mes larmes ! Que partout on sonne l'alarme, Car la réalité se fait jour. Ce cantique a été mutilé, Ce chant a été désagrégé, On l'a mis à toutes les sauces, Et jusqu'aux plus inconvenantes : On peut dire que Dieu exauce De la sainte, les ardeurs brûlantes, Car à travers ses poèmes, C'est elle qu'on attaque : Oui, c'est elle qu'on blasphème, Tout en découvrant sa plaque. Mais elle est exaucée Puisqu'elle voulait vivre En ce temps d'iniquité Où on la fait survivre : On l'a défigurée En la traînant partout Et jusque dans la boue, Jusqu'au fond du fossé. Qu'ont fait de toi les modernistes, Chère petite sainte ? Oh ! je le dis sans crainte, Quoique cela soit bien triste, Ils t'ont réduite à rien, Faisant semblant de t'exalter ! Ils n'ont mis aucun frein Pour te surabaisser. "Vivre d'Amour" est devenu... Mais je ne puis le dire Car ma langue s'est tue Dans un dernier soupire. Tu es morte d'Amour, Et tu meurs aujourd'hui : C'est cela, "Vivre d'Amour" ! Je me tais, j'en ai assez dit.
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Gilbert Chevalier .
Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229 Pays : FRANCER E L I G I O N : Catholique
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Lun 24 Aoû 2015, 7:37 am
Quand je vibre sur la chanterelle, C'est alors que je pense à elle : À Notre-Dame du Sacré-Cœur Parce qu'elle a charmé mon cœur !
« L’objet de la dévotion à Notre-Dame du Sacré-Cœur est la puissance que Marie, en qualité de Mère de Dieu, exerce sur le Cœur de son Divin Fils. La fin ou le but qu’on se propose est d’exalter la gloire de notre Mère par ce nouveau titre, qui semble à lui seul résumer tous les autres ; c’est aussi de confier à la Vierge, puissante sur le Cœur de JESUS, le succès des causes difficiles, extrêmes et désespérées, tant dans l’ordre spirituel que dans l’ordre temporel. En effet, « Elle est l’Espérance des désespérés », assure saint Éphrem. » (Les Petits Bollandistes, au 31 mai)
Souvenez-Vous, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, de l’ineffable pouvoir que votre divin Fils vous a donné sur son Cœur adorable. Pleins de confiance en vos mérites, nous venons implorer votre protection. Ô céleste Trésorière du Cœur de JESUS, de ce Cœur qui est la source intarissable de toutes les grâces, et que vous pouvez ouvrir à votre gré pour répandre sur les hommes tous les trésors d’amour et de miséricorde, de lumière et de salut qu’il renferme, accordez-nous, nous vous en conjurons, les faveurs que nous sollicitons... Non, nous ne pouvons essuyer de refus, et puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, accueillez favorablement nos prières et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.
LE DÉVOT ESCLAVE DE JÉSUS EN MARIE (cantique lu et chanté de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
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Gilbert Chevalier .
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Lettre de Saint Pie X à l'épiscopat français du 25 août 1910 condamnant le Sillon
VERSION PDF, téléchargeable ici : http://gloria.tv/album/6s4MD7PZBL9/media/Se2JLyFYrcV
[1] Notre charge apostolique nous fait un devoir de veiller à la pureté de la foi et à l’intégrité de la discipline catholique, de préserver les fidèles des dangers de l’erreur et du mal, surtout quand l’erreur et le mal leur sont présentés dans un langage entraînant, qui, voilant le vague des idées et l’équivoque des expressions sous l’ardeur du sentiment et la sonorité des mots, peut enflammer les cœurs pour des causes séduisantes mais funestes. Telles ont été naguère les doctrines des prétendus philosophes du dix-huitième siècle, celles de la Révolution et du libéralisme tant de fois condamnées ; telles sont encore aujourd’hui les théories du Sillon, qui, sous leurs apparences brillantes et généreuses, manquent trop souvent de clarté, de logique et de vérité, et, sous ce rapport, ne relèvent pas du génie catholique et français. [2] Nous avons hésité longtemps, Vénérables Frères, à dire publiquement et solennellement notre pensée sur le Sillon. Il a fallu que vos préoccupations vinssent s’ajouter aux nôtres pour nous décider à le faire. Car nous aimons la vaillante jeunesse enrôlée sous le drapeau du Sillon, et nous la croyons digne, à bien des égards, d’éloge et d’admiration. Nous aimons ses chefs, en qui nous nous plaisons à reconnaître des âmes élevées, supérieures aux passions vulgaires et animées du plus noble enthousiasme pour le bien. Vous les avez vus, Vénérables Frères, pénétrés d’un sentiment très vif de la fraternité humaine, aller au-devant de ceux qui travaillent et qui souffrent pour les relever, soutenus dans leur dévouement par leur amour pour JESUS-Christ et la pratique exemplaire de la religion.
[Les beaux temps du Sillon]
[3] C’était au lendemain de la mémorable Encyclique de notre prédécesseur d’heureuse mémoire, Léon XIII, sur la condition des ouvriers. L’Église, par la bouche de son chef suprême, avait déversé sur les humbles et les petits toutes les tendresses de son cœur maternel, et semblait appeler de ses vœux des champions toujours plus nombreux de la restauration de l’ordre et de la justice dans notre société troublée. Les fondateurs du Sillon ne venaient-ils pas, au moment opportun, mettre à son service des troupes jeunes et croyantes pour la réalisation de ses désirs et de ses espérances ? Et, de fait, le Sillon éleva parmi les classes ouvrières l’étendard de JESUS-Christ, le signe du salut pour les individus et les nations, alimentant son activité sociale aux sources de la grâce, imposant le respect de la religion aux milieux les moins favorables, habituant les ignorants et les impies à entendre parler de Dieu, et souvent, dans des conférences contradictoires, en face d’un auditoire hostile, surgissant, éveillé par une question ou un sarcasme, pour crier hautement et fièrement sa foi. C’étaient les beaux temps du Sillon ; c’est son beau côté, qui explique les encouragements et les approbations que ne lui ont pas ménagés l’Épiscopat et le Saint-Siège, tant que cette ferveur religieuse a pu voiler le vrai caractère du mouvement silloniste. [4] Car, il faut le dire, Vénérables Frères, nos espérances ont été, en grande partie, trompées. Un jour vint où le Sillon accusa, pour les yeux clairvoyants, des tendances inquiétantes. Le Sillon s’égarait. Pouvait-il en être autrement ? Ses fondateurs, jeunes, enthousiastes et pleins de confiance en eux-mêmes, n’étaient pas suffisamment armés de science historique, de saine philosophie et de forte théologie pour affronter sans péril les difficiles problèmes sociaux vers lesquels ils étaient entraînés par leur activité et leur cœur, et pour se prémunir, sur le terrain de la doctrine et de l’obéissance, contre les infiltrations libérales et protestantes. [5] Les conseils ne leur ont pas manqué ; les admonestations vinrent après les conseils ; mais nous avons eu la douleur de voir et les avis et les reproches glisser sur leurs âmes fuyantes et demeurer sans résultat. Les choses en sont venues à ce point que nous trahirions notre devoir, si nous gardions plus longtemps le silence. Nous devons la vérité à nos chers enfants du Sillon qu’une ardeur généreuse a emportés dans une voie aussi fausse que dangereuse. Nous la devons à un grand nombre de séminaristes et de prêtres que le Sillon a soustraits, sinon à l’autorité, au moins à la direction et à l’influence de leurs évêques ; nous la devons enfin à l’Église, où le Sillon sème la division et dont il compromet les intérêts.
[Le Sillon et l’autorité ecclésiastique]
[6] En premier lieu il convient de relever sévèrement la prétention du Sillon d’échapper à la direction de l’autorité ecclésiastique. Les chefs du Sillon, en effet, allèguent qu’ils évoluent sur un terrain qui n’est pas celui de l’Église ; qu’ils ne poursuivent que des intérêts de l’ordre temporel et non de l’ordre spirituel ; que le Silloniste est tout simplement un catholique voué à la cause des classes laborieuses, aux œuvres démocratiques, et puisant dans les pratiques de sa foi l’énergie de son dévouement ; que ni plus ni moins que les artisans, les laboureurs, les économistes et les politiciens catholiques, il demeure soumis aux règles de la morale communes à tous, sans relever, ni plus ni moins qu’eux, d’une façon spéciale, de l’autorité ecclésiastique. [7] La réponse à ces subterfuges n’est que trop facile. À qui fera-t-on croire en effet que les Sillonistes catholiques, que les prêtres et les séminaristes enrôlés dans leurs rangs n’ont en vue, dans leur activité sociale, que les intérêts temporels des classes ouvrières ? Ce serait, pensons-nous, leur faire injure que de le soutenir. La vérité est que les chefs du Sillon se proclament des idéalistes irréductibles, qu’ils prétendent relever les classes laborieuses en relevant d’abord la conscience humaine, qu’ils ont une doctrine sociale et des principes philosophiques et religieux pour reconstruire la société sur un plan nouveau, qu’ils ont une conception spéciale de la dignité humaine, de la liberté, de la justice et de la fraternité, et que, pour justifier leurs rêves sociaux, ils en appellent à l’Évangile interprété à leur manière, et, ce qui est plus grave encore, à un Christ défiguré et diminué. De plus, ces idées ils les enseignent dans leurs cercles d’études, ils les inculquent à leurs camarades ; ils les font passer dans leurs œuvres. Ils sont donc vraiment professeurs de morale sociale, civique et religieuse ; et, quelques modifications qu’ils puissent introduire dans l’organisation du mouvement silloniste, nous avons le droit de dire que le but du Sillon, son caractère, son action ressortissent au domaine moral, qui est le domaine propre de l’Église, et, qu’en conséquence, les Sillonistes se font illusion lorsqu’ils croient évoluer sur un terrain aux confins duquel expirent les droits du pouvoir doctrinal et directif de l’autorité ecclésiastique. [8] Si leurs doctrines étaient exemptes d’erreur, c’eût déjà été un manquement très grave à la discipline catholique, que de se soustraire obstinément à la direction de ceux qui ont reçu du Ciel la mission de guider les individus et les sociétés dans le droit chemin de la vérité et du bien. Mais le mal est plus profond, nous l’avons déjà dit : le Sillon, emporté par un amour mal entendu des faibles, a glissé dans l’erreur.
[Le Sillon et les enseignements de Léon XIII]
[9] En effet, le Sillon se propose le relèvement et la régénération des classes ouvrières. Or sur cette matière les principes de la doctrine catholique sont fixés, et l’histoire de la civilisation chrétienne est là pour en attester la bienfaisante fécondité. Notre prédécesseur, d’heureuse mémoire, les a rappelés dans des pages magistrales, que les catholiques occupés de questions sociales doivent étudier et toujours garder sous les yeux. Il a enseigné notamment que la démocratie chrétienne doit « maintenir la diversité des classes qui est assurément le propre de la cité bien constituée, et vouloir pour la société humaine la forme et le caractère que Dieu, son auteur, lui a imprimés » 1. Il a flétri « une certaine démocratie qui va jusqu’à ce degré de perversité que d’attribuer dans la société la souveraineté au peuple et à poursuivre la suppression et le nivellement des classes ». En même temps, Léon XIII imposait aux catholiques un programme d’action, le seul programme capable de replacer et de maintenir la société sur ses bases chrétiennes séculaires. Or, qu’ont fait les chefs du Sillon ? Non seulement ils ont adopté un programme et un enseignement différents de celui de Léon XIII (ce qui serait déjà singulièrement audacieux de la part de laïques se posant ainsi, concurremment avec le Souverain Pontife, en directeurs de l’activité sociale dans l’Église) ; mais ils ont ouvertement rejeté le programme tracé par Léon XIII 1 « Dispares tueatur ordines, sane propios bene constituæ civitatis ; eam demum humano convictui velit formam atque indolem esse, qualem Deus auctor indidit. » (Encyclique « Graves de communi ») et en ont adopté un diamétralement opposé ; de plus ils repoussent la doctrine rappelée par Léon XIII sur les principes essentiels de la société, placent l’autorité dans le peuple ou la suppriment à peu près, et prennent comme idéal à réaliser le nivellement des classes. Ils vont donc, au rebours de la doctrine catholique, vers un idéal condamné. [10] Nous savons bien qu’ils se flattent de relever la dignité humaine et la condition trop méprisée des classes laborieuses, de rendre justes et parfaites les lois du travail et les relations entre le capital et les salariés, enfin de faire régner sur terre une meilleure justice et plus de charité, et, par des mouvements sociaux profonds et féconds, de promouvoir dans l’humanité un progrès inattendu. Et certes nous ne blâmons pas ces efforts qui seraient, de tous points, excellents, si les Sillonistes n’oubliaient pas que le progrès d’un être consiste à fortifier ses facultés naturelles par des énergies nouvelles et à faciliter le jeu de leur activité dans le cadre et conformément aux lois de sa constitution, et, qu’au contraire, en blessant ses organes essentiels, en brisant le cadre de leur activité, on pousse l’être non pas vers le progrès, mais vers la mort. C’est cependant ce qu’ils veulent faire de la société humaine ; c’est leur rêve de changer ses bases naturelles et traditionnelles, et de promettre une cité future édifiée sur d’autres principes, qu’ils osent déclarer plus féconds, plus bienfaisants que les principes sur lesquels repose la cité chrétienne actuelle. [11] Non, Vénérables Frères, – il faut le rappeler énergiquement dans ces temps d’anarchie sociale et intellectuelle où chacun se pose en docteur et en législateur, – on ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l’a bâtie ; on n’édifiera pas la société, si l’Église n’en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : omnia instaurare in Christo. [12] Et pour qu’on ne nous accuse pas de juger trop sommairement et avec une rigueur non justifiée les théories sociales du Sillon nous voulons en rappeler les points essentiels.
[Les théories sociales du Sillon]
[13] Le Sillon a le noble souci de la dignité humaine. Mais cette dignité, il la comprend à la manière de certains philosophes dont l’Église est loin d’avoir à se louer. Le premier élément de cette dignité est la liberté, entendue en ce sens que, sauf en matière de religion, chaque homme est autonome. De ce principe fondamental il tire les conclusions suivantes : Aujourd’hui le peuple est en tutelle sous une autorité distincte de lui, il doit s’en affranchir : émancipation politique. Il est sous la dépendance de patrons qui, détenant ses instruments de travail, l’exploitent, l’oppriment et l’abaissent ; il doit secouer leur joug : émancipation économique. Il est dominé enfin par une caste appelée dirigeante, à qui son développement intellectuel assure une prépondérance indue dans la direction des affaires ; il doit se soustraire à sa domination : émancipation intellectuelle. Le nivellement des conditions à ce triple point de vue établira parmi les hommes l’égalité, et cette égalité est la vraie justice humaine. Une organisation politique et sociale fondée sur cette double base, la liberté et l’égalité (auxquelles viendra bientôt s’ajouter la fraternité), voilà ce qu’ils appellent Démocratie.
