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 Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies

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Gilbert Chevalier
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Gilbert Chevalier

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MessageSujet: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedJeu 06 Aoû 2015, 9:20 pm

Rappel du premier message :

LE CHAPELET RÉCITÉ



Dans ce monde détraqué, pour n'être pas davantage détraqué, il faut prier !
Et quelle prière plus belle que le Chapelet !
Je me suis enregistré le récitant (vidéo ci-dessus) à l'usage des personnes qui n'arriveraient pas à le réciter seules ou qui n'auraient personne avec qui le réciter.
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 9:47 am

Gilbert Chevalier a écrit:
Exact !

Le berger s'est endormi
En comptant ses brebis
Pourtant loin dans la nuit
Une seule n'attend que lui
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Gilbert Chevalier
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.


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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 9:55 am

Le berger ne s'est pas endormi mais il a été à la recherche de la brebis perdue, laissant les 99 autres en sécurité : voilà le vrai sens de la parabole.
Voilà, vieux frère. Je suis obligé de te laisser car j'ai un rendez-vous chez Morphée et je te souhaite une excellente nuit (plutôt dans le bercail qu'en-dehors, n'est-ce pas ?) !
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CHRISTOPHEG
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 9:59 am

Gilbert Chevalier a écrit:
Le berger ne s'est pas endormi mais il a été à la recherche de la brebis perdue, laissant les 99 autres en sécurité : voilà le vrai sens de la parabole.
Voilà, vieux frère. Je suis obligé de te laisser car j'ai un rendez-vous chez Morphée et je te souhaite une excellente nuit (plutôt dans le bercail qu'en-dehors, n'est-ce pas ?) !

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claudem_1
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 10:17 am

Gilbert Chevalier a écrit:
Eh bien, j'écris ! Écoute mon cher Christophe :

Où se trouve la Vérité ?
Dans l’Église catholique :
Nulle part ailleurs en vérité !
Voilà la vérité véridique.

Le quinzième siècle de l'ère chrétienne.
le christianisme devenu une institution avait atteint le degré de sclérose
qui rendait la poursuite de sa croissance incompatible avec l'unité.
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RAMOSI
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 8:00 pm




CHRISTOPHEG a écrit:
RAMOSI a écrit:









L'Eglise a changé,

L'Eglise a changé, mais aussi les Catholiques,

Voir Taizé, les communautés Nouvelles, les Saints de notre époque, etc..., et j'en oublie,

Et elle est revenue coller au Message Evangélique,

Par conviction et Foi dans ce message,

Et notamment dans cette période de la "Fin des Temps" !


(Désolé pour le côté pessimiste de cette affirmation, CHRISTOPHEG)

C'est à Taizé que j'ai appris ce que peut être la spiritualité. Il y a bien longtemps, dans ma jeunesse.

Même si je fais abstraction du passé calamiteux de l'église, je sens le Pape bien seul aujourd'hui dans ce qu'il essaie de faire.

Jamais je n'ai trouvé Message plus édifiant que celui de la spiritualité chrétienne mais des aspects doctrinaux rigides empêchent les gens de se tourner vers cette voie.

Je retiens précisément ce petit mot du Pape qui disait : "Qui suis-je pour juger ...".  Je pense qu'il faisait allusion aux homosexuels.

L'église ne va plus vers les gens, Ramosi.  Elle attend qu'ils viennent vers eux alors qu'elle devrait faire le contraire ...

L'église des premiers temps accueillait toutes les opinions.  Aujourd'hui, elle a monté des théologies incompréhensibles pour le peuple de Dieu.

Et il faut un Pape bac+17 pour avoir un avis autorisé (Benoît 16).

Dommage ...







Bonjour CHRISTOPHEG,


Si tu as connu Taizé il y a longtemps, il est dommage que tu n'ais pas persisté et approfondi...

Pour ceux qui la connaisse, ceux là savent que l'Eglise va toujours vers les gens,

Et cela beaucoup plus que toute autre institution,

Mais comme l'a dit Gilbert, ce sont plutôt les gens qui se sont détournés de cette Eglise,

Pour des raisons matérielles et égoïstes dont nous avons déjà longuement débattu sur ce forum,

Et par exemple pour pouvoir vivre leur vie morale et sexuelle sans avoir aucun compte à rendre à quiconque,

Même pas à DIEU !

Pour ma part je dois dire que depuis que vers l'âge de 48 ans, j'ai compris, redécouvert et compris les tenants et aboutissants de l'Eucharistie,

Et cela qu'elle soit célébrée dans un champs, un lieu privé, une petite église ou une cathédrale,

Je ne m'y suis jamais endormi, contrairement à ce que tu as écrit un peu plus haut dans le Topic concernant ton expérience du sujet !


L'Eucharistie, cela semble être toujours pareil,

Mais c'est le contraire, c'est toujours une nouveauté,

Et c'est surtout le lieu et le moment de Communion entre les Fidèles participants,

Et de Communion entre les Fidèles et DIEU par l'intermédiaire de JESUS et l'action de l'Esprit Saint !


C'est cela la Spiritualité vivante !






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Gilbert Chevalier
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Gilbert Chevalier

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 21 Aoû 2015, 9:10 pm

Et maintenant, si vous le voulez bien,
Laissons débattre les Saints,
Car eux aussi y ont droit, hein ?


PAROLES DE SAINTS


43- « Le Pape est infaillible quand il parle comme Pape, mais non quand il parle comme homme ; et il parle comme Pape lorsqu’il enseigne publiquement et officiellement des vérités qui intéressent toute l’Église, au moyen de ce qu’on appelle une bulle ou une encyclique ou quelque autre acte de ce genre. »

(Mgr de Ségur)

**************************************************************************************
44- « Il n’y aura pas d’excuse au jour du jugement pour qui meurt dans le péché. En vain allèguera-t-il l’impuissance où il était de résister aux tentations dont il se voyait tourmenté. JESUS-Christ lui répondra : “Si la force te manquait, pourquoi ne me l’a tu pas demandée ? Je te l’aurais donnée. Et si tu étais déjà tombé dans le péché, pourquoi ne recourais-tu pas à moi ? Je t’en aurais retiré.” »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
45- « Si vous voulez vous sauver et vous maintenir dans la grâce de Dieu, il le faut prier souvent de vous protéger de sa main. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
46- « Nous ne savons par où sortir de cette affaire, mais Dieu le sait bien. »

(Mère Anne-Élisabeth Cousinot dans une affaire qui lui semblait perdue, "Année Sainte de la Visitation")

**************************************************************************************
47- « La prière que le pécheur fait pour sortir du péché naît du désir de rentrer en grâce avec Dieu ; or ce désir est un don qui ne vient certainement que de Dieu-même. Pourquoi donc Dieu donnerait-il au pécheur ce bon désir s’il ne voulait pas l’exaucer ? »

(Saint Bernard)

**************************************************************************************
48- « Le bon Dieu ne souffre pas qu’une âme qui lui a été dévouée pendant sa vie périsse en ses derniers moments. »

("Le manuscrit du Purgatoire")

**************************************************************************************
49- « Les personnes qui ont aimé la Sainte Vierge, qui l’ont invoquée toute leur vie, reçoivent d’elle beaucoup de grâces dans les dernières luttes. Il en est encore de même pour celles qui ont été dévouées à saint Joseph, à saint Michel ou à quelque autre saint : c’est alors surtout qu’on est heureux d’avoir un intercesseur près de Dieu dans ce pénible
moment. »

("Le manuscrit du Purgatoire")

**************************************************************************************
50- « Remerciez sans cesse le Seigneur si, parmi les miséricordes qu’il vous a faites, il a daigné vous accorder une dévotion particulière envers sa Sainte Mère, car c’est une grande preuve qu’il veut vous sauver. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
51- « Oh ! qu’elles sont précieuses, les grâces que JESUS attache à la dévotion aux douleurs de Marie ! »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
52- « Peu de personnes savent prier comme JESUS le voudrait. On manque de confiance, et pourtant JESUS n’exauce que d’après l’ardeur de nos désirs et la mesure de notre amour. Voilà pourquoi souvent les grâces qu’on sollicite restent sans effet. »

("Le manuscrit du Purgatoire")

**************************************************************************************
53- « On ne connaît pas assez la miséricordieuse bonté du Cœur de JESUS. Dans le monde, chacun la mesure d’après sa manière de voir, et cette manière est défectueuse. Il suit de là qu’on prie mal. »

("Le manuscrit du Purgatoire")

**************************************************************************************
54- « Vous ne comprendrez jamais assez la bonté du bon Dieu. Si on se donnait la peine d’y réfléchir quelquefois, ce serait suffisant pour devenir un saint. »

("Le manuscrit du Purgatoire")

**************************************************************************************
55- « Il arrive quelquefois que, dans nos prières, il nous semble que le Seigneur ne veuille pas nous prêter l’oreille ; malgré cela, continuons toujours de prier et d’espérer ! En agissant ainsi, nous obtiendrons du Seigneur tout ce que nous voudrons . »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
56- « Bien que parfois, soit à cause de notre état d’aridité, soit par suite d’une faute commise, nous n’éprouvions pas en priant cette confiance sensible que nous voudrions avoir, efforçons-nous néanmoins de prier sans nous relâcher : Dieu ne laissera pas pour cela de nous exaucer, car il lui est agréable de nous voir espérer en lui contre toute espérance, quoique dans les troubles, les craintes ou les tentations et malgré le sentiment de défiance que nous fait éprouver quelque embarras ou quelque peine intérieure. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
57- « Dieu fait tout ou le permet,
C’est pourquoi tout me satisfait. »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)


**************************************************************************************
58- « Le Seigneur, quand il vous donne à souffrir, le fait en médecin, et l’affliction qu’il vous envoie n’est pas un effet de votre condamnation mais un remède destiné à vous sauver. Mais malheur à vous si, après vos péchés, Dieu vous exempte des coups de sa verge en cette vie, car c’est un signe qu’il vous exclu du nombre de ses enfants. »

(Saint Augustin)

**************************************************************************************
59- « Si vous persévérez jusqu’à la mort dans la vraie dévotion à Marie, ayez, sans l’ombre d’hésitation, la ferme confiance que votre salut est certain. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
60- « En invoquant Marie, vous ne connaîtrez pas la désespérance. »

(Saint Bernard)

**************************************************************************************
61- « Dieu n’accorde la dévotion envers sa Sainte Mère qu’à ceux qu’il a résolu de sauver. »

(Saint Jean Damascène)

**************************************************************************************
62- « Si vous voulez être sauvé,
Si le salut vous touche,
Ayez le Pater et l’Ave
Très souvent dans la bouche.
Récitez votre chapelet
Et même le Rosaire :
Ô belle oraison d’un parfait !
Ô divine prière !
Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)

**************************************************************************************
63- « Le démon, lorsqu’il veut se rendre maître d’une âme, tâche de lui faire abandonner la dévotion envers la Sainte Vierge ; ce canal une fois fermé, l’âme perd facilement la lumière, la crainte de Dieu et enfin le salut éternel. En abandonnant la dévotion à cette Reine du Ciel, on se ferme ce canal salutaire et on s’expose à se perdre. Malheur à l’âme qui, négligeant de se recommander à Marie, se ferme ce canal des grâces. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
64- « Celui-là est tout puissant qui se défie entièrement de soi-même pour se confier uniquement à moi. »

(Le Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie)

**************************************************************************************
65- « Combien n’en est-il pas maintenant en enfer, qui eussent été sauvés si, ayant une fois commencé d’offrir leurs hommages à Marie, ils eussent continué jusqu’à la fin ! »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
66- « Ceux qui travaillent à me faire connaître et aimer des autres, seront prédestinés. »

(La Sainte Vierge dans "Les gloires de Marie")

**************************************************************************************
67- « Celui qui s’attache à mon service aura la persévérance. »

(La Sainte Vierge dans "Les gloires de Marie")

**************************************************************************************
68- « Par l’Ave Maria
Le péché se détruira !
Par l’Ave Maria
Le Grand JESUS règnera ! »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)


**************************************************************************************
69- « Un signe certain de prédestination, c’est de s’efforcer constamment d’imiter mon Cœur. »

(Imitation du Sacré-Cœur de JESUS)

**************************************************************************************
70- « Il ne peut y avoir aucune dévotion meilleure quant à l’objet auquel elle aspire, et la fin à laquelle elle tend, que celle qui est destinée à honorer le Cœur de JESUS qui bat, qui palpite continuellement pour nous sur les Autels et dans le Très Saint Sacrement de l’Eucharistie. »

(Saint Pie X, allocution "Vi Ringrazio" du 13 octobre 1908)

**************************************************************************************
71- « Quiconque s’attache au service de Marie sera loin de la damnation, quand même il aurait par le passé beaucoup offensé
Dieu. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
72- « Celui qui se recommande à Marie ne peut se perdre : celui-là seul se perd qui ne recourt pas à elle. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
73- « Pour être de vrais serviteurs de Marie, il faut le bon propos de changer de vie et de ne plus offenser Dieu. Elle a déclaré elle-même à sainte Brigitte qu’elle n’est la Mère que de ceux qui veulent se corriger ; elle n’est donc pas la mère des pécheurs obstinés. Si donc quelqu’un se trouve dominé par quelque passion et n’est pas encore résolu à sortir du péché mais désire en être délivré, qu’il prie Marie de l’aider à rompre cette funeste chaîne et qu’il tâche au moins de commencer à résister et à éloigner l’occasion ; notre bonne Reine lui tendra la main et le consolera. En outre, pour être un vrai serviteur de Marie, il faut obtenir sa protection spéciale par les prières et les pieux hommages. Il est vrai qu’elle prie pour tous ; mais elle prie toujours avec plus d’efficacité pour ceux de ses serviteurs qui l’honorent davantage. C’est pourquoi, quiconque s’attache à son service sera loin de la damnation, quand même il aurait par le passé beaucoup offensé Dieu. Celui qui se recommande à elle ne peut se perdre : celui-là seul se perd qui ne recourt point à elle.»

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
74- « Le pouvoir de juridiction est confié à un homme par simple injonction et n’adhère point à lui de manière
inamovible ; c’est pourquoi elle ne demeure point dans les schismatiques et les hérétiques. Aussi, ils ne peuvent ni absoudre ni excommunier ni concéder des indulgences ou autres choses semblables ; que s’ils le font, rien n’est opéré. »

(Saint Thomas d’Aquin)

**************************************************************************************
75- « Marie prie pour tous, mais elle prie toujours avec plus d’efficacité pour ceux de ses serviteurs qui l’honorent davantage. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
76- « Pour être un vrai serviteur de Marie, il faut, en outre de la résolution de changer de vie, obtenir sa protection spéciale par les prières et les pieux hommages. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
77- « Il est certain que c’est, non la pensée, mais le consentement qui fait le péché. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
78- « Marie promet la persévérance à ceux qui la servent. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
79- « Peut-il aimer le monde corrompu celui qui aime Dieu incorruptible ? »

(Saint Bonaventure)

**************************************************************************************
80- « Les tentations, si grandes qu’elles soient, ne souillent nullement notre âme lorsqu’elles nous viennent sans qu’il y ait de notre faute et que nous les repoussons. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
81- « Sainte Catherine de Sienne et la bienheureuse Angèle de Foligno furent fortement tentées d’incontinence ; mais ces tentations, loin de diminuer leur pureté l’augmentèrent plutôt. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
82- « Chaque fois qu’on surmonte la tentation, on gagne un degré de grâce pour lequel on aura ensuite dans le ciel un degré de gloire. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
83- « Pratiquez le bien hardiment,
Mais pour Dieu seul et pour lui plaire,
Sans appréhender lâchement
Ce qu’on peut penser, dire ou faire,
Afin d’être la bonne odeur
De JESUS-Christ, votre Sauveur. »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)


**************************************************************************************
84- « Homme sage, ne craignez point
Les persécutions du monde ;
La sagesse gît en ce point,
Le christianisme s’y fonde ;
Un bon chrétien, en vérité,
Est un chrétien persécuté. »

(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)

**************************************************************************************
85- « Il est certain que c’est, non la pensée, mais le consentement qui fait le péché. Ainsi, les tentations, si grandes qu’elles soient, ne souillent nullement notre âme lorsqu’elles nous viennent sans qu’il y ait de notre faute et que nous les repoussons. Ainsi sainte Catherine de Sienne et la bienheureuse Angèle de Foligno furent elles-mêmes fortement tentées d’incontinence ; mais ces tentations, loin de diminuer leur pureté l’augmentèrent plutôt. Chaque fois qu’on surmonte la tentation, on gagne un degré de grâce pour lequel on aura ensuite dans le ciel un degré de gloire. »

(Saint Alphonse de Liguori)


**************************************************************************************
86- « Un moine ayant éprouvé durant la nuit beaucoup de tentations impures et les ayant vaincues, un ange apparut avec une couronne ornée de pierreries à un frère convers pour qu’il la remît à ce valeureux guerrier. »

(Les chroniques de Cîteaux)


**************************************************************************************
87- « La dévotion d’un pécheur pour Marie est un signe infaillible de l’arrivée prochaine de la grâce. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
88- « Dès qu’une âme affligée se recommande à Dieu, ou il l’a délivre du mal qu’elle souffre, ou il lui donne la grâce de le supporter avec patience, et par là elle honore le Seigneur qui a coutume de permettre que les âmes qu’il chérit davantage soient plus tourmentées par les tentations ; ainsi en agit-il avec tous les saints. »

(Saint Alphonse de Liguori)


**************************************************************************************
89- « Chaque effort que tu fais pour repousser les mauvaises pensées, quand même tu ne parviendrais pas à les éloigner de ton esprit, sera récompensé. »

(Marie à sainte Brigitte)

**************************************************************************************
90- « Si vous me demandez quelles sont les moyens de vaincre les tentations, je vous répondrai : le premier est la prière, le second la prière, le troisième la prière ; et si vous m’interrogiez mille fois, je répèterais mille fois la même chose. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
91- « Le Signe de la Croix dissipe toutes les machinations du démon. »

(Saint Augustin)

**************************************************************************************
92- « Le Seigneur permet les tentations parce qu’elles nous excitent à pratiquer les vertus ; mais il ne souffre pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
93- « Il n’y a pas de tempête aussi dangereuse pour un navire qu’un trop long calme ; de même, la tentation fait que l’homme ne se corrompt pas dans l’inaction : il recourt alors à Dieu par la prière , il renouvelle ses bons propos et produit des actes fervents d’humilité, de confiance et de résignation, s’attachant plus fortement à Dieu. »

(Saint Jérôme)

**************************************************************************************
94- « Les mortifications, méditations, communions, œuvres de charité envers le prochain, sont agréables au Seigneur lorsqu’elles sont conformes à sa Volonté ; autrement, loin de les agréer, il les déteste et les punit. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
95- « Nos œuvres ne peuvent servir à la gloire de Dieu quand elles ne sont pas faites selon son bon plaisir. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
96- « La plus grande gloire que nous puissions procurer à Dieu, c’est d’accomplir en tout sa sainte Volonté. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
97- « Celui qui prie est sûr de l’assistance de Dieu. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
98- « Celui que Marie protège est assuré de ne pas se perdre. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
99- « Si les séraphins croyaient faire la Volonté de Dieu s’il leur témoignait le désir de les voir brûler en enfer, ils se précipiteraient à l’instant dans cet abîme de feu pour se conformer à sa sainte Volonté, et cela avec un extrême plaisir. »

(Saint Alphonse de Liguori)

**************************************************************************************
100- « Tout ce que nous avons à désirer et que nous devons demander à Dieu, c’est qu’il fasse en nous sa Volonté, car en cela consiste toute la sainteté. »

(Le cardinal Petrucci)

**************************************************************************************


Téléchargement PDF ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cohsg-Recueil_de_paroles_de_Saints_1.pdf
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedSam 22 Aoû 2015, 9:23 am

22 août :
Fête du CŒUR-IMMACULÉ de MARIE

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Coeur-11


« Notre très Saint Père le Pape Pie XII,
touché des graves malheurs,
dont les peuples chrétiens étaient affligés
à cause de l’horrible et cruelle guerre,
consacra pour toujours la Sainte Église universelle
et tout le genre humain
au Cœur-Immaculé de la bienheureuse Vierge et Mère
,
l’an 1942 en la fête de son Immaculée-Conception,
comme le Pape Léon XIII le fit autrefois au Sacré-Cœur de JESUS.
Afin de garder la mémoire de cette consécration,
Il ordonna, en l’étendant à l’Église universelle,
de célébrer la fête du Cœur-Immaculé de Marie le 22 août,
au lieu du jour Octave de l’Assomption, sous le rite double de 2e classe,
dans le but d’obtenir, par le secours de la bienheureuse Mère de Dieu,
la paix pour toutes les nations, la liberté de l’Église du Christ,
pour les pécheurs, le pardon de leurs fautes,
pour tous les fidèles,
d’être affermis dans l’amour de la pureté et la pratique des vertus.

