( Un chrétien peut-il bien se livrer à un crime qui fait tant de
rava-ges dans une pauvre âme !
Un chrétien, dis-je, qui est le temple de l'Esprit-Saint, un membre
de JESUS-Christ, peut-il bien se plonger et se rouler, se noyer,
pour ainsi dire, dans le limon d'un vice aus-si infâme, qui,
en abrégeant ses jours, )
6 - Je ne crois pas que cela abrege les jours .
( lui faisant perdre sa réputa-tion, )
7 - Sa reputation ? j`en doute au 21 ieme sciecle
( lui prépare tant de maux et de malheurs pour l'éternité ! )
8 - DONC .... le pecheur va le regretter eternellement ?
( Oui, M.F., )
9 - QUI EST M.F. ?
( pour vous donner une idée de la grandeur de ce péché, je vais
1? vous montrer, autant qu'il me sera possible,
toute l'horribi-lité de ce crime ;
2? en combien de manières nous pouvons nous en rendre coupables ;
3? quelles sont les causes qui peuvent nous y conduire ;
4? enfin, ce que nous devons faire pour nous en préserver.
I. – Pour vous faire comprendre la grandeur de ce maudit péché qui
perd tant d'âmes, il faudrait ici étaler à vos yeux tout ce que l'enfer
a de plus affreux, de plus désespérant, )
10 - DONC .... L`ENFER EXISTE POUR CET HOMME ?
( et, en même temps, tout ce que la puissance de Dieu exerce sur
une victime coupable d'un tel crime. )
11 - Avons-nous un DIEU vengeur et cruel ? comme ALLAH
de Mohamet dans le coran ?
( Mais, vous comprenez comme moi, que jamais il ne sera donné
de saisir la grandeur de ce péché et la ri-gueur de la justice de Dieu
envers les impudiques. )
12 - ALORS si nous ne pouvons pas en comprendre la grandeur
pourquoi DIEU nous punit-il ?
( Je vous dirai seulement que celui qui commet le péché d'impureté
se rend cou-pable d'une espèce de sacrilège, puisque notre cœur
étant le tem-ple du Saint-Esprit, notre corps étant un membre
de JESUS-Christ, nous profanons véritablement ce temple par
les impuretés aux-quelles nous nous abandonnons ; et de notre corps,
qui est un membre de JESUS-Christ, nous faisons véritablement le
membre d'une prostituée . Examinez maintenant, si vous pourrez
jamais vous former une idée qui approche de la grandeur de l'outrage
que ce péché fait à Dieu et de la punition qu'il mérite. Ah ! M.F.,
il faudrait pouvoir traîner ici, à ma place, cette infâme reine Jézabel,
qui a perdu tant d'âmes par ses impudicités ; il faudrait qu'elle
vous fit elle-même la peinture désespérante des tourments qu'elle
endure, et qu'elle endurera toute l’éternité, dans ce lieu d'horreur
où elle s'est précipitée par ses turpitudes. Ah ! vous l'entendriez
crier du milieu de ces flammes qui la dévorent : « Hélas ! que je
souffre ! Adieu, beau ciel, je ne te verrai jamais, tout est fini pour
moi. Ah ! maudit péché d'impureté, les flammes de la justice de
Dieu me font payer bien cher les plaisirs que j'ai goûtés ! Si j'avais
encore le bonheur d'être sur la terre, comme cette vertu de pureté
me serait bien plus précieuse qu'elle ne m'a été ! » )
13 - DONC .... L`ENFER est compose de flammes ?
14 - QUESTION .... POURQUOI DIEU nous a-t-il donne le pouvoir
de la JOUISSANCE ?
15 - SI CELA nous mene a notre perdition ?