[Triple élément constitutif de la Démocratie]
[14] Néanmoins la liberté et l’égalité n’en constituent que le côté pour ainsi dire négatif. Ce qui fait proprement et positivement la Démocratie, c’est la participation la plus grande possible de chacun au gouvernement de la chose publique. Et cela comprend un triple élément, politique, économique et moral. [15] D’abord en politique, le Sillon n’abolit pas l’autorité ; il l’estime, au contraire, nécessaire ; mais il veut la partager, ou, pour mieux dire, la multiplier de telle façon que chaque citoyen deviendra une sorte de roi. L’autorité, il est vrai, émane de Dieu, mais elle réside primordialement dans le peuple et s’en dégage par voie d’élection ou, mieux encore, de sélection, sans pour cela quitter le peuple et devenir indépendante de lui ; elle sera extérieure, mais en apparence seulement ; en réalité elle sera intérieure, parce que ce sera une autorité consentie. [16] Proportions gardées, il en sera de même dans l’ordre économique. Soustrait à une classe particulière, le patronat sera si bien multiplié que chaque ouvrier deviendra une sorte de patron. La forme appelée à réaliser cet idéal économique n’est point, affirme-t-on, celle du socialisme ; c’est un système de coopératives suffisamment multipliées pour provoquer une concurrence féconde et pour sauvegarder l’indépendance des ouvriers qui ne seront enchaînés à aucune d’entre elles. [17] Voici maintenant l’élément capital, l’élément moral. Comme l’autorité, on l’a vu, est très réduite, il faut une autre force pour la suppléer et pour opposer une réaction permanente à l’égoïsme individuel. Ce nouveau principe, cette force, c’est l’amour de l’intérêt professionnel et de l’intérêt public, c’est-à-dire de la fin même de la profession et de la société. Imaginez une société où dans l’âme d’un chacun, avec l’amour inné du bien individuel et du bien familial, régnerait l’amour du bien professionnel et du bien public ; où dans la conscience d’un chacun ces amours se subordonneraient de telle façon que le bien supérieur primât toujours le bien inférieur, cette société-là ne pourrait-elle pas à peu près se passer d’autorité, et n’offrirait-elle pas l’idéal de la dignité humaine, chaque citoyen ayant une âme de roi, chaque ouvrier une âme de patron. Arraché à l’étroitesse de ses intérêts privés et élevé jusqu’aux intérêts de sa profession, et plus haut, jusqu’à ceux de la nation entière, et plus haut encore, jusqu’à ceux de l’humanité (car l’horizon du Sillon ne s’arrête pas aux frontières de la patrie, il s’étend à tous les hommes jusqu’aux confins du monde), le cœur humain, élargi par l’amour du bien commun, embrasserait tous les camarades de la même profession, tous les compatriotes, tous les hommes. Et voilà la grandeur et la noblesse humaine idéale réalisée par la célèbre trilogie : Liberté, Égalité, Fraternité. [18] Or ces trois éléments, politique, économique et moral, sont subordonnés l’un à l’autre, et c’est l’élément moral, nous l’avons dit, qui est le principal. En effet, nulle démocratie politique n’est viable, si elle n’a des points d’attache profonds dans la démocratie économique. À leur tour, ni l’une ni l’autre ne sont possibles, si elles ne s’enracinent pas dans un état d’esprit où la conscience se trouve investie de responsabilités et d’énergies morales proportionnées. Mais supposez cet état d’esprit, ainsi fait de responsabilité consciente et de forces morales, la démocratie économique s’en dégagera naturellement par traduction en actes de cette conscience et de ces énergies ; et de même, et par la même voie, du régime corporatif sortira la démocratie politique ; et la démocratie politique et économique, celle-ci portant l’autre, se trouveront fixées dans la conscience même du peuple sur des assises inébranlables. [19] Telle est, en résumé, la théorie, on pourrait dire le rêve, du Sillon, et c’est à cela que tend son enseignement et ce qu’il appelle l’éducation démocratique du peuple, c’est-à-dire à porter à son maximum la conscience et la responsabilité civique de chacun, d’où découlera la démocratie économique et politique, et le règne de la justice, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. [20] Ce rapide exposé, Vénérables Frères, vous montre déjà clairement combien nous avions raison de dire que le Sillon oppose doctrine à doctrine, qu’il bâtit sa cité sur une théorie contraire à la vérité catholique et qu’il fausse les notions essentielles et fondamentales qui règlent les rapports sociaux dans toute société humaine. Cette opposition ressortira davantage encore des considérations suivantes.
[Erreurs sur la liberté, l’autorité et l’obéissance]
[21] Le Sillon place primordialement l’autorité publique dans le peuple, de qui elle dérive ensuite aux gouvernants, de telle façon cependant qu’elle continue à résider en lui. Or Léon XIII a formellement condamné cette doctrine dans son encyclique « Diuturnum illud » du Principat politique, où il dit : « Des modernes en grand nombre, marchant sur les traces de ceux qui, au siècle dernier, se donnèrent le nom de philosophes, déclarent que toute puissance vient du peuple ; qu’en conséquence ceux qui exercent le pouvoir dans la société ne l’exercent pas comme leur autorité propre, mais comme une autorité à eux déléguée par le peuple et sous la condition qu’elle puisse être révoquée par la volonté du peuple de qui ils la tiennent. Tout contraire est le sentiment des catholiques qui font dériver le droit de commander de Dieu, comme de son principe naturel et nécessaire » 1. Sans doute le Sillon fait descendre de Dieu cette autorité qu’il place d’abord dans le peuple, mais de telle sorte qu’« elle remonte d’en bas pour aller en haut, tandis que dans l’organisation de l’Église le pouvoir descend d’en haut pour aller en bas » 2. Mais outre qu’il est anormal que la délégation monte, puisqu’il est de sa nature de descendre, Léon XIII a réfuté par avance cette tentative de conciliation de la doctrine catholique avec l’erreur du philosophisme. Car il poursuit : « Il importe de le remarquer ici ; ceux qui président au gouvernement de la chose publique peuvent bien, en certains cas être élus par la volonté et le jugement de la multitude, sans répugnance ni opposition avec la doctrine catholique. Mais si ce choix désigne le gouvernant, il ne lui confère pas l’autorité de gouverner ; il ne délègue pas le pouvoir, il désigne la personne qui en sera investie » 3. [22] Au reste, si le peuple demeure le détenteur du pouvoir, que devient l’autorité ? une ombre, un mythe ; il n’y a plus de loi proprement dite, il n’y a plus d’obéissance. Le Sillon l’a reconnu ; puisqu’en effet il réclame, au nom de la dignité humaine, la triple émancipation politique, économique et intellectuelle, la cité future à laquelle il travaille n’aura plus de maîtres ni de serviteurs ; les citoyens y seront tous libres, tous camarades, tous rois. Un ordre, un précepte serait un attentat à la liberté, la subordination à une supériorité quelconque serait une diminution de l’homme, l’obéissance une déchéance. Est-ce ainsi, Vénérables Frères, que la doctrine traditionnelle de l’Église nous représente les relations sociales dans la cité même la plus parfaite possible ? Est-ce que toute société de créatures indépendantes et inégales par nature n’a pas besoin 1 « Imo recentiores perplures, eorum vestigiis ingredientes, qui sibi superiore sæculo philosophorum nomen inscripserunt, omnem inquiunt potestatem a populo esse : quare qui eam in civitate gerunt, ab iis non uti suam geri, sed ut a populo sibi mandatam, et hac quidem lege, ut populi ipsius voluntate a quo mandata est revocari possit. Ab his vero dissentiunt catholici homines, qui ius imperandi a Deo repetunt veluti a naturali necessarioque principio ». 2 Marc Sangnier, Discours de Rouen, 1907. 3 « Interest autem attendere hac loco eos qui reipublicæ præfuturi sint posse in quibusdam caussis voluntate iudicioque deligi multituduinis, non adversante neque repugnante doctrina catholica. Quo sane delectu designatur princeps, non conferuntur iura principatus, neque mandatur imperium, sed statuitur a quo sit gerendum ». d’une autorité qui dirige leur activité vers le bien commun et qui impose sa loi ? Et si dans la société il se trouve des êtres pervers (et il y en aura toujours), l’autorité ne devra-t-elle pas être d’autant plus forte que l’égoïsme des méchants sera plus menaçant ? Ensuite, peut-on dire avec une ombre de raison qu’il y a incompatibilité entre l’autorité et la liberté, à moins de se tromper lourdement sur le concept de la liberté ? Peut-on enseigner que l’obéissance est contraire à la dignité humaine et que l’idéal serait de la remplacer par « l’autorité consentie » ? Est-ce que l’apôtre saint Paul n’avait pas en vue la société humaine à toutes ses étapes possibles, quand il prescrivait aux fidèles d’être soumis à toute autorité ? Est-ce que l’obéissance aux hommes en tant que représentants légitimes de Dieu, c’est-à-dire en fin de compte l’obéissance à Dieu, abaisse l’homme et le ravale au-dessous de lui-même ? Est-ce que l’état religieux fondé sur l’obéissance serait contraire à l’idéal de la nature humaine ? Est-ce que les Saints, qui ont été les plus obéissants des hommes étaient des esclaves et des dégénérés ? Est-ce qu’enfin on peut imaginer un état social, où JESUS-Christ revenu sur terre ne donnerait plus l’exemple de l’obéissance et ne dirait plus : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ? [Erreurs du Sillon sur l’égalité et la justice] [23] Le Sillon, qui enseigne de pareilles doctrines et les met en pratique dans sa vie intérieure, sème donc parmi votre jeunesse catholique des notions erronées et funestes sur l’autorité, la liberté et l’obéissance. Il n’en est pas autrement de la justice et de l’égalité. Il travaille, dit-il, à réaliser une ère d’égalité qui serait par là même une ère de meilleure justice. Ainsi pour lui, toute inégalité de condition est une injustice ou, au moins, une moindre justice ! Principe souverainement contraire à la nature des choses, générateur de jalousie et d’injustice et subversif de tout ordre social. Ainsi la démocratie seule inaugurera le règne de la parfaite justice ! N’est-ce pas une injure faite aux autres formes de gouvernement qu’on ravale, de la sorte, au rang de gouvernements de pis-aller impuissants ? Au reste le Sillon se heurte encore sur ce point à l’enseignement de Léon XIII. Il aurait pu lire dans l’Encyclique déjà citée du Principat politique que « la justice sauvegardée, il n’est pas interdit aux peuples de se donner le gouvernement qui répond le mieux à leur caractère ou aux institutions et coutumes qu’ils ont reçus de leurs ancêtres » 1 ; et l’Encyclique fait allusion à la triple forme de gouvernement bien connue. Elle suppose donc que la justice est compatible avec chacune d’elles. Et l’Encyclique sur la condition des ouvriers n’affirme-t-elle pas clairement la possibilité de restaurer la justice dans les organisations actuelles de la société, puisqu’elle en indique les moyens. Or, sans aucun doute, Léon XIII entendait parler, non pas d’une justice quelconque, mais de la justice parfaite. En enseignant donc que la justice est compatible avec les trois formes de gouvernement qu’on sait, il enseignait que, sous ce rapport, la Démocratie ne jouit pas d’un privilège spécial. Les Sillonistes qui prétendent le contraire, ou bien refusent d’écouter l’Église ou se forment de la justice et de l’égalité un concept qui n’est pas catholique.
[Erreurs du Sillon sur la fraternité et la charité]
[24] Il en est de même de la notion de la fraternité, dont ils mettent la base dans l’amour des intérêts communs, ou, par-delà toutes les philosophies et toutes les religions, dans la simple notion d’humanité, englobant ainsi dans le même amour et une égale tolérance tous les hommes 1 « Quamorbem, salva iustitia, non prohibentur populi illud sibi genus comparare reipublicæ, quod aut ipsorum ingenio aut maiorum institutis moribusque magis respondeat ».
avec toutes leurs misères, aussi bien intellectuelles et morales que physiques et temporelles. Or la doctrine catholique nous enseigne que le premier devoir de la charité n’est pas dans la tolérance des convictions erronées, quelque sincères qu’elles soient, ni dans l’indifférence théorique ou pratique pour l’erreur ou le vice où nous voyons plongés nos frères, mais dans le zèle pour leur amélioration intellectuelle et morale non moins que pour leur bien-être matériel. Cette même doctrine catholique nous enseigne aussi que la source de l’amour du prochain se trouve dans l’amour de Dieu, père commun et fin commune de toute la famille humaine, et dans l’amour de JESUS-Christ, dont nous sommes les membres au point que soulager un malheureux c’est faire du bien à JESUS-Christ lui-même. Tout autre amour est illusion ou sentiment stérile et passager. Certes l’expérience humaine est là, dans les sociétés païennes ou laïques de tous les temps, pour prouver qu’à certaines heures la considération des intérêts communs ou de la similitude de nature pèse fort peu devant les passions et les convoitises du cœur. Non, Vénérables Frères, il n’y a pas de vraie fraternité en dehors de la charité chrétienne qui par amour pour Dieu et son Fils JESUS- Christ, notre Sauveur, embrasse tous les hommes pour les soulager tous et pour les amener tous à la même foi et au même bonheur du ciel. En séparant la fraternité de la charité chrétienne ainsi entendue, la Démocratie, loin d’être un progrès, constituerait un recul désastreux pour la civilisation. Car si l’on veut arriver, et nous le désirons de toute notre âme, à la plus grande somme de bien-être possible pour la société et pour chacun de ses membres par la fraternité, ou comme on dit encore par la solidarité universelle, il faut l’union des esprits dans la vérité, l’union des volontés dans la morale, l’union des cœurs dans l’amour de Dieu et de son Fils, JESUS-Christ. Or cette union n’est réalisable que par la charité catholique, laquelle, seule par conséquent, peut conduire les peuples dans la marche du progrès vers l’idéal de la civilisation. [Erreur fondamentale du Sillon : fausse idée de la dignité humaine] [25] Enfin à la base de toutes les falsifications des notions sociales fondamentales, le Sillon place une fausse idée de la dignité humaine. D’après lui, l’homme ne sera vraiment homme, digne de ce nom, que du jour où il aura acquis une conscience éclairée, forte, indépendante, autonome, pouvant se passer de maître, ne s’obéissant qu’à elle-même et capable d’assumer et de porter, sans forfaire, les plus graves responsabilités. Voilà de ces grands mots avec lesquels on exalte le sentiment de l’orgueil humain ; tel un rêve qui entraîne l’homme sans lumière, sans guide et sans secours dans la voie de l’illusion, où, en attendant le grand jour de la pleine conscience, il sera dévoré par l’erreur et les passions. Et ce grand jour quand viendra-t-il ? À moins de changer la nature humaine (ce qui n’est pas au pouvoir du Sillon) viendra-t-il jamais ? Est-ce que les Saints, qui ont porté la dignité humaine à son apogée, avaient cette dignité-là ? Et les humbles de la terre, qui ne peuvent monter si haut, et qui se contentent de tracer modestement leur sillon, au rang que la Providence leur a assigné, en remplissant énergiquement leurs devoirs dans l’humilité, l’obéissance et la patience chrétienne, ne seraient-ils pas dignes du nom d’hommes, eux que le Seigneur tirera un jour de leur condition obscure pour les placer au ciel parmi les princes de son peuple ? [26] Nous arrêtons là nos réflexions sur les erreurs du Sillon. Nous ne prétendons pas épuiser le sujet, car il y aurait encore à attirer votre attention, sur d’autres points également faux et dangereux, par exemple, sur sa manière de comprendre le pouvoir coercitif de l’Église. Il importe maintenant de voir l’influence de ces erreurs sur la conduite pratique du Sillon et sur son action sociale.