[...]
Par ce culte l’Église rend au Cœur-Immaculé
de la bienheureuse Vierge Marie l’honneur qui lui est dû,
puisque sous le symbole de ce Cœur,
elle vénère très dévotement
l’éminente et singulière Sainteté de l’âme de la Mère de Dieu,
mais surtout son très ardent amour envers Dieu et son Fils JESUS,
ainsi que sa maternelle bonté envers les hommes rachetés de son Sang divin
. »

(Décret du 4 mai 1944)


LITANIES DU SAINT CŒUR DE MARIE
suivies de
Trois consécrations au Cœur-Immaculé de Marie
(de soi-même, de la famille & d'un enfant)




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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedSam 22 Aoû 2015, 7:14 pm

81- LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE

Il y a bientôt cent ans
Que le soleil tourna
Au-dessus de Fatima
Vingt-et-un ans avant
Que n'eut lieu le Grand Avertissement :
Ce fut le Grand Miracle.
Près de quarante-deux ans
Après ce divin oracle
Éclata une guerre,
La Troisième du nom
Que notre divine Mère
Révéla à Lucie
En la terre bénie
De Cova da Iria
Tout près de Fatima.
On me dira : "Mais non !
Il n'y eut que deux guerres !"
Chers amis, la dernière,
La Troisième du nom
Est celle que nous vivons.
Notre-Dame de Fatima,
Délivrez-nous de cette heure-là !
Non pas notre volonté, cependant,
Mais celle du Dieu vivant.

l'Aveugle-Vendéen
(13/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=423729

82- FATIMA

Notre-Dame à Fatima
Annonça l'avenir,
Ce qui devait venir
Et qui nous arriva :
La deuxième guerre mondiale
Et la Grande Apostasie
Prédite dans les saintes Annales
Ou Écritures comme on dit.
Fatima est blasphémé !
Fatima a été renié !
Mais Fatima s'accomplira
Par l'Ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(13/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=405790

83- LES TROIS TABLEAUX DU ROSAIRE

Ce jour, Notre-Dame de Fatima
Elle-même se nomma
Notre-Dame du Saint Rosaire,
En trois tableaux, non quatre.
Qui veut donc faire le diable-à-quatre
Aille en autre lieu le faire !
Quelles sont ces trois tableaux ?
Les mystères joyeux,
Douloureux et glorieux.
Quant aux lumineux, zéro,
Cela n'a pas été montré
Aux trois petits bergers.
Concluez, gens d'aujourd'hui,
Tout ce que cela vous dit.
Je vous dirai, quant à moi,
Ave, ave, ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(13/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=497135

84- LETTRE À MA MIE

Écoute-moi, âme chérie,
Écoute ma poésie !
Que te dirai-je, ô ma mie
À toi qui te crois choisie ?
Mon cœur saigne et ma main tremble !
Mais allons, cheminons ensemble !
Pose ta tête sur mon cœur
Et arrose-moi de tes pleurs !
Dis-moi dans un soupir
Ce qui te fait gémir !
Reviens ma bien-aimée !
Relève-toi de suite !
Le diable t’a abusée !
Reviens, reviens vite !
Ne vois-tu donc pas
Qu’il a pris l’apparence
De ce que ton cœur a
Le plus en complaisance !
Combien, fille chérie,
Sont dans ce temps terrible,
Qui se croient invincibles,
Mais sont vaincus, anéantis
Par la fausse lumière
De celui qui trompa
Notre première mère
Par un fruit délicat !
Vas prendre un directeur
Qui te conseillera !
Mais où sont les pasteurs ?
Ils sont tombés en bas :
Une grande Assemblée
Les a fait s’égarer !
Leur Tête étant coupée,
Ils se sont effondrés.
Depuis ce jour maudit,
Sur terre règne la nuit
Que peuplent les fantômes
Qui vont, trompant les hommes.
Point ne jetterai la pierre
À ton âme trompée :
Le front dans la poussière
Sans cesse pleurerai
En priant jour et nuit
Que le Seigneur veuille bien
Te ramener à lui
Dans le droit du chemin.
C’est tout ce qu’il nous reste
En ce temps de misère
Où la fausse lumière
Éclaire ce qui reste
Des décombres informes
De qui était la forme
De la gloire passée
Que le diable a fracassée,
Savoir, c’est de prier
Sans cesse, sans s’arrêter.
Mon amie, ne pleure plus,
Car c’est bien maintenant
Que le temps est venu
De sourire en disant :
Le temps est arrivé
Où Satan croit gagner ;
Mais c’est sa dernière guerre,
La plus cruelle, certes,
Mais c’est bien la dernière
Et sa dernière perte.
Ma bien-aimée console-toi,
Et puis repose-toi :
Il va ressusciter
Ce temps déjà passé,
Et tu ne seras plus abusée
Par aucune fausse rosée.
Pour l’heure, prie et débarrasse-toi
De ce doux mais méchant poids !
Dis-lui : « Va-t'en, ne reviens plus ! »
Ou tu seras perdue.
N’écoute pas ses tendresses
Et refuse ses caresses :
C’est un esprit trompeur
Qui te met dans le cœur
Un faux amour de Dieu
Pour te tromper plus mieux.
Prie sans cesse et tu verras
La vérité de ce que je te dis là !
Dis tes Ave Maria
Et tu ne te tromperas pas.
En vérité, il ne te reste plus que cela :
Ave, ave, ave Maria !
Maintenant, relève la tête,
Car cette méchante bête
Est partie pour jamais
Avec sa fausse paix.
Pour quand tout ce que je te dis ?
C’est pour le temps d’aujourd’hui ;
Quand nous aurons bu jusqu’à la lie
Le calice de la folie
Qui règne partout dans le monde
Où l’iniquité surabonde.
Les Pontifes nous l’ont redit :
Croyons-les sur parole !
Ce n’est pas une parabole :
Les temps sont accomplis.
Alors finies seront
Toutes ces fausses visions
Qui nous débitent à journée
De ces paroles dorées
Qui soi-disant viennent du ciel.
Mais notre Père éternel
Chassera, par JESUS-Christ,
Tous ses fantasques esprits :
Saint Michel et Marie
Chasseront l’Étranger,
Et c’en sera fini
De toute sa cruauté.
Maintenant, diras-tu, que faire ?
Se livrer uniquement à la prière.
Cela, ils ne pourront nous l’enlever :
C’est tout ce qui doit nous rester
Pendant cet effrayant cataclysme
Où Satan croit vaincre le christianisme.
Mais après cela, l’Église,
Notre chère et sainte Église
Renaîtra comme pour ainsi dire,
Car certes elle ne peut périr,
Et son triomphe sera si grand
Qu’elle couvrira l’humanité
De toute sa luminosité
Avant que ne vienne en vérité
Le terrible Jour du Jugement
Où nos corps seront ressuscités.
En attendant, prends patience
En ce siècle d’inclémence,
Ô âme chérie de Dieu,
Si tu veux un jour dans les cieux
Régner avec Notre-Seigneur.
Pour le moment, prépare ton cœur
À la grande tribulation,
À cette grande tentation
Dont le terme a été fixé
Depuis toute éternité.
Notre promenade est finie,
Âme bien-aimée, fille chérie.
Retournons à nos occupations
Sans nous occuper des locutions,
Visions et apparitions
Qui en ce temps, crois-le sont
Presque toutes diaboliques :
Je te le dis avec douceur,
Ô chère fille de mon cœur !
Mais chantons ce divin cantique :
Ave, ave, ave Maria !
C’est par ce signe que tu vaincras.

l'Aveugle-Vendéen
(13/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=510490

85- L’ÉTOILE DU BON DIEU

Une Étoile brille dans les cieux,
Et c'est l’Étoile du bon Dieu :
Elle se nomme Marie !
Et lorsque l'on la prie,
Elle écoute nos vœux
Et elle entend nos pleurs :
Prions-la avec ferveur
Pour être un jour heureux !

l'Aveugle-Vendéen
(14/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=473760

86- QU’IL EST DOUX

Qu'il est doux de servir le bon Dieu :
C'est avec lui seul qu'on est heureux.
Qu'il est doux de servir Marie
Et de lui dire : Ave Maria
À la mort et dans la vie
Et jusque dans l'au-delà.

l'Aveugle-Vendéen
(14/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=453806

87- MON ÂME POURQUOI GÉMIS-TU

Oh ! qui dira, qui redira
La tristesse qui trouble mon cœur ?
Oh ! qui dira, qui redira
Pourquoi tant d'angoisse et de douleur ?
Mon âme, pourquoi gémis-tu sans fin ?
Pourquoi tu te lamentes et tu pleures ?
- C'est qu'est arrivé le temps de la fin,
C'est qu'est venu le Grand-Calomniateur !

l'Aveugle-Vendéen
(15/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6929&media=256407

88- LA GRANDE TRIBULATION

Oh ! que te dirai-je à cette heure
Où l'enfer chante et le ciel pleure ?
Le soleil s'est voilé la face
Et la lune rougit de honte !
Mais il faut que ce temps passe,
Qu'avant de descendre, il monte
Le Loup ravissant les brebis,
Les éparpillant de-ci, de-là,
Et les faisant tomber là-bas
Où la mort règne, où la mort gît.
Mais comment cela peut-il se faire ?
Comment les Étoiles sont-elles tombées
Jusque dans le fond de l'enfer
Où il les a précipitées ?
Oh ! les larmes lumineuses
De saint Laurent sont moins nombreuses.
Oh ! qu'il en faudrait des poèmes
Pour révéler tous les blasphèmes
Que cet Homme de péché
Est en train de proférer !
Oh ! pleure et te lamente,
Mon âme, sans t'arrêter
Car le temps est arrivé
De la Terrible Tourmente.

l'Aveugle-Vendéen
(15/10/2013)

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89- JE T’AIME MOI NON PLUS

Je t'aime moi non plus
Chantait un certain quelqu'un
Qui de ce monde n'est plus,
Mais qui est parti en son lieu
Et qui a passé la main !
Que nous dit-il de son creux :
« Humains, ne m'imitez pas !
Ne venez pas avec moi !
C'est pour avoir mal vécu
Que tant d'hommes se sont perdus. »

l'Aveugle-Vendéen
(15/10/2013)

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90- LES COPAINS D’ABORD

Les copains d'abord, chantait celui-ci !
Certes, avec eux il est parti !
Mais où s'est-il donc rendu ?
Entendez donc, vous qui n'écoutez plus :
« Je suis avec celui qui viendra
Nous voir un jour dans ce lieu-là.
Alors nous nous lèverons tous ensembles
Et lui ferons une haie d'honneur :
Tous les copains nous serons à cette heure
Pris d'une frénésie qui tremble !
Car nous lui dirons « Toi aussi
Tu as été vaincu par JESUS-Christ ? »
Et alors nous lui assignerons
La dernière place tout au fond. »
Oh ! qu'elle est terrible cette heure
Que tant et tant de saints ont vue !
Oh ! qu'elle est terrible la demeure
Où sainte Thérèse est descendue !
Elle a décrit ce lieu en écriture
Elle nous en a fait la poignante peinture.
Mais aujourd'hui, certes on dira :
« Non non l'enfer n'existe pas ! »

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(15/10/2013)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedDim 23 Aoû 2015, 8:04 am

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 N-d_de11

AVE MARIA DE FATIMA
11 versions instrumentales et chantées
en 11 vidéos



1- Dans la lande claire,
Sur un arbrisseau,
La Dame en lumière
Parle aux pastoureaux.

R./ Ave, ave, ave Maria !
Ave, ave, ave Maria !


2- C’est la Vierge Mère
Qui, pour nous sauver,
Descend sur la terre
Et vient nous parler.

3- Des maux de la guerre
Le monde souffrait,
Et l’Europe entière
En sang se mourait.

4- Le mal à combattre,
Ce sont nos péchés ;
Aux trois petits pâtres,
Marie dit : « Priez ! »

5- « Priez pour le monde
Rempli de pécheurs :
Que la grâce abonde
Dans leurs pauvres cœurs.

6- « Par vos sacrifices
Payez leur tribut :
Soyez les prémices
De l’humain salut.

7- « Priez le Rosaire,
Portez votre croix,
Afin que la terre
Revienne à la foi. »

8- Disons le Rosaire,
Convertissons-nous :
Au Ciel notre Mère
Nous conduira tous !

9- Suivons notre Mère,
Portons notre croix,
Afin que la terre
Revienne à la foi.

10- À tous ceux qui l’aiment
Elle a fait le don
De son Cœur lui-même,
Gage de pardon.

11- Devant votre image,
Nous sommes venus :
Vous, la Vierge sage,
Donnez-nous JESUS !

12- Pour nos fils et filles,
Nous sommes venus :
Gardez nos familles,
Mère de JESUS !

13- Pour notre patrie,
Nous sommes venus :
Ô douce Marie,
Donnez-lui JESUS !

14- Pour la paix du monde,
Nous sommes venus :
Ô Vierge féconde,
Donne-lui JESUS !

15- Pour la sainte Église,
Nous sommes venus :
En croix elle est mise,
Montrez-lui JESUS !

16- Enfin, pour nous-mêmes,
Nous sommes venus :
Ô Vierge que j’aime,
Donnez-moi JESUS !

17- Comme Suzeraine
Soyez bienvenue :
Soyez notre Reine
Mère de JESUS.

18- Je crois en ma Mère :
La paix fleurira
Lorsque notre terre
À Dieu reviendra !

19- Joyeuse lumière
Brillant dans la nuit,
Notre cœur espère :
En vous il se fie.

20- Mère de la grâce,
Salut des pécheurs,
Effacez les traces
De tant de noirceurs.

21- Vous êtes la route
Vers ce qui est beau :
Écartez le doute,
L’effroi du tombeau.

22- Céleste refuge
Des jours de douleur,
À l’heure où Dieu juge,
Rendez-nous vainqueurs.

23- Étoile brillante,
Menez-nous enfin
Vers l’aube éclatante
Du beau jour sans fin.

24- Que par notre Reine,
Le Seigneur son Fils
Règne en nos domaines
Comme au Paradis.

25- Gloire soit au Père,
Au Fils JESUS-Christ
Dont vous êtes Mère,
Et au Saint-Esprit.

Version PDF téléchargeable ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cslkw-AVE_MARIA_DE_FATIMA.pdf
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedDim 23 Aoû 2015, 9:18 pm

91- LA MÔME

La môme est partie de ce monde :
Elle est entrée dans l'autre monde
Depuis cinquante ans déjà !
Mais qu'est-ce que tout cela
Vis-à-vis de l'éternité
Que ne croit pas l'incrédulité ?
Mais il faudra bien, coûte que coûte,
Que tous en passent par là,
Qu'on s'appelle Johnny, ou autrement,
Une stare ou bien une croûte,
Et la croûte c'est bien moi,
Oui vraiment, oui vraiment, oui vraiment,
Nous finirons tous en terre,
Même si on vous incinère.
Et alors, que direz-vous,
Quand vous serez dans le trou ?
Gens orgueilleux, vous n'êtes rien !
Maintenant, couronnez-vous de roses !
Mais ce que je dis est certain :
Vous mourrez comme moi, voilà la chose.
Alors réfléchissez un peu :
Une éternité de malheur pour si peu !
Après cela, faites la fête,
Mais vous en payerez la dette.

l'Aveugle-Vendéen
(16/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7022&media=494034

92- Le Chevalier de l'Immaculée

Certains ont défiguré
Les Chevaliers de l'Immaculée
En la rendant une prostituée
Au service de leur vanité.
Mais cela arrive tous les jours
Pour tous les sujets, quels qu'ils soient,
Par exemple, pour "Vivre d'Amour"
Qu'ils retournent à l'envers d'à l'endroit.
Que serais-je sans toi,
Chantait un homme rouge !
Je le retourne à l'endroit :
L'homme replonge en son bouge.
Car en effet, que serais-je
Sans Toi, ô Notre-Dame,
Qu'une bien horrible flamme
Entouré de privilèges
En ce monde orgueilleux
Qui me prendrait pour quelqu'un
Alors que je ne suis rien,
Un pauvre bigleux, un gueux.
Mais le vrai Chevalier
Du Cœur-Immaculé,
Comme l'entendait Maximilien,
Est un zéro, un rien,
Qui combat avec les armes
De la Vierge très sainte
Et qui vainc toute alarme
Avec son saint Rosaire
Qu'il tient en bandoulière,
Qu'il récite tous les jours
Sans arrêter son cours
Jusqu'à la fin des fins,
Jusqu'à sa dernière heure
Afin qu'en paix il meurt :
C'est cela que je veux,
Ô mon bon et doux Dieu !
Accordez-le moi je vous prie
Par votre sainte Mère Marie.

l'Aveugle-Vendéen
(16/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=440387

93- Âme bien-aimée

Ô mon âme, considère
Que tu n'es qu'une poussière
Et qu'il faudra un jour
Faire ton prompt retour
Vers celui qui te créa.
Qu'est-ce que tu lui diras ?
Sur terre on ne pense pas
À toutes ces choses-là !
On s'amuse, on rigole,
On mène une vie frivole,
Sans se rendre compte qu'au bout
Notre corps ira dans le trou.
Ô âme chérie, ô mon amie,
Pourquoi perds-tu ainsi ton temps
En de frivoles inepties,
En de ridicules amusements ?
Mais pour qui je parle donc ainsi ?
Mais c'est pour moi, pauvre indécis
Qui crois faire la leçon
À de meilleurs que moi sont.
C'est pourquoi tout le premier
De tout ce que je dis m'accuserai,
Et à personne ne jetterai
La première pierre le premier.
« Âme bien-aimée, reviens,
Ou le soir, ou le matin,
Reviens à ton premier amour
Qui est le Dieu de ton cœur :
Ne fléchis point à cette heure
Car j'attends ton retour.
Je t'attends, mon amie, ma bien-aimée,
Et tous les jours je t'attendrai
Jusqu'enfin je puis te prendre
Dans mes bras très tendrement
Quand tu voudras bien te rendre
À mon divin amour ardent. »

l'Aveugle-Vendéen
(16/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7022&media=429388

94- Que te dirais-je

Oh ! que te dirais-je en ce jour
Sinon qu'il faut aimer l'Amour !
Que te dirais-je, ma chère amie,
Sinon qu'il faut que l'on prie !
Que te dirais-je, mon aimée,
Sinon qu'il faut aimer
Et imiter Marie,
À la mort, à la vie,
Lui disant, tout haut, tout bas,
Mille Ave Maria.

l'Aveugle-Vendéen
(17/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=522533

95- Le serviteur chassé

Quand il faut que la parole
Se taise et devienne muette,
Elle va, elle s'envole
Par-dessus toutes les têtes,
Et elle atterrit en riant
En un autre endroit moins méchant,
Car le Maître nous a dit
De sa divine voix :
« Si l'on vous chasse d'un endroit,
Allez dans un autre, et vous di-
Rez toutes mes autres paroles
Afin qu'on les entende.
Quant à ceux qui vous le défendent,
Je m'en réserve le jugement.
Quant à vous, allez-vous-en
Annoncer mes paraboles. »
Je m'en vais donc de ce pas
De ce lieu-ci, en ce lieu-là
Pour écrire de saint Grignion
Toutes les divines leçons.
Et si l'on m'en restreint la place,
Peu importe, car je place
Ailleurs tous ses divins oracles
Afin qu'ils fassent des miracles
En tombant en quelque lieu
Où l'on aime le bon Dieu.
Et je dis avec ce saint-là :
« À JESUS par Maria. »

l'Aveugle-Vendéen
(17/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6869&media=501987

96- Le juif errant

Installé dans les périphéries,
Au milieu des bidonvilles,
J'étais là, comme une âme vile
Pris à parti par des furies :
« Déguerpis de là, vieil ours,
Ou on te casse le nez ! »
Aussitôt je pris ma bourse :
Quelques pièces dans mon boitier
De violon tout déglingué,
Et tout penaud je m'en allai
M'assoir sur un autre trottoir
Qui me servirait de dortoir.
Les furies m'y rejoignirent
Pour m'en faire repartir.
J'errai ainsi de lieu en lieu,
Moi le pauvre violoneux,
Et j'atterris chez un abbé
Qui me ferma la porte au nez.
J'ai bien mon nom de juif errant
Qui est chassé de partout,
Car je suis bien dérangeant :
On me nomme le fou.
Mais avec mes Ave Maria
Je vaincrai tous ces gens-là.

l'Aveugle-Vendéen
(17/10/2013)

http://www.montfortajpm.sitew.fr/#.I (vidéo 153)

97- Ode

Viens-t'en, mon aimée, viens-t'en
Contempler l'arbre de la Croix,
Afin de te reposer un instant
À l'ombre de ce sacré bois.
Regarde ses bras étendus
Qui te disent : « Mon amie,
Pourquoi donc me résistes-tu ?
Viens dans mon Cœur et prends-y
Le repos que je t'ai préparé !
Mais pour cela il faut m'aimer
Plus que tout et que toute chose :
Ce sont là toutes les roses
Que je te demande à cette heure,
Ô chère fille de mon Cœur. »
As-tu entendu ce qu'il dit
Et te dit encore aujourd'hui ?
Si tu contemples ses bras
Et tout le reste de son corps,
Crois-le, tu ne périras pas
Car tu t'adouciras alors
Et ton cœur se fondra d'amour
Pour ce bon Sauveur et doux Dieu
Qui mourut pour toi un jour
Pour te vouloir dans les cieux.
Âme chérie, fille bien-aimée,
Ne résiste plus à ton Époux
Qui est si bon, si tendre et si doux
Et qui t’attend dans l'éternité.

l'Aveugle-Vendéen
(18/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6929&media=456208

98- Les francs-maçons

Où se cachent donc les francs-maçons ?
Mais ils sont partout à traîner !
Il n'y a pas qu'à rue Cadet
Qu'ils sont en train de fantasmer !
Disons-le même en vérité,
Les officiels sont des limaçons
Comparés à tous les officieux
Qui sont bien plus dangereux.
Ils sont partout et nulle part,
Ils sont nulle part et partout :
Et rien n'échappe à ces renards
Plus féroces que les loups.
Un tel qui se dit votre ami
Et qui par-dessous vous trahit !
Voilà le propre du franc-maçon
Qui ne dévoile jamais son nom.
N'ayons crainte de ces infâmes
Qui peuplent tout l'univers :
Leur fin sera dans les flammes
Au plus profond de l'enfer !
Et s'ils règnent maintenant,
C'est pour un bien court temps :
Leur chef, le grand inconnu
Sera bientôt très connu,
Mais ils seront tous vaincus,
Et on n'en parlera plus.
Et qui les vaincra, dites-moi ?
C'est JESUS-Christ, Roi des rois
Qui par son souffle les détruira,
Et plus jamais on ne les reverra.
Et tous ces ennemis puissants,
Ils seront tous en un instant
Précipités dans le feu :
On ne parlera plus d'eux.
Dieu permet aujourd'hui
Qu'ils soient partout omniprésents
Mais demain ils seront tous occis
Et disparaîtront tous en un moment.
Levons la tête, car c'est le temps
Où ce grand miracle arrivera !
Et ne savez-vous pas comment ?
Par nos Ave Maria.

l'Aveugle-Vendéen
(18/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=398907

99- Vive les exclus

Par qui les exclus sont-ils exclus ?
Ils sont exclus par les exclueurs !
Mais qui sont donc les exclueurs ?
Ce sont ceux qui parlent des exclus
Pour les défendre soi-disant
Mais tout en les excluant.
Soyons donc les pourfendeurs
De tous ces infâmes exclueurs
Qui excluent tous les exclus :
Un jour eux-mêmes seront exclus,
Et nous qui sommes des exclus,
Nous serons tous bientôt inclus
Dans la Cité de tous les inclus
Où il n'y aura plus d'exclus.
Moi qui suis un exclu,
Je dis : Vive les exclus !
Je suis l'aveugle exclu
De la divine exclusion :
Oh ! qu'il est bon d'être exclu
De la dernière exclusion !
Qui fera donc cela ?
C'est l'Ave Maria.

l'Aveugle-Vendéen
(18/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=404439

100- Vivre d'Amour

Qu’est devenu "Vivre d'Amour" ?
Pleurez mes yeux, coulez mes larmes !
Que partout on sonne l'alarme,
Car la réalité se fait jour.
Ce cantique a été mutilé,
Ce chant a été désagrégé,
On l'a mis à toutes les sauces,
Et jusqu'aux plus inconvenantes :
On peut dire que Dieu exauce
De la sainte, les ardeurs brûlantes,
Car à travers ses poèmes,
C'est elle qu'on attaque :
Oui, c'est elle qu'on blasphème,
Tout en découvrant sa plaque.
Mais elle est exaucée
Puisqu'elle voulait vivre
En ce temps d'iniquité
Où on la fait survivre :
On l'a défigurée
En la traînant partout
Et jusque dans la boue,
Jusqu'au fond du fossé.
Qu'ont fait de toi les modernistes,
Chère petite sainte ?
Oh ! je le dis sans crainte,
Quoique cela soit bien triste,
Ils t'ont réduite à rien,
Faisant semblant de t'exalter !
Ils n'ont mis aucun frein
Pour te surabaisser.
"Vivre d'Amour" est devenu...
Mais je ne puis le dire
Car ma langue s'est tue
Dans un dernier soupire.
Tu es morte d'Amour,
Et tu meurs aujourd'hui :
C'est cela, "Vivre d'Amour" !
Je me tais, j'en ai assez dit.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(19/10/2013)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedLun 24 Aoû 2015, 7:37 am

Quand je vibre sur la chanterelle,
C'est alors que je pense à elle :
À Notre-Dame du Sacré-Cœur
Parce qu'elle a charmé mon cœur !