( Allons encore plus loin, M.F., peut-être que vous sentirez un peu
mieux l'horreur de ce maudit péché. Je ne parle pas d'un païen,
qui n'a pas le bonheur de connaître le bon Dieu ; mais d'un chrétien
qui connaît combien ce vice est opposé à la sainteté de sa condition
d'enfant de Dieu, d'un chrétien qui a été tout arrosé du sang
adorable, qui tant de fois lui a servi de demeure et de taber-nacle.
Comment ce chrétien peut-il bien s'abandonner à un tel pé-ché !
O mon Dieu ! peut-on y penser et ne pas mourir d'horreur !
Écoutez ce que dit le Saint-Esprit : Celui qui est assez malheureux
pour s'abandonner à ce maudit péché, mérite d'être foulé sous les
pieds du démon comme le fumier sous les pieds des hommes .
JESUS-Christ dit un jour à sainte Brigitte, qu'il se voyait forcé de
préparer des tourments affreux pour punir les impudiques,)
16 - ALORS cela voudrait dire que DIEU nous a MAL CREE ?
.... et n`aurait pas du
17 - Nous donner la possibilite de " JOUIR " car etant omnipotent
il savait tres bien
18 - Que ce serait trop demande a l`homme d`y resister .... LA PREUVE ?
19 - JESUS-CHRIST LE DIT LUI-MEME : ET JE CITE :
( qu'il se voyait forcé de préparer )
20 - ( des tourments affreux pour punir les impudiques,) :regret:
21 - ALORS POURQUOI mettre l`homme dans cette situation irresistible ?
( et que presque tous les hommes étaient atteints de ce vice infâme.)
22 - DONC DIEU LE SAVAIT D`AVANCE ? que l`homme ne pourrait
resister ? :regret:
( Si nous prenons la peine de parcourir l'Écriture sainte, nous voyons
que, depuis le commencement du monde, le bon Dieu a poursuivi
les impudiques de la manière la plus sévère. )
23 - OUI .... DANS L`A. T. mais le nouveau aussi ?
( Voyez tous les hommes avant le déluge qui s'abandonnent à ce vice
infâme ; le Seigneur ne peut plus les souffrir ; il se repent de les
avoir créés ; )
24 - CETTE PHRASE ENLEVE TOUTE OMNIPOTENCE A DIEU :regret:
( il se voit forcé de les punir de la manière la plus effroya-ble,)
25 - POURQUOI NE PAS ENLEVER A L`HOMME LE POUVOIR DE JOUIR ?
26 - Cela reglerait le probleme pour toujours ?
( puisqu'il ouvre sur eux les cataractes du ciel et les fait tous périr
par un déluge universel . Il fallait que cette terre souillée par tant
de crimes, et si horrible aux yeux de Dieu fût purifiée par le déluge ;
c'est-à-dire par les eaux de la colère du Seigneur. Si vous allez
plus loin : Voyez les habitants de Sodome et de Gomorrhe, ainsi que
les autres villes voisines, leurs habitants se livraient à des crimes
si épouvantables d'impureté, que le Seigneur, dans sa juste colère,
fit tomber sur ces lieux maudits une pluie de feu et de soufre qui
les brûla avec leurs habitants ; les hommes, les bêtes, les arbres,
les terres et les pierres furent comme anéantis ; ce lieu a été si
maudit de Dieu, qu'il n'est plus maintenant qu'une mer maudite .
On l'appelle Mer-morte, parce qu'elle ne nourrit aucun poisson et
que, sur ses rivages, on trouve certains fruits qui ont une belle
apparence, mais ne renferment qu'une poignée de cendres.
Dans un autre endroit, nous voyons que le Seigneur ordonna à
Moïse de mettre à mort vingt-quatre mille hommes, parce qu'ils
s'étaient abandonnés à l'impureté . )
27 - Je retrouve ici le DIEU VENGEUR .
( Oui, M.F., nous pouvons dire que ce maudit péché d'impure-té
a été, depuis le commencement du monde, jusqu'à la venue
du Messie, )
28 - Je ne crois pas que la venue du MESSIE ait fait
cesse ce peche ?