[L’esprit et les méthodes du Sillon – suppression de toute hiérarchie]
[27] Les doctrines du Sillon ne restent pas dans le domaine de l’abstraction philosophique. Elles sont enseignées à la jeunesse catholique, et, bien plus, on s’essaie à les vivre. Le Sillon se regarde comme le noyau de la cité future ; il la reflète donc aussi fidèlement que possible. En effet, il n’y a pas de hiérarchie dans le Sillon. L’élite qui le dirige s’est dégagée de la masse par sélection, c’est-àdire en s’imposant par son autorité morale et par ses vertus. On y entre librement, comme librement on en sort. Les études s’y font sans maître, tout au plus avec un conseiller. Les cercles d’études sont de véritables coopératives intellectuelles, où chacun est tout ensemble maître et élève. La camaraderie la plus absolue règne entre les membres et met en contact total leurs âmes ; de là, l’âme commune du Sillon. On l’a défini « une amitié ». Le prêtre lui-même, quand il y entre, abaisse l’éminente dignité de son sacerdoce, et, par le plus étrange renversement des rôles, se fait élève, se met au niveau de ses jeunes amis et n’est plus qu’un camarade.
[Défiance envers l’autorité de l’Église]
[28] Dans ces habitudes démocratiques et les théories sur la cité idéale qui les inspirent, vous reconnaîtrez, Vénérables Frères, la cause secrète des manquements disciplinaires que vous avez dû, si souvent, reprocher au Sillon. Il n’est pas étonnant que vous ne trouviez pas chez les chefs et chez leurs camarades ainsi formés, fussent-ils séminaristes ou prêtres, le respect, la docilité et l’obéissance qui sont dus à vos personnes et à votre autorité ; que vous sentiez de leur part une sourde opposition, et que vous ayez le regret de les voir se soustraire totalement, ou, quand ils y sont forcés par l’obéissance, se livrer avec dégoût à des œuvres non sillonistes. Vous êtes le passé ; eux sont les pionniers de la civilisation future. Vous représentez la hiérarchie, les inégalités sociales, l’autorité et l’obéissance : institutions vieillies, auxquelles leurs âmes, éprises d’un autre idéal, ne peuvent plus se plier. Nous avons sur cet état d’esprit le témoignage de faits douloureux, capables d’arracher des larmes ; et nous ne pouvons, malgré notre longanimité, nous défendre d’un juste sentiment d’indignation. Eh quoi ! on inspire à votre jeunesse catholique la défiance envers l’Église, leur mère ; on leur apprend que depuis dix-neuf siècles elle n’a pas encore réussi dans le monde à constituer la société sur ses vraies bases ; qu’elle n’a pas compris les notions sociales de l’autorité, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la dignité humaine ; que les grands évêques et les grands monarques, qui ont créé et si glorieusement gouverné la France n’ont pas su donner à leur peuple, ni la vraie justice ni le vrai bonheur, parce qu’ils n’avaient pas l’idéal du Sillon ! [29] Le souffle de la Révolution a passé par là, et nous pouvons conclure que si les doctrines sociales du Sillon sont erronées, son esprit est dangereux et son éducation funeste. [30] Mais alors que devons-nous penser de son action dans l’Église, lui dont le catholicisme est si pointilleux que d’un peu plus, à moins d’embrasser sa cause, on serait, à ses yeux, un ennemi intérieur du catholicisme et l’on ne comprendrait rien à l’Évangile et à JESUS-Christ ? Nous croyons bon d’insister sur cette question, parce que c’est précisément son ardeur catholique qui a valu au Sillon, jusque dans ces derniers temps, de précieux encouragements et d’illustres suffrages. Eh bien ! devant les paroles et les faits nous sommes obligés de dire que dans son action comme dans sa doctrine le Sillon ne donne pas satisfaction à l’Église.
[L’Église inféodée à un parti politique]
[31] D’abord son catholicisme ne s’accommode que de la forme du gouvernement démocratique, qu’il estime être la plus favorable à l’Église et se confondre pour ainsi dire avec elle ; il inféode donc sa religion à un parti politique. Nous n’avons pas à démontrer que l’avènement de la démocratie universelle n’importe pas à l’action de l’Église dans le monde ; nous avons déjà rappelé que l’Église a toujours laissé aux nations le souci de se donner le gouvernement qu’elles estiment le plus avantageux pour leurs intérêts. Ce que nous voulons affirmer encore une fois, après notre prédécesseur, c’est qu’il y a erreur et danger à inféoder, par principe, le catholicisme à une forme de gouvernement ; erreur et danger qui sont d’autant plus grands lorsqu’on synthétise la religion avec un genre de démocratie dont les doctrines sont erronées. Or c’est le cas du Sillon ; lequel, par le fait, et pour une forme politique spéciale, en compromettant l’Église, divise les catholiques, arrache la jeunesse et même des prêtres et des séminaristes à l’action simplement catholique et dépense, en pure perte, les forces vives d’une partie de la nation.
[L’Église laissée sans défense sur le terrain politique]
[32] Et voyez, Vénérables Frères, une étonnante contradiction. C’est précisément parce que la religion doit dominer tous les partis, c’est en invoquant ce principe que le Sillon s’abstient de défendre l’Église attaquée. Certes ce n’est pas l’Église qui est descendue dans l’arène politique ; on l’y a entraînée et pour la mutiler et pour la dépouiller. Le devoir de tout catholique n’est-il donc pas d’user des armes politiques qu’il tient en mains pour la défendre, et aussi pour forcer la politique à rester dans son domaine et à ne s’occuper de l’Église que pour lui rendre ce qui lui est dû ? Eh bien ! en face de l’Église ainsi violentée, on a souvent la douleur de voir les Sillonistes se croiser les bras, si ce n’est qu’à la défendre ils trouvent leur compte ; on les voit dicter ou soutenir un programme qui nulle part ni à aucun degré ne révèle le catholique. Ce qui n’empêche pas les mêmes hommes, en pleine lutte politique, sous le coup d’une provocation, d’afficher publiquement leur foi. Qu’est-ce à dire, sinon qu’il y a deux hommes dans le Silloniste : l’individu qui est catholique ; le Silloniste, l’homme d’action, qui est neutre.
[Action silloniste et Action catholique]
[33] Il fut un temps où le Sillon, comme tel, était formellement catholique. En fait de force morale, il ne connaissait que la force catholique, et il allait proclamant que la démocratie serait catholique ou qu’elle ne serait pas. Un moment vint où il se ravisa. Il laissa à chacun sa religion ou sa philosophie. Il cessa lui-même de se qualifier de catholique, et à la formule : « la démocratie sera catholique », il substitua cette autre : « la démocratie ne sera pas anticatholique », pas plus d’ailleurs qu’anti-juive ou anti-boudhiste. Ce fut l’époque du plus grand Sillon. On appela à la construction de la cité future tous les ouvriers de toutes les religions et de toutes les sectes. On ne leur demanda que d’embrasser le même idéal social, de respecter toutes les croyances et d’apporter un certain appoint de forces morales. Certes, proclamait-on, « les chefs du Sillon mettent leur foi religieuse au-dessus de tout. Mais peuvent-ils ôter aux autres le droit de puiser leur énergie morale là où ils peuvent ? En revanche, ils veulent que les autres respectent leur droit, à eux, de la puiser dans la foi catholique. Ils demandent donc à tous ceux qui veulent transformer la société présente dans le sens de la démocratie de ne pas se repousser mutuellement à cause des convictions philosophiques ou religieuses qui peuvent les séparer, mais de marcher la main dans la main, non pas en renonçant à leurs convictions, mais en essayant de faire sur le terrain des réalités pratiques la preuve de l’excellence de leurs convictions personnelles. Peut-être sur ce terrain de l’émulation entre âmes attachées à différentes convictions religieuses ou philosophiques l’union pourra se réaliser » 1.Et l’on déclara en même temps (comment cela pouvait-il s’accomplir ?) que le petit Sillon catholique serait l’âme du grand Sillon cosmopolite. [34] Récemment le nom du plus grand Sillon a disparu, et une nouvelle organisation est intervenue, sans modifier, bien au contraire, l’esprit et le fond des choses « pour mettre de l’ordre dans le travail et organiser les diverses forces d’activité. Le Sillon reste toujours une âme, un esprit, qui se mêlera aux groupes et inspirera leur activité ». Et tous les groupements nouveaux, devenus en apparence autonomes : catholiques, protestants, libres penseurs, sont priés de se mettre à l’œuvre. « Les camarades catholiques travailleront entre eux dans une organisation spéciale à s’instruire et à s’éduquer. Les démocrates protestants et libres penseurs en feront autant de leur côté. Tous, catholiques, protestants et libres penseurs auront à cœur d’armer la jeunesse, non pas pour une lutte fratricide, mais pour une généreuse émulation sur le terrain des vertus sociales et civiques » 2. [35] Ces déclarations et cette nouvelle organisation de l’action silloniste appellent de bien graves réflexions. [36] Voici fondée par des catholiques une association interconfessionnelle, pour travailler à la réforme de la civilisation, œuvre religieuse au premier chef ; car pas de vraie civilisation sans civilisation morale, et pas de vraie civilisation morale sans la vraie religion : c’est une vérité démontrée, c’est un fait d’histoire. Et les nouveaux Sillonistes ne pourront pas prétexter qu’ils ne travailleront que « sur le terrain des réalités pratiques » où la diversité des croyances n’importe pas. Leur chef sent si bien cette influence des convictions de l’esprit sur le résultat de l’action, qu’il les invite, à quelque religion qu’ils appartiennent, à « faire sur le terrain des réalités pratiques la preuve de l’excellence de leurs convictions personnelles ». Et avec raison, car les réalisations pratiques revêtent le caractère des convictions religieuses, comme les membres d’un corps jusqu’à leurs dernières extrémités reçoivent leur forme du principe vital qui l’anime. [37] Ceci dit, que faut-il penser de la promiscuité où se trouveront engagés les jeunes catholiques avec des hétérodoxes et des incroyants de toute sorte dans une œuvre de cette nature ? N’est-elle pas mille fois plus dangereuse pour eux qu’une association neutre ? Que faut-il penser de cet appel à tous les hétérodoxes et à tous les incroyants à prouver l’excellence de leurs convictions sur le terrain social, dans une espèce de concours apologétique, comme si ce concours ne durait pas depuis dix-neuf siècles, dans des conditions moins dangereuses pour la foi des fidèles et tout en l’honneur de l’Église Catholique ? Que faut-il penser de ce respect de toutes les erreurs et de l’invitation étrange, faite par un catholique à tous les dissidents, de fortifier leurs convictions par l’étude et d’en faire des sources toujours plus abondantes de forces nouvelles ? Que faut-il penser d’une association où toutes les religions et même la libre-pensée peuvent se manifester hautement, à leur aise ? car les Sillonistes qui dans les conférences publiques et ailleurs proclament fièrement leur foi individuelle n’entendent certainement pas fermer la bouche aux autres et empêcher le protestant d’affirmer son protestantisme et le sceptique son scepticisme. Que penser enfin d’un catholique qui, en entrant dans son cercle d’études, laisse son catholicisme à la porte, pour ne pas effrayer ses camarades, qui « rêvant d’une action sociale désintéressée répugnent à la faire servir au triomphe d’intérêts, de coteries ou même de convictions quelles qu’elles soient ». Telle est la profession de foi du nouveau comité démocratique d’action sociale, qui a hérité de la plus grande 1 Marc Sangnier, Discours de Rouen, 1907. 2 Marc Sangnier, Paris, Mai 1910.
tâche de l’ancienne organisation et qui, dit-il, « brisant l’équivoque entretenue autour du plus grand Sillon tant dans les milieux réactionnaires que dans les milieux anticléricaux », est ouvert à tous les hommes « respectueux des forces morales et religieuses et convaincus qu’aucune émancipation sociale véritable n’est possible sans le ferment d’un généreux idéalisme ». [38] Oui, hélas ! l’équivoque est brisée ; l’action sociale du Sillon n’est plus catholique ; le Silloniste, comme tel, ne travaille pas pour une coterie et « l’Église, il le dit, ne saurait à aucun titre être bénéficiaire des sympathies que son action pourra susciter ». Étrange insinuation vraiment ! On craint que l’Église ne profite de l’action sociale du Sillon dans un but égoïste et intéressé, comme si tout ce qui profite à l’Église ne profitait pas à l’humanité ! Étrange renversement des idées : c’est l’Église qui serait la bénéficiaire de l’action sociale, comme si les plus grands économistes n’avaient pas reconnu et démontré que c’est l’action sociale, qui, pour être sérieuse et féconde, doit bénéficier de l’Église. Mais plus étranges encore, effrayantes et attristantes à la fois, sont l’audace et la légèreté d’esprit d’hommes qui se disent catholiques, qui rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d’établir sur terre, par-dessus l’Église Catholique, « le règne de la justice et de l’amour », avec des ouvriers venus de toute part, de toutes religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu’ils oublient ce qui les divise : leurs convictions religieuses et philosophiques, et qu’ils mettent en commun ce qui les unit : un généreux idéalisme et des forces morales prises « où ils peuvent ». Quand on songe à tout ce qu’il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et les souffrances de millions de martyrs, et les lumières des Pères et des Docteurs de l’Église, et le dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du Ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie et l’Esprit de JESUS-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme, quand on songe, disons-nous, à tout cela, on est effrayé de voir de nouveaux apôtres s’acharner à faire mieux avec la mise en commun d’un vague idéalisme et de vertus civiques. Que vont-ils produire ? qu’est-ce qui va sortir de cette collaboration ? Une construction purement verbale et chimérique, où l’on verra miroiter pêle-mêle et dans une confusion séduisante les mots de liberté, de justice, de fraternité et d’amour, d’égalité et d’exaltation humaine, le tout basé sur une dignité humaine mal comprise. Ce sera une agitation tumultueuse, stérile pour le but proposé et qui profitera aux remueurs de masses moins utopistes. Oui, vraiment, on peut dire que le Sillon convoie le socialisme l’œil fixé sur une chimère. [Préparation d’une cité future, d’une Église universelle sans dogmes, ni hiérarchie] [39] Nous craignons qu’il n’y ait encore pire. Le résultat de cette promiscuité en travail, le bénéficiaire de cette action sociale cosmopolite, ne peut être qu’une démocratie qui ne sera ni catholique, ni protestante, ni juive ; une religion (car le Sillonisme, les chefs l’ont dit, est une religion) plus universelle que l’Église catholique, réunissant tous les hommes devenus enfin frères et camarades dans « le règne de Dieu ». – « On ne travaille pas pour l’Église, on travaille pour l’humanité. » [40] Et maintenant, pénétrés de la plus vive tristesse, nous nous demandons, Vénérables Frères, ce qu’est devenu le catholicisme du Sillon. Hélas ! Lui qui donnait autrefois de si belles espérances, ce fleuve limpide et impétueux a été capté dans sa marche par les ennemis modernes de l’Église et ne forme plus dorénavant qu’un misérable affluent du grand mouvement d’apostasie, organisé, dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle qui n’aura ni dogmes ni hiérarchie, ni règle pour l’esprit ni frein pour les passions, et qui, sous prétexte de liberté et de dignité humaine, ramènerait dans le monde, si elle pouvait triompher, le règne légal de la ruse et de la force, et l’oppression des faibles, de ceux qui souffrent et qui travaillent. [41] Nous ne connaissons que trop les sombres officines où l’on élabore ces doctrines délétères, qui ne devraient pas séduire des esprits clairvoyants. Les chefs du Sillon n’ont pu s’en défendre ; l’exaltation de leurs sentiments, l’aveugle bonté de leur cœur, leur mysticisme philosophique mêlé d’une part d’illuminisme les ont entraînés vers un nouvel évangile, dans lequel ils ont cru voir le véritable Évangile du Sauveur, au point qu’ils osent traiter Notre Seigneur JESUS-Christ avec une familiarité souverainement irrespectueuse et que, leur idéal étant apparenté à celui de la Révolution, ils ne craignent par de faire entre l’Évangile et la Révolution des rapprochements blasphématoires, qui n’ont pas l’excuse d’avoir échappé à quelque improvisation tumultueuse.