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 <a href=Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 1_notr10

« L’objet de la dévotion à Notre-Dame du Sacré-Cœur
est la puissance que Marie, en qualité de Mère de Dieu,
exerce sur le Cœur de son Divin Fils.
La fin ou le but qu’on se propose
est d’exalter la gloire de notre Mère par ce nouveau titre,
qui semble à lui seul résumer tous les autres ;
c’est aussi de confier à la Vierge, puissante sur le Cœur de JESUS,
le succès des causes difficiles, extrêmes et désespérées,
tant dans l’ordre spirituel que dans l’ordre temporel.
En effet,
« Elle est l’Espérance des désespérés », assure saint Éphrem. »
(Les Petits Bollandistes, au 31 mai)

Souvenez-Vous, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur,
de l’ineffable pouvoir que votre divin Fils
vous a donné sur son Cœur adorable.
Pleins de confiance en vos mérites,
nous venons implorer votre protection.
Ô céleste Trésorière du Cœur de JESUS,
de ce Cœur qui est la source intarissable de toutes les grâces,
et que vous pouvez ouvrir à votre gré
pour répandre sur les hommes
tous les trésors d’amour et de miséricorde,
de lumière et de salut qu’il renferme,
accordez-nous, nous vous en conjurons,
les faveurs que nous sollicitons...
Non, nous ne pouvons essuyer de refus,
et puisque vous êtes notre Mère,
ô Notre-Dame du Sacré-Cœur,
accueillez favorablement nos prières
et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 <a href=Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 N-d_du10

LE DÉVOT ESCLAVE DE JÉSUS EN MARIE
(cantique lu et chanté de St Louis-Marie Grignion de Montfort)


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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedLun 24 Aoû 2015, 8:55 pm

NOTRE CHARGE APOSTOLIQUE

Lettre de Saint Pie X
à l'épiscopat français
du 25 août 1910
condamnant le Sillon


VERSION PDF, téléchargeable ici : http://gloria.tv/album/6s4MD7PZBL9/media/Se2JLyFYrcV

[1] Notre charge apostolique nous fait un devoir de veiller à la pureté de la foi et à l’intégrité de
la discipline catholique, de préserver les fidèles des dangers de l’erreur et du mal, surtout quand
l’erreur et le mal leur sont présentés dans un langage entraînant, qui, voilant le vague des idées et
l’équivoque des expressions sous l’ardeur du sentiment et la sonorité des mots, peut enflammer les
cœurs pour des causes séduisantes mais funestes. Telles ont été naguère les doctrines des
prétendus philosophes du dix-huitième siècle, celles de la Révolution et du libéralisme tant de fois
condamnées ; telles sont encore aujourd’hui les théories du Sillon, qui, sous leurs apparences
brillantes et généreuses, manquent trop souvent de clarté, de logique et de vérité, et, sous ce
rapport, ne relèvent pas du génie catholique et français.
[2] Nous avons hésité longtemps, Vénérables Frères, à dire publiquement et solennellement
notre pensée sur le Sillon. Il a fallu que vos préoccupations vinssent s’ajouter aux nôtres pour nous
décider à le faire. Car nous aimons la vaillante jeunesse enrôlée sous le drapeau du Sillon, et nous
la croyons digne, à bien des égards, d’éloge et d’admiration. Nous aimons ses chefs, en qui nous
nous plaisons à reconnaître des âmes élevées, supérieures aux passions vulgaires et animées du plus
noble enthousiasme pour le bien. Vous les avez vus, Vénérables Frères, pénétrés d’un sentiment
très vif de la fraternité humaine, aller au-devant de ceux qui travaillent et qui souffrent pour les
relever, soutenus dans leur dévouement par leur amour pour JESUS-Christ et la pratique exemplaire
de la religion.

[Les beaux temps du Sillon]

[3] C’était au lendemain de la mémorable Encyclique de notre prédécesseur d’heureuse mémoire,
Léon XIII, sur la condition des ouvriers. L’Église, par la bouche de son chef suprême, avait
déversé sur les humbles et les petits toutes les tendresses de son cœur maternel, et semblait
appeler de ses vœux des champions toujours plus nombreux de la restauration de l’ordre et de la
justice dans notre société troublée. Les fondateurs du Sillon ne venaient-ils pas, au moment
opportun, mettre à son service des troupes jeunes et croyantes pour la réalisation de ses désirs et
de ses espérances ? Et, de fait, le Sillon éleva parmi les classes ouvrières l’étendard de JESUS-Christ,
le signe du salut pour les individus et les nations, alimentant son activité sociale aux sources de la
grâce, imposant le respect de la religion aux milieux les moins favorables, habituant les ignorants
et les impies à entendre parler de Dieu, et souvent, dans des conférences contradictoires, en face
d’un auditoire hostile, surgissant, éveillé par une question ou un sarcasme, pour crier hautement et
fièrement sa foi. C’étaient les beaux temps du Sillon ; c’est son beau côté, qui explique les
encouragements et les approbations que ne lui ont pas ménagés l’Épiscopat et le Saint-Siège, tant
que cette ferveur religieuse a pu voiler le vrai caractère du mouvement silloniste.
[4] Car, il faut le dire, Vénérables Frères, nos espérances ont été, en grande partie, trompées. Un
jour vint où le Sillon accusa, pour les yeux clairvoyants, des tendances inquiétantes. Le Sillon
s’égarait. Pouvait-il en être autrement ? Ses fondateurs, jeunes, enthousiastes et pleins de
confiance en eux-mêmes, n’étaient pas suffisamment armés de science historique, de saine
philosophie et de forte théologie pour affronter sans péril les difficiles problèmes sociaux vers
lesquels ils étaient entraînés par leur activité et leur cœur, et pour se prémunir, sur le terrain de la
doctrine et de l’obéissance, contre les infiltrations libérales et protestantes.
[5] Les conseils ne leur ont pas manqué ; les admonestations vinrent après les conseils ; mais nous
avons eu la douleur de voir et les avis et les reproches glisser sur leurs âmes fuyantes et demeurer
sans résultat. Les choses en sont venues à ce point que nous trahirions notre devoir, si nous
gardions plus longtemps le silence. Nous devons la vérité à nos chers enfants du Sillon qu’une
ardeur généreuse a emportés dans une voie aussi fausse que dangereuse. Nous la devons à un
grand nombre de séminaristes et de prêtres que le Sillon a soustraits, sinon à l’autorité, au moins à
la direction et à l’influence de leurs évêques ; nous la devons enfin à l’Église, où le Sillon sème la
division et dont il compromet les intérêts.

[Le Sillon et l’autorité ecclésiastique]

[6] En premier lieu il convient de relever sévèrement la prétention du Sillon d’échapper à la
direction de l’autorité ecclésiastique. Les chefs du Sillon, en effet, allèguent qu’ils évoluent sur un
terrain qui n’est pas celui de l’Église ; qu’ils ne poursuivent que des intérêts de l’ordre temporel et
non de l’ordre spirituel ; que le Silloniste est tout simplement un catholique voué à la cause des
classes laborieuses, aux œuvres démocratiques, et puisant dans les pratiques de sa foi l’énergie de
son dévouement ; que ni plus ni moins que les artisans, les laboureurs, les économistes et les
politiciens catholiques, il demeure soumis aux règles de la morale communes à tous, sans relever,
ni plus ni moins qu’eux, d’une façon spéciale, de l’autorité ecclésiastique.
[7] La réponse à ces subterfuges n’est que trop facile. À qui fera-t-on croire en effet que les
Sillonistes catholiques, que les prêtres et les séminaristes enrôlés dans leurs rangs n’ont en vue,
dans leur activité sociale, que les intérêts temporels des classes ouvrières ? Ce serait, pensons-nous,
leur faire injure que de le soutenir. La vérité est que les chefs du Sillon se proclament des idéalistes
irréductibles, qu’ils prétendent relever les classes laborieuses en relevant d’abord la conscience
humaine, qu’ils ont une doctrine sociale et des principes philosophiques et religieux pour
reconstruire la société sur un plan nouveau, qu’ils ont une conception spéciale de la dignité
humaine, de la liberté, de la justice et de la fraternité, et que, pour justifier leurs rêves sociaux, ils
en appellent à l’Évangile interprété à leur manière, et, ce qui est plus grave encore, à un Christ
défiguré et diminué. De plus, ces idées ils les enseignent dans leurs cercles d’études, ils les
inculquent à leurs camarades ; ils les font passer dans leurs œuvres. Ils sont donc vraiment
professeurs de morale sociale, civique et religieuse ; et, quelques modifications qu’ils puissent
introduire dans l’organisation du mouvement silloniste, nous avons le droit de dire que le but du
Sillon, son caractère, son action ressortissent au domaine moral, qui est le domaine propre de
l’Église, et, qu’en conséquence, les Sillonistes se font illusion lorsqu’ils croient évoluer sur un
terrain aux confins duquel expirent les droits du pouvoir doctrinal et directif de l’autorité
ecclésiastique.
[8] Si leurs doctrines étaient exemptes d’erreur, c’eût déjà été un manquement très grave à la
discipline catholique, que de se soustraire obstinément à la direction de ceux qui ont reçu du Ciel
la mission de guider les individus et les sociétés dans le droit chemin de la vérité et du bien. Mais
le mal est plus profond, nous l’avons déjà dit : le Sillon, emporté par un amour mal entendu des
faibles, a glissé dans l’erreur.

[Le Sillon et les enseignements de Léon XIII]

[9] En effet, le Sillon se propose le relèvement et la régénération des classes ouvrières. Or sur
cette matière les principes de la doctrine catholique sont fixés, et l’histoire de la civilisation
chrétienne est là pour en attester la bienfaisante fécondité. Notre prédécesseur, d’heureuse
mémoire, les a rappelés dans des pages magistrales, que les catholiques occupés de questions
sociales doivent étudier et toujours garder sous les yeux. Il a enseigné notamment que la
démocratie chrétienne doit « maintenir la diversité des classes qui est assurément le propre de la
cité bien constituée, et vouloir pour la société humaine la forme et le caractère que Dieu, son
auteur, lui a imprimés »
1. Il a flétri « une certaine démocratie qui va jusqu’à ce degré de perversité
que d’attribuer dans la société la souveraineté au peuple et à poursuivre la suppression et le
nivellement des classes ». En même temps, Léon XIII imposait aux catholiques un programme
d’action, le seul programme capable de replacer et de maintenir la société sur ses bases chrétiennes
séculaires. Or, qu’ont fait les chefs du Sillon ? Non seulement ils ont adopté un programme et un
enseignement différents de celui de Léon XIII (ce qui serait déjà singulièrement audacieux de la
part de laïques se posant ainsi, concurremment avec le Souverain Pontife, en directeurs de
l’activité sociale dans l’Église) ; mais ils ont ouvertement rejeté le programme tracé par Léon XIII
1
« Dispares tueatur ordines, sane propios bene constituæ civitatis ; eam demum humano convictui velit formam atque
indolem esse, qualem Deus auctor indidit. » (Encyclique « Graves de communi »)
et en ont adopté un diamétralement opposé ; de plus ils repoussent la doctrine rappelée par
Léon XIII sur les principes essentiels de la société, placent l’autorité dans le peuple ou la
suppriment à peu près, et prennent comme idéal à réaliser le nivellement des classes. Ils vont
donc, au rebours de la doctrine catholique, vers un idéal condamné.
[10] Nous savons bien qu’ils se flattent de relever la dignité humaine et la condition trop
méprisée des classes laborieuses, de rendre justes et parfaites les lois du travail et les relations entre
le capital et les salariés, enfin de faire régner sur terre une meilleure justice et plus de charité, et,
par des mouvements sociaux profonds et féconds, de promouvoir dans l’humanité un progrès
inattendu. Et certes nous ne blâmons pas ces efforts qui seraient, de tous points, excellents, si les
Sillonistes n’oubliaient pas que le progrès d’un être consiste à fortifier ses facultés naturelles par
des énergies nouvelles et à faciliter le jeu de leur activité dans le cadre et conformément aux lois de
sa constitution, et, qu’au contraire, en blessant ses organes essentiels, en brisant le cadre de leur
activité, on pousse l’être non pas vers le progrès, mais vers la mort. C’est cependant ce qu’ils
veulent faire de la société humaine ; c’est leur rêve de changer ses bases naturelles et
traditionnelles, et de promettre une cité future édifiée sur d’autres principes, qu’ils osent déclarer
plus féconds, plus bienfaisants que les principes sur lesquels repose la cité chrétienne actuelle.
[11] Non, Vénérables Frères, – il faut le rappeler énergiquement dans ces temps d’anarchie
sociale et intellectuelle où chacun se pose en docteur et en législateur, – on ne bâtira pas la cité
autrement que Dieu ne l’a bâtie ; on n’édifiera pas la société, si l’Église n’en jette les bases et ne
dirige les travaux ; non, la civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les
nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de
l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques
toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : omnia instaurare in Christo.
[12] Et pour qu’on ne nous accuse pas de juger trop sommairement et avec une rigueur non
justifiée les théories sociales du Sillon nous voulons en rappeler les points essentiels.

[Les théories sociales du Sillon]

[13] Le Sillon a le noble souci de la dignité humaine. Mais cette dignité, il la comprend à la
manière de certains philosophes dont l’Église est loin d’avoir à se louer. Le premier élément de
cette dignité est la liberté, entendue en ce sens que, sauf en matière de religion, chaque homme
est autonome. De ce principe fondamental il tire les conclusions suivantes : Aujourd’hui le peuple
est en tutelle sous une autorité distincte de lui, il doit s’en affranchir : émancipation politique. Il est
sous la dépendance de patrons qui, détenant ses instruments de travail, l’exploitent, l’oppriment et
l’abaissent ; il doit secouer leur joug : émancipation économique. Il est dominé enfin par une caste
appelée dirigeante, à qui son développement intellectuel assure une prépondérance indue dans la
direction des affaires ; il doit se soustraire à sa domination : émancipation intellectuelle. Le
nivellement des conditions à ce triple point de vue établira parmi les hommes l’égalité, et cette
égalité est la vraie justice humaine. Une organisation politique et sociale fondée sur cette double
base, la liberté et l’égalité (auxquelles viendra bientôt s’ajouter la fraternité), voilà ce qu’ils
appellent Démocratie.

[Triple élément constitutif de la Démocratie]

[14] Néanmoins la liberté et l’égalité n’en constituent que le côté pour ainsi dire négatif. Ce qui
fait proprement et positivement la Démocratie, c’est la participation la plus grande possible de
chacun au gouvernement de la chose publique. Et cela comprend un triple élément, politique,
économique et moral.
[15] D’abord en politique, le Sillon n’abolit pas l’autorité ; il l’estime, au contraire, nécessaire ;
mais il veut la partager, ou, pour mieux dire, la multiplier de telle façon que chaque citoyen
deviendra une sorte de roi. L’autorité, il est vrai, émane de Dieu, mais elle réside primordialement
dans le peuple et s’en dégage par voie d’élection ou, mieux encore, de sélection, sans pour cela
quitter le peuple et devenir indépendante de lui ; elle sera extérieure, mais en apparence
seulement ; en réalité elle sera intérieure, parce que ce sera une autorité consentie.
[16] Proportions gardées, il en sera de même dans l’ordre économique. Soustrait à une classe
particulière, le patronat sera si bien multiplié que chaque ouvrier deviendra une sorte de patron.
La forme appelée à réaliser cet idéal économique n’est point, affirme-t-on, celle du socialisme ;
c’est un système de coopératives suffisamment multipliées pour provoquer une concurrence
féconde et pour sauvegarder l’indépendance des ouvriers qui ne seront enchaînés à aucune d’entre
elles.
[17] Voici maintenant l’élément capital, l’élément moral. Comme l’autorité, on l’a vu, est très
réduite, il faut une autre force pour la suppléer et pour opposer une réaction permanente à
l’égoïsme individuel. Ce nouveau principe, cette force, c’est l’amour de l’intérêt professionnel et de
l’intérêt public, c’est-à-dire de la fin même de la profession et de la société. Imaginez une société
où dans l’âme d’un chacun, avec l’amour inné du bien individuel et du bien familial, régnerait
l’amour du bien professionnel et du bien public ; où dans la conscience d’un chacun ces amours se
subordonneraient de telle façon que le bien supérieur primât toujours le bien inférieur, cette
société-là ne pourrait-elle pas à peu près se passer d’autorité, et n’offrirait-elle pas l’idéal de la
dignité humaine, chaque citoyen ayant une âme de roi, chaque ouvrier une âme de patron.
Arraché à l’étroitesse de ses intérêts privés et élevé jusqu’aux intérêts de sa profession, et plus haut,
jusqu’à ceux de la nation entière, et plus haut encore, jusqu’à ceux de l’humanité (car l’horizon du
Sillon ne s’arrête pas aux frontières de la patrie, il s’étend à tous les hommes jusqu’aux confins du
monde), le cœur humain, élargi par l’amour du bien commun, embrasserait tous les camarades de
la même profession, tous les compatriotes, tous les hommes. Et voilà la grandeur et la noblesse
humaine idéale réalisée par la célèbre trilogie : Liberté, Égalité, Fraternité.
[18] Or ces trois éléments, politique, économique et moral, sont subordonnés l’un à l’autre, et
c’est l’élément moral, nous l’avons dit, qui est le principal. En effet, nulle démocratie politique
n’est viable, si elle n’a des points d’attache profonds dans la démocratie économique. À leur tour,
ni l’une ni l’autre ne sont possibles, si elles ne s’enracinent pas dans un état d’esprit où la
conscience se trouve investie de responsabilités et d’énergies morales proportionnées. Mais
supposez cet état d’esprit, ainsi fait de responsabilité consciente et de forces morales, la
démocratie économique s’en dégagera naturellement par traduction en actes de cette conscience et
de ces énergies ; et de même, et par la même voie, du régime corporatif sortira la démocratie
politique ; et la démocratie politique et économique, celle-ci portant l’autre, se trouveront fixées
dans la conscience même du peuple sur des assises inébranlables.
[19] Telle est, en résumé, la théorie, on pourrait dire le rêve, du Sillon, et c’est à cela que tend son
enseignement et ce qu’il appelle l’éducation démocratique du peuple, c’est-à-dire à porter à son
maximum la conscience et la responsabilité civique de chacun, d’où découlera la démocratie
économique et politique, et le règne de la justice, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
[20] Ce rapide exposé, Vénérables Frères, vous montre déjà clairement combien nous avions
raison de dire que le Sillon oppose doctrine à doctrine, qu’il bâtit sa cité sur une théorie contraire à
la vérité catholique et qu’il fausse les notions essentielles et fondamentales qui règlent les rapports
sociaux dans toute société humaine. Cette opposition ressortira davantage encore des
considérations suivantes.