( la cause de presque tous les malheurs des Juifs. Voyez David,
voyez Salomon et tant d'autres. Qui a attiré tant de châti-ments
sur leurs personnes et sur leurs sujets, sinon ce maudit pé-ché ?
O mon Dieu ! que ce péché vous ravit d'âmes,
oh ! qu'il en traîne aux enfers ! )
29 - ENCORE cette notion de l`ENFER .
( Si nous passons de l'Ancien Testament au Nouveau,
les châ-timents ne sont pas moindres. Saint Jean nous dit que
JESUS-Christ lui fit voir, dans une révélation, le péché d'impureté
sous la figure d'une femme assise sur une bête qui avait, sept
têtes et dix cor-nes , pour nous montrer que ce péché attaque
les dix commande-ments de Dieu et renferme les sept péchés
capitaux . Si vous vou-lez vous en convaincre, vous n'avez qu'à
examiner la conduite d'un impudique ; vous verrez qu'il n'y a
pas un commandement qu'il ne transgresse, et un des péchés
capitaux dont il ne se rende coupable, en contentant les désirs
de son corps. )
30 - On parle bien ici de jouissance sexuelle ?
( Je ne veux pas en-trer dans tous ces détails, voyez-le vous-mêmes,
et vous direz que cela est vrai. Mais j'ajouterai qu'il n'y a point
de péché dans le monde qui fasse faire tant de sacrilèges : les uns
ne connaissent pas la moitié des péchés qu'ils commettent de
cette manière, par conséquent ils ne les disent pas ; les autres ne
veulent pas les dire, quoiqu'ils les connaissent ; de sorte que nous
verrons au jour du jugement qu'il n'y a point de péché qui ait jeté
tant d'âmes en en-fer. Oui, M.F., ce péché est si affreux que non
seulement nous nous cachons pour le commettre ; mais nous
voudrions encore nous le cacher à nous-mêmes, tant il est infâme,
même aux yeux de ceux qui s'en rendent coupables ! )
31 - Ce n`est plus le cas aujourd`hui .
( II. – Mais, pour mieux vous faire comprendre combien ce péché,
quoique si affreux, est commun parmi les chrétiens, et comme
il est facile de le commettre, je vous dirai en combien de manières
l'on pèche contre le sixième commandement de Dieu. L'on pèche
en six manières : par pensées, par désirs, par regards, par paroles,
par actions et par occasions.
Je dis 1?, par pensées : il y en a plusieurs qui ne savent pas
distinguer une pensée d'avec un désir ; ce qui peut faire faire des
confessions sacrilèges. Écoutez-moi bien et vous allez le voir :
une mauvaise pensée, c'est lorsque notre esprit s'arrête
volontai-rement à penser à une chose impure, soit par rapport à nous,
soit par rapport à d'autres, sans désirer accomplir ce que l'on pense ;
on laisse seulement croupir son esprit sur ces choses sales et
dés-honnêtes. Vous vous accusez de cela ; il faut dire combien de
temps vous y avez laissé reposer votre pensée, sans vous en
dé-tourner, ou encore si vous avez pensé à des choses qui pouvaient
vous y conduire par le souvenir de quelque conversation que vous
avez eue, ou de quelque familiarité que vous avez permise, ou de
quelque objet que vous avez vu. Le démon ne vous remet cela
de-vant les yeux que dans l'espérance qu'il vous conduira au péché,
au moins par la pensée.