[L’Évangile et JESUS-Christ défigurés]
[42] Nous voulons attirer votre attention, Vénérables Frères, sur cette déformation de l’Évangile et du caractère sacré de Notre-Seigneur JESUS-Christ, Dieu et Homme, pratiquée dans le Sillon et ailleurs. Dès que l’on aborde la question sociale, il est de mode dans certains milieux d’écarter d’abord la Divinité de JESUS-Christ, et puis de ne parler que de sa souveraine mansuétude, de sa compassion pour toutes les misères humaines, de ses pressantes exhortations à l’amour du prochain et à la fraternité. Certes JESUS nous a aimés d’un amour immense, infini, et Il est venu sur terre souffrir et mourir pour que, réunis autour de Lui, dans la justice et l’amour, animés des mêmes sentiments de charité mutuelle, tous les hommes vivent dans la paix et le bonheur. Mais à la réalisation de ce bonheur temporel et éternel Il a mis, avec une souveraine autorité, la condition que l’on fasse partie de son troupeau, que l’on accepte sa doctrine, que l’on pratique la vertu et qu’on se laisse enseigner et guider par Pierre et ses successeurs. Puis si JESUS a été bon pour les égarés et les pécheurs, Il n’a pas respecté leurs convictions erronées, quelque sincères qu’elles parussent ; il les a tous aimés pour les instruire, les convertir et les sauver. S’Il a appelé à Lui, pour les soulager, ceux qui peinent et qui souffrent, ce n’a pas été pour leur prêcher la jalousie d’une égalité chimérique. S’Il a relevé les humbles, ce n’a pas été pour leur inspirer le sentiment d’une dignité indépendante et rebelle à l’obéissance. Si son Cœur débordait de mansuétude pour les âmes de bonne volonté, Il a su également s’armer d’une sainte indignation contre les profanateurs de la maison de Dieu, contre les misérables qui scandalisent les petits, contre les autorités qui accablent le peuple sous le poids de lourds fardeaux sans y mettre le doigt pour les soulever. Il a été aussi fort que doux ; il a grondé, menacé, châtié, sachant et nous enseignant que souvent la crainte est le commencement de la sagesse et qu’il convient parfois de couper un membre pour sauver le corps. Enfin Il n’a pas annoncé pour la société future le règne d’une félicité idéale, d’où la souffrance serait bannie ; mais par ses leçons et par ses exemples, Il a tracé le chemin du bonheur possible sur terre et du bonheur parfait au Ciel : la voie royale de la Croix. Ce sont là des enseignements qu’on aurait tort d’appliquer seulement à la vie individuelle en vue du salut éternel ; ce sont des enseignements éminemment sociaux, et ils nous montrent en Notre-Seigneur JESUS- Christ autre chose qu’un humanitarisme sans consistance et sans autorité.
[Le clergé et l’action sociale]
[43] Pour vous, Vénérables Frères, continuez activement l’œuvre du Sauveur des hommes par l’imitation de sa douceur et de sa force. Inclinez-vous vers toutes les misères, qu’aucune douleur n’échappe à votre sollicitude pastorale, qu’aucune plainte ne vous trouve indifférents. Mais aussi, prêchez hardiment leurs devoirs aux grands et aux petits ; il vous appartient de former la conscience du peuple et des pouvoirs publics. La question sociale sera bien près d’être résolue, lorsque les uns et les autres, moins exigeants sur leurs droits mutuels, rempliront plus exactement leurs devoirs. [44] De plus, comme dans le conflit des intérêts, et surtout dans la lutte avec des forces malhonnêtes, la vertu d’un homme, sa sainteté même ne suffit pas toujours à lui assurer le pain quotidien, et que les rouages sociaux devraient être organisés de telle façon que par leur jeu naturel ils paralysent les efforts des méchants et rendent abordable à toute bonne volonté sa part légitime de félicité temporelle, nous désirons vivement que vous preniez une part active à l’organisation de la société dans ce but. Et à cette fin, pendant que vos prêtres se livreront avec ardeur au travail de la sanctification des âmes, de la défense de l’Église, et aux œuvres de charité proprement dites, vous en choisirez quelques-uns, actifs et d’esprit pondéré, munis des grades de docteurs en philosophie et en théologie, et possédant parfaitement l’histoire de la civilisation antique et moderne, et vous les appliquerez aux études moins élevées et plus pratiques de la science sociale, pour les mettre, en temps opportun à la tête de vos œuvres d’action catholique. Toutefois que ces prêtres ne se laissent pas égarer, dans le dédale des opinions contemporaines, par le mirage d’une fausse démocratie ; qu’ils n’empruntent pas à la rhétorique des pires ennemis de l’Église et du peuple un langage emphatique plein de promesses aussi sonores qu’irréalisables. Qu’ils soient persuadés que la question sociale et la science sociale ne sont pas nées d’hier ; que, de tout temps, l’Église et l’État, heureusement concertés, ont suscité dans ce but des organisations fécondes ; que l’Église, qui n’a jamais trahi le bonheur du peuple par des alliances compromettantes, n’a pas à se dégager du passé et qu’il lui suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l’évolution matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires, ni novateurs, mais traditionalistes.
[Mesures pratiques]
[45] Cette œuvre éminemment digne de votre zèle pastoral, nous désirons que, loin d’y faire obstacle, la jeunesse du Sillon, dégagée de ses erreurs, y apporte dans l’ordre et la soumission convenables un concours loyal et efficace. [46] Nous tournant donc vers les chefs du Sillon, avec la confiance d’un Père qui parle à ses enfants, nous leur demandons pour leur bien, pour le bien de l’Église et de la France, de vous céder leur place. Nous mesurons, certes, l’étendue du sacrifice que nous sollicitons d’eux, mais nous les savons assez généreux pour l’accomplir, et, d’avance, au nom de Notre-Seigneur JESUS- Christ, dont nous sommes l’indigne représentant, nous les en bénissons. Quant aux membres du Sillon, nous voulons qu’ils se rangent par diocèses pour travailler sous la direction de leurs évêques respectifs à la régénération chrétienne et catholique du peuple, en même temps qu’à l’amélioration de son sort. Ces groupes diocésains seront, pour le moment, indépendants les uns des autres ; et afin de bien marquer qu’ils ont brisé avec les erreurs du passé, ils prendront le nom de Sillons catholiques et chacun de leurs membres ajoutera à son titre de Silloniste le même qualificatif de catholique. Il va sans dire que tout Silloniste catholique restera libre de garder par ailleurs ses préférences politiques, épurées de tout ce qui ne serait pas entièrement conforme, en cette matière, à la doctrine de l’Église. Que si, Vénérables Frères, des groupes refusaient de se soumettre à ces conditions, vous devriez les considérer comme refusant par le fait de se soumettre à votre direction ; et, alors, il y aurait à examiner s’ils se confinent dans la politique ou l’économie pure, ou s’ils persévèrent dans leurs anciens errements. Dans le premier cas, il est clair que vous n’auriez pas plus à vous en occuper que du commun des fidèles ; dans le second, vous devriez agir en conséquence, avec prudence mais avec fermeté. Les prêtres auront à se tenir totalement en dehors des groupes dissidents et se contenteront de prêter le secours du saint ministère individuellement à leurs membres, en leur appliquant au tribunal de la Pénitence les règles communes de la morale relativement à la doctrine et à la conduite. Quant aux groupes catholiques, les prêtres et les séminaristes, tout en les favorisant et en les secondant, s’abstiendront de s’y agréger comme membres ; car il convient que la milice sacerdotale reste au-dessus des associations laïques, mêmes les plus utiles et animées du meilleur esprit. [47] Telles sont les mesures pratiques par lesquelles nous avons cru nécessaire de sanctionner cette lettre sur le Sillon et les Sillonistes. Que le Seigneur veuille bien, nous l’en prions du fond de l’âme, faire comprendre à ces hommes et à ces jeunes gens les graves raisons qui l’ont dictée, qu’Il leur donne la docilité du cœur, avec le courage de prouver, en face de l’Église, la sincérité de leur ferveur catholique ; et à vous, Vénérables Frères, qu’Il vous inspire pour eux, puisqu’ils sont désormais vôtres, les sentiments d’une affection toute paternelle. [48] C’est dans cet espoir, et pour obtenir ces résultats si désirables, que Nous vous accordons de tout cœur, ainsi qu’à votre clergé et à votre peuple, la Bénédiction Apostolique.
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 25 août 1910, la huitième année de Notre Pontificat.
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 25 Aoû 2015, 4:31 am
REGNUM GALLIAE, REGNUM MARIAE
« Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. »
(Pie XI, lettre apostolique "Galliam" du 2 mars 1922)
À LA REINE DES FRANCS sur l'Ave Maria de Lourdes
1- Vous êtes la Reine Du peuple des Francs : Vierge souveraine Ils sont vos enfants.
R./ Ave, ave, ave Maria ! Ave, ave, ave Maria !
2- Un jour la Patrie En vos douces mains, Ô Vierge bénie Remit ses destins.
3- Devant votre image, Nos dévots aïeux Puisaient le courage Qui soutient les preux.
4- De vos sanctuaires, Le sol est fleuri : Ils gardent nos terres Contre l’ennemi.
5- De notre Patrie Vous fûtes toujours, Ô Vierge Marie, Le meilleurs secours.
6- Sur cette paroisse Versez vos faveurs : Que la foi s’accroisse Et garde les mœurs.
7- Donnez à l’enfance Sa belle pudeur, Avec l’innocence Qui charme les cœurs.
8- Donnez la sagesse Source du bonheur ; Et de la jeunesse Protégez l’honneur.
9- Donnez le courage Au père chrétien : Qu’il soit du jeune âge Le ferme soutien.
10- Donnez à la mère, Et la fermeté Et la force austère Et la sainteté.
11- Sous votre bannière Nous irons joyeux, Sûrs que notre Mère Nous conduit aux Cieux.
12- De la douce France Conduisez les fils, Vierge d’espérance, Jusqu’au Paradis.
REINE D’ESPÉRANCE sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 25 Aoû 2015, 10:17 pm
101- Frère Jacques
- Frère Jacques, dormez-vous ? - Non non, je ne dors pas. - Mais alors, que faites-vous ? - Je dis mes Ave Maria.
l'Aveugle-Vendéen (19/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=7033&media=498097
102- Le Ciel ouvert
Le Ciel est bien ouvert Pour qui veut y aller. On me dira : « Comment faire ? - Dites vos Trois Ave Le matin et le soir, Le soir et le matin. Ainsi vous êtes certains D'aller un jour JESUS voir Dans la sainte Cité Grâce à vos Trois Ave. »
l'Aveugle-Vendéen (20/10/2013)
Le Ciel ouvert par les 3 Ave Maria
103- Histoire
Je ne vous raconterai pas Cette histoire que voilà, Car il vous faut la trouver, Et en exclusivité Sur le lien ci-après Que je mets tout exprès. http://fr.gloria.tv/?media=499319&postings C'est une histoire d'exclusion Où l'on va de bond en bond Poursuivi par la milice De l'horrible malice. L'histoire se finit bien Comme vous le verrez : À force de faire le foin, On y est arrivé. À vous de découvrir Tout ce que cela veut dire.
l'Aveugle-Vendéen (20/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=499319
104- Le divin Exclu
Qui est le divin Exclu ? C'est le divin JESUS Qui fut bien le rebut, L'Exclu-des-exclus, De toute l'humanité Lorsqu'il fut crucifié Sur la Croix du Calvaire. Et nous-mêmes il faut faire Ce que lui-même a fait. Portons donc notre faix Et ne nous plaignons pas : Il faut passer par là ! Il nous faut être exclu Comme lui-même le fut. Pour être les premiers, Soyons donc les derniers : Pour être des inclus, Soyons donc des exclus.
l'Aveugle-Vendéen (20/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=514052
105- Les Saints-Exclus
Aujourd'hui les esprits forts Craignent plus le Père de Montfort Que les homo-sodomistes Et autres LGBTistes. Le monde a des maximes Qui ne sont pas les nôtres : Il est au paroxysme Des plaisirs où il se vautre. Fuyons donc la mondanité, Non pas celle du diable vert Qui met la mondanité à l'envers Et qui fait tout exploser Depuis qu'il a le pouvoir Sur les autorités Et qu'il nous fait tout voir De travers pour triompher ! Fuyons donc la mondanité, Celle que nous décrit JESUS, Et nous serons pour l'éternité Avec tous les Saints-Exclus, Car tous les Saints ont été exclus, Puisque l'on dit aujourd'hui Que s'ils avaient maintenant vécus On les mettrait tous en psychiatrie. Je suis heureux de vous annoncer Que moi, je suis de leur côté.
l'Aveugle-Vendéen (20/10/2013)
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106- La Thora
Oh ! qu'on est heureux Quand on aime le bon Dieu ! Qu'est-ce qu'on est bien Quand on aime le prochain ! Pour conclure cela, Je dis : Ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (20/10/2013)
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107- Pensées de Pascal
Pascal n'a pas le monopole Des pensées et paroles : C'est à tort qu'on l'a pris Pour un immense génie. En effet, saint Louis-Marie Est bien plus grand que lui ! Mais je le dis, où l'a-t-on mis ? On l'a mis dans les orties, Je parle de saint Louis-Marie, Bien sûr, on a compris. Et pour bien faire voir Que le génie français Va plus loin que ce loir Qui dort bien désormais, Voici une pensée Qui agrée ou désagrée Telle ou telle personne : Peu importe, j'en ai des tonnes. « Quand tout va bien, ils sont là Les amis d'ici-bas ; Vous êtes dans le malheur ? Ils sont partis ailleurs ! » D'autres, je n'en dirai Quoique j'en puisse mettre ! Mon temps est limité Et je n'en suis pas maître. Je réserve les autres Pour ceux de vous autres Qui iront dans l'Empyrée Avec moi-même chanter : Ave, ave, ave Maria ! Par ce signe tu vaincras !
l'Aveugle-Vendéen (20/10/2013)
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108- Réflexion
Je réfléchis et je vois Qu'aujourd'hui il n'y a plus la foi. Le constat en est navrant, Mais qu'y faire dorénavant ! Il en est de même de la charité Qui partout, jusqu'ici, s'est éclipsée. Ils disent : "Paix et sécurité !" Mais il n'y a point en vérité Ni de sécurité ni de paix. Sera-ce donc à tout jamais Que ces choses-là ont disparu ? Non non, nous reverrons ces vertus Quand le Grand-Exterminateur Sera parti dans la chaleur Du gouffre profond de l'oubli Par le pied vainqueur de Marie. Te Deum ! Ave Maria ! Elle vaincra : Alléluia !
l'Aveugle-Vendéen (21/10/2013)
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109- Les vautours
Les vautours s'en sont allés À leur rapacité naturelle : Tous ensembles ils se sont jetés Sur une pauvre hirondelle. Que dire des vautours artificiels ? Ils sont encore plus consommés En rapacité que les premiers, C'est-à-dire que les vautours naturels. À quoi assistons-nous aujourd'hui ? À un festin de vautourerie ! Ils se sont abattus en rangs serrés Sur l’Église pour la dévorer ! Mais qu'ils fassent donc quoi que ce soit, Ils n'y arriveront pas, Même si c'est de l'intérieur Qu'ils la dévorent hardiment, Car d'un seul coup, en un moment, Notre Dieu dans sa fureur Les fera tomber dans le creux Du Vésuve tout en feu. N'ayant plus rien à dévorer, Ils se dévoreront eux-mêmes En vomissant tous leurs blasphèmes Pendant toute une éternité.