[Erreurs sur la liberté, l’autorité et l’obéissance]

[21] Le Sillon place primordialement l’autorité publique dans le peuple, de qui elle dérive ensuite
aux gouvernants, de telle façon cependant qu’elle continue à résider en lui. Or Léon XIII a
formellement condamné cette doctrine dans son encyclique « Diuturnum illud » du Principat
politique, où il dit : « Des modernes en grand nombre, marchant sur les traces de ceux qui, au
siècle dernier, se donnèrent le nom de philosophes, déclarent que toute puissance vient du peuple ;
qu’en conséquence ceux qui exercent le pouvoir dans la société ne l’exercent pas comme leur
autorité propre, mais comme une autorité à eux déléguée par le peuple et sous la condition qu’elle
puisse être révoquée par la volonté du peuple de qui ils la tiennent. Tout contraire est le sentiment
des catholiques qui font dériver le droit de commander de Dieu, comme de son principe naturel
et nécessaire »
1. Sans doute le Sillon fait descendre de Dieu cette autorité qu’il place d’abord dans
le peuple, mais de telle sorte qu’« elle remonte d’en bas pour aller en haut, tandis que dans
l’organisation de l’Église le pouvoir descend d’en haut pour aller en bas »
2. Mais outre qu’il est
anormal que la délégation monte, puisqu’il est de sa nature de descendre, Léon XIII a réfuté par
avance cette tentative de conciliation de la doctrine catholique avec l’erreur du philosophisme. Car
il poursuit : « Il importe de le remarquer ici ; ceux qui président au gouvernement de la chose
publique peuvent bien, en certains cas être élus par la volonté et le jugement de la multitude, sans
répugnance ni opposition avec la doctrine catholique. Mais si ce choix désigne le gouvernant, il ne
lui confère pas l’autorité de gouverner ; il ne délègue pas le pouvoir, il désigne la personne qui en
sera investie »
3.
[22] Au reste, si le peuple demeure le détenteur du pouvoir, que devient l’autorité ? une ombre,
un mythe ; il n’y a plus de loi proprement dite, il n’y a plus d’obéissance. Le Sillon l’a reconnu ;
puisqu’en effet il réclame, au nom de la dignité humaine, la triple émancipation politique,
économique et intellectuelle, la cité future à laquelle il travaille n’aura plus de maîtres ni de
serviteurs ; les citoyens y seront tous libres, tous camarades, tous rois. Un ordre, un précepte serait
un attentat à la liberté, la subordination à une supériorité quelconque serait une diminution de
l’homme, l’obéissance une déchéance. Est-ce ainsi, Vénérables Frères, que la doctrine
traditionnelle de l’Église nous représente les relations sociales dans la cité même la plus parfaite
possible ? Est-ce que toute société de créatures indépendantes et inégales par nature n’a pas besoin
1
« Imo recentiores perplures, eorum vestigiis ingredientes, qui sibi superiore sæculo philosophorum nomen
inscripserunt, omnem inquiunt potestatem a populo esse : quare qui eam in civitate gerunt, ab iis non uti suam geri,
sed ut a populo sibi mandatam, et hac quidem lege, ut populi ipsius voluntate a quo mandata est revocari possit. Ab
his vero dissentiunt catholici homines, qui ius imperandi a Deo repetunt veluti a naturali necessarioque principio ».
2
Marc Sangnier, Discours de Rouen, 1907.
3
« Interest autem attendere hac loco eos qui reipublicæ præfuturi sint posse in quibusdam caussis voluntate
iudicioque deligi multituduinis, non adversante neque repugnante doctrina catholica. Quo sane delectu designatur
princeps, non conferuntur iura principatus, neque mandatur imperium, sed statuitur a quo sit gerendum ».
d’une autorité qui dirige leur activité vers le bien commun et qui impose sa loi ? Et si dans la
société il se trouve des êtres pervers (et il y en aura toujours), l’autorité ne devra-t-elle pas être
d’autant plus forte que l’égoïsme des méchants sera plus menaçant ? Ensuite, peut-on dire avec
une ombre de raison qu’il y a incompatibilité entre l’autorité et la liberté, à moins de se tromper
lourdement sur le concept de la liberté ? Peut-on enseigner que l’obéissance est contraire à la
dignité humaine et que l’idéal serait de la remplacer par « l’autorité consentie » ? Est-ce que
l’apôtre saint Paul n’avait pas en vue la société humaine à toutes ses étapes possibles, quand il
prescrivait aux fidèles d’être soumis à toute autorité ? Est-ce que l’obéissance aux hommes en tant
que représentants légitimes de Dieu, c’est-à-dire en fin de compte l’obéissance à Dieu, abaisse
l’homme et le ravale au-dessous de lui-même ? Est-ce que l’état religieux fondé sur l’obéissance
serait contraire à l’idéal de la nature humaine ? Est-ce que les Saints, qui ont été les plus
obéissants des hommes étaient des esclaves et des dégénérés ? Est-ce qu’enfin on peut imaginer un
état social, où JESUS-Christ revenu sur terre ne donnerait plus l’exemple de l’obéissance et ne dirait
plus : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ?
[Erreurs du Sillon sur l’égalité et la justice]
[23] Le Sillon, qui enseigne de pareilles doctrines et les met en pratique dans sa vie intérieure,
sème donc parmi votre jeunesse catholique des notions erronées et funestes sur l’autorité, la liberté
et l’obéissance. Il n’en est pas autrement de la justice et de l’égalité. Il travaille, dit-il, à réaliser
une ère d’égalité qui serait par là même une ère de meilleure justice. Ainsi pour lui, toute inégalité
de condition est une injustice ou, au moins, une moindre justice ! Principe souverainement
contraire à la nature des choses, générateur de jalousie et d’injustice et subversif de tout ordre
social. Ainsi la démocratie seule inaugurera le règne de la parfaite justice ! N’est-ce pas une injure
faite aux autres formes de gouvernement qu’on ravale, de la sorte, au rang de gouvernements de
pis-aller impuissants ? Au reste le Sillon se heurte encore sur ce point à l’enseignement de
Léon XIII. Il aurait pu lire dans l’Encyclique déjà citée du Principat politique que « la justice
sauvegardée, il n’est pas interdit aux peuples de se donner le gouvernement qui répond le mieux à
leur caractère ou aux institutions et coutumes qu’ils ont reçus de leurs ancêtres »
1
; et l’Encyclique
fait allusion à la triple forme de gouvernement bien connue. Elle suppose donc que la justice est
compatible avec chacune d’elles. Et l’Encyclique sur la condition des ouvriers n’affirme-t-elle pas
clairement la possibilité de restaurer la justice dans les organisations actuelles de la société,
puisqu’elle en indique les moyens. Or, sans aucun doute, Léon XIII entendait parler, non pas
d’une justice quelconque, mais de la justice parfaite. En enseignant donc que la justice est
compatible avec les trois formes de gouvernement qu’on sait, il enseignait que, sous ce rapport, la
Démocratie ne jouit pas d’un privilège spécial. Les Sillonistes qui prétendent le contraire, ou bien
refusent d’écouter l’Église ou se forment de la justice et de l’égalité un concept qui n’est pas
catholique.

[Erreurs du Sillon sur la fraternité et la charité]

[24] Il en est de même de la notion de la fraternité, dont ils mettent la base dans l’amour des
intérêts communs, ou, par-delà toutes les philosophies et toutes les religions, dans la simple
notion d’humanité, englobant ainsi dans le même amour et une égale tolérance tous les hommes
1
« Quamorbem, salva iustitia, non prohibentur populi illud sibi genus comparare reipublicæ, quod aut ipsorum
ingenio aut maiorum institutis moribusque magis respondeat ».

avec toutes leurs misères, aussi bien intellectuelles et morales que physiques et temporelles. Or la
doctrine catholique nous enseigne que le premier devoir de la charité n’est pas dans la tolérance
des convictions erronées, quelque sincères qu’elles soient, ni dans l’indifférence théorique ou
pratique pour l’erreur ou le vice où nous voyons plongés nos frères, mais dans le zèle pour leur
amélioration intellectuelle et morale non moins que pour leur bien-être matériel. Cette même
doctrine catholique nous enseigne aussi que la source de l’amour du prochain se trouve dans
l’amour de Dieu, père commun et fin commune de toute la famille humaine, et dans l’amour de
JESUS-Christ, dont nous sommes les membres au point que soulager un malheureux c’est faire du
bien à JESUS-Christ lui-même. Tout autre amour est illusion ou sentiment stérile et passager.
Certes l’expérience humaine est là, dans les sociétés païennes ou laïques de tous les temps, pour
prouver qu’à certaines heures la considération des intérêts communs ou de la similitude de nature
pèse fort peu devant les passions et les convoitises du cœur. Non, Vénérables Frères, il n’y a pas
de vraie fraternité en dehors de la charité chrétienne qui par amour pour Dieu et son Fils JESUS-
Christ, notre Sauveur, embrasse tous les hommes pour les soulager tous et pour les amener tous à
la même foi et au même bonheur du ciel. En séparant la fraternité de la charité chrétienne ainsi
entendue, la Démocratie, loin d’être un progrès, constituerait un recul désastreux pour la
civilisation. Car si l’on veut arriver, et nous le désirons de toute notre âme, à la plus grande
somme de bien-être possible pour la société et pour chacun de ses membres par la fraternité, ou
comme on dit encore par la solidarité universelle, il faut l’union des esprits dans la vérité, l’union
des volontés dans la morale, l’union des cœurs dans l’amour de Dieu et de son Fils, JESUS-Christ.
Or cette union n’est réalisable que par la charité catholique, laquelle, seule par conséquent, peut
conduire les peuples dans la marche du progrès vers l’idéal de la civilisation.
[Erreur fondamentale du Sillon : fausse idée de la dignité humaine]
[25] Enfin à la base de toutes les falsifications des notions sociales fondamentales, le Sillon place
une fausse idée de la dignité humaine. D’après lui, l’homme ne sera vraiment homme, digne de ce
nom, que du jour où il aura acquis une conscience éclairée, forte, indépendante, autonome,
pouvant se passer de maître, ne s’obéissant qu’à elle-même et capable d’assumer et de porter, sans
forfaire, les plus graves responsabilités. Voilà de ces grands mots avec lesquels on exalte le
sentiment de l’orgueil humain ; tel un rêve qui entraîne l’homme sans lumière, sans guide et sans
secours dans la voie de l’illusion, où, en attendant le grand jour de la pleine conscience, il sera
dévoré par l’erreur et les passions. Et ce grand jour quand viendra-t-il ? À moins de changer la
nature humaine (ce qui n’est pas au pouvoir du Sillon) viendra-t-il jamais ? Est-ce que les Saints,
qui ont porté la dignité humaine à son apogée, avaient cette dignité-là ? Et les humbles de la terre,
qui ne peuvent monter si haut, et qui se contentent de tracer modestement leur sillon, au rang que
la Providence leur a assigné, en remplissant énergiquement leurs devoirs dans l’humilité,
l’obéissance et la patience chrétienne, ne seraient-ils pas dignes du nom d’hommes, eux que le
Seigneur tirera un jour de leur condition obscure pour les placer au ciel parmi les princes de son
peuple ?
[26] Nous arrêtons là nos réflexions sur les erreurs du Sillon. Nous ne prétendons pas épuiser le
sujet, car il y aurait encore à attirer votre attention, sur d’autres points également faux et
dangereux, par exemple, sur sa manière de comprendre le pouvoir coercitif de l’Église. Il importe
maintenant de voir l’influence de ces erreurs sur la conduite pratique du Sillon et sur son action
sociale.

[L’esprit et les méthodes du Sillon – suppression de toute hiérarchie]

[27] Les doctrines du Sillon ne restent pas dans le domaine de l’abstraction philosophique. Elles
sont enseignées à la jeunesse catholique, et, bien plus, on s’essaie à les vivre. Le Sillon se regarde
comme le noyau de la cité future ; il la reflète donc aussi fidèlement que possible. En effet, il n’y a
pas de hiérarchie dans le Sillon. L’élite qui le dirige s’est dégagée de la masse par sélection, c’est-àdire
en s’imposant par son autorité morale et par ses vertus. On y entre librement, comme
librement on en sort. Les études s’y font sans maître, tout au plus avec un conseiller. Les cercles
d’études sont de véritables coopératives intellectuelles, où chacun est tout ensemble maître et
élève. La camaraderie la plus absolue règne entre les membres et met en contact total leurs âmes ;
de là, l’âme commune du Sillon. On l’a défini « une amitié ». Le prêtre lui-même, quand il y entre,
abaisse l’éminente dignité de son sacerdoce, et, par le plus étrange renversement des rôles, se fait
élève, se met au niveau de ses jeunes amis et n’est plus qu’un camarade.

[Défiance envers l’autorité de l’Église]

[28] Dans ces habitudes démocratiques et les théories sur la cité idéale qui les inspirent, vous
reconnaîtrez, Vénérables Frères, la cause secrète des manquements disciplinaires que vous avez
dû, si souvent, reprocher au Sillon. Il n’est pas étonnant que vous ne trouviez pas chez les chefs et
chez leurs camarades ainsi formés, fussent-ils séminaristes ou prêtres, le respect, la docilité et
l’obéissance qui sont dus à vos personnes et à votre autorité ; que vous sentiez de leur part une
sourde opposition, et que vous ayez le regret de les voir se soustraire totalement, ou, quand ils y
sont forcés par l’obéissance, se livrer avec dégoût à des œuvres non sillonistes. Vous êtes le passé ;
eux sont les pionniers de la civilisation future. Vous représentez la hiérarchie, les inégalités
sociales, l’autorité et l’obéissance : institutions vieillies, auxquelles leurs âmes, éprises d’un autre
idéal, ne peuvent plus se plier. Nous avons sur cet état d’esprit le témoignage de faits douloureux,
capables d’arracher des larmes ; et nous ne pouvons, malgré notre longanimité, nous défendre d’un
juste sentiment d’indignation. Eh quoi ! on inspire à votre jeunesse catholique la défiance envers
l’Église, leur mère ; on leur apprend que depuis dix-neuf siècles elle n’a pas encore réussi dans le
monde à constituer la société sur ses vraies bases ; qu’elle n’a pas compris les notions sociales de
l’autorité, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la dignité humaine ; que les grands
évêques et les grands monarques, qui ont créé et si glorieusement gouverné la France n’ont pas su
donner à leur peuple, ni la vraie justice ni le vrai bonheur, parce qu’ils n’avaient pas l’idéal du
Sillon !
[29] Le souffle de la Révolution a passé par là, et nous pouvons conclure que si les doctrines
sociales du Sillon sont erronées, son esprit est dangereux et son éducation funeste.
[30] Mais alors que devons-nous penser de son action dans l’Église, lui dont le catholicisme est si
pointilleux que d’un peu plus, à moins d’embrasser sa cause, on serait, à ses yeux, un ennemi
intérieur du catholicisme et l’on ne comprendrait rien à l’Évangile et à JESUS-Christ ? Nous
croyons bon d’insister sur cette question, parce que c’est précisément son ardeur catholique qui a
valu au Sillon, jusque dans ces derniers temps, de précieux encouragements et d’illustres suffrages.
Eh bien ! devant les paroles et les faits nous sommes obligés de dire que dans son action comme
dans sa doctrine le Sillon ne donne pas satisfaction à l’Église.

[L’Église inféodée à un parti politique]

[31] D’abord son catholicisme ne s’accommode que de la forme du gouvernement démocratique,
qu’il estime être la plus favorable à l’Église et se confondre pour ainsi dire avec elle ; il inféode
donc sa religion à un parti politique. Nous n’avons pas à démontrer que l’avènement de la
démocratie universelle n’importe pas à l’action de l’Église dans le monde ; nous avons déjà rappelé
que l’Église a toujours laissé aux nations le souci de se donner le gouvernement qu’elles estiment
le plus avantageux pour leurs intérêts. Ce que nous voulons affirmer encore une fois, après notre
prédécesseur, c’est qu’il y a erreur et danger à inféoder, par principe, le catholicisme à une forme
de gouvernement ; erreur et danger qui sont d’autant plus grands lorsqu’on synthétise la religion
avec un genre de démocratie dont les doctrines sont erronées. Or c’est le cas du Sillon ; lequel, par
le fait, et pour une forme politique spéciale, en compromettant l’Église, divise les catholiques,
arrache la jeunesse et même des prêtres et des séminaristes à l’action simplement catholique et
dépense, en pure perte, les forces vives d’une partie de la nation.

[L’Église laissée sans défense sur le terrain politique]

[32] Et voyez, Vénérables Frères, une étonnante contradiction. C’est précisément parce que la
religion doit dominer tous les partis, c’est en invoquant ce principe que le Sillon s’abstient de
défendre l’Église attaquée. Certes ce n’est pas l’Église qui est descendue dans l’arène politique ; on
l’y a entraînée et pour la mutiler et pour la dépouiller. Le devoir de tout catholique n’est-il donc
pas d’user des armes politiques qu’il tient en mains pour la défendre, et aussi pour forcer la
politique à rester dans son domaine et à ne s’occuper de l’Église que pour lui rendre ce qui lui est
dû ? Eh bien ! en face de l’Église ainsi violentée, on a souvent la douleur de voir les Sillonistes se
croiser les bras, si ce n’est qu’à la défendre ils trouvent leur compte ; on les voit dicter ou soutenir
un programme qui nulle part ni à aucun degré ne révèle le catholique. Ce qui n’empêche pas les
mêmes hommes, en pleine lutte politique, sous le coup d’une provocation, d’afficher
publiquement leur foi. Qu’est-ce à dire, sinon qu’il y a deux hommes dans le Silloniste : l’individu
qui est catholique ; le Silloniste, l’homme d’action, qui est neutre.

[Action silloniste et Action catholique]

[33] Il fut un temps où le Sillon, comme tel, était formellement catholique. En fait de force
morale, il ne connaissait que la force catholique, et il allait proclamant que la démocratie serait
catholique ou qu’elle ne serait pas. Un moment vint où il se ravisa. Il laissa à chacun sa religion ou
sa philosophie. Il cessa lui-même de se qualifier de catholique, et à la formule : « la démocratie
sera catholique », il substitua cette autre : « la démocratie ne sera pas anticatholique », pas plus
d’ailleurs qu’anti-juive ou anti-boudhiste. Ce fut l’époque du plus grand Sillon. On appela à la
construction de la cité future tous les ouvriers de toutes les religions et de toutes les sectes. On ne
leur demanda que d’embrasser le même idéal social, de respecter toutes les croyances et d’apporter
un certain appoint de forces morales. Certes, proclamait-on, « les chefs du Sillon mettent leur foi
religieuse au-dessus de tout. Mais peuvent-ils ôter aux autres le droit de puiser leur énergie
morale là où ils peuvent ? En revanche, ils veulent que les autres respectent leur droit, à eux, de la
puiser dans la foi catholique. Ils demandent donc à tous ceux qui veulent transformer la société
présente dans le sens de la démocratie de ne pas se repousser mutuellement à cause des
convictions philosophiques ou religieuses qui peuvent les séparer, mais de marcher la main dans la
main, non pas en renonçant à leurs convictions, mais en essayant de faire sur le terrain des réalités
pratiques la preuve de l’excellence de leurs convictions personnelles. Peut-être sur ce terrain de
l’émulation entre âmes attachées à différentes convictions religieuses ou philosophiques l’union
pourra se réaliser »
1.Et l’on déclara en même temps (comment cela pouvait-il s’accomplir ?) que le
petit Sillon catholique serait l’âme du grand Sillon cosmopolite.
[34] Récemment le nom du plus grand Sillon a disparu, et une nouvelle organisation est
intervenue, sans modifier, bien au contraire, l’esprit et le fond des choses « pour mettre de l’ordre
dans le travail et organiser les diverses forces d’activité. Le Sillon reste toujours une âme, un esprit,
qui se mêlera aux groupes et inspirera leur activité ». Et tous les groupements nouveaux, devenus
en apparence autonomes : catholiques, protestants, libres penseurs, sont priés de se mettre à
l’œuvre. « Les camarades catholiques travailleront entre eux dans une organisation spéciale à
s’instruire et à s’éduquer. Les démocrates protestants et libres penseurs en feront autant de leur
côté. Tous, catholiques, protestants et libres penseurs auront à cœur d’armer la jeunesse, non pas
pour une lutte fratricide, mais pour une généreuse émulation sur le terrain des vertus sociales et
civiques »
2.
[35] Ces déclarations et cette nouvelle organisation de l’action silloniste appellent de bien graves
réflexions.
[36] Voici fondée par des catholiques une association interconfessionnelle, pour travailler à la
réforme de la civilisation, œuvre religieuse au premier chef ; car pas de vraie civilisation sans
civilisation morale, et pas de vraie civilisation morale sans la vraie religion : c’est une vérité
démontrée, c’est un fait d’histoire. Et les nouveaux Sillonistes ne pourront pas prétexter qu’ils ne
travailleront que « sur le terrain des réalités pratiques » où la diversité des croyances n’importe pas.
Leur chef sent si bien cette influence des convictions de l’esprit sur le résultat de l’action, qu’il les
invite, à quelque religion qu’ils appartiennent, à « faire sur le terrain des réalités pratiques la
preuve de l’excellence de leurs convictions personnelles ». Et avec raison, car les réalisations
pratiques revêtent le caractère des convictions religieuses, comme les membres d’un corps jusqu’à
leurs dernières extrémités reçoivent leur forme du principe vital qui l’anime.
[37] Ceci dit, que faut-il penser de la promiscuité où se trouveront engagés les jeunes catholiques
avec des hétérodoxes et des incroyants de toute sorte dans une œuvre de cette nature ? N’est-elle
pas mille fois plus dangereuse pour eux qu’une association neutre ? Que faut-il penser de cet appel
à tous les hétérodoxes et à tous les incroyants à prouver l’excellence de leurs convictions sur le
terrain social, dans une espèce de concours apologétique, comme si ce concours ne durait pas
depuis dix-neuf siècles, dans des conditions moins dangereuses pour la foi des fidèles et tout en
l’honneur de l’Église Catholique ? Que faut-il penser de ce respect de toutes les erreurs et de
l’invitation étrange, faite par un catholique à tous les dissidents, de fortifier leurs convictions par
l’étude et d’en faire des sources toujours plus abondantes de forces nouvelles ? Que faut-il penser
d’une association où toutes les religions et même la libre-pensée peuvent se manifester hautement,
à leur aise ? car les Sillonistes qui dans les conférences publiques et ailleurs proclament fièrement
leur foi individuelle n’entendent certainement pas fermer la bouche aux autres et empêcher le
protestant d’affirmer son protestantisme et le sceptique son scepticisme. Que penser enfin d’un
catholique qui, en entrant dans son cercle d’études, laisse son catholicisme à la porte, pour ne pas
effrayer ses camarades, qui « rêvant d’une action sociale désintéressée répugnent à la faire servir au
triomphe d’intérêts, de coteries ou même de convictions quelles qu’elles soient ». Telle est la
profession de foi du nouveau comité démocratique d’action sociale, qui a hérité de la plus grande
1
Marc Sangnier, Discours de Rouen, 1907.
2
Marc Sangnier, Paris, Mai 1910.