2? Nous péchons par désirs. Voilà, M.F., la différence qu'il y a entre
la pensée et le désir ; le désir, c'est vouloir accomplir ce à quoi nous
pensons ; mais pour vous parler plus clairement, c'est vouloir
commettre le péché d'impureté, après y avoir pensé pen-dant quelque
temps, lorsque nous en trouverons l'occasion ou lorsque nous la
chercherons. Il faut bien dire si ce désir est resté dans notre cœur,
si nous avons fait quelque démarche pour ac-complir ce que nous
avons désiré, si nous avons sollicité quelques personnes à faire mal
avec nous ensuite quelles sont les personnes que nous avons voulu
porter au mal, si c'est un frère, une sœur, un enfant ; une mère,
une belle-sœur, un beau-frère, un cousin. Il faut bien dire tout cela,
autrement votre confession ne vaudrait rien. Cependant, il ne faut
nommer les personnes qu'autant qu'il est né-cessaire pour faire
connaître son péché. Il est bien certain que si vous aviez fait mal
avec un frère ou une sœur, et que vous vous contentiez de dire que
vous avez fait un péché contre la sainte vertu de pureté, cela ne
suffirait pas.
3? L'on pèche par regards, lorsqu'on porte ses yeux sur des objets
impurs, ou quelque chose qui peut nous y conduire. Il n'y a point
de porte par laquelle le péché entre si facilement et si sou-vent
que par les yeux ; aussi le saint homme Job disait : « Qu'il avait
fait un pacte avec ses yeux pour ne jamais regarder une per-sonne
en face . » )
32 - Nous ne sommes pas tous des " JOB " :regret:
( 4° Nous péchons par paroles. Nous parlons, M.F., pour ma-nifester
à l'extérieur ce que nous pensons au dedans de nous-mêmes,
c'est-à-dire ce qui se passe dans notre cœur. Vous devez vous
accuser de toutes les paroles impures que vous avez dites,
combien de temps votre conversation a duré ; quel motif vous a
engagé à les dire, à quelles personnes et à combien de personnes
vous avez pu les dire. Hélas ! M.F., il y a de pauvres enfants,
pour lesquels il vaudrait bien mieux trouver sur leur chemin un
tigre ou un lion, que certains impudiques. Si, comme l'on dit,
la bouche parle de l'abondance du cœur, jugez quelle doit être
la corruption du cœur de ces infâmes qui se roulent, se traînent
et se noient pour ainsi dire dans la fange de leur impureté.
O mon Dieu ! si vous nous dites que l'on connaît l'arbre à son fruit,
quel abîme de corruption peut être semblable !)
33 - DIEU .... nous a pourtant crees ainsi
( 5? Nous péchons par actions. Telles sont les libertés coupa-bles
sur soi-même ou sur d'autres, les baisers impurs, sans oser vous
dire le reste ; vous comprenez bien ce que je dis. Mon Dieu !
où sont ceux qui, dans leurs confessions, s'accusent de tout cela ?
Mais aussi que de sacrilèges ce maudit péché d'impureté fait faire !
Nous ne connaîtrons cela qu'au grand jour des vengeances.
Combien de jeunes filles resteront deux ou trois heures avec des
libertins, et il n'y aura sorte d'impureté que leur bouche infernale
ne vomisse continuellement. Hélas ! mon Dieu, comment ne pas
brûler au milieu d'un brasier si ardent ?
6? L'on pèche par occasion, soit en la donnant, soit en la prenant.
Je dis, en la donnant, comme une personne du sexe qui est mise
d'une manière indécente, laissant son mouchoir trop écar-té,
ayant le cou et les épaules découverts, portant des vêtements qui
dessinent trop les formes du corps ; ou ne portant point de mouchoir
en été, ou bien s'habillant d'une manière trop affectée. Non, ces
malheureuses-là ne sauront qu'au tribunal de Dieu le nombre de
crimes qu'elles auront fait commettre. Combien de gens mariés qui
ont moins de réserves que des païens ! Une fille est encore coupable
de quantité de péchés impurs, qui sont pres-que tous des péchés
mortels, toutes les fois qu'elle est trop facile et trop familière avec
les jeunes gens. L'on est encore coupable, lorsqu'on va avec des
personnes que l'on sait n'avoir que des mauvaises paroles à la bouche.
Vous pouvez ne pas y avoir pris plaisir, mais vous avez eu le tort
de vous y exposer.)