L'Amour n'est pas aimé, A dit Notre-Seigneur ; L'Amour est malmené En ce temps, à cette heure : On le traîne partout, De Pilate à Hérode ; On le met dans la boue, On le met à la mode. C'est pourquoi la Mission Est devenue démission Et qu'on a arrêté Aujourd'hui de prêcher, Car tout le monde prêche Tête en bas tête-bêche, Tous étant missionnaires Pour prêcher à l'envers. Mais vient le Jugement Qui jugera ces choses, Ceci en peu de temps Car la nuit se fait close ! Les ténèbres ont envahi L'univers tout entier Jusqu'aux portes du Paradis Qui en est ébranlé ! À cause des élus, Les temps sont abrégés, Car, nous a dit JESUS, Vous seriez tous damnés. Amour, Mission, Jugement : Est arrivé le temps.
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mer 26 Aoû 2015, 8:33 am
LA FRANCE REPENTANTE AUX PIEDS DU SACRÉ-CŒUR
PITIÉ, MON DIEU !
VŒU NATIONAL AU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS Cantique du pèlerinage de Paray-le-Monial (juin 1873)
1- Pitié, mon Dieu ! c’est pour notre patrie Que nous prions au pied de cet autel. Les bras liés et la face meurtrie, Elle a porté ses regards vers le ciel.
R./ Dieu de clémence, Ô Dieu vainqueur ! Sauvez Rome et la France, Par votre Sacré-Cœur ! (bis)
2- Pitié, mon Dieu ! sur un nouveau Calvaire, Gémit le Chef de votre Église en pleurs : Glorifiez le Successeur de Pierre Par un triomphe égal à ses douleurs.
3- Pitié, mon Dieu ! la Vierge immaculée N’a pas en vain fait entendre sa voix : Sur notre terre ingrate et désolée Les fleurs du Ciel croîtront comme autrefois.
4- Pitié, mon Dieu ! pour tant d’hommes fragiles, Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font : Faites renaître, en traits indélébiles, Le sceau du Christ, imprimé sur leur front !
5- Pitié, mon Dieu ! votre Cœur adorable À nos soupirs ne sera pas fermé : Il nous convie au mystère ineffable Qui ravissait l’Apôtre bien-aimé.
6- Pitié, mon Dieu ! que la source de vie Auprès de nous ne coule pas en vain ! Mais qu’en ces lieux Marguerite-Marie Nous associe à son tourment divin !
7- Pitié, mon Dieu ! Quand, à votre servante De votre Cœur vous dévoiliez l’amour, Vous avez vu la France pénitente À ce trésor venant puiser un jour.
8- Pitié, mon Dieu ! trop faibles sont nos âmes Pour désarmer votre juste courroux : Embrasez-les de généreuses flammes Et rendez-les moins indignes de vous !
9- Pitié, mon Dieu ! Si votre main châtie Un peuple ingrat qui semble la braver, Elle commande à la mort, à la vie : Par un miracle elle peut nous sauver.
10- Pitié, mon Dieu ! Que votre règne arrive ! Que votre nom soit partout respecté : Que sur la terre à vos lois attentive Tout obéisse à votre volonté !
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mer 26 Aoû 2015, 7:06 pm
111- Avortement, Sodomie, Euthanasie
Toute l'assemblée s'est levée Sans un seul en excepter Quand ils ont proclamé La loi sur l'IVG ! Point de manifestations ! Aucune réprobation, Si ce n'est quelques ronflements De certains princes indolents. Le gouvernement même assura Que ce fut grâce à l’épiscopat Que cette loi scélérate passa : Et d'avorter on commença. Et ce fut la même chose Quand la sodomie, version rose Passa par le chemin du Pacs : Tout le monde cria : Pax ! On se plaignit un peu plus tard, Et l'on manifesta, comme par hasard, Quand le Pacs devint mariage : Mais le mal était fait Et plus rien n'y faisait, Tout était en bagage, Le train étant passé. Et nous voici arrivé Au dernier acte de la tragédie, Savoir, à l'euthanasie. Serai-je euthanasié Par la libre pensée ? Ô génération de mort Qui tente son dernier effort : Lui aussi va réussir. La dignité de mourir En est le titre hypocrite. L'on va, l'on va très vite Vers la fin de cette génération, De cette exécrable civilisation Qui ira bientôt s'abîmer Dans une malheureuse éternité. Et c'est dans l'Abomination De la grande Désolation Qu'ont lieu toutes ces horreurs Qui viennent des profondeurs De ces sombres officines Que notre Dieu abomine. Malheur ! Malheur ! Trois fois malheur Au grand, très grand Exterminateur Qui couronne cet édifice De l'infernale malice. Avortement, sodomie, euthanasie, Voilà trois monstres d'hypocrisie Qui ont de multiples enfants Aussi noirs qu'eux en notre temps. Sainte Vierge, délivrez-nous De tous ces horribles loups ! Vierge Sainte, délivrez-moi De tous ces monstres-là !
l'Aveugle-Vendéen (22/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=412522
112- Lettre ouverte
...Vous n'ignorez pas que les gens d'aujourd'hui Ne regardent les choses qu'en zappant : Un coup par-là, un coup par-ci, Et tout est fait en un instant. Si je leur mettais du porno Et qu'il fallût ouvrir mille fenêtres, C'est sûr, ils les ouvriraient aussitôt, Dussent-ils le payer de leur tête. Mais pour ce qui est des cantiques, Il leur faut mettre tout en main, Un quatrain après un autre quatrain ! À ce compte, n'importe quelle boutique De tout commerce ferait faillite. Ceci dit, pensons à la minorité Qui, c'est certain, en profite : J'en ai des preuves assurées. C'est la raison de ma présence Sur Gloria.tv Afin de pouvoir quelque peu aider Par de sages et saintes sentences Tous les pauvres exclus comme moi Qui n'ont aucun pouvoir, croyez-moi. Je n'ai aucun ressentiment D'être maltraité sur ce site : C'est que le malin est mécontent De tout ce que j'y édite. Tant mieux, tant mieux, c'est un bon signe, Et j'en suis très content, Et plus on me fait la guigne Et plus le bien que je fais s'étend. Si vous voulez que je ne sois plus Dans mon magnifique statut, Établissez-moi sur les tribunes, Car la chose est très opportune, Et le consommateur consommera Tous mes Ave Maria...
l'Aveugle-Vendéen (22/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=8752
113- Lettre fermée
...Oui, en vérité je suis heureux Que l'on me prenne pour un gueux Parce qu'ainsi ce que je fais Sera de beaucoup bien plus parfait Étant donné que je n'en suis pour rien, Et c'est la stricte vérité, N'étant qu'un pauvre baladin Qui n'a plus rien à désirer Sinon la gloire du bon Dieu, C'est pourquoi je suis très heureux. Vous me demandez comment je suis Maltraité sur ce site-ci. Ce n'est pas moi qui suis maltraité Puisque je n'ai que ce que j'ai mérité ; Ma personne n'est pas en cause Puisque je suis si peu de chose. Par contre, ce qui est maltraité, Ce sont les œuvres que je fais, Qui par-dessus bord sont balancées Ou qu'on empêche, vrai de vrai D'être connues normalement En les bloquant, les entravant. Et encore ne sont-elles, Ces œuvres que je produis, Non point l'un de mes produits Puisque les paroles sont du ciel En quelque sorte peut-on dire, Puisqu'ayant été composées Par des saints, et en particulier Par le saint Père de Montfort Qui ne mâche pas ses mots pour dire Tout ce qu'il y a de plus fort. Moi, je ne suis que l'auteur D'une musique appropriée, Mais le véritable auteur Est bien ce saint, en vérité. Donc, quand je dis que je suis Maltraité sur ce site-ci, Ce n'est pas moi qui suis maltraité Mais bien ce saint, à la vérité. Voilà toute mon explication : Ce n'est pas de la langue de bois ; Moi je disparais, mais non Pas lui, car malgré tout il croît Malgré tout ce qu'on lui fait subir Afin de le faire déguerpir. Recevez mes salutations que voilà : Ave, ave, ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (22/10/2013)
Album Montfort-Cantiques : http://gloria.tv/?album=8752&language=MnVpcnQGQh7
114- Ah ! vous dirais-je maman !
R./ Ah ! vous dirais-je maman Mon chagrin en ce moment ? 1- Je n'ai pas dit mes prières : Dites-moi donc comment faire. 2- Ce matin, je me réveille, Mais encore je sommeille ! 3- Je prie la Vierge Marie, Mais bien souvent je l'oublie. 4- Que votre main me soutienne, Que Marie tienne la mienne. R./ Ah ! vous dirais-je maman : Je suis content maintenant.
*************************** R./ Ah ! vous dirais-je maman Ce que j'ai en ce moment ! 1- J'aime tant et tant le monde Que suis devenu immonde ! 2- Suis comme l'enfant prodigue : J'ai rompu toutes les digues. 3- Oh ! mon âme est en alarme Et je verse tant de larmes ! 4- Priez donc pour moi Marie Pour que je change de vie. R./ Ah ! vous dirais-je maman, J'ai changé, je me repends.
*************************** R./ Ah ! vous dirais-je maman ! Je suis heureux maintenant. 1- Grâce à vos bonnes prières, Je me trouve en la lumière. 2- Oh ! plus de vie dépravée, Mais une vie bien réglée. 3- À vous je dois cette grâce Que vie et mort bien se fassent. 4- Maman je vous remercie, Et je remercie Marie. R./ Ah ! vous dirais-je maman ! Je prie pour vous maintenant.
l'Aveugle-Vendéen (23/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=539601
115- Langue de bois
« Je suis à l'écoute et j’accueille, Je partage la solidarité, Je risque même jusqu'à l'écueil De la solidaire fraternité ; Je risque en église la joie Et je danse et fais fête, Excusez du peu mais je dois D'être de toute ses conquêtes Sans faire de prosélytisme Bien sûr, et c'est évident, Car le nouveau christianisme N'est pas à son aise là-dedans. Je suis dans la cabane des copains, Car je me bouge pour ma planète Et je fais la fête tous les matins. » Cela suffit, maintenant j'arrête. On pourrait continuer longtemps Cette litanie imbécile. J'ai fait ce poème inutile Pour ceux qui ne comprennent pas comment. Délivrez-nous, ô Marie, De ces ineptes inepties.
l'Aveugle-Vendéen (23/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=470297
116- Lettre entr'ouverte
« Je suis heureux en vérité, Dit le Père de Montfort, D'être sur ce site mutilé : Allez-y encore plus fort ! J'aime d'être méprisé Du monde et de ses sectateurs ; C'est ce que j'ai toujours prêché : En font foi tous mes lecteurs. Allez-y, mettez-moi à-bas ! Je ne demande que cela ! Dans ma vie, je n'ai éprouvé Que de semblables obstaclités, Et je m'en suis fort réjoui Puisque je suis au Paradis Grâce à tous ces obstacles-là Que j'ai bien pris, Ave Maria ! »
l'Aveugle-Vendéen (23/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=8752&media=540832
117- Le Scapulaire
Chères Carmélites du bon Dieu, Portez le très saint Scapulaire : Ainsi vous irez dans les cieux Voir Marie, votre chère Mère. Et nous autres, portons aussi Ce saint signe du Paradis Jusqu'à notre mort, et nous irons Dans le bon Dieu en son giron. C'est une chose certaine Et ne l'oublions pas Car Marie, notre Reine Nous l'a promis, Ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (23/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=431184
118- Hostyn
Sanctuaire de Marie Perdu au milieu des bois, Sur une montagne bâti, C'est Hostyn que voilà. Ici, Marie foudroya Une armée de barbares, D'un grand feu qui dévora Ces terribles Tatars. Basilique mineure Aujourd'hui existant, Cette église demeure L'espérance des croyants Comme à Lourdes chez nous, En d'autres lieux ailleurs. Marie, priez pour nous JESUS-Christ Notre-Seigneur.
l'Aveugle-Vendéen (24/10/2013)
http://www.hostyn.cz/cizi/france.htm
119- L’étoile jaune
« Que son Sang retombe sur nous Et sur nos enfants ! » ont-ils proféré Et le Seigneur les a exaucés. Mais un jour ils seront avec nous : Plus d'étoile jaune en ce temps-là Car le divin Sang retombera Sur eux pour les purifier Et les laver de leurs péchés Quand ils reviendront dans l’Église Où le Saint-Père les accueillera, Leur ouvrant tout grand les bras, De toutes leurs fautes faisant remise. Le Précieux-Sang aura fait disparaître Deux-mille ans d'aveuglement : Ceci est annoncé clairement. Mais avant, on verra paraître, -Dès aujourd'hui il est paru- Cet Homme d'iniquité Que les saints ont annoncé Et qui marquera ses élus Non d'une étoile de dérision Comme l'étoile jaune était, Mais du nombre de son nom, Et ce nombre d'homme c'est Six-six-six, rappelez-vous le bien : On vous marquera sur le front Ou bien encore en la main Du signe qui, par dérision Remplacera un autre signe, Savoir le Signe de la Croix Pour que plus l'on ne se signe De ce divin Signe-là. Précieux-Sang de Notre-Seigneur, Délivrez-nous donc de cette heure ! Mais non, il faut que ce temps passe : Que la Volonté de Dieu se fasse.
l'Aveugle-Vendéen (24/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6929&media=463305
120- Staline, Hitler, Mao
Voici trois hommes maudits Que le monde a pour jamais flétris, Staline, Hitler et Mao Qui sont partis chacun dans son lieu, Mais qui ont été fameux Lorsqu'ils furent hissés tout en haut, Notre Dieu l'ayant permis, Afin de punir les hommes. Cela nous a-t-il servi ? N'y a-t-il point d'autres pogroms ? Hélas, il faut bien l'avouer, Les temps n'ont guère changé ! Je dirais plus, ils se sont aggravés : Il n'y a qu'à bien regarder. Aucun exemple ne donnerai : Tout le monde peut les trouver. Or, ces trois monstres-là Ne sont que des enfants de chœurs À côté du Grand-Exterminateur Qui fut annoncé pour ce temps-là, Qui est le nôtre, n'en doutons pas, Et si l'on en doutait encore, Voyez, voyez la mort Qui partout, partout s’abat, Toujours programmée de la même sorte Par une infernale cohorte Qui serpente dans les bas-fonds : Je parle ici des francs-maçons. Voilà donc où nous en sommes, Et les méthodes sont les mêmes Pour abrutir tous les hommes Et les rendre exsangues même, Prêts pour le grand abatage Qui aura lieu lors du grand orage Des trois ans et demi à venir, Qui ne sont plus dans un avenir Lointain et comme nébuleux Puisque nous sommes à la porte d'eux : Les signes en sont manifestes ! Ceci dit, il n'en reste Pas moins que les hommes susdits Sont bien trois hommes maudits.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen (25/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=8752&media=535404
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Jeu 27 Aoû 2015, 7:51 am
27 août : La TRANSVERBÉRATION du CŒUR de Sainte THÉRÈSE d'AVILA
L'AMOUR DIVIN (cantique montfortain sur le canon de Pachelbel)
Ô Mère de l’Amour divin ! Percez mon cœur, brûlez mon sein D’une flèche de séraphin, Qui ne me laisse en vie Que pour aimer mon Dieu sans fin : C’est mon unique envie !
Amour, amour, embrase-moi ! Je ne fais que languir sans toi : Comme mon vainqueur et mon roi, Taille, tranche, extermine, En tout ce qui s oppose à toi, Afin que Dieu domine !