tâche de l’ancienne organisation et qui, dit-il, « brisant l’équivoque entretenue autour du plus
grand Sillon tant dans les milieux réactionnaires que dans les milieux anticléricaux », est ouvert à
tous les hommes « respectueux des forces morales et religieuses et convaincus qu’aucune
émancipation sociale véritable n’est possible sans le ferment d’un généreux idéalisme ».
[38] Oui, hélas ! l’équivoque est brisée ; l’action sociale du Sillon n’est plus catholique ; le
Silloniste, comme tel, ne travaille pas pour une coterie et « l’Église, il le dit, ne saurait à aucun
titre être bénéficiaire des sympathies que son action pourra susciter ». Étrange insinuation
vraiment ! On craint que l’Église ne profite de l’action sociale du Sillon dans un but égoïste et
intéressé, comme si tout ce qui profite à l’Église ne profitait pas à l’humanité ! Étrange
renversement des idées : c’est l’Église qui serait la bénéficiaire de l’action sociale, comme si les plus
grands économistes n’avaient pas reconnu et démontré que c’est l’action sociale, qui, pour être
sérieuse et féconde, doit bénéficier de l’Église. Mais plus étranges encore, effrayantes et
attristantes à la fois, sont l’audace et la légèreté d’esprit d’hommes qui se disent catholiques, qui
rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d’établir sur terre, par-dessus l’Église
Catholique, « le règne de la justice et de l’amour », avec des ouvriers venus de toute part, de toutes
religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu’ils oublient ce qui les divise : leurs
convictions religieuses et philosophiques, et qu’ils mettent en commun ce qui les unit : un
généreux idéalisme et des forces morales prises « où ils peuvent ». Quand on songe à tout ce qu’il a
fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et les souffrances
de millions de martyrs, et les lumières des Pères et des Docteurs de l’Église, et le dévouement de
tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du Ciel, et des fleuves de grâce divine,
et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie et l’Esprit de JESUS-Christ, la Sagesse de Dieu, le
Verbe fait homme, quand on songe, disons-nous, à tout cela, on est effrayé de voir de nouveaux
apôtres s’acharner à faire mieux avec la mise en commun d’un vague idéalisme et de vertus
civiques. Que vont-ils produire ? qu’est-ce qui va sortir de cette collaboration ? Une construction
purement verbale et chimérique, où l’on verra miroiter pêle-mêle et dans une confusion
séduisante les mots de liberté, de justice, de fraternité et d’amour, d’égalité et d’exaltation
humaine, le tout basé sur une dignité humaine mal comprise. Ce sera une agitation tumultueuse,
stérile pour le but proposé et qui profitera aux remueurs de masses moins utopistes. Oui,
vraiment, on peut dire que le Sillon convoie le socialisme l’œil fixé sur une chimère.
[Préparation d’une cité future, d’une Église universelle sans dogmes, ni hiérarchie]
[39] Nous craignons qu’il n’y ait encore pire. Le résultat de cette promiscuité en travail, le
bénéficiaire de cette action sociale cosmopolite, ne peut être qu’une démocratie qui ne sera ni
catholique, ni protestante, ni juive ; une religion (car le Sillonisme, les chefs l’ont dit, est une
religion) plus universelle que l’Église catholique, réunissant tous les hommes devenus enfin frères
et camarades dans « le règne de Dieu ». – « On ne travaille pas pour l’Église, on travaille pour
l’humanité. »
[40] Et maintenant, pénétrés de la plus vive tristesse, nous nous demandons, Vénérables Frères,
ce qu’est devenu le catholicisme du Sillon. Hélas ! Lui qui donnait autrefois de si belles espérances,
ce fleuve limpide et impétueux a été capté dans sa marche par les ennemis modernes de l’Église et
ne forme plus dorénavant qu’un misérable affluent du grand mouvement d’apostasie, organisé,
dans tous les pays, pour l’établissement d’une Église universelle qui n’aura ni dogmes ni
hiérarchie, ni règle pour l’esprit ni frein pour les passions, et qui, sous prétexte de liberté et de
dignité humaine, ramènerait dans le monde, si elle pouvait triompher, le règne légal de la ruse et
de la force, et l’oppression des faibles, de ceux qui souffrent et qui travaillent.
[41] Nous ne connaissons que trop les sombres officines où l’on élabore ces doctrines délétères,
qui ne devraient pas séduire des esprits clairvoyants. Les chefs du Sillon n’ont pu s’en défendre ;
l’exaltation de leurs sentiments, l’aveugle bonté de leur cœur, leur mysticisme philosophique mêlé
d’une part d’illuminisme les ont entraînés vers un nouvel évangile, dans lequel ils ont cru voir le
véritable Évangile du Sauveur, au point qu’ils osent traiter Notre Seigneur JESUS-Christ avec une
familiarité souverainement irrespectueuse et que, leur idéal étant apparenté à celui de la
Révolution, ils ne craignent par de faire entre l’Évangile et la Révolution des rapprochements
blasphématoires, qui n’ont pas l’excuse d’avoir échappé à quelque improvisation tumultueuse.

[L’Évangile et JESUS-Christ défigurés]

[42] Nous voulons attirer votre attention, Vénérables Frères, sur cette déformation de l’Évangile
et du caractère sacré de Notre-Seigneur JESUS-Christ, Dieu et Homme, pratiquée dans le Sillon et
ailleurs. Dès que l’on aborde la question sociale, il est de mode dans certains milieux d’écarter
d’abord la Divinité de JESUS-Christ, et puis de ne parler que de sa souveraine mansuétude, de sa
compassion pour toutes les misères humaines, de ses pressantes exhortations à l’amour du
prochain et à la fraternité. Certes JESUS nous a aimés d’un amour immense, infini, et Il est venu
sur terre souffrir et mourir pour que, réunis autour de Lui, dans la justice et l’amour, animés des
mêmes sentiments de charité mutuelle, tous les hommes vivent dans la paix et le bonheur. Mais à
la réalisation de ce bonheur temporel et éternel Il a mis, avec une souveraine autorité, la condition
que l’on fasse partie de son troupeau, que l’on accepte sa doctrine, que l’on pratique la vertu et
qu’on se laisse enseigner et guider par Pierre et ses successeurs. Puis si JESUS a été bon pour les
égarés et les pécheurs, Il n’a pas respecté leurs convictions erronées, quelque sincères qu’elles
parussent ; il les a tous aimés pour les instruire, les convertir et les sauver. S’Il a appelé à Lui, pour
les soulager, ceux qui peinent et qui souffrent, ce n’a pas été pour leur prêcher la jalousie d’une
égalité chimérique. S’Il a relevé les humbles, ce n’a pas été pour leur inspirer le sentiment d’une
dignité indépendante et rebelle à l’obéissance. Si son Cœur débordait de mansuétude pour les
âmes de bonne volonté, Il a su également s’armer d’une sainte indignation contre les profanateurs
de la maison de Dieu, contre les misérables qui scandalisent les petits, contre les autorités qui
accablent le peuple sous le poids de lourds fardeaux sans y mettre le doigt pour les soulever. Il a
été aussi fort que doux ; il a grondé, menacé, châtié, sachant et nous enseignant que souvent la
crainte est le commencement de la sagesse et qu’il convient parfois de couper un membre pour
sauver le corps. Enfin Il n’a pas annoncé pour la société future le règne d’une félicité idéale, d’où
la souffrance serait bannie ; mais par ses leçons et par ses exemples, Il a tracé le chemin du
bonheur possible sur terre et du bonheur parfait au Ciel : la voie royale de la Croix. Ce sont là des
enseignements qu’on aurait tort d’appliquer seulement à la vie individuelle en vue du salut éternel ;
ce sont des enseignements éminemment sociaux, et ils nous montrent en Notre-Seigneur JESUS-
Christ autre chose qu’un humanitarisme sans consistance et sans autorité.

[Le clergé et l’action sociale]

[43] Pour vous, Vénérables Frères, continuez activement l’œuvre du Sauveur des hommes par
l’imitation de sa douceur et de sa force. Inclinez-vous vers toutes les misères, qu’aucune douleur
n’échappe à votre sollicitude pastorale, qu’aucune plainte ne vous trouve indifférents. Mais aussi,
prêchez hardiment leurs devoirs aux grands et aux petits ; il vous appartient de former la
conscience du peuple et des pouvoirs publics. La question sociale sera bien près d’être résolue,
lorsque les uns et les autres, moins exigeants sur leurs droits mutuels, rempliront plus exactement
leurs devoirs.
[44] De plus, comme dans le conflit des intérêts, et surtout dans la lutte avec des forces
malhonnêtes, la vertu d’un homme, sa sainteté même ne suffit pas toujours à lui assurer le pain
quotidien, et que les rouages sociaux devraient être organisés de telle façon que par leur jeu
naturel ils paralysent les efforts des méchants et rendent abordable à toute bonne volonté sa part
légitime de félicité temporelle, nous désirons vivement que vous preniez une part active à
l’organisation de la société dans ce but. Et à cette fin, pendant que vos prêtres se livreront avec
ardeur au travail de la sanctification des âmes, de la défense de l’Église, et aux œuvres de charité
proprement dites, vous en choisirez quelques-uns, actifs et d’esprit pondéré, munis des grades de
docteurs en philosophie et en théologie, et possédant parfaitement l’histoire de la civilisation
antique et moderne, et vous les appliquerez aux études moins élevées et plus pratiques de la
science sociale, pour les mettre, en temps opportun à la tête de vos œuvres d’action catholique.
Toutefois que ces prêtres ne se laissent pas égarer, dans le dédale des opinions contemporaines,
par le mirage d’une fausse démocratie ; qu’ils n’empruntent pas à la rhétorique des pires ennemis
de l’Église et du peuple un langage emphatique plein de promesses aussi sonores qu’irréalisables.
Qu’ils soient persuadés que la question sociale et la science sociale ne sont pas nées d’hier ; que, de
tout temps, l’Église et l’État, heureusement concertés, ont suscité dans ce but des organisations
fécondes ; que l’Église, qui n’a jamais trahi le bonheur du peuple par des alliances
compromettantes, n’a pas à se dégager du passé et qu’il lui suffit de reprendre, avec le concours
des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les
adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l’évolution
matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires, ni
novateurs, mais traditionalistes.

[Mesures pratiques]

[45] Cette œuvre éminemment digne de votre zèle pastoral, nous désirons que, loin d’y faire
obstacle, la jeunesse du Sillon, dégagée de ses erreurs, y apporte dans l’ordre et la soumission
convenables un concours loyal et efficace.
[46] Nous tournant donc vers les chefs du Sillon, avec la confiance d’un Père qui parle à ses
enfants, nous leur demandons pour leur bien, pour le bien de l’Église et de la France, de vous
céder leur place. Nous mesurons, certes, l’étendue du sacrifice que nous sollicitons d’eux, mais
nous les savons assez généreux pour l’accomplir, et, d’avance, au nom de Notre-Seigneur JESUS-
Christ, dont nous sommes l’indigne représentant, nous les en bénissons. Quant aux membres du
Sillon, nous voulons qu’ils se rangent par diocèses pour travailler sous la direction de leurs évêques
respectifs à la régénération chrétienne et catholique du peuple, en même temps qu’à l’amélioration
de son sort. Ces groupes diocésains seront, pour le moment, indépendants les uns des autres ; et
afin de bien marquer qu’ils ont brisé avec les erreurs du passé, ils prendront le nom de Sillons
catholiques et chacun de leurs membres ajoutera à son titre de Silloniste le même qualificatif de
catholique. Il va sans dire que tout Silloniste catholique restera libre de garder par ailleurs ses
préférences politiques, épurées de tout ce qui ne serait pas entièrement conforme, en cette
matière, à la doctrine de l’Église. Que si, Vénérables Frères, des groupes refusaient de se
soumettre à ces conditions, vous devriez les considérer comme refusant par le fait de se soumettre
à votre direction ; et, alors, il y aurait à examiner s’ils se confinent dans la politique ou l’économie
pure, ou s’ils persévèrent dans leurs anciens errements. Dans le premier cas, il est clair que vous
n’auriez pas plus à vous en occuper que du commun des fidèles ; dans le second, vous devriez agir
en conséquence, avec prudence mais avec fermeté. Les prêtres auront à se tenir totalement en
dehors des groupes dissidents et se contenteront de prêter le secours du saint ministère
individuellement à leurs membres, en leur appliquant au tribunal de la Pénitence les règles
communes de la morale relativement à la doctrine et à la conduite. Quant aux groupes
catholiques, les prêtres et les séminaristes, tout en les favorisant et en les secondant, s’abstiendront
de s’y agréger comme membres ; car il convient que la milice sacerdotale reste au-dessus des
associations laïques, mêmes les plus utiles et animées du meilleur esprit.
[47] Telles sont les mesures pratiques par lesquelles nous avons cru nécessaire de sanctionner
cette lettre sur le Sillon et les Sillonistes. Que le Seigneur veuille bien, nous l’en prions du fond de
l’âme, faire comprendre à ces hommes et à ces jeunes gens les graves raisons qui l’ont dictée, qu’Il
leur donne la docilité du cœur, avec le courage de prouver, en face de l’Église, la sincérité de leur
ferveur catholique ; et à vous, Vénérables Frères, qu’Il vous inspire pour eux, puisqu’ils sont
désormais vôtres, les sentiments d’une affection toute paternelle.
[48] C’est dans cet espoir, et pour obtenir ces résultats si désirables, que Nous vous accordons de
tout cœur, ainsi qu’à votre clergé et à votre peuple, la Bénédiction Apostolique.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 25 août 1910, la huitième année de Notre Pontificat.

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 25 Aoû 2015, 4:31 am

REGNUM GALLIAE, REGNUM MARIAE

« Il est certain, selon un ancien adage,
que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie »,
et cela à juste titre. »

(Pie XI, lettre apostolique "Galliam" du 2 mars 1922)


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 St_rym10

À LA REINE DES FRANCS
sur l'Ave Maria de Lourdes




1- Vous êtes la Reine
Du peuple des Francs :
Vierge souveraine
Ils sont vos enfants.

R./ Ave, ave, ave Maria !
Ave, ave, ave Maria !


2- Un jour la Patrie
En vos douces mains,
Ô Vierge bénie
Remit ses destins.

3- Devant votre image,
Nos dévots aïeux
Puisaient le courage
Qui soutient les preux.

4- De vos sanctuaires,
Le sol est fleuri :
Ils gardent nos terres
Contre l’ennemi.

5- De notre Patrie
Vous fûtes toujours,
Ô Vierge Marie,
Le meilleurs secours.

6- Sur cette paroisse
Versez vos faveurs :
Que la foi s’accroisse
Et garde les mœurs.

7- Donnez à l’enfance
Sa belle pudeur,
Avec l’innocence
Qui charme les cœurs.

8- Donnez la sagesse
Source du bonheur ;
Et de la jeunesse
Protégez l’honneur.

9- Donnez le courage
Au père chrétien :
Qu’il soit du jeune âge
Le ferme soutien.

10- Donnez à la mère,
Et la fermeté
Et la force austère
Et la sainteté.

11- Sous votre bannière
Nous irons joyeux,
Sûrs que notre Mère
Nous conduit aux Cieux.

12- De la douce France
Conduisez les fils,
Vierge d’espérance,
Jusqu’au Paradis.


REINE D’ESPÉRANCE
sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima


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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 25 Aoû 2015, 10:17 pm

101- Frère Jacques

- Frère Jacques, dormez-vous ?
- Non non, je ne dors pas.
- Mais alors, que faites-vous ?
- Je dis mes Ave Maria.

l'Aveugle-Vendéen
(19/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7033&media=498097

102- Le Ciel ouvert

Le Ciel est bien ouvert
Pour qui veut y aller.
On me dira : « Comment faire ?
- Dites vos Trois Ave
Le matin et le soir,
Le soir et le matin.
Ainsi vous êtes certains
D'aller un jour JESUS voir
Dans la sainte Cité
Grâce à vos Trois Ave. »

l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)

Le Ciel ouvert par les 3 Ave Maria

103- Histoire

Je ne vous raconterai pas
Cette histoire que voilà,
Car il vous faut la trouver,
Et en exclusivité
Sur le lien ci-après
Que je mets tout exprès.
http://fr.gloria.tv/?media=499319&postings
C'est une histoire d'exclusion
Où l'on va de bond en bond
Poursuivi par la milice
De l'horrible malice.
L'histoire se finit bien
Comme vous le verrez :
À force de faire le foin,
On y est arrivé.
À vous de découvrir
Tout ce que cela veut dire.

l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=499319

104- Le divin Exclu

Qui est le divin Exclu ?
C'est le divin JESUS
Qui fut bien le rebut,
L'Exclu-des-exclus,
De toute l'humanité
Lorsqu'il fut crucifié
Sur la Croix du Calvaire.
Et nous-mêmes il faut faire
Ce que lui-même a fait.
Portons donc notre faix
Et ne nous plaignons pas :
Il faut passer par là !
Il nous faut être exclu
Comme lui-même le fut.
Pour être les premiers,
Soyons donc les derniers :
Pour être des inclus,
Soyons donc des exclus.

l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=514052

105- Les Saints-Exclus

Aujourd'hui les esprits forts
Craignent plus le Père de Montfort
Que les homo-sodomistes
Et autres LGBTistes.
Le monde a des maximes
Qui ne sont pas les nôtres :
Il est au paroxysme
Des plaisirs où il se vautre.
Fuyons donc la mondanité,
Non pas celle du diable vert
Qui met la mondanité à l'envers
Et qui fait tout exploser
Depuis qu'il a le pouvoir
Sur les autorités
Et qu'il nous fait tout voir
De travers pour triompher !
Fuyons donc la mondanité,
Celle que nous décrit JESUS,
Et nous serons pour l'éternité
Avec tous les Saints-Exclus,
Car tous les Saints ont été exclus,
Puisque l'on dit aujourd'hui
Que s'ils avaient maintenant vécus
On les mettrait tous en psychiatrie.
Je suis heureux de vous annoncer
Que moi, je suis de leur côté.

l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6869&media=430081

106- La Thora

Oh ! qu'on est heureux
Quand on aime le bon Dieu !
Qu'est-ce qu'on est bien
Quand on aime le prochain !
Pour conclure cela,
Je dis : Ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6869&media=505735

107- Pensées de Pascal

Pascal n'a pas le monopole
Des pensées et paroles :
C'est à tort qu'on l'a pris
Pour un immense génie.
En effet, saint Louis-Marie
Est bien plus grand que lui !
Mais je le dis, où l'a-t-on mis ?
On l'a mis dans les orties,
Je parle de saint Louis-Marie,
Bien sûr, on a compris.
Et pour bien faire voir
Que le génie français
Va plus loin que ce loir
Qui dort bien désormais,
Voici une pensée
Qui agrée ou désagrée
Telle ou telle personne :
Peu importe, j'en ai des tonnes.
« Quand tout va bien, ils sont là
Les amis d'ici-bas ;
Vous êtes dans le malheur ?
Ils sont partis ailleurs ! »
D'autres, je n'en dirai
Quoique j'en puisse mettre !
Mon temps est limité
Et je n'en suis pas maître.
Je réserve les autres
Pour ceux de vous autres
Qui iront dans l'Empyrée
Avec moi-même chanter :
Ave, ave, ave Maria !
Par ce signe tu vaincras !

l'Aveugle-Vendéen
(20/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7022&media=390891

108- Réflexion

Je réfléchis et je vois
Qu'aujourd'hui il n'y a plus la foi.
Le constat en est navrant,
Mais qu'y faire dorénavant !
Il en est de même de la charité
Qui partout, jusqu'ici, s'est éclipsée.
Ils disent : "Paix et sécurité !"
Mais il n'y a point en vérité
Ni de sécurité ni de paix.
Sera-ce donc à tout jamais
Que ces choses-là ont disparu ?
Non non, nous reverrons ces vertus
Quand le Grand-Exterminateur
Sera parti dans la chaleur
Du gouffre profond de l'oubli
Par le pied vainqueur de Marie.
Te Deum ! Ave Maria !
Elle vaincra : Alléluia !

l'Aveugle-Vendéen
(21/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=539048

109- Les vautours

Les vautours s'en sont allés
À leur rapacité naturelle :
Tous ensembles ils se sont jetés
Sur une pauvre hirondelle.
Que dire des vautours artificiels ?
Ils sont encore plus consommés
En rapacité que les premiers,
C'est-à-dire que les vautours naturels.
À quoi assistons-nous aujourd'hui ?
À un festin de vautourerie !
Ils se sont abattus en rangs serrés
Sur l’Église pour la dévorer !
Mais qu'ils fassent donc quoi que ce soit,
Ils n'y arriveront pas,
Même si c'est de l'intérieur
Qu'ils la dévorent hardiment,
Car d'un seul coup, en un moment,
Notre Dieu dans sa fureur
Les fera tomber dans le creux
Du Vésuve tout en feu.
N'ayant plus rien à dévorer,
Ils se dévoreront eux-mêmes
En vomissant tous leurs blasphèmes
Pendant toute une éternité.

l'Aveugle-Vendéen
(21/10/2013)

http://www.montfortajpm.sitew.fr/#Vidéo_87

110- Amour, Mission, Jugement

L'Amour n'est pas aimé,
A dit Notre-Seigneur ;
L'Amour est malmené
En ce temps, à cette heure :
On le traîne partout,
De Pilate à Hérode ;
On le met dans la boue,
On le met à la mode.
C'est pourquoi la Mission
Est devenue démission
Et qu'on a arrêté
Aujourd'hui de prêcher,
Car tout le monde prêche
Tête en bas tête-bêche,
Tous étant missionnaires
Pour prêcher à l'envers.
Mais vient le Jugement
Qui jugera ces choses,
Ceci en peu de temps
Car la nuit se fait close !
Les ténèbres ont envahi
L'univers tout entier
Jusqu'aux portes du Paradis
Qui en est ébranlé !
À cause des élus,
Les temps sont abrégés,
Car, nous a dit JESUS,
Vous seriez tous damnés.
Amour, Mission, Jugement :
Est arrivé le temps.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(21/10/2013)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMer 26 Aoû 2015, 8:33 am

LA FRANCE REPENTANTE AUX PIEDS DU SACRÉ-CŒUR

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 La_fra10

PITIÉ, MON DIEU !