34 - A le lire .... on devrait TOUS faire voeux de CHASTETE
( Souvent, on se fait illusion, l'on croit ne point faire de mal, tandis
que l'on pèche affreusement. Ainsi les personnes qui se voient sous
prétexte de mariage, croient qu'il n'y a point de mal de passer un
temps considérable seuls, le jour et la nuit. N'oubliez pas, M.F.,
que tous ces embrassements qui se font dans ces mo-ments sont
presque tous des péchés mortels, parce qu'ordinaire-ment ce n'est
qu'une amitié charnelle qui les fait faire. Com-bien de jeunes fiancés
n'ont aucune réserve ; ils se chargent des crimes les plus épouvantables,
et semblent forcer la justice de Dieu de les maudire au moment où
ils entrent dans l'état du mariage. Vous devez être aussi réservés
pendant ce temps que vous l'êtes avec vos sœurs ; tout ce que l'on
fait de plus est un péché. Hélas ! mon Dieu, où sont ceux qui s'en
accusent ? presque personne. Mais aussi, où sont ceux qui entrent
dans l'état du mariage saintement ? Hélas ! presque point. )
35 - ET CECI A CAUSE DE NOTRE POUVOIR DE JOUISSANCE
36 - DONC LOGIQEUMENT DIEU aurait du " TEMPERE " ce pouvoir de jouissance
( De là résultent tant de maux dans le ma-riage et pour l'âme et pour le corps.
Eh ! mon Dieu ! des parents qui le savent peuvent dormir ! Hélas !
que d'âmes qui se traînent dans les enfers ! )
37 - Il y aurait plusieurs enfers ?
( On pèche encore contre la sainte vertu de pureté quand on se lève
la nuit sans être habillé pour sortir, pour aller servir un ma-lade,
ou pour aller ouvrir la porte. Une mère doit faire attention de ne
jamais avoir de regards déshonnêtes, ni d'attouchements sans
nécessité sur ses enfants. Les pères et mères et les maîtres sont
coupables de toutes les familiarités qu'ils permettent entre leurs
enfants et leurs domestiques, pouvant les empêcher. L'on se rend
encore coupable, en lisant et prêtant de mauvais livres ou des
chansons licencieuses ; en s'écrivant des lettres entre personnes de
différent sexe. L'on participe au péché en favorisant des rendez-vous
de jeunes gens, sous prétexte même de mariage.
Vous êtes obligés, M.F., de déclarer toutes les circonstances
aggravantes, si vous voulez que vos confessions soient bonnes.
Écoutez-moi, vous allez encore mieux le comprendre. Péchez-vous
avec une personne déjà abandonnée au vice, qui en fait pro-fession,
vous vous rendez volontairement l'esclave de Satan, et encourez
la damnation éternelle. )
38 - DAMNATION ETERNELLE ?
( Mais, apprendre le mal à une jeune personne, la porter au mal
pour la première fois, lui ravir l'in-nocence, lui enlever la fleur de
sa virginité, ouvrir la porte de son cœur au démon, fermer le ciel
à cette âme qui était l'objet de l'amour des trois personnes de la
Sainte-Trinité, la rendre digne de l'exécration du ciel et de la terre :
ce péché est encore infini-ment plus grand que le premier, et vous
êtes obligés de vous en accuser. Pécher avec une personne libre,
ni mariée, ni parente, est, selon saint Paul, un crime qui nous ferme
le ciel et nous ouvre les abîmes ; mais pécher avec une personne
engagée dans les liens du mariage, c'est un crime qui en renferme
un grand nombre d'au-tres ; c'est une horrible infidélité, qui anéantit
et qui profane tou-tes les grâces du sacrement de mariage ; c'est
encore un exécrable parjure qui foule aux pieds une foi jurée au pied
des autels, en présence non seulement des anges, mais de
JESUS-Christ lui-même ; crime qui est capable d'attirer toutes sortes
de malédic-tions, non seulement