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 28 Aoû 2015, 5:13 am
28 août : Saint AUGUSTIN
« Le sacrifice de notre propre volonté, comme nous n’avons rien à quoi nous tenions davantage, est le plus agréable que nous puissions offrir au Seigneur, et c’est celui qu’il ne cesse de nous demander. » « Quelque chose que nous donnions à Dieu, si nous nous réservons notre propre volonté il ne sera jamais satisfait : “ Mon enfant, nous dit-il, donne-moi ton cœur ! ” c’est-à-dire “ ta volonté ”. »
(Saint Alphonse de Liguori)
« Nous ne pouvons offrir à Dieu rien qui lui soit plus agréable que notre volonté. » (Saint Augustin)
LE MONDAIN DÉSABUSÉ (cantique montfortain sur le canon de Pachelbel)
« Jamais plus, grand Dieu, de résistance ! J’obéis à vos moindres attraits, Je soumets à votre obéissance Tout mon cœur, sans partage, à jamais ! »
("Le service de Dieu en esprit et en vérité" cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort : https://www.youtube.com/watch?v=2z-P862WmAE&list=PLkkHVphgJH9aW073qAl2orEUEPzAV3Hg2&index=437 )
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Ven 28 Aoû 2015, 9:23 pm
121- Ô Vierge Marie
En cette heure d'aujourd'hui, Priez pour nous Vierge Marie Car nous en avons bien besoin : Oh ! tenez-nous par la main Et conduisez-nous au port De l'éternel réconfort. Pour cela, faites-nous imiter Votre vie de sainteté, Et que nous ne péchions plus Pour aller voir le bon JESUS. Ave, ave, ave Maria ! Vierge Marie priez pour moi.
l'Aveugle-Vendéen (26/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=481621
122- Schisme, hérésie, apostasie
Voilà trois mots qui sont rayés De notre vocabulaire ! Sont-ils dans le dictionnaire ? On peut se le demander. Le premier est le schisme Qui, en vertu de l’œcuménisme, Est parti faire un petit tour Chez les extra-terrestres. Hérésie est dans le four ! Et le troisième qui reste, À savoir, apostasie, Doit être une maladie. Nous sommes au monde du mélange Où les mots n'ont plus de sens, Tout cela est très étrange : Vraiment, on a perdu le sens De toute orientation Parce que les francs-maçons Ont mis tout à l'envers Dans notre pauvre univers. Plus sérieusement, cela indique Que nous sommes au point critique De l'explosion atomique, Savoir, le temps antéchristique. Il va venir, il est venu, Mais bientôt il aura disparu. Si l'on ne veut pas me croire, Attendez donc pour voir.
l'Aveugle-Vendéen (26/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=428282
123- La Salette, Lourdes, Fatima
Voici trois lieux bénis, La Salette, Lourdes, Fatima, Que la Vierge Marie En son temps visita. La Salette, les pleurs ! Lourdes, la pénitence ! Fatima, le Rosaire ! Marie marque la dernière heure Et la dernière stance De la planète terre Par ces apparitions Si connues aujourd'hui Mais qui par malheur sont Tombées comme en oubli, Comme tenues captives Sous la main de l'Impie, Qui sont à la dérive Comme privées de vie. Et dans ces lieux célèbres, Comme dans beaucoup d'autres, Maintenant on y célèbre Un culte qui est tout autre Que celui que Marie Demandait qu'on y fît. Ô abomination De la désolation ! Mais un jour l'Ave Maria Dans ces lieux-là reviendra.
l'Aveugle-Vendéen (26/10/2013)
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124- Appel pathétique du Sacré-Cœur
« Écoutez, écoutez humains Les plaintes de mon divin Cœur ! Écoutez-moi, je me plains, Et ne dites pas : "À la bonne heure !" Que sont devenus mes dimanches ? Dites-moi, qu'en avez-vous fait ? Ne suis-je donc plus toujours prêt À vous ouvrir mon Cœur le dimanche ? Et que sont devenues mes églises ? Et qu'avez-vous fait de mon culte ? Ni dirait-on pas qu'une force occulte A ravagé toute mon Église ? Faudra-t-il donc que je vous frappe Pour qu'enfin vous compreniez ? Et qu'est devenu mon Pape ? Voici que je l'ai frappé. La terre s'est obscurcie Et la nuit est devenue épaisse ! Mais je vaincrai vos cœurs endurcis. Pour lors, à vous-mêmes je vous laisse. C'est la plus terrible punition Que je puisse vous infliger Afin qu'enfin vous compreniez Et que vous bénissiez mon Nom. »
l'Aveugle-Vendéen (27/10/2013)
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125- Patience
Patience, patience, Les temps vont bientôt changer : Finira la carence Ainsi que l'obscurité. Nous le devrons à Marie, À Notre-Dame de Fatima Qui nous l'a bien promis : Ave, Ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (27/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=517360
126- Vésuve, Etna, Stromboli
Dans le Vésuve je suis descendu, Et qu'y ai-je aperçu ? Dans l'Etna, je m'y suis risqué, Et qu'y ai-je visionné ? Dans le Stromboli, j'ai été jusqu'au fond, Qu'ai-je eu comme apparition ? Vulcano m'a donné la réponse : « Je mène toute la troupe, M'a-t-il répondu de sa croupe. Ce sont mes enfants, crois-moi, Et moi, vois-tu, je suis leur roi. » Moi je connais un homme Qui est bien plus haut que trois pommes, Qui est Vésuve et Etna, Stromboli, et les autres avec ça, Et cet homme, croyez-vous qu'il fût ? Je ne vous en dirai pas plus.
Écoutons la petite Jacinthe. « Voici la lampe de Notre-Seigneur : C'est le soleil dans toute sa splendeur. » Oh ! continue petite sainte ! « La lune, c'est la lampe de Notre-Dame, Qui du soleil reçoit toute sa flamme. Les étoiles sont les lampes des anges Qui sont heureux, d'un bonheur sans mélange Avec tous les saints dans le Paradis Où ils jouissent avec JESUS et Marie. »
l'Aveugle-Vendéen (27/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=421004
128- Twitter https://twitter.com/MontfortAJPM
Regardez donc ce titre ! Dites-moi, que vous dit-il ? Évidemment, c'est mon profil ! C'est le début d'un chapitre Qui, Dieu c'est quand il finira, Mais peu importe en est l'avenir, Même si commencer égale finir. Toi qui le regardes, tu y trouveras Beaucoup de paroles de réconfort Qui t'inspireront peut-être du remord, Mais qui te feront du bien certainement Si tu as un bon cœur bien allant Et que tu saches bien reconnaître L'heure venue qui pour toi peut être. Mais peu importe ce que tu penses, Je fais cela pour ta réjouissance : Dieu soit béni dans tous les temps Et soyons-en toujours contents, Même si toute entreprise que nous faisons Tombe à l'eau et coule à fond, Car Dieu seul en est le maître : Il peut le faire et le permettre. Advienne donc qui pourra ! Ave, ave, ave Maria !
Ô Marie, ô notre Mère, Venez, venez vite à notre secours : En vous nous avons tous recours. Regardez notre misère, N'avons-nous pas besoin de votre amour ? Oh ! sûr que si ! et tous les jours ! Vous seule donc pouvez Maintenant nous sauver Et le devez Pour votre honneur, Pour notre bonheur Et pour JESUS notre Sauveur.
l'Aveugle-Vendéen (28/10/2013)
http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=399559 (Ce poème est chanté sur le choral des veilleurs, partie centrale de cette vidéo)
130- Les grandes et longues oreilles
Jusqu'à où donc ira la Secte Avec sa manie de l'espionnage, Elle qui dit qu'au Moyen-Âge Il n'y avait que des spectres ? Mais les spectres, ce sont eux Qui enserrent toute l'humanité De mille fils électrisés Qui sont autant d'oreilles et d'yeux. Ils veulent tout voir et tout entendre, S'infiltrant jusqu'en la vie privée, Si bien qu'on est partout espionné Et qu'il n'y a nul moyen de se défendre. Ces omniprésents diaboliques Finiront tous leur carrière En un mugissement excentrique Dans les gouffres profonds de l'enfer. Là, ils n'auront plus rien à espionner Car ils auront bien autre chose à penser, Et le diable leur fera expier Leurs montagnes d'iniquités.
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Sam 29 Aoû 2015, 6:58 am
29 août : La DÉCOLLATION de Saint JEAN-BAPTISTE
LA DANSE ET LE BAL, LA COMÉDIE ET LES SPECTACLES (cantiques de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
La danse est même un tyran, Le plus fin qui soit peut-être : Elle a fait mourir saint Jean, Précurseur de notre Maître. Ô grand Dieu, qu’elle a fait de morts Et dans l’âme et dans le corps !
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Dim 30 Aoû 2015, 7:28 am
NOTRE-DAME de la CONSOLATION (fêtée le samedi suivant la fête de St Augustin)
« Je suis aux pieds de la Sainte Vierge et de la Mère de toutes consolations : saurais-je jamais être mieux ! »
(Saint François de Sales, 20 juin 1622)
EN L’HONNEUR DE NOTRE-DAME DE TOUT-CONSOLATION (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
1- Chrétien, bénis le Seigneur, Le Père des Lumières, Qui te fait une faveur, Et des plus singulières : La Reine des cieux a mis Chez toi-même son trône ! Elle y veut vaincre tes ennemis Et te donner l’aumône.
2- Priez, pécheurs pénitents, Votre Médiatrice ; Invoquez, petits enfants, Votre Mère nourrice ; Honorez, bons serviteurs, Votre aimable Maîtresse : Allons tous recevoir ses faveurs, Puisqu’elle nous en presse !
3- « Toute consolation Pour le corps et pour l’âme Dans mon intercession, Pourvu qu’on la réclame : Je suis, dans les plus grands maux, Un remède immanquable ; Dans l’orage et parmi les travaux, Un repos favorable.
4- « Je suis l’appui tout-puissant Du pauvre misérable, Et le remède présent Du malade incurable ; Je suis l’asile assuré, Le salut et la vie Du pécheur le plus désespéré, Aussitôt qu’il me prie.
5- « Implorez, gens affligés, Ma bonté maternelle, Et vous serez soulagés Ici dans ma chapelle. Priez-moi dans vos combats: J’y donne la victoire ! Priez-moi quand vous seriez à bas : J’en relève avec gloire !
6- « Priez, pauvres gens, mangés De tailles sans mesure : Vous en serez déchargés Sans nulle procédure. Venez, pauvres laboureurs : Vous aurez l’abondance ; Mais surtout, venez, pauvres pécheurs : Vous aurez l’indulgence.
7- « Craignez-vous que le démon Ne vous ôte la grâce ? Recourez à mon saint Nom : C’est moi qui le terrasse ! Quand vous seriez dans ses fers, Vous aurez délivrance : J’ai sur lui jusque dans les enfers Une pleine puissance. »
AUX VIERGES
8- « Vierges sages, suivez-moi, Suivez-moi dans le temple : Venez recevoir la loi, La loi de mon exemple ! C’est là que le Saint-Esprit Parle aux vierges fidèles, Pour former dans leur cœur JESUS-Christ À l’ombre de ses ailes.
9- « Fuyez la malignité Et les charmes du monde, Qui souillent la pureté D’une vierge féconde. Éloignez-vous des périls Et des sources des crimes, Pour goûter les douceurs de mon Fils Et prendre ses maximes.
10- « Vous êtes d’un très haut rang ? N’ayez point de bassesse. Votre Époux est tout de Sang : N’ayez point de faiblesse ! Mortifiez votre chair, Vaquez à la prière : Choisissez, ou le feu de l’enfer, Ou le Sang du Calvaire.
11- « Courage, petit troupeau, Votre Époux vous prépare Un royaume tout nouveau, Une gloire très rare, Un glorieux vêtement, Une belle auréole : Vous l’aurez, combattez vaillamment ! Comptez sur ma parole.
12- « Vierges, je suis dans ce lieu Votre parfait modèle ! Ma main vous y forme en Dieu Et vous tient en tutelle, Mon sein vous donne le jour : C’est moi qui vous engendre, Et mon cœur vous y remplit d’amour, De l’amour le plus tendre.
13- « Quiconque veut être à moi Et recevoir mes grâces Doit me prendre pour sa loi Et marcher sur mes traces, Car m’aimer sans m’imiter Et sans quitter ses crimes, C’est périr, c’est se précipiter Dans le fond des abîmes.
14- « À la bonne heure, exaltez Et dites mon Rosaire, Prenez ma chaîne et portez L’habit du Scapulaire : Mais n’ayez point d’autre fin Que d’imiter ma vie, Autrement c’est un piège malin, C’est une hypocrisie !
15- « Pour n’être pas rebuté, Pour avoir assistance, Priez en humilité, Avec persévérance. Frappez, cherchez, demandez Vos besoins nécessaires : Tôt ou tard vous serez exaucés Dans vos justes prières. »
ORAISON
16- Hâtez-vous, Reine des Cieux, De venir à notre aide ! Jetez sur nous vos doux yeux, Donnez-nous du remède : Vous en avez le pouvoir, Vous êtes Souveraine, Vous n’avez seulement qu’à vouloir Pour nous ôter de peine.
17- Surtout, souvenez-vous bien, Ô divine Marie, Que vous ne refusez rien À quiconque vous prie : Que toute l’antiquité Ne nous dit autre chose ! Souffrez donc que sur votre bonté Chacun de nous repose.
18- C’est moi qui forme les rois, C’est moi qui les couronne, C’est moi qui forme leurs lois, C’est moi qui les ordonne. Je fais que mes vrais dévots Ont la grâce en partage, Les trésors, les plaisirs, le repos, La gloire en héritage.
19- Ô très chers prédestinés, Publiez votre gloire ! Écriez-vous par milliers, Écriez-vous : « Victoire ! À Notre-Dame des cœurs ! » À votre auguste Reine ! Criez tous aujourd’hui « Mille honneurs À la Reine des reines ! »
20- Quelle consolation Dans nos plus grandes peines D'avoir pour protection, La plus grande des Reines ! Oh ! qu'heureux est notre sort ! D'avoir dans nos misères, Pour notre aide et pour notre support, La plus tendre des Mères.
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Dim 30 Aoû 2015, 9:33 pm
LE JUIF ERRANT
Installé dans les périphéries, Au milieu des bidonvilles, J'étais là, comme une âme vile Pris à parti par des furies : « Déguerpis de là, vieil ours, Ou on te casse le nez ! » Aussitôt je pris ma bourse : Quelques pièces dans mon boitier De violon tout déglingué, Et tout penaud je m'en allai M'assoir sur un autre trottoir Qui me servirait de dortoir. Les furies m'y rejoignirent Pour m'en faire repartir. J'errai ainsi de lieu en lieu, Moi le pauvre violoneux, Et j'atterris chez un abbé Qui me ferma la porte au nez. J'ai bien mon nom de juif errant Qui est chassé de partout, Car je suis bien dérangeant : On me nomme le fou. Mais avec mes Ave Maria Je vaincrai tous ces gens-là.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Dim 30 Aoû 2015, 9:42 pm
131- JESUS, Marie, Joseph
Voici JESUS et Marie, N'oublions pas saint Joseph, Qui tous les trois nous prient De ne les point oublier ; Car ils sont bien oubliés, JESUS, Marie, Joseph : On n'a que faire d'eux, Non plus que du bon Dieu, Puisqu'on ne croit plus à rien Dans ce monde païen Où les chrétiens sont absents, Ayant apostasié, Étant devenus athées, Tout du moins pour un temps, Pour encore deux temps Et la moitié d'un temps. Ô très sainte Famille, Priez pour nos familles Qui sont toutes éclatées, Qui sont toutes disloquées Et qui n'existent plus : Voilà où nous en sommes venus !!!
l'Aveugle-Vendéen (28/10/2013)
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132- Toussaint
Tous les saints se précipitèrent Vers tous les célestes balcons : Vers notre planète ils regardèrent Et ils tressaillirent tout au fond D'eux-mêmes comme épouvantés, Comme s'ils eussent pu être ébranlés Par le spectacle qu'ils aperçurent Et qu'a prédit la Sainte Écriture ! Ils ne virent que des ténèbres Et qu'une obscurité épaisse ! Mais voici soudain qu'un éclair zèbre Dans la nuit de l'incrédulité : Et c'est alors que cesse Cette profonde obscurité. Alors ils s'écrient tous en chœurs : « Louange à JESUS-Christ Notre-Seigneur ! »
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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133- À Notre-Dame des Anges
Ô Notre-Dame des Anges, En vous je mets ma confiance ! Retirez-nous tous de la fange Qui obscurcit la terre de sa licence. Hissez-nous jusque dans le Paradis Auquel nous aspirons d'aller À la fin de notre pauvre vie, Avec vous et les Anges chanter : « Gloire à JESUS Notre-Seigneur Qui vit dans les siècles sans fin, Gloire à Dieu dans les hauteurs, Qui rassasie de son festin Tous les Saints et tous les Anges ! » Gloire à Notre-Dame des Anges !