VŒU NATIONAL
AU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS
Cantique du pèlerinage de Paray-le-Monial (juin 1873)


1- Pitié, mon Dieu ! c’est pour notre patrie
Que nous prions au pied de cet autel.
Les bras liés et la face meurtrie,
Elle a porté ses regards vers le ciel.

R./ Dieu de clémence,
Ô Dieu vainqueur  !
Sauvez Rome et la France,
Par votre Sacré-Cœur !
(bis)


2- Pitié, mon Dieu ! sur un nouveau Calvaire,
Gémit le Chef de votre Église en pleurs :
Glorifiez le Successeur de Pierre
Par un triomphe égal à ses douleurs.

3- Pitié, mon Dieu ! la Vierge immaculée
N’a pas en vain fait entendre sa voix :
Sur notre terre ingrate et désolée
Les fleurs du Ciel croîtront comme autrefois.

4- Pitié, mon Dieu ! pour tant d’hommes fragiles,
Vous outrageant, sans savoir ce qu’ils font :
Faites renaître, en traits indélébiles,
Le sceau du Christ, imprimé sur leur front !

5- Pitié, mon Dieu ! votre Cœur adorable
À nos soupirs ne sera pas fermé :
Il nous convie au mystère ineffable
Qui ravissait l’Apôtre bien-aimé.

6- Pitié, mon Dieu ! que la source de vie
Auprès de nous ne coule pas en vain !
Mais qu’en ces lieux Marguerite-Marie
Nous associe à son tourment divin !

7- Pitié, mon Dieu ! Quand, à votre servante
De votre Cœur vous dévoiliez l’amour,
Vous avez vu la France pénitente
À ce trésor venant puiser un jour.

8- Pitié, mon Dieu ! trop faibles sont nos âmes
Pour désarmer votre juste courroux :
Embrasez-les de généreuses flammes
Et rendez-les moins indignes de vous !

9- Pitié, mon Dieu ! Si votre main châtie
Un peuple ingrat qui semble la braver,
Elle commande à la mort, à la vie :
Par un miracle elle peut nous sauver.

10- Pitié, mon Dieu ! Que votre règne arrive !
Que votre nom soit partout respecté :
Que sur la terre à vos lois attentive
Tout obéisse à votre volonté !

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMer 26 Aoû 2015, 7:06 pm

111- Avortement, Sodomie, Euthanasie

Toute l'assemblée s'est levée
Sans un seul en excepter
Quand ils ont proclamé
La loi sur l'IVG !
Point de manifestations !
Aucune réprobation,
Si ce n'est quelques ronflements
De certains princes indolents.
Le gouvernement même assura
Que ce fut grâce à l’épiscopat
Que cette loi scélérate passa :
Et d'avorter on commença.
Et ce fut la même chose
Quand la sodomie, version rose
Passa par le chemin du Pacs :
Tout le monde cria : Pax !
On se plaignit un peu plus tard,
Et l'on manifesta, comme par hasard,
Quand le Pacs devint mariage :
Mais le mal était fait
Et plus rien n'y faisait,
Tout était en bagage,
Le train étant passé.
Et nous voici arrivé
Au dernier acte de la tragédie,
Savoir, à l'euthanasie.
Serai-je euthanasié
Par la libre pensée ?
Ô génération de mort
Qui tente son dernier effort :
Lui aussi va réussir.
La dignité de mourir
En est le titre hypocrite.
L'on va, l'on va très vite
Vers la fin de cette génération,
De cette exécrable civilisation
Qui ira bientôt s'abîmer
Dans une malheureuse éternité.
Et c'est dans l'Abomination
De la grande Désolation
Qu'ont lieu toutes ces horreurs
Qui viennent des profondeurs
De ces sombres officines
Que notre Dieu abomine.
Malheur ! Malheur ! Trois fois malheur
Au grand, très grand Exterminateur
Qui couronne cet édifice
De l'infernale malice.
Avortement, sodomie, euthanasie,
Voilà trois monstres d'hypocrisie
Qui ont de multiples enfants
Aussi noirs qu'eux en notre temps.
Sainte Vierge, délivrez-nous
De tous ces horribles loups !
Vierge Sainte, délivrez-moi
De tous ces monstres-là !

l'Aveugle-Vendéen
(22/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=412522

112- Lettre ouverte

...Vous n'ignorez pas que les gens d'aujourd'hui
Ne regardent les choses qu'en zappant :
Un coup par-là, un coup par-ci,
Et tout est fait en un instant.
Si je leur mettais du porno
Et qu'il fallût ouvrir mille fenêtres,
C'est sûr, ils les ouvriraient aussitôt,
Dussent-ils le payer de leur tête.
Mais pour ce qui est des cantiques,
Il leur faut mettre tout en main,
Un quatrain après un autre quatrain !
À ce compte, n'importe quelle boutique
De tout commerce ferait faillite.
Ceci dit, pensons à la minorité
Qui, c'est certain, en profite :
J'en ai des preuves assurées.
C'est la raison de ma présence
Sur Gloria.tv
Afin de pouvoir quelque peu aider
Par de sages et saintes sentences
Tous les pauvres exclus comme moi
Qui n'ont aucun pouvoir, croyez-moi.
Je n'ai aucun ressentiment
D'être maltraité sur ce site :
C'est que le malin est mécontent
De tout ce que j'y édite.
Tant mieux, tant mieux, c'est un bon signe,
Et j'en suis très content,
Et plus on me fait la guigne
Et plus le bien que je fais s'étend.
Si vous voulez que je ne sois plus
Dans mon magnifique statut,
Établissez-moi sur les tribunes,
Car la chose est très opportune,
Et le consommateur consommera
Tous mes Ave Maria...

l'Aveugle-Vendéen
(22/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=8752

113- Lettre fermée

...Oui, en vérité je suis heureux
Que l'on me prenne pour un gueux
Parce qu'ainsi ce que je fais
Sera de beaucoup bien plus parfait
Étant donné que je n'en suis pour rien,
Et c'est la stricte vérité,
N'étant qu'un pauvre baladin
Qui n'a plus rien à désirer
Sinon la gloire du bon Dieu,
C'est pourquoi je suis très heureux.
Vous me demandez comment je suis
Maltraité sur ce site-ci.
Ce n'est pas moi qui suis maltraité
Puisque je n'ai que ce que j'ai mérité ;
Ma personne n'est pas en cause
Puisque je suis si peu de chose.
Par contre, ce qui est maltraité,
Ce sont les œuvres que je fais,
Qui par-dessus bord sont balancées
Ou qu'on empêche, vrai de vrai
D'être connues normalement
En les bloquant, les entravant.
Et encore ne sont-elles,
Ces œuvres que je produis,
Non point l'un de mes produits
Puisque les paroles sont du ciel
En quelque sorte peut-on dire,
Puisqu'ayant été composées
Par des saints, et en particulier
Par le saint Père de Montfort
Qui ne mâche pas ses mots pour dire
Tout ce qu'il y a de plus fort.
Moi, je ne suis que l'auteur
D'une musique appropriée,
Mais le véritable auteur
Est bien ce saint, en vérité.
Donc, quand je dis que je suis
Maltraité sur ce site-ci,
Ce n'est pas moi qui suis maltraité
Mais bien ce saint, à la vérité.
Voilà toute mon explication :
Ce n'est pas de la langue de bois ;
Moi je disparais, mais non
Pas lui, car malgré tout il croît
Malgré tout ce qu'on lui fait subir
Afin de le faire déguerpir.
Recevez mes salutations que voilà :
Ave, ave, ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(22/10/2013)

Album Montfort-Cantiques : http://gloria.tv/?album=8752&language=MnVpcnQGQh7

114- Ah ! vous dirais-je maman !

R./ Ah ! vous dirais-je maman
Mon chagrin en ce moment ?
1- Je n'ai pas dit mes prières :
Dites-moi donc comment faire.
2- Ce matin, je me réveille,
Mais encore je sommeille !
3- Je prie la Vierge Marie,
Mais bien souvent je l'oublie.
4- Que votre main me soutienne,
Que Marie tienne la mienne.
R./ Ah ! vous dirais-je maman :
Je suis content maintenant.

***************************
R./ Ah ! vous dirais-je maman
Ce que j'ai en ce moment !
1- J'aime tant et tant le monde
Que suis devenu immonde !
2- Suis comme l'enfant prodigue :
J'ai rompu toutes les digues.
3- Oh ! mon âme est en alarme
Et je verse tant de larmes !
4- Priez donc pour moi Marie
Pour que je change de vie.
R./ Ah ! vous dirais-je maman,
J'ai changé, je me repends.

***************************
R./ Ah ! vous dirais-je maman !
Je suis heureux maintenant.
1- Grâce à vos bonnes prières,
Je me trouve en la lumière.
2- Oh ! plus de vie dépravée,
Mais une vie bien réglée.
3- À vous je dois cette grâce
Que vie et mort bien se fassent.
4- Maman je vous remercie,
Et je remercie Marie.
R./ Ah ! vous dirais-je maman !
Je prie pour vous maintenant.

l'Aveugle-Vendéen
(23/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=539601

115- Langue de bois

« Je suis à l'écoute et j’accueille,
Je partage la solidarité,
Je risque même jusqu'à l'écueil
De la solidaire fraternité ;
Je risque en église la joie
Et je danse et fais fête,
Excusez du peu mais je dois
D'être de toute ses conquêtes
Sans faire de prosélytisme
Bien sûr, et c'est évident,
Car le nouveau christianisme
N'est pas à son aise là-dedans.
Je suis dans la cabane des copains,
Car je me bouge pour ma planète
Et je fais la fête tous les matins. »
Cela suffit, maintenant j'arrête.
On pourrait continuer longtemps
Cette litanie imbécile.
J'ai fait ce poème inutile
Pour ceux qui ne comprennent pas comment.
Délivrez-nous, ô Marie,
De ces ineptes inepties.

l'Aveugle-Vendéen
(23/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=470297

116- Lettre entr'ouverte

« Je suis heureux en vérité,
Dit le Père de Montfort,
D'être sur ce site mutilé :
Allez-y encore plus fort !
J'aime d'être méprisé
Du monde et de ses sectateurs ;
C'est ce que j'ai toujours prêché :
En font foi tous mes lecteurs.
Allez-y, mettez-moi à-bas !
Je ne demande que cela !
Dans ma vie, je n'ai éprouvé
Que de semblables obstaclités,
Et je m'en suis fort réjoui
Puisque je suis au Paradis
Grâce à tous ces obstacles-là
Que j'ai bien pris, Ave Maria ! »

l'Aveugle-Vendéen
(23/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=8752&media=540832

117- Le Scapulaire

Chères Carmélites du bon Dieu,
Portez le très saint Scapulaire :
Ainsi vous irez dans les cieux
Voir Marie, votre chère Mère.
Et nous autres, portons aussi
Ce saint signe du Paradis
Jusqu'à notre mort, et nous irons
Dans le bon Dieu en son giron.
C'est une chose certaine
Et ne l'oublions pas
Car Marie, notre Reine
Nous l'a promis, Ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(23/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=431184

118- Hostyn

Sanctuaire de Marie
Perdu au milieu des bois,
Sur une montagne bâti,
C'est Hostyn que voilà.
Ici, Marie foudroya
Une armée de barbares,
D'un grand feu qui dévora
Ces terribles Tatars.
Basilique mineure
Aujourd'hui existant,
Cette église demeure
L'espérance des croyants
Comme à Lourdes chez nous,
En d'autres lieux ailleurs.
Marie, priez pour nous
JESUS-Christ Notre-Seigneur.

l'Aveugle-Vendéen
(24/10/2013)

http://www.hostyn.cz/cizi/france.htm

119- L’étoile jaune

« Que son Sang retombe sur nous
Et sur nos enfants ! » ont-ils proféré
Et le Seigneur les a exaucés.
Mais un jour ils seront avec nous :
Plus d'étoile jaune en ce temps-là
Car le divin Sang retombera
Sur eux pour les purifier
Et les laver de leurs péchés
Quand ils reviendront dans l’Église
Où le Saint-Père les accueillera,
Leur ouvrant tout grand les bras,
De toutes leurs fautes faisant remise.
Le Précieux-Sang aura fait disparaître
Deux-mille ans d'aveuglement :
Ceci est annoncé clairement.
Mais avant, on verra paraître,
-Dès aujourd'hui il est paru-
Cet Homme d'iniquité
Que les saints ont annoncé
Et qui marquera ses élus
Non d'une étoile de dérision
Comme l'étoile jaune était,
Mais du nombre de son nom,
Et ce nombre d'homme c'est
Six-six-six, rappelez-vous le bien :
On vous marquera sur le front
Ou bien encore en la main
Du signe qui, par dérision
Remplacera un autre signe,
Savoir le Signe de la Croix
Pour que plus l'on ne se signe
De ce divin Signe-là.
Précieux-Sang de Notre-Seigneur,
Délivrez-nous donc de cette heure !
Mais non, il faut que ce temps passe :
Que la Volonté de Dieu se fasse.

l'Aveugle-Vendéen
(24/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6929&media=463305

120- Staline, Hitler, Mao

Voici trois hommes maudits
Que le monde a pour jamais flétris,
Staline, Hitler et Mao
Qui sont partis chacun dans son lieu,
Mais qui ont été fameux
Lorsqu'ils furent hissés tout en haut,
Notre Dieu l'ayant permis,
Afin de punir les hommes.
Cela nous a-t-il servi ?
N'y a-t-il point d'autres pogroms ?
Hélas, il faut bien l'avouer,
Les temps n'ont guère changé !
Je dirais plus, ils se sont aggravés :
Il n'y a qu'à bien regarder.
Aucun exemple ne donnerai :
Tout le monde peut les trouver.
Or, ces trois monstres-là
Ne sont que des enfants de chœurs
À côté du Grand-Exterminateur
Qui fut annoncé pour ce temps-là,
Qui est le nôtre, n'en doutons pas,
Et si l'on en doutait encore,
Voyez, voyez la mort
Qui partout, partout s’abat,
Toujours programmée de la même sorte
Par une infernale cohorte
Qui serpente dans les bas-fonds :
Je parle ici des francs-maçons.
Voilà donc où nous en sommes,
Et les méthodes sont les mêmes
Pour abrutir tous les hommes
Et les rendre exsangues même,
Prêts pour le grand abatage
Qui aura lieu lors du grand orage
Des trois ans et demi à venir,
Qui ne sont plus dans un avenir
Lointain et comme nébuleux
Puisque nous sommes à la porte d'eux :
Les signes en sont manifestes !
Ceci dit, il n'en reste
Pas moins que les hommes susdits
Sont bien trois hommes maudits.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(25/10/2013)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedJeu 27 Aoû 2015, 7:51 am

27 août :
La TRANSVERBÉRATION du CŒUR de Sainte THÉRÈSE d'AVILA

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Ste_th10

L'AMOUR DIVIN
(cantique montfortain sur le canon de Pachelbel)



Ô Mère de l’Amour divin !
Percez mon cœur, brûlez mon sein
D’une flèche de séraphin,
Qui ne me laisse en vie
Que pour aimer mon Dieu sans fin :
C’est mon unique envie !

Amour, amour, embrase-moi !
Je ne fais que languir sans toi :
Comme mon vainqueur et mon roi,
Taille, tranche, extermine,
En tout ce qui s oppose à toi,
Afin que Dieu domine !



Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Ste_th11
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 28 Aoû 2015, 5:13 am

28 août :
Saint AUGUSTIN


« Le sacrifice de notre propre volonté,
comme nous n’avons rien à quoi nous tenions davantage,
est le plus agréable que nous puissions offrir au Seigneur,
et c’est celui qu’il ne cesse de nous demander. »
« Quelque chose que nous donnions à Dieu,
si nous nous réservons notre propre volonté il ne sera jamais satisfait :
“ Mon enfant, nous dit-il, donne-moi ton cœur ! ”
c’est-à-dire “ ta volonté ”. »

(Saint Alphonse de Liguori)

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Sacry-14

« Nous ne pouvons offrir à Dieu rien qui lui soit plus agréable que notre volonté. »
(Saint Augustin)



LE MONDAIN DÉSABUSÉ
(cantique montfortain sur le canon de Pachelbel)




« Jamais plus, grand Dieu, de résistance !
J’obéis à vos moindres attraits,
Je soumets à votre obéissance
Tout mon cœur, sans partage, à jamais ! »


("Le service de Dieu en esprit et en vérité" cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort :
https://www.youtube.com/watch?v=2z-P862WmAE&list=PLkkHVphgJH9aW073qAl2orEUEPzAV3Hg2&index=437 )


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Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedVen 28 Aoû 2015, 9:23 pm

121- Ô Vierge Marie

En cette heure d'aujourd'hui,
Priez pour nous Vierge Marie
Car nous en avons bien besoin :
Oh ! tenez-nous par la main
Et conduisez-nous au port
De l'éternel réconfort.
Pour cela, faites-nous imiter
Votre vie de sainteté,
Et que nous ne péchions plus
Pour aller voir le bon JESUS.
Ave, ave, ave Maria !
Vierge Marie priez pour moi.

l'Aveugle-Vendéen
(26/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=481621

122- Schisme, hérésie, apostasie

Voilà trois mots qui sont rayés
De notre vocabulaire !
Sont-ils dans le dictionnaire ?
On peut se le demander.
Le premier est le schisme
Qui, en vertu de l’œcuménisme,
Est parti faire un petit tour
Chez les extra-terrestres.
Hérésie est dans le four !
Et le troisième qui reste,
À savoir, apostasie,
Doit être une maladie.
Nous sommes au monde du mélange
Où les mots n'ont plus de sens,
Tout cela est très étrange :
Vraiment, on a perdu le sens
De toute orientation
Parce que les francs-maçons
Ont mis tout à l'envers
Dans notre pauvre univers.
Plus sérieusement, cela indique
Que nous sommes au point critique
De l'explosion atomique,
Savoir, le temps antéchristique.
Il va venir, il est venu,
Mais bientôt il aura disparu.
Si l'on ne veut pas me croire,
Attendez donc pour voir.

l'Aveugle-Vendéen
(26/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=428282

123- La Salette, Lourdes, Fatima

Voici trois lieux bénis,
La Salette, Lourdes, Fatima,
Que la Vierge Marie
En son temps visita.
La Salette, les pleurs !
Lourdes, la pénitence !
Fatima, le Rosaire !
Marie marque la dernière heure
Et la dernière stance
De la planète terre
Par ces apparitions
Si connues aujourd'hui
Mais qui par malheur sont
Tombées comme en oubli,
Comme tenues captives
Sous la main de l'Impie,
Qui sont à la dérive
Comme privées de vie.
Et dans ces lieux célèbres,
Comme dans beaucoup d'autres,
Maintenant on y célèbre
Un culte qui est tout autre
Que celui que Marie
Demandait qu'on y fît.
Ô abomination
De la désolation !
Mais un jour l'Ave Maria
Dans ces lieux-là reviendra.

l'Aveugle-Vendéen
(26/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=521442

124- Appel pathétique du Sacré-Cœur

« Écoutez, écoutez humains
Les plaintes de mon divin Cœur !
Écoutez-moi, je me plains,
Et ne dites pas : "À la bonne heure !"
Que sont devenus mes dimanches ?
Dites-moi, qu'en avez-vous fait ?
Ne suis-je donc plus toujours prêt
À vous ouvrir mon Cœur le dimanche ?
Et que sont devenues mes églises ?
Et qu'avez-vous fait de mon culte ?
Ni dirait-on pas qu'une force occulte
A ravagé toute mon Église ?
Faudra-t-il donc que je vous frappe
Pour qu'enfin vous compreniez ?
Et qu'est devenu mon Pape ?
Voici que je l'ai frappé.
La terre s'est obscurcie
Et la nuit est devenue épaisse !
Mais je vaincrai vos cœurs endurcis.
Pour lors, à vous-mêmes je vous laisse.
C'est la plus terrible punition
Que je puisse vous infliger
Afin qu'enfin vous compreniez
Et que vous bénissiez mon Nom. »

l'Aveugle-Vendéen
(27/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=8752&media=529525

125- Patience

Patience, patience,
Les temps vont bientôt changer :
Finira la carence
Ainsi que l'obscurité.
Nous le devrons à Marie,
À Notre-Dame de Fatima
Qui nous l'a bien promis :
Ave, Ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(27/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=517360

126- Vésuve, Etna, Stromboli

Dans le Vésuve je suis descendu,
Et qu'y ai-je aperçu ?
Dans l'Etna, je m'y suis risqué,
Et qu'y ai-je visionné ?
Dans le Stromboli, j'ai été jusqu'au fond,
Qu'ai-je eu comme apparition ?
Vulcano m'a donné la réponse :
« Je mène toute la troupe,
M'a-t-il répondu de sa croupe.
Ce sont mes enfants, crois-moi,
Et moi, vois-tu, je suis leur roi. »
Moi je connais un homme
Qui est bien plus haut que trois pommes,
Qui est Vésuve et Etna,
Stromboli, et les autres avec ça,
Et cet homme, croyez-vous qu'il fût ?
Je ne vous en dirai pas plus.

l'Aveugle-Vendéen
(27/10/2013)

https://www.youtube.com/watch?v=p7G87ZdYees&list=PLkkHVphgJH9awd0cAMmbjvjiBQhKbkHJ&index=41

127- Soleil, lune, étoiles

Écoutons la petite Jacinthe.
« Voici la lampe de Notre-Seigneur :
C'est le soleil dans toute sa splendeur. »
Oh ! continue petite sainte !
« La lune, c'est la lampe de Notre-Dame,
Qui du soleil reçoit toute sa flamme.
Les étoiles sont les lampes des anges
Qui sont heureux, d'un bonheur sans mélange
Avec tous les saints dans le Paradis
Où ils jouissent avec JESUS et Marie. »

l'Aveugle-Vendéen
(27/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=421004

128- Twitter https://twitter.com/MontfortAJPM

Regardez donc ce titre !
Dites-moi, que vous dit-il ?
Évidemment, c'est mon profil !
C'est le début d'un chapitre
Qui, Dieu c'est quand il finira,
Mais peu importe en est l'avenir,
Même si commencer égale finir.
Toi qui le regardes, tu y trouveras
Beaucoup de paroles de réconfort
Qui t'inspireront peut-être du remord,
Mais qui te feront du bien certainement
Si tu as un bon cœur bien allant
Et que tu saches bien reconnaître
L'heure venue qui pour toi peut être.
Mais peu importe ce que tu penses,
Je fais cela pour ta réjouissance :
Dieu soit béni dans tous les temps
Et soyons-en toujours contents,
Même si toute entreprise que nous faisons
Tombe à l'eau et coule à fond,
Car Dieu seul en est le maître :
Il peut le faire et le permettre.
Advienne donc qui pourra !
Ave, ave, ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(27/10/2013)

https://twitter.com/MontfortAJPM/status/394515734937604096

129- Ô Marie

Ô Marie, ô notre Mère,
Venez, venez vite à notre secours :
En vous nous avons tous recours.
Regardez notre misère,
N'avons-nous pas besoin de votre amour ?
Oh ! sûr que si ! et tous les jours !
Vous seule donc pouvez
Maintenant nous sauver
Et le devez
Pour votre honneur,
Pour notre bonheur
Et pour JESUS notre Sauveur.

l'Aveugle-Vendéen
(28/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=399559
(Ce poème est chanté sur le choral des veilleurs, partie centrale de cette vidéo)

130- Les grandes et longues oreilles

Jusqu'à où donc ira la Secte
Avec sa manie de l'espionnage,
Elle qui dit qu'au Moyen-Âge
Il n'y avait que des spectres ?
Mais les spectres, ce sont eux
Qui enserrent toute l'humanité
De mille fils électrisés
Qui sont autant d'oreilles et d'yeux.
Ils veulent tout voir et tout entendre,
S'infiltrant jusqu'en la vie privée,
Si bien qu'on est partout espionné
Et qu'il n'y a nul moyen de se défendre.
Ces omniprésents diaboliques
Finiront tous leur carrière
En un mugissement excentrique
Dans les gouffres profonds de l'enfer.
Là, ils n'auront plus rien à espionner
Car ils auront bien autre chose à penser,
Et le diable leur fera expier
Leurs montagnes d'iniquités.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(28/10/2013)

https://twitter.com/MontfortAJPM/status/402803010960490497
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedSam 29 Aoû 2015, 6:58 am

29 août :
La DÉCOLLATION de Saint JEAN-BAPTISTE

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 St_jea10

LA DANSE ET LE BAL,
LA COMÉDIE ET LES SPECTACLES

(cantiques de St Louis-Marie Grignion de Montfort)




La danse est même un tyran,
Le plus fin qui soit peut-être :
Elle a fait mourir saint Jean,
Précurseur de notre Maître.
Ô grand Dieu, qu’elle a fait de morts
Et dans l’âme et dans le corps !


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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedDim 30 Aoû 2015, 7:28 am

NOTRE-DAME de la CONSOLATION
(fêtée le samedi suivant la fête de St Augustin)


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 N-d_de10

« Je suis aux pieds de la Sainte Vierge
et de la Mère de toutes consolations :
saurais-je jamais être mieux ! »


(Saint François de Sales, 20 juin 1622)


EN L’HONNEUR DE NOTRE-DAME DE TOUT-CONSOLATION
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)




1- Chrétien, bénis le Seigneur,
Le Père des Lumières,
Qui te fait une faveur,
Et des plus singulières :
La Reine des cieux a mis
Chez toi-même son trône !
Elle y veut vaincre tes ennemis
Et te donner l’aumône.

2- Priez, pécheurs pénitents,
Votre Médiatrice ;
Invoquez, petits enfants,
Votre Mère nourrice ;
Honorez, bons serviteurs,
Votre aimable Maîtresse :
Allons tous recevoir ses faveurs,
Puisqu’elle nous en presse !

3- « Toute consolation
Pour le corps et pour l’âme
Dans mon intercession,
Pourvu qu’on la réclame :
Je suis, dans les plus grands maux,
Un remède immanquable ;
Dans l’orage et parmi les travaux,
Un repos favorable.

4- « Je suis l’appui tout-puissant
Du pauvre misérable,
Et le remède présent
Du malade incurable ;
Je suis l’asile assuré,
Le salut et la vie
Du pécheur le plus désespéré,
Aussitôt qu’il me prie.

5- « Implorez, gens affligés,
Ma bonté maternelle,
Et vous serez soulagés
Ici dans ma chapelle.
Priez-moi dans vos combats:
J’y donne la victoire !
Priez-moi quand vous seriez à bas :
J’en relève avec gloire !

6- « Priez, pauvres gens, mangés
De tailles sans mesure :
Vous en serez déchargés
Sans nulle procédure.
Venez, pauvres laboureurs :
Vous aurez l’abondance ;
Mais surtout, venez, pauvres pécheurs :
Vous aurez l’indulgence.

7- « Craignez-vous que le démon
Ne vous ôte la grâce ?
Recourez à mon saint Nom :
C’est moi qui le terrasse !
Quand vous seriez dans ses fers,
Vous aurez délivrance :
J’ai sur lui jusque dans les enfers
Une pleine puissance. »



Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 St_jos10

AUX VIERGES

8- « Vierges sages, suivez-moi,
Suivez-moi dans le temple :
Venez recevoir la loi,
La loi de mon exemple !
C’est là que le Saint-Esprit
Parle aux vierges fidèles,
Pour former dans leur cœur JESUS-Christ
À l’ombre de ses ailes.

9- « Fuyez la malignité
Et les charmes du monde,
Qui souillent la pureté
D’une vierge féconde.
Éloignez-vous des périls
Et des sources des crimes,
Pour goûter les douceurs de mon Fils
Et prendre ses maximes.

10- « Vous êtes d’un très haut rang ?
N’ayez point de bassesse.
Votre Époux est tout de Sang :
N’ayez point de faiblesse !
Mortifiez votre chair,
Vaquez à la prière :
Choisissez, ou le feu de l’enfer,
Ou le Sang du Calvaire.

11- « Courage, petit troupeau,
Votre Époux vous prépare
Un royaume tout nouveau,
Une gloire très rare,
Un glorieux vêtement,
Une belle auréole :
Vous l’aurez, combattez vaillamment !
Comptez sur ma parole.

12- « Vierges, je suis dans ce lieu
Votre parfait modèle !
Ma main vous y forme en Dieu
Et vous tient en tutelle,
Mon sein vous donne le jour :
C’est moi qui vous engendre,
Et mon cœur vous y remplit d’amour,
De l’amour le plus tendre.

13- « Quiconque veut être à moi
Et recevoir mes grâces
Doit me prendre pour sa loi
Et marcher sur mes traces,
Car m’aimer sans m’imiter
Et sans quitter ses crimes,
C’est périr, c’est se précipiter
Dans le fond des abîmes.

14- « À la bonne heure, exaltez
Et dites mon Rosaire,
Prenez ma chaîne et portez
L’habit du Scapulaire :
Mais n’ayez point d’autre fin
Que d’imiter ma vie,
Autrement c’est un piège malin,
C’est une hypocrisie !

15- « Pour n’être pas rebuté,
Pour avoir assistance,
Priez en humilité,
Avec persévérance.
Frappez, cherchez, demandez
Vos besoins nécessaires :
Tôt ou tard vous serez exaucés
Dans vos justes prières. »



ORAISON

16- Hâtez-vous, Reine des Cieux,
De venir à notre aide !
Jetez sur nous vos doux yeux,
Donnez-nous du remède :
Vous en avez le pouvoir,
Vous êtes Souveraine,
Vous n’avez seulement qu’à vouloir
Pour nous ôter de peine.

17- Surtout, souvenez-vous bien,
Ô divine Marie,
Que vous ne refusez rien
À quiconque vous prie :
Que toute l’antiquité
Ne nous dit autre chose !
Souffrez donc que sur votre bonté
Chacun de nous repose.

18- C’est moi qui forme les rois,
C’est moi qui les couronne,
C’est moi qui forme leurs lois,
C’est moi qui les ordonne.
Je fais que mes vrais dévots
Ont la grâce en partage,
Les trésors, les plaisirs, le repos,
La gloire en héritage.

19- Ô très chers prédestinés,
Publiez votre gloire !
Écriez-vous par milliers,
Écriez-vous : « Victoire !
À Notre-Dame des cœurs ! »
À votre auguste Reine !
Criez tous aujourd’hui « Mille honneurs
À la Reine des reines ! »

20- Quelle consolation
Dans nos plus grandes peines
D'avoir pour protection,
La plus grande des Reines !
Oh ! qu'heureux est notre sort !
D'avoir dans nos misères,
Pour notre aide et pour notre support,
La plus tendre des Mères.

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedDim 30 Aoû 2015, 9:33 pm

LE JUIF ERRANT

Installé dans les périphéries,
Au milieu des bidonvilles,
J'étais là, comme une âme vile
Pris à parti par des furies :
« Déguerpis de là, vieil ours,
Ou on te casse le nez ! »
Aussitôt je pris ma bourse :
Quelques pièces dans mon boitier
De violon tout déglingué,
Et tout penaud je m'en allai
M'assoir sur un autre trottoir
Qui me servirait de dortoir.
Les furies m'y rejoignirent
Pour m'en faire repartir.
J'errai ainsi de lieu en lieu,
Moi le pauvre violoneux,
Et j'atterris chez un abbé
Qui me ferma la porte au nez.
J'ai bien mon nom de juif errant
Qui est chassé de partout,
Car je suis bien dérangeant :
On me nomme le fou.
Mais avec mes Ave Maria
Je vaincrai tous ces gens-là.

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedDim 30 Aoû 2015, 9:42 pm

131- JESUS, Marie, Joseph

Voici JESUS et Marie,
N'oublions pas saint Joseph,
Qui tous les trois nous prient
De ne les point oublier ;
Car ils sont bien oubliés,
JESUS, Marie, Joseph :
On n'a que faire d'eux,
Non plus que du bon Dieu,
Puisqu'on ne croit plus à rien
Dans ce monde païen
Où les chrétiens sont absents,
Ayant apostasié,
Étant devenus athées,
Tout du moins pour un temps,
Pour encore deux temps
Et la moitié d'un temps.
Ô très sainte Famille,
Priez pour nos familles
Qui sont toutes éclatées,
Qui sont toutes disloquées
Et qui n'existent plus :
Voilà où nous en sommes venus !!!

l'Aveugle-Vendéen
(28/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=409489

132- Toussaint

Tous les saints se précipitèrent
Vers tous les célestes balcons :
Vers notre planète ils regardèrent
Et ils tressaillirent tout au fond
D'eux-mêmes comme épouvantés,
Comme s'ils eussent pu être ébranlés
Par le spectacle qu'ils aperçurent
Et qu'a prédit la Sainte Écriture !
Ils ne virent que des ténèbres
Et qu'une obscurité épaisse !
Mais voici soudain qu'un éclair zèbre
Dans la nuit de l'incrédulité :
Et c'est alors que cesse
Cette profonde obscurité.
Alors ils s'écrient tous en chœurs :
« Louange à JESUS-Christ Notre-Seigneur ! »

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7027&media=443101

133- À Notre-Dame des Anges

Ô Notre-Dame des Anges,
En vous je mets ma confiance !
Retirez-nous tous de la fange
Qui obscurcit la terre de sa licence.
Hissez-nous jusque dans le Paradis
Auquel nous aspirons d'aller
À la fin de notre pauvre vie,
Avec vous et les Anges chanter :
« Gloire à JESUS Notre-Seigneur
Qui vit dans les siècles sans fin,
Gloire à Dieu dans les hauteurs,
Qui rassasie de son festin
Tous les Saints et tous les Anges ! »
Gloire à Notre-Dame des Anges !

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6863&media=373820

134- La Livrée de Marie

« Ô mon enfant, revêts-toi
De ma Livrée à moi,
Je parle du Saint-Scapulaire
Qui te préservera de l'enfer.
Dans votre monde, vous ne croyez plus
Hélas, à ce signe que JESUS,
Par moi vous a octroyé
Pour que vous vous en revêtiez.
Vous dites que c'est une fable
Inventée par un homme misérable !
Et pendant ce temps vous croyez
À des histoires inventées !
Juste retour des choses :
Mon Fils vous a prévenu !
La vérité vous n'avez pas crue,
Alors le démon vous propose
Des inepties que vous croyez
Sans les avoir vérifiées.
Ô mon enfant, je te dis
Ce qu'il faut que tu fasses !
Je te le dis et redis,
Prends vite mon Scapulaire
Et tu verras que ta place
Ne sera pas en enfer
Mais avec moi pour toujours
Dans l'éternel séjour. »

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6863&media=382706

135- Moderne, modernité, modernisme

Je vais vous conter les roueries
Des trois M ou moderneries
Dont les méthodes sont très pourries
Et pleines de méchanceries.
Commençons par la galerie
De l'art moderne dont la mocherie
N'a d'égale que la bizarerie
De la moderne psychiatrerie.
Passons dans la salle des usurperies
Où l'on manie les mensongeries
Et où l'on cause des avaneries
Que l'on prend pour des plaisanteries,
À toute la gentilhommerie
De notre pauvre planèterie.
Passons à la dernière mômerie,
La plus terrible moquerie
Qui n'ait jamais atterri
Et qui n'est qu'une pitrerie
Qui finira dans l'enfererie :
C'est la suprême blasphèmerie !
J'arrête ici ma causerie.
Fin de mon inventerie.

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=8752

136- 25 janvier 1938

Voici une vision grandiose
Que je vois en cette vallée de larmes !
C'est comme une apothéose
Qui m'irradie et me charme ;
C'est un ciel empourpré de vapeurs
Qui irisent en dix mille couleurs
Le lointain et proche horizon
Comme une aurore hors de saison,
Aurore boréale l'a-t-on nommée,
Mais bien faussement dénommée.
C'est presque dans le monde entier,
Mais c'est surtout dans nos contrées
Que cette immense phénomène
Se plie, se déplie, se traîne
Sur un ciel du soir obscurci
Par l'arrivée de la nuit.
Puis ce sont des flots de sang
Qui empourprent le firmament :
C'est là le Grand Avertissement
Que notre Dieu donna en son temps
Pour faire comprendre à l'humanité
Combien elle l'avait offensé.
Les hommes n'en tinrent aucun compte,
Nous payons maintenant le compte
De notre endurcissement
Par un non moins Grand Châtiment
Qui s'appelle l'aveuglement
Et qui finira dans le sang
Que l'on vit en ce soir dans le ciel,
Disparaissant peu à peu et laissant
Dans nos cœurs de pauvres mortels
Un souvenir doux et lancinant
Qui rappelle en notre mémoire
Comme une certaine vision de gloire.

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6867&media=449457

137- Le chat et la souris

L'hypocrisie, ça se paye !
La duplicité se monnaye !
Qu'arrive-t-il au bout du compte ?
Ce qui arriva dans ce conte :

Il était une fois
Un gros énorme chat
Poursuivant une petite souris
Qui s'enfuyait par-là par-ci.
Partout où elle débouchait,
Le très vilain chat la suivait.
S'en allant derrière un carton,
Elle se crut bien là, tout au fond.
Mais le chat arriva soudain
Et la souris partit à grand train.
Il lui arriva mille aventures
Que je ne conterai pas ici
Car il en faudrait des reliures
Pour relier tout ce conte-ci.
Bref, la souris fut serrée de près
Et même elle se fit griffer,
Et elle crut bien passer
De vie à trépas, ci-fait.
Arrivons à la conclusion
De cette petite invention.
Que croyez-vous qu'il arrivât ?
La souris mangea le chat.

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=8752

138- Le Saint Rosaire

Voici cent-cinquante roses
Au jardin du bon Dieu éclosent :
C'est le Rosaire de Marie,
Notre sainte Mère chérie.
Pour qui le dit dévotement
Chaque jour persévéramment,
Soit entier, soit en partie,
Ou Rosaire ou chapelet,
C'est sûr, il verra un jour Marie
Dans les célestes palais.

l'Aveugle-Vendéen
(29/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=466504

139- Matines

Réjouissons-nous le matin
D'avoir encore à vivre
Pour glorifier notre Souverain-
Maître qui nous accorde
En sa grande miséricorde
De pouvoir encore vivre
Pour le glorifier
En cette terre d'exil
Et pouvoir ainsi mériter
D'aller passer l'éternité
Loin de ce sombre exil
En la Patrie désirée
Avec JESUS et Marie,
Les anges et les saints
Qui sans cesse pour nous prient
En notre dur chemin,
Car un jour il viendra
Cet éternel matin
Qui ne finira point :
Ave, Ave Maria !

l'Aveugle-Vendéen
(30/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6989&media=480170

140- Prier sans cesse

Il faut toujours prier
Nous dit notre bon Maître,
Prier sans se lasser,
Sans jamais nous démettre.
Pour cela, il n’est pas nécessaire
De sauter dans les airs :
C’est bien tout le contraire !
Car ceux qui sautent en l’air,
Tombent bientôt par terre
Les quatre fers en l’air
À force de se dandiner
Et de se tortiller
Au son de la guitare
Ou de quelqu’autre instrument,
Et les voilà qui s’effarent
Et qui perdent leurs sens !
Ce n’est pas là prier !
Et je le dis vraiment
Dieu est très offensé
Par de tels véhéments
Qui aujourd’hui pullulent
Dans toutes les cellules
Monastiques ou non
Mais peu importe le nom,
Dans toutes les communautés
Dis-je et ces sociétés
De gens illuminés
Et à moitié timbrés
Que bien sûr l’on porte aux nues
Pour leur prière ingénue
Qui n’est que prière de diables
Qui rient et s’émoustillent
De voir tant de misérables
Tomber dans leur chapille.
Chers amis du bon Dieu,
Tenons-nous bien loin d’eux !
Dans notre chambre prions,
Loin de ces histrions.
Nous serons d’autant plus heureux
Que nous serons cachés
Loin de ce monde ténébreux,
Disant notre chapelet.

Gilbert chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(30/10/2013)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedLun 31 Aoû 2015, 8:16 am

30 août :
Saint FIACRE

31 août :
Bienheureuse ISABELLE de FRANCE,
sœur de saint Louis


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 St_fia10

LES VANITÉS DU MONDE
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)




1- Vanité dans les biens du monde,
Vanité des vanités !
C’est sur vos vérités,
Ô mon Dieu, que mon cœur se fonde.

R./ Vanité des vanités,
Tout n’est que vanité !


2- Qu’est-ce que toute créature ?
Ce n’est, comme il est écrit,
Qu’affliction d’esprit,
Qu’un vain fantôme plein d’ordure.

3- Vanité, que l’homme et sa vie !
La chair n’est qu’un peu de foin
Dont on n’a pas besoin.
Pourquoi donc en avoir envie ?

4- Ses plaisirs sont un tas d’ordure,
Ses biens, un peu de métal,
Son repos, un travail,
Sa gloire, une fumée impure.

5- Loin de moi, ces hommes de terre !
Ces hommes d’or et d’argent
Que ce métal changeant
Met dans le trouble et dans la guerre.

6- Loin de moi, gens de bonne chère !
Qui n’aimez que vos plaisirs,
Qui suivez vos désirs,
Qui n’aimez qu’à rire et qu’à plaire.

7- Loin de nous, ces filles mondaines !
Ces idoles de beauté,
Qui par leur vanité
Enchantent plus que les sirènes.

8- C’est trop peu qu’un bien périssable,
Qu’un bien caduc et mortel ;
Pour mon cœur immortel,
Il veut un bien qui soit durable.

9- C’est vous seul, Bonté souveraine,
Qui pouvez remplir mon cœur :
Vous êtes son bonheur !
Sans vous il est toujours en peine.

10- Fussiez-vous avec avantage
Un Alexandre, un Samson,
Crésus et Salomon :
Le cœur demande davantage !

11- Que le monde entier se transporte
Dans mon cœur pour le remplir ;
Ce cœur, dans son désir,
Dira toujours : apporte, apporte !




Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Bse_is10

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Ste_an10

SALUTATIONS EN MÉMOIRE
DU SÉJOUR DE MARIE-IMMACULÉE
DANS LE CHASTE SEIN
DE LA BIENHEUREUSE ANNE
pouvant servir de Neuvaine
pour la fête de la Nativité de la Sainte Vierge
(8 septembre)


Très sainte et très auguste Trinité, moi, votre indigne et misérable créature,
je vous adore dans le sentiment de ma profonde bassesse.
Je vous rends grâce des faveurs que vous avez faites à sainte Anne,
surtout de l’avoir choisie pour Mère de Celle
qui nous a donné JESUS, notre divin Rédempteur.
Et vous, ô glorieuse Anne ! vous ma protectrice et mon avocate,
du haut du ciel où vous jouissez du fruit de vos vertus,
obtenez-moi, pour la vie et la mort, l’assistance de JESUS et de Marie,
afin que je puisse un jour partager votre bonheur.

PREMIER JOUR

Je vous salue, ô glorieuse sainte Anne :
je vous félicite de l’honneur que vous a fait le Père éternel
en vous prédestinant à donner le jour à Marie, Mère de son Fils unique.
Éclairez-moi, faites-moi connaître le prix inestimable de la grâce,
afin que je ne consente jamais à la perdre en commettant le péché.

Pater. Ave. Gloria.
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedLun 31 Aoû 2015, 9:38 pm

PROPHÉTIE DE SAINT FRANÇOIS D’ASSISE

VERSION PDF téléchargeable ici : http://www.sitew.com/fs/Root/cw2ue-Prophetie_de_St_Francois_d_Assise.pdf


« Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir, il les avertit des tribulations futures, disant :

“ Mes frères, agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction est imminente dans laquelle de grands périls et des embarras temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife et à l’Église Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite. Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Évangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains. D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus. Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques. Car leurs persécuteurs aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais. Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors, pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort. Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre-Seigneur JESUS-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un Exterminateur.” »

(Traduction littérale du texte latin figurant dans les très officielles "Opera omnia" de saint François d’Assise, imprimerie de la bibliothèque ecclésiastique, Paris 1880, colonne 430)



DÉDICACÉ à FRANÇOIS




LA NOUVELLE RELIGION

La nouvelle religion
A maintenant un nom :
C’est le développement durable
Ou religion du diable,
Le ciel de Lucifer
Installé sur la terre
Jusqu’au-delà de l’éternité
En compagnie d’Asmodée,
Béelzébuth et compagnie,
Bref, la grande harmonie.
Son dogme est excentrique :
C’est le changement climatique !
Et sa soi-disant morale,
C’est l’écologie intégrale.
Quant à son culte furibond,
C’est le culte du démon
En la personne de l’Antéchrist
Qui est aussi un antichrist,
Lui le véritable auteur
De cette religionnette
Qui fait danser la planète
Sur l’air des quarante voleurs.
Tous les hommes y seront pêle-mêle,
Chacun appartenant à tous,
Et tous étant à chacun !
Plus de tempêtes, plus de grêle,
Plus de maladies, plus de mildiou,
Plus de tristesse ni chagrin,
Bref, l’utopie plénière,
Autrement dit l’enfer,
Le communisme intégral,
De Paris à Montréal,
Du Pôle Sud au Groënland,
De la Terre de feu à l’Islande.
Les animaux parleront,
Et même ils chanteront
La gloire du nouveau dieu
Au-delà-même de Dieu.
L’Antéchrist ressuscité
D’un faux ressuscitage,
Il pourra installer
Sa pâques, son passage
De la post-modernité
À sa fausse éternité
Qui durera trois ans et demi,
Puis il sera occi !
Son développement durable
S’en ira chez le diable ;
Son changement climatique
Sera pris de colique ;
Son écologie intégrale
Ira au feu infernal.
Son marteau et sa faucille
Tomberont sous la grille
Cadenassée pour toujours
Sur l’entrée du grand four
Du Hellfest de Bélial
Avec Charlie-hebdominal.
Pour lors, il installe sa boutique
Du changement climatique
Par sa voûte maçonnique
Sortie de sa barrique.
Et ceux qui ne suivront pas
Cet homme-diable-là,
Il leur faut mourir de faim,
Ne pouvant acheter ni vendre
Si leur front ou leur main
N’a, de la Salamandre,
Reçu la marque infâme
Au fer rouge, à la flamme
Pour la rendre indélébile !
Car elle sera si utile
Qu’elle ouvrira tous les greniers
De l’Homme de péché
Qui distribuera à tous et chacun
Son nouveau pain, son nouveau vin
Afin que tous enfin se saoûlent
Et perdent la ciboule,
Ivres de la volupté
De cet Homme damné.
Les familles disparues
Ou plutôt recomposées
Seront décomposées
Au royaume de Lulu.
Et la religion universelle
Les mettra tous au ciel
De la franc-maçonnerie
Qui est l’enferrerie.
À nouvelle création
Un nouveau créateur,
Et ce nouveau créateur,
C’est Antéchrist-Eskaton
Qui renouvelle l’univers
Avec un morceau de fer.
Et c’est la grande alchimie
Où toute matière devient or !
Mais est-ce bien de l’or ?
Non, ce n’est qu’une ortie
Pour fouetter les serviteurs
De ce tyran farceur !
La farce est si bien faite
Qu’elle ravit la planète :
« Qui est semblable à la Bête ? »
S’écrient toutes ces têtes
Abruties et brûlées !
« Le temps est arrivé
Où nous serons heureux
Avec ce nouveau dieu. »
Mais leur dieu est en carton,
Pas plus dieu qu’un chiffon ;
Mais ils aiment ce carton :
Ils adorent ce chiffon !
C’est pourquoi ils seront des cartons,
C’est pourquoi ils seront des chiffons
Qui brûleront pour toujours
Dans le fin fond du four.
Si le changement climatique
Est une dogmatique,
L’écologie intégrale
Est une bacchanale,
Et le développement durable
Une trappe du diable
Pour faire tomber tous les adorateurs
Du cet Exterminateur
Qui veut exterminer la terre
Pour la mettre en enfer,
Qui veut réduire l’Église
Comme la tour de Pise
Qui se penche si avant
Qu’on croit qu’elle va tomber ;
Mais c’est lui qui va tomber,
Et ce en un moment,
En moins de temps qu’il faut pour le dire :
Il durera le temps d’un soupir.
Une fois sa partition jouée,
Il va dégringoler
Dans l’enfer éternellement
Où toujours il grincera des dents.

Gilbert Chevalier
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 2:20 am

Citation :
Car leurs persécuteurs aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais.
Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 307887
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 4:19 am

Les hommes mauvais aujourd'hui,
Ce sont nous, les chrétiens
Qu'Antéchrist d'ailleurs a décrits
Comme étant des pharisiens.
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 4:45 am

Gilbert Chevalier a écrit:
Les hommes mauvais aujourd'hui,
Ce sont nous, les chrétiens
Qu'Antéchrist d'ailleurs a décrits
Comme étant des pharisiens.
Oui,l'habit ne fait pas le moine Very Happy
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 4:51 am

Mais, mon cher Hosanna, tu sais bien qu'aujourd'hui les moines n'ont plus d'habit !!!
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 7:05 am

Gilbert Chevalier a écrit:
Mais, mon cher Hosanna, tu sais bien qu'aujourd'hui les moines n'ont plus d'habit !!!
Effectivement Razz
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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 7:54 am

1er septembre :
Sainte ANNE la PROPHÉTESSE


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Ste_an10

SALUTATIONS EN MÉMOIRE
DU SÉJOUR DE MARIE-IMMACULÉE
DANS LE CHASTE SEIN
DE LA BIENHEUREUSE ANNE
pouvant servir de Neuvaine
pour la fête de la Nativité de la Sainte Vierge
(8 septembre)


Très sainte et très auguste Trinité, moi, votre indigne et misérable créature,
je vous adore dans le sentiment de ma profonde bassesse.
Je vous rends grâce des faveurs que vous avez faites à sainte Anne,
surtout de l’avoir choisie pour Mère de Celle
qui nous a donné JESUS, notre divin Rédempteur.
Et vous, ô glorieuse Anne ! vous ma protectrice et mon avocate,
du haut du ciel où vous jouissez du fruit de vos vertus,
obtenez-moi, pour la vie et la mort, l’assistance de JESUS et de Marie,
afin que je puisse un jour partager votre bonheur.

DEUXIÈME JOUR

Je vous salue, ô consolatrice des âmes affligées :
je vous félicite de la sainte joie
dont les Anges ont tressailli à votre naissance,
quand ils apprirent que vous deviez donner le jour
à leur Souveraine et à la Mère du Sauveur des hommes.
Daignez m’accorder une parfaite résignation à la Volonté divine,
le courage et la patience de supporter généreusement
les peines et les travaux de cette vie.

Pater. Ave. Gloria.


* * *

LE SOMMET DE LA PERFECTION :
S'UNIFORMER À LA VOLONTÉ DE DIEU


« Si nous désirons plaire entièrement au Cœur de Dieu,
tâchons non seulement de nous conformer en tout à sa sainte Volonté,
c'est-à-dire de diriger notre volonté comme celle de Dieu,
mais encore de nous y uniformer,
c'est-à-dire des deux volontés n'en faire qu'une,
tellement que nous ne voulions que ce que Dieu veut,
ou mieux, que la Volonté de Dieu reste seule et soit nôtre.
C'est là le sommet de la perfection ! »

(Saint Alphonse de Liguori)


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Sacry-10

« La prospérité ne m’élève point, et je ne suis point abattu dans l’adversité,
car je prends tout comme venant de la main de Dieu ;
et l’unique fin de toutes mes oraisons,
c’est que sa sainte Volonté s’accomplisse parfaitement en moi.
Je suis persuadé que le Seigneur ne fait ou ne permet rien
qui ne soit pour sa gloire et pour notre plus grand bien.
Et ainsi, quoiqu’il arrive, je suis toujours content. »

(Un religieux, rapporté par saint Alphonse de Liguori)


« Je ne désire jamais d’autre temps que celui que Dieu envoie ;
et comme je ne veux que ce que Dieu veut,
il me donne toujours les fruits tels que je les souhaite. »

(Un cultivateur, rapporté par saint Alphonse de Liguori)


LITANIES DE LA VOLONTÉ DE DIEU



« Dieu fait tout et le permet :
C'est pourquoi tout me satisfait ! »


(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort)


« Il faut que nous fassions un exercice particulier, toutes les semaines une fois,
de vouloir et d’aimer la Volonté de Dieu
plus vigoureusement, plus tendrement, plus amoureusement que nulle chose au monde ;
et cela non seulement dans les occurrences supportables, mais aux plus insupportables. »

(Saint François de Sales)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMar 01 Sep 2015, 9:21 pm

141- À François

« François, ô mon fils François
Reviens, reviens à moi !
Que fais-tu dans tes périphéries ?
Ne suis-je pas ta Mère Marie ?
Pourquoi donc me provoques-tu ?
Que t'ai-je donc fait dis-moi,
Pour que tu me blasphèmes, ô mon François ?
T'ai-je donc mis à la rue,
Ou serais-tu dans le désarroi ?
Si c'est le cas, je t'en prie dis-le-moi !
Ne suis-je donc plus ta Mère
Pour que tu me traites de mégère ?
Et mon Fils, qu'en as-tu fait ?
Ne serait-il plus ton Sauveur ?
Veux-tu donc l'éternel malheur ?
Qui prétends-tu donc que tu es ?
Mon Fils a permis que tu fus
Ce que tu ne devrais pas être !
Quel troupeau veux-tu donc paître ?
Autrement dit, qui te prétends-tu ?
François, ô mon François,
Reviens, reviens donc à moi !
Un éternel bonheur t’attend
Si tu m'écoutes en ce moment !
Mais un éternel, un éternel malheur
T'attend si tu écoutes ton cœur.
Reviens, il en est encore temps,
Mais c'est le temps des temps :
Si tu tardes, il sera trop tard :
Tu iras dans l'éternel blizzard
Que sont les flammes éternelles
Si tu ne reviens de suite
À ma douce visite,
Qui te dit d'une voix maternelle
De revenir à moi
Mon très cher fils François.
Hélas, hélas quelle douleur
Si tu n'écoutes point mon Cœur !
Où conduiras-tu la société
Que tu as ainsi usurpée ?
Je vaincrai ton obstination
Par ton éternelle damnation
Si tu ne reviens pas à moi,
Ô François, mon cher fils François !
Alors, tu ne seras plus mon fils,
Et mon Fils ne seras plus ton Sauveur
Si tu t'obstines dans ton cœur.
Il en sera bien ainsi.
C'est vraiment le dernier appel
Que t'offre mon Cœur maternel. »

l'Aveugle-Vendéen
(30/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7027&media=523746

142- La Shoah

Qu'est la véritable Shoah ?
C'est celle qu'on ne connaît pas
Où qu'on feint de ne pas connaître
Afin de bien aise à son être.
Quel est donc ce crime des crimes
Qu'on nomme crime contre l'humanité ?
Je vais vous le dire, écoutez.
Ils ont envoyé dans les abîmes
Des millions et millions de petits êtres
Qui n'ont pas eu le droit de naître.
Voilà la véritable Shoah
Dont personne ne fait mémoire :
Pour eux, elle n'existe pas,
Mais elle sera pour l'Histoire
Une éternelle flétrissure.
J'arrête là mon écriture
Sur cette véritable Shoah
Qui devrait glacer d'effroi
Tout homme de bon aloi :
Mais il n'en existe pas,
Ou il n'en existe plus,
Vu les temps incongrus
Où nous vivons aujourd'hui,
Et qui n'ont rien compris
À ce qu'est véritablement
Le crime de l'Avortement.

l'Aveugle-Vendéen
(30/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6947&media=504764

143- Mélodie du père Hermann

Le Père Hermann composa
Cette mélodie-là
Qui peut-être vous inspirera
Et peut-être vous convertira.

l'Aveugle-Vendéen
(31/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=426212

144- Dieu soit béni

« Ils me disent : "Dieu soit béni !"
Mais ils n'en font qu'à leur tête !
Et pourtant je leur ai dit
Dans l’Évangile, mes saintes Lettres :
Ce ne sont pas tous ceux qui me disent
Seigneur ! Seigneur ! qui viendront avec moi !
Mais quels seront donc ceux-là ?
Faut-il que je vous le redise ?
Ce sont ceux qui font ma Volonté
Chaque nuit et chaque journée
Et qui s'efforcent de me plaire
Et d'imiter aussi ma Mère.
Mais qu'ils sont bien peu à vouloir
Ce que je veux qu'ils veuillent !
C'est un obstacle pour leur gloire,
Et c'est un grand écueil.
Ô hommes, ne cherchez plus
À faire ce qu'il vous plaît :
Cherchez donc ce qui me plaît
Et vous serez de mes élus.
Vous pourrez dire alors en vérité,
Et pendant toute l'éternité :
"Dieu soit béni ! Dieu soit béni !
Et bénie soit notre Mère Marie !" »

l'Aveugle-Vendéen
(31/10/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6869&media=501987

145- Réveillons-nous

Levez-vous, chrétiens, levez-vous,
Car il est venu le temps des loups,
Mais vous ne les voyez même pas !
C'est pourquoi vous ne vous levez pas.
Alors deux autres vont se lever
Afin de vous réveiller,
Mais les accepterez-vous ?
Non, vous préférez les loups
Parce qu'ils vous disent : « Fais ce que tu veux ! »
Et qu'ils ne croient même plus en Dieu
Sinon le leur, le grand méchant Loup
Qu'ils suivront aveuglément jusqu'au bout.
Cependant plusieurs se réveilleront
De leur torpeur mortelle :
Les deux Témoins, ils écouteront
Et ils auront la Vie éternelle
Tandis que les autres iront irrémédiablement
Avec l'Exterminateur en le suivant
Dans la géhenne de feu
Pour avoir blasphémé Dieu,
Les Anges et les Saints :
Ainsi sera leur fin.

l'Aveugle-Vendéen
(01/11/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7022&media=385636

146- Consolata

Console-toi, ma bien-aimée,
Te dit Marie-Immaculée,
Car si tu l'aimes beaucoup vraiment,
Tu es l'une de ses enfants.
N'a-t-elle pas promis le Paradis
À qui l'imite en cette vie ?
Alors, fais ainsi et tu verras
Qu'à la fin, le Paradis, tu l'auras.

l'Aveugle-Vendéen
(01/11/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=6975&media=444483

147- Fiat

Oui, JESUS vit en Marie,
Ne le sais-tu pas, âme chérie ?
Tu le sais bien, je le sais, moi.
Je le sais bien, tu le sais, toi.
Alors, disons à notre Mère aimée
Notre-Dame, Marie-Immaculée :
« Oui, nous voulons t'imiter !
Mais aide-nous pour le faire
Afin d'aller avec toi chanter
La gloire de Dieu notre Père. »
Voilà ce que je te dis aujourd'hui
Afin que nous allions en Paradis.

l'Aveugle-Vendéen
(01/11/2013)

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148- Te Deum

Ô chère âme qu'il est utile
De chanter de bien beaux cantiques !
Le monde trouve cela très futile,
Mais il se trompe, je m'explique.
On zappe, aujourd'hui, on zappe,
Mais crois-moi, c'est une attrape !
Ne tombe pas dans ce filet,
Autrement, c'est fini pour toi !
Libère-toi de ce lacet,
Sinon, tu ne t'en tireras pas.
Il vaut mieux ne rien regarder,
Il vaut mieux ne rien écouter
Que de regarder n'importe comment,
Que d'écouter n'importe comment,
Car cela ne rapporte rien
Et l'on se trompe de chemin
En allant à sa perte éternelle :
Tout cela est une bagatelle.
Écoute, chère âme de mon cœur :
Si tu veux vraiment le bonheur,
Éloigne de toi tous ces riens,
Attache-toi au vrai bien,
Et pour cela, prie Marie
Qui te mettra, il est sûr,
Dans le chemin de la vraie vie
Où tu trouveras, je t'assure,
La paix et la joie du cœur
Que tu cherches avec tant d'ardeur.
Si je mets tant de beaux cantiques
Sous les yeux de l'âme publique,
C'est pour qu'on en trouve son profit
Pour qui veut bien en profiter.
Ma bien-aimée, je te le dis,
Sois donc l'une des premiers,
Et nous nous verrons un jour,
Chantant Ave Maria,
Dans l'éternel séjour
Tous ensembles en chantant
De notre Dieu tout-puissant
L'éternel Alléluia.

l'Aveugle-Vendéen
(01/11/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=8752

149- Requiem

« Voilà cinquante-cinq ans déjà
Que je suis dans ce lieu-là,
Abandonnée de tous les mortels
Dans la prison du Purgatoire,
Et Dieu le Père éternel
Semble aussi ne plus me voir.
Depuis ce temps, sommes toutes ainsi
Abandonnées en ce lieu-ci.
Mais qu'est-il donc arrivé
Pour que nous soyons délaissées ?
C'est que personne ne prie pour nous
Depuis ces jours fatals où
L'on a décrété en haut lieu
Que notre lieu n'est plus un lieu.
Plus personne ne croit plus
En ce séjour de douleur,
Ou si l'on y croit, ô terreur,
C'est pour dire qu'il n'y a plus
Personne dans ce lieu inconnu,
Et même que ce lieu n'existe plus.
Mais un jour vous éprouverez
À vos dépends, l'inanité
D'une telle conjecture :
Votre sort sera encore plus dur
Que le nôtre maintenant,
Car vous irez en un moment
Dans ce lieu enténébré
Pour nous avoir délaissées,
Si encore vous n'êtes damnés :
Ce qui pourrait bien arriver !
Quoiqu'il en soit de votre dureté,
Notre Dieu de nous prendra pitié,
Et JESUS-Christ enverra sa Mère
Pour nous tirer des terribles fers
Où nous sommes enchaînées maintenant
Mais rien que pour un moment,
Tandis que vous, qu'en sera-t-il ?
Je n'ose même y penser !
Pour nous avoir délaissées,
Vous éprouverez le péril
Qu'il y a à manquer
À la sainte charité. »

l'Aveugle-Vendéen
(02/11/2013)

http://fr.gloria.tv/?album=7027&media=411246

150- Chant d'Amour

« Je t'ai perdue, ma toute belle !
Je t'ai perdue, ma tourterelle !
Pourquoi t'es-tu enfuie loin de moi ?
Que t'ai-je fait pour que tu m'abandonnes ?
N'avais-tu pas tout ce qu'il faut chez moi ?
Que ferai-je puisque tu déraisonnes ?
Pourquoi es-tu partie ailleurs
Pour chercher un vain bonheur ?
Hors de moi, tu ne trouveras rien,
Car c'est moi ta vie et ton chemin,
Mais puisque tu ne veux plus de moi
Je te laisse toute libre à toi.
Tu n'es donc plus ma toute belle,
Tu n'es donc plus ma tourterelle
Puisque tu as abandonné
Ton Dieu qui t'a tant aimée.
Mais comme il arriva pour Judas,
Une autre te remplacera,
À qui je pourrai dire en vérité :
Viens à moi, ma toute belle,
Viens en moi, ma tourterelle,
Je t'aimerai toute l'éternité. »

Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(03/11/2013)

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MessageSujet: Re: Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies   Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 Icon_minipostedMer 02 Sep 2015, 8:40 am

2 septembre :
Saint ÉTIENNE de HONGRIE


Gilbert Chevalier: Chapelet, chants et poésies - Page 5 St_eti10


SALUTATIONS EN MÉMOIRE
DU SÉJOUR DE MARIE-IMMACULÉE
DANS LE CHASTE SEIN
DE LA BIENHEUREUSE ANNE
pouvant servir de Neuvaine
pour la fête de la Nativité de la Sainte Vierge
(8 septembre)


Très sainte et très auguste Trinité, moi, votre indigne et misérable créature,
je vous adore dans le sentiment de ma profonde bassesse.
Je vous rends grâce des faveurs que vous avez faites à sainte Anne,
surtout de l’avoir choisie pour Mère de Celle
qui nous a donné JESUS, notre divin Rédempteur.
Et vous, ô glorieuse Anne ! vous ma protectrice et mon avocate,
du haut du ciel où vous jouissez du fruit de vos vertus,
obtenez-moi, pour la vie et la mort, l’assistance de JESUS et de Marie,
afin que je puisse un jour partager votre bonheur.

TROISIÈME JOUR

Je vous salue, ô âme privilégiée et chérie du Ciel :
je vous félicite de la faveur que Dieu vous a faite
de vous unir à saint Joachim,
époux digne de vous par l’excellence de ses vertus.
Obtenez-moi un profond mépris des vanités de ce monde.
Révélez-moi la beauté et le prix infini de nos âmes,
qui ont coûté le Sang adorable d’un Dieu fait homme.

Pater. Ave. Gloria.

QUATRIÈME JOUR

Je vous salue, dépositaire de la grâce divine :
je me réjouis avec vous du privilège inouï
que Dieu vous a accordé de concevoir une Fille,
la seule, parmi les descendants de notre premier père,
exempte de la tache originelle.
Je vous conjure de m’obtenir une vive horreur du péché,
un véritable esprit de pénitence
avec un détachement absolu
de tout ce qui peut mettre mon salut en danger.

Pater. Ave. Gloria.


PATER NOSTER ou "NOTRE PÈRE"



AVE MARIA ou "JE VOUS SALUE, MARIE"

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