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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134- La Livrée de Marie
« Ô mon enfant, revêts-toi De ma Livrée à moi, Je parle du Saint-Scapulaire Qui te préservera de l'enfer. Dans votre monde, vous ne croyez plus Hélas, à ce signe que JESUS, Par moi vous a octroyé Pour que vous vous en revêtiez. Vous dites que c'est une fable Inventée par un homme misérable ! Et pendant ce temps vous croyez À des histoires inventées ! Juste retour des choses : Mon Fils vous a prévenu ! La vérité vous n'avez pas crue, Alors le démon vous propose Des inepties que vous croyez Sans les avoir vérifiées. Ô mon enfant, je te dis Ce qu'il faut que tu fasses ! Je te le dis et redis, Prends vite mon Scapulaire Et tu verras que ta place Ne sera pas en enfer Mais avec moi pour toujours Dans l'éternel séjour. »
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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135- Moderne, modernité, modernisme
Je vais vous conter les roueries Des trois M ou moderneries Dont les méthodes sont très pourries Et pleines de méchanceries. Commençons par la galerie De l'art moderne dont la mocherie N'a d'égale que la bizarerie De la moderne psychiatrerie. Passons dans la salle des usurperies Où l'on manie les mensongeries Et où l'on cause des avaneries Que l'on prend pour des plaisanteries, À toute la gentilhommerie De notre pauvre planèterie. Passons à la dernière mômerie, La plus terrible moquerie Qui n'ait jamais atterri Et qui n'est qu'une pitrerie Qui finira dans l'enfererie : C'est la suprême blasphèmerie ! J'arrête ici ma causerie. Fin de mon inventerie.
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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136- 25 janvier 1938
Voici une vision grandiose Que je vois en cette vallée de larmes ! C'est comme une apothéose Qui m'irradie et me charme ; C'est un ciel empourpré de vapeurs Qui irisent en dix mille couleurs Le lointain et proche horizon Comme une aurore hors de saison, Aurore boréale l'a-t-on nommée, Mais bien faussement dénommée. C'est presque dans le monde entier, Mais c'est surtout dans nos contrées Que cette immense phénomène Se plie, se déplie, se traîne Sur un ciel du soir obscurci Par l'arrivée de la nuit. Puis ce sont des flots de sang Qui empourprent le firmament : C'est là le Grand Avertissement Que notre Dieu donna en son temps Pour faire comprendre à l'humanité Combien elle l'avait offensé. Les hommes n'en tinrent aucun compte, Nous payons maintenant le compte De notre endurcissement Par un non moins Grand Châtiment Qui s'appelle l'aveuglement Et qui finira dans le sang Que l'on vit en ce soir dans le ciel, Disparaissant peu à peu et laissant Dans nos cœurs de pauvres mortels Un souvenir doux et lancinant Qui rappelle en notre mémoire Comme une certaine vision de gloire.
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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137- Le chat et la souris
L'hypocrisie, ça se paye ! La duplicité se monnaye ! Qu'arrive-t-il au bout du compte ? Ce qui arriva dans ce conte :
Il était une fois Un gros énorme chat Poursuivant une petite souris Qui s'enfuyait par-là par-ci. Partout où elle débouchait, Le très vilain chat la suivait. S'en allant derrière un carton, Elle se crut bien là, tout au fond. Mais le chat arriva soudain Et la souris partit à grand train. Il lui arriva mille aventures Que je ne conterai pas ici Car il en faudrait des reliures Pour relier tout ce conte-ci. Bref, la souris fut serrée de près Et même elle se fit griffer, Et elle crut bien passer De vie à trépas, ci-fait. Arrivons à la conclusion De cette petite invention. Que croyez-vous qu'il arrivât ? La souris mangea le chat.
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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138- Le Saint Rosaire
Voici cent-cinquante roses Au jardin du bon Dieu éclosent : C'est le Rosaire de Marie, Notre sainte Mère chérie. Pour qui le dit dévotement Chaque jour persévéramment, Soit entier, soit en partie, Ou Rosaire ou chapelet, C'est sûr, il verra un jour Marie Dans les célestes palais.
l'Aveugle-Vendéen (29/10/2013)
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139- Matines
Réjouissons-nous le matin D'avoir encore à vivre Pour glorifier notre Souverain- Maître qui nous accorde En sa grande miséricorde De pouvoir encore vivre Pour le glorifier En cette terre d'exil Et pouvoir ainsi mériter D'aller passer l'éternité Loin de ce sombre exil En la Patrie désirée Avec JESUS et Marie, Les anges et les saints Qui sans cesse pour nous prient En notre dur chemin, Car un jour il viendra Cet éternel matin Qui ne finira point : Ave, Ave Maria !
l'Aveugle-Vendéen (30/10/2013)
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140- Prier sans cesse
Il faut toujours prier Nous dit notre bon Maître, Prier sans se lasser, Sans jamais nous démettre. Pour cela, il n’est pas nécessaire De sauter dans les airs : C’est bien tout le contraire ! Car ceux qui sautent en l’air, Tombent bientôt par terre Les quatre fers en l’air À force de se dandiner Et de se tortiller Au son de la guitare Ou de quelqu’autre instrument, Et les voilà qui s’effarent Et qui perdent leurs sens ! Ce n’est pas là prier ! Et je le dis vraiment Dieu est très offensé Par de tels véhéments Qui aujourd’hui pullulent Dans toutes les cellules Monastiques ou non Mais peu importe le nom, Dans toutes les communautés Dis-je et ces sociétés De gens illuminés Et à moitié timbrés Que bien sûr l’on porte aux nues Pour leur prière ingénue Qui n’est que prière de diables Qui rient et s’émoustillent De voir tant de misérables Tomber dans leur chapille. Chers amis du bon Dieu, Tenons-nous bien loin d’eux ! Dans notre chambre prions, Loin de ces histrions. Nous serons d’autant plus heureux Que nous serons cachés Loin de ce monde ténébreux, Disant notre chapelet.
Gilbert chevalier l'Aveugle-Vendéen (30/10/2013)
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Lun 31 Aoû 2015, 8:16 am
30 août : Saint FIACRE
31 août : Bienheureuse ISABELLE de FRANCE, sœur de saint Louis
LES VANITÉS DU MONDE (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
1- Vanité dans les biens du monde, Vanité des vanités ! C’est sur vos vérités, Ô mon Dieu, que mon cœur se fonde.
R./ Vanité des vanités, Tout n’est que vanité !
2- Qu’est-ce que toute créature ? Ce n’est, comme il est écrit, Qu’affliction d’esprit, Qu’un vain fantôme plein d’ordure.
3- Vanité, que l’homme et sa vie ! La chair n’est qu’un peu de foin Dont on n’a pas besoin. Pourquoi donc en avoir envie ?
4- Ses plaisirs sont un tas d’ordure, Ses biens, un peu de métal, Son repos, un travail, Sa gloire, une fumée impure.
5- Loin de moi, ces hommes de terre ! Ces hommes d’or et d’argent Que ce métal changeant Met dans le trouble et dans la guerre.
6- Loin de moi, gens de bonne chère ! Qui n’aimez que vos plaisirs, Qui suivez vos désirs, Qui n’aimez qu’à rire et qu’à plaire.
7- Loin de nous, ces filles mondaines ! Ces idoles de beauté, Qui par leur vanité Enchantent plus que les sirènes.
8- C’est trop peu qu’un bien périssable, Qu’un bien caduc et mortel ; Pour mon cœur immortel, Il veut un bien qui soit durable.
9- C’est vous seul, Bonté souveraine, Qui pouvez remplir mon cœur : Vous êtes son bonheur ! Sans vous il est toujours en peine.
10- Fussiez-vous avec avantage Un Alexandre, un Samson, Crésus et Salomon : Le cœur demande davantage !
11- Que le monde entier se transporte Dans mon cœur pour le remplir ; Ce cœur, dans son désir, Dira toujours : apporte, apporte !
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SALUTATIONS EN MÉMOIRE DU SÉJOUR DE MARIE-IMMACULÉE DANS LE CHASTE SEIN DE LA BIENHEUREUSE ANNE pouvant servir de Neuvaine pour la fête de la Nativité de la Sainte Vierge (8 septembre)
Très sainte et très auguste Trinité, moi, votre indigne et misérable créature, je vous adore dans le sentiment de ma profonde bassesse. Je vous rends grâce des faveurs que vous avez faites à sainte Anne, surtout de l’avoir choisie pour Mère de Celle qui nous a donné JESUS, notre divin Rédempteur. Et vous, ô glorieuse Anne ! vous ma protectrice et mon avocate, du haut du ciel où vous jouissez du fruit de vos vertus, obtenez-moi, pour la vie et la mort, l’assistance de JESUS et de Marie, afin que je puisse un jour partager votre bonheur.
PREMIER JOUR
Je vous salue, ô glorieuse sainte Anne : je vous félicite de l’honneur que vous a fait le Père éternel en vous prédestinant à donner le jour à Marie, Mère de son Fils unique. Éclairez-moi, faites-moi connaître le prix inestimable de la grâce, afin que je ne consente jamais à la perdre en commettant le péché.
Pater. Ave. Gloria.
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Gilbert Chevalier .
Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229 Pays : FRANCER E L I G I O N : Catholique
VERSION PDF téléchargeable ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cw2ue-Prophetie_de_St_Francois_d_Assise.pdf
« Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir, il les avertit des tribulations futures, disant :
“ Mes frères, agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction est imminente dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Église Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Évangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors, pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre-Seigneur JESUS-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un Exterminateur.” »
(Traduction littérale du texte latin figurant dans les très officielles "Opera omnia" de saint François d’Assise, imprimerie de la bibliothèque ecclésiastique, Paris 1880, colonne 430)
DÉDICACÉ à FRANÇOIS
LA NOUVELLE RELIGION
La nouvelle religion A maintenant un nom : C’est le développement durable Ou religion du diable, Le ciel de Lucifer Installé sur la terre Jusqu’au-delà de l’éternité En compagnie d’Asmodée, Béelzébuth et compagnie, Bref, la grande harmonie. Son dogme est excentrique : C’est le changement climatique ! Et sa soi-disant morale, C’est l’écologie intégrale. Quant à son culte furibond, C’est le culte du démon En la personne de l’Antéchrist Qui est aussi un antichrist, Lui le véritable auteur De cette religionnette Qui fait danser la planète Sur l’air des quarante voleurs. Tous les hommes y seront pêle-mêle, Chacun appartenant à tous, Et tous étant à chacun ! Plus de tempêtes, plus de grêle, Plus de maladies, plus de mildiou, Plus de tristesse ni chagrin, Bref, l’utopie plénière, Autrement dit l’enfer, Le communisme intégral, De Paris à Montréal, Du Pôle Sud au Groënland, De la Terre de feu à l’Islande. Les animaux parleront, Et même ils chanteront La gloire du nouveau dieu Au-delà-même de Dieu. L’Antéchrist ressuscité D’un faux ressuscitage, Il pourra installer Sa pâques, son passage De la post-modernité À sa fausse éternité Qui durera trois ans et demi, Puis il sera occi ! Son développement durable S’en ira chez le diable ; Son changement climatique Sera pris de colique ; Son écologie intégrale Ira au feu infernal. Son marteau et sa faucille Tomberont sous la grille Cadenassée pour toujours Sur l’entrée du grand four Du Hellfest de Bélial Avec Charlie-hebdominal. Pour lors, il installe sa boutique Du changement climatique Par sa voûte maçonnique Sortie de sa barrique. Et ceux qui ne suivront pas Cet homme-diable-là, Il leur faut mourir de faim, Ne pouvant acheter ni vendre Si leur front ou leur main N’a, de la Salamandre, Reçu la marque infâme Au fer rouge, à la flamme Pour la rendre indélébile ! Car elle sera si utile Qu’elle ouvrira tous les greniers De l’Homme de péché Qui distribuera à tous et chacun Son nouveau pain, son nouveau vin Afin que tous enfin se saoûlent Et perdent la ciboule, Ivres de la volupté De cet Homme damné. Les familles disparues Ou plutôt recomposées Seront décomposées Au royaume de Lulu. Et la religion universelle Les mettra tous au ciel De la franc-maçonnerie Qui est l’enferrerie. À nouvelle création Un nouveau créateur, Et ce nouveau créateur, C’est Antéchrist-Eskaton Qui renouvelle l’univers Avec un morceau de fer. Et c’est la grande alchimie Où toute matière devient or ! Mais est-ce bien de l’or ? Non, ce n’est qu’une ortie Pour fouetter les serviteurs De ce tyran farceur ! La farce est si bien faite Qu’elle ravit la planète : « Qui est semblable à la Bête ? » S’écrient toutes ces têtes Abruties et brûlées ! « Le temps est arrivé Où nous serons heureux Avec ce nouveau dieu. » Mais leur dieu est en carton, Pas plus dieu qu’un chiffon ; Mais ils aiment ce carton : Ils adorent ce chiffon ! C’est pourquoi ils seront des cartons, C’est pourquoi ils seront des chiffons Qui brûleront pour toujours Dans le fin fond du four. Si le changement climatique Est une dogmatique, L’écologie intégrale Est une bacchanale, Et le développement durable Une trappe du diable Pour faire tomber tous les adorateurs Du cet Exterminateur Qui veut exterminer la terre Pour la mettre en enfer, Qui veut réduire l’Église Comme la tour de Pise Qui se penche si avant Qu’on croit qu’elle va tomber ; Mais c’est lui qui va tomber, Et ce en un moment, En moins de temps qu’il faut pour le dire : Il durera le temps d’un soupir. Une fois sa partition jouée, Il va dégringoler Dans l’enfer éternellement Où toujours il grincera des dents.
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen
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HOSANNA Co-Admin
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 2:20 am
Citation :
Car leurs persécuteurs aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais.
Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 4:19 am
Les hommes mauvais aujourd'hui, Ce sont nous, les chrétiens Qu'Antéchrist d'ailleurs a décrits Comme étant des pharisiens.
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HOSANNA Co-Admin
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 4:45 am
Gilbert Chevalier a écrit:
Les hommes mauvais aujourd'hui, Ce sont nous, les chrétiens Qu'Antéchrist d'ailleurs a décrits Comme étant des pharisiens.
Oui,l'habit ne fait pas le moine
Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 4:51 am
Mais, mon cher Hosanna, tu sais bien qu'aujourd'hui les moines n'ont plus d'habit !!!
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HOSANNA Co-Admin
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 7:05 am
Gilbert Chevalier a écrit:
Mais, mon cher Hosanna, tu sais bien qu'aujourd'hui les moines n'ont plus d'habit !!!
Effectivement
Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 7:54 am
1er septembre : Sainte ANNE la PROPHÉTESSE
SALUTATIONS EN MÉMOIRE DU SÉJOUR DE MARIE-IMMACULÉE DANS LE CHASTE SEIN DE LA BIENHEUREUSE ANNE pouvant servir de Neuvaine pour la fête de la Nativité de la Sainte Vierge (8 septembre)
Très sainte et très auguste Trinité, moi, votre indigne et misérable créature, je vous adore dans le sentiment de ma profonde bassesse. Je vous rends grâce des faveurs que vous avez faites à sainte Anne, surtout de l’avoir choisie pour Mère de Celle qui nous a donné JESUS, notre divin Rédempteur. Et vous, ô glorieuse Anne ! vous ma protectrice et mon avocate, du haut du ciel où vous jouissez du fruit de vos vertus, obtenez-moi, pour la vie et la mort, l’assistance de JESUS et de Marie, afin que je puisse un jour partager votre bonheur.
DEUXIÈME JOUR
Je vous salue, ô consolatrice des âmes affligées : je vous félicite de la sainte joie dont les Anges ont tressailli à votre naissance, quand ils apprirent que vous deviez donner le jour à leur Souveraine et à la Mère du Sauveur des hommes. Daignez m’accorder une parfaite résignation à la Volonté divine, le courage et la patience de supporter généreusement les peines et les travaux de cette vie.
Pater. Ave. Gloria.
* * *
LE SOMMET DE LA PERFECTION : S'UNIFORMER À LA VOLONTÉ DE DIEU
« Si nous désirons plaire entièrement au Cœur de Dieu, tâchons non seulement de nous conformer en tout à sa sainte Volonté, c'est-à-dire de diriger notre volonté comme celle de Dieu, mais encore de nous y uniformer, c'est-à-dire des deux volontés n'en faire qu'une, tellement que nous ne voulions que ce que Dieu veut, ou mieux, que la Volonté de Dieu reste seule et soit nôtre. C'est là le sommet de la perfection ! »
(Saint Alphonse de Liguori)
« La prospérité ne m’élève point, et je ne suis point abattu dans l’adversité, car je prends tout comme venant de la main de Dieu ; et l’unique fin de toutes mes oraisons, c’est que sa sainte Volonté s’accomplisse parfaitement en moi. Je suis persuadé que le Seigneur ne fait ou ne permet rien qui ne soit pour sa gloire et pour notre plus grand bien. Et ainsi, quoiqu’il arrive, je suis toujours content. » (Un religieux, rapporté par saint Alphonse de Liguori)
« Je ne désire jamais d’autre temps que celui que Dieu envoie ; et comme je ne veux que ce que Dieu veut, il me donne toujours les fruits tels que je les souhaite. »
(Un cultivateur, rapporté par saint Alphonse de Liguori)
LITANIES DE LA VOLONTÉ DE DIEU
« Dieu fait tout et le permet : C'est pourquoi tout me satisfait ! »
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
« Il faut que nous fassions un exercice particulier, toutes les semaines une fois, de vouloir et d’aimer la Volonté de Dieu plus vigoureusement, plus tendrement, plus amoureusement que nulle chose au monde ; et cela non seulement dans les occurrences supportables, mais aux plus insupportables. »
(Saint François de Sales)
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Gilbert Chevalier .
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mar 01 Sep 2015, 9:21 pm
141- À François
« François, ô mon fils François Reviens, reviens à moi ! Que fais-tu dans tes périphéries ? Ne suis-je pas ta Mère Marie ? Pourquoi donc me provoques-tu ? Que t'ai-je donc fait dis-moi, Pour que tu me blasphèmes, ô mon François ? T'ai-je donc mis à la rue, Ou serais-tu dans le désarroi ? Si c'est le cas, je t'en prie dis-le-moi ! Ne suis-je donc plus ta Mère Pour que tu me traites de mégère ? Et mon Fils, qu'en as-tu fait ? Ne serait-il plus ton Sauveur ? Veux-tu donc l'éternel malheur ? Qui prétends-tu donc que tu es ? Mon Fils a permis que tu fus Ce que tu ne devrais pas être ! Quel troupeau veux-tu donc paître ? Autrement dit, qui te prétends-tu ? François, ô mon François, Reviens, reviens donc à moi ! Un éternel bonheur t’attend Si tu m'écoutes en ce moment ! Mais un éternel, un éternel malheur T'attend si tu écoutes ton cœur. Reviens, il en est encore temps, Mais c'est le temps des temps : Si tu tardes, il sera trop tard : Tu iras dans l'éternel blizzard Que sont les flammes éternelles Si tu ne reviens de suite À ma douce visite, Qui te dit d'une voix maternelle De revenir à moi Mon très cher fils François. Hélas, hélas quelle douleur Si tu n'écoutes point mon Cœur ! Où conduiras-tu la société Que tu as ainsi usurpée ? Je vaincrai ton obstination Par ton éternelle damnation Si tu ne reviens pas à moi, Ô François, mon cher fils François ! Alors, tu ne seras plus mon fils, Et mon Fils ne seras plus ton Sauveur Si tu t'obstines dans ton cœur. Il en sera bien ainsi. C'est vraiment le dernier appel Que t'offre mon Cœur maternel. »
l'Aveugle-Vendéen (30/10/2013)
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142- La Shoah
Qu'est la véritable Shoah ? C'est celle qu'on ne connaît pas Où qu'on feint de ne pas connaître Afin de bien aise à son être. Quel est donc ce crime des crimes Qu'on nomme crime contre l'humanité ? Je vais vous le dire, écoutez. Ils ont envoyé dans les abîmes Des millions et millions de petits êtres Qui n'ont pas eu le droit de naître. Voilà la véritable Shoah Dont personne ne fait mémoire : Pour eux, elle n'existe pas, Mais elle sera pour l'Histoire Une éternelle flétrissure. J'arrête là mon écriture Sur cette véritable Shoah Qui devrait glacer d'effroi Tout homme de bon aloi : Mais il n'en existe pas, Ou il n'en existe plus, Vu les temps incongrus Où nous vivons aujourd'hui, Et qui n'ont rien compris À ce qu'est véritablement Le crime de l'Avortement.
l'Aveugle-Vendéen (30/10/2013)
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143- Mélodie du père Hermann
Le Père Hermann composa Cette mélodie-là Qui peut-être vous inspirera Et peut-être vous convertira.
l'Aveugle-Vendéen (31/10/2013)
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144- Dieu soit béni
« Ils me disent : "Dieu soit béni !" Mais ils n'en font qu'à leur tête ! Et pourtant je leur ai dit Dans l’Évangile, mes saintes Lettres : Ce ne sont pas tous ceux qui me disent Seigneur ! Seigneur ! qui viendront avec moi ! Mais quels seront donc ceux-là ? Faut-il que je vous le redise ? Ce sont ceux qui font ma Volonté Chaque nuit et chaque journée Et qui s'efforcent de me plaire Et d'imiter aussi ma Mère. Mais qu'ils sont bien peu à vouloir Ce que je veux qu'ils veuillent ! C'est un obstacle pour leur gloire, Et c'est un grand écueil. Ô hommes, ne cherchez plus À faire ce qu'il vous plaît : Cherchez donc ce qui me plaît Et vous serez de mes élus. Vous pourrez dire alors en vérité, Et pendant toute l'éternité : "Dieu soit béni ! Dieu soit béni ! Et bénie soit notre Mère Marie !" »
l'Aveugle-Vendéen (31/10/2013)
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145- Réveillons-nous
Levez-vous, chrétiens, levez-vous, Car il est venu le temps des loups, Mais vous ne les voyez même pas ! C'est pourquoi vous ne vous levez pas. Alors deux autres vont se lever Afin de vous réveiller, Mais les accepterez-vous ? Non, vous préférez les loups Parce qu'ils vous disent : « Fais ce que tu veux ! » Et qu'ils ne croient même plus en Dieu Sinon le leur, le grand méchant Loup Qu'ils suivront aveuglément jusqu'au bout. Cependant plusieurs se réveilleront De leur torpeur mortelle : Les deux Témoins, ils écouteront Et ils auront la Vie éternelle Tandis que les autres iront irrémédiablement Avec l'Exterminateur en le suivant Dans la géhenne de feu Pour avoir blasphémé Dieu, Les Anges et les Saints : Ainsi sera leur fin.
l'Aveugle-Vendéen (01/11/2013)
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146- Consolata
Console-toi, ma bien-aimée, Te dit Marie-Immaculée, Car si tu l'aimes beaucoup vraiment, Tu es l'une de ses enfants. N'a-t-elle pas promis le Paradis À qui l'imite en cette vie ? Alors, fais ainsi et tu verras Qu'à la fin, le Paradis, tu l'auras.
l'Aveugle-Vendéen (01/11/2013)
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147- Fiat
Oui, JESUS vit en Marie, Ne le sais-tu pas, âme chérie ? Tu le sais bien, je le sais, moi. Je le sais bien, tu le sais, toi. Alors, disons à notre Mère aimée Notre-Dame, Marie-Immaculée : « Oui, nous voulons t'imiter ! Mais aide-nous pour le faire Afin d'aller avec toi chanter La gloire de Dieu notre Père. » Voilà ce que je te dis aujourd'hui Afin que nous allions en Paradis.
l'Aveugle-Vendéen (01/11/2013)
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148- Te Deum
Ô chère âme qu'il est utile De chanter de bien beaux cantiques ! Le monde trouve cela très futile, Mais il se trompe, je m'explique. On zappe, aujourd'hui, on zappe, Mais crois-moi, c'est une attrape ! Ne tombe pas dans ce filet, Autrement, c'est fini pour toi ! Libère-toi de ce lacet, Sinon, tu ne t'en tireras pas. Il vaut mieux ne rien regarder, Il vaut mieux ne rien écouter Que de regarder n'importe comment, Que d'écouter n'importe comment, Car cela ne rapporte rien Et l'on se trompe de chemin En allant à sa perte éternelle : Tout cela est une bagatelle. Écoute, chère âme de mon cœur : Si tu veux vraiment le bonheur, Éloigne de toi tous ces riens, Attache-toi au vrai bien, Et pour cela, prie Marie Qui te mettra, il est sûr, Dans le chemin de la vraie vie Où tu trouveras, je t'assure, La paix et la joie du cœur Que tu cherches avec tant d'ardeur. Si je mets tant de beaux cantiques Sous les yeux de l'âme publique, C'est pour qu'on en trouve son profit Pour qui veut bien en profiter. Ma bien-aimée, je te le dis, Sois donc l'une des premiers, Et nous nous verrons un jour, Chantant Ave Maria, Dans l'éternel séjour Tous ensembles en chantant De notre Dieu tout-puissant L'éternel Alléluia.
l'Aveugle-Vendéen (01/11/2013)
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149- Requiem
« Voilà cinquante-cinq ans déjà Que je suis dans ce lieu-là, Abandonnée de tous les mortels Dans la prison du Purgatoire, Et Dieu le Père éternel Semble aussi ne plus me voir. Depuis ce temps, sommes toutes ainsi Abandonnées en ce lieu-ci. Mais qu'est-il donc arrivé Pour que nous soyons délaissées ? C'est que personne ne prie pour nous Depuis ces jours fatals où L'on a décrété en haut lieu Que notre lieu n'est plus un lieu. Plus personne ne croit plus En ce séjour de douleur, Ou si l'on y croit, ô terreur, C'est pour dire qu'il n'y a plus Personne dans ce lieu inconnu, Et même que ce lieu n'existe plus. Mais un jour vous éprouverez À vos dépends, l'inanité D'une telle conjecture : Votre sort sera encore plus dur Que le nôtre maintenant, Car vous irez en un moment Dans ce lieu enténébré Pour nous avoir délaissées, Si encore vous n'êtes damnés : Ce qui pourrait bien arriver ! Quoiqu'il en soit de votre dureté, Notre Dieu de nous prendra pitié, Et JESUS-Christ enverra sa Mère Pour nous tirer des terribles fers Où nous sommes enchaînées maintenant Mais rien que pour un moment, Tandis que vous, qu'en sera-t-il ? Je n'ose même y penser ! Pour nous avoir délaissées, Vous éprouverez le péril Qu'il y a à manquer À la sainte charité. »
l'Aveugle-Vendéen (02/11/2013)
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150- Chant d'Amour
« Je t'ai perdue, ma toute belle ! Je t'ai perdue, ma tourterelle ! Pourquoi t'es-tu enfuie loin de moi ? Que t'ai-je fait pour que tu m'abandonnes ? N'avais-tu pas tout ce qu'il faut chez moi ? Que ferai-je puisque tu déraisonnes ? Pourquoi es-tu partie ailleurs Pour chercher un vain bonheur ? Hors de moi, tu ne trouveras rien, Car c'est moi ta vie et ton chemin, Mais puisque tu ne veux plus de moi Je te laisse toute libre à toi. Tu n'es donc plus ma toute belle, Tu n'es donc plus ma tourterelle Puisque tu as abandonné Ton Dieu qui t'a tant aimée. Mais comme il arriva pour Judas, Une autre te remplacera, À qui je pourrai dire en vérité : Viens à moi, ma toute belle, Viens en moi, ma tourterelle, Je t'aimerai toute l'éternité. »
Gilbert Chevalier l'Aveugle-Vendéen (03/11/2013)
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Gilbert Chevalier .
Date d'inscription : 05/08/2015 Messages : 229 Pays : FRANCER E L I G I O N : Catholique
Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies Mer 02 Sep 2015, 8:40 am
2 septembre : Saint ÉTIENNE de HONGRIE
SALUTATIONS EN MÉMOIRE DU SÉJOUR DE MARIE-IMMACULÉE DANS LE CHASTE SEIN DE LA BIENHEUREUSE ANNE pouvant servir de Neuvaine pour la fête de la Nativité de la Sainte Vierge (8 septembre)
Très sainte et très auguste Trinité, moi, votre indigne et misérable créature, je vous adore dans le sentiment de ma profonde bassesse. Je vous rends grâce des faveurs que vous avez faites à sainte Anne, surtout de l’avoir choisie pour Mère de Celle qui nous a donné JESUS, notre divin Rédempteur. Et vous, ô glorieuse Anne ! vous ma protectrice et mon avocate, du haut du ciel où vous jouissez du fruit de vos vertus, obtenez-moi, pour la vie et la mort, l’assistance de JESUS et de Marie, afin que je puisse un jour partager votre bonheur.
TROISIÈME JOUR
Je vous salue, ô âme privilégiée et chérie du Ciel : je vous félicite de la faveur que Dieu vous a faite de vous unir à saint Joachim, époux digne de vous par l’excellence de ses vertus. Obtenez-moi un profond mépris des vanités de ce monde. Révélez-moi la beauté et le prix infini de nos âmes, qui ont coûté le Sang adorable d’un Dieu fait homme.
Pater. Ave. Gloria.
QUATRIÈME JOUR
Je vous salue, dépositaire de la grâce divine : je me réjouis avec vous du privilège inouï que Dieu vous a accordé de concevoir une Fille, la seule, parmi les descendants de notre premier père, exempte de la tache originelle. Je vous conjure de m’obtenir une vive horreur du péché, un véritable esprit de pénitence avec un détachement absolu de tout ce qui peut mettre mon salut en danger.
Pater. Ave. Gloria.
PATER NOSTER ou "NOTRE PÈRE"
AVE MARIA ou "JE VOUS SALUE, MARIE"
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Sujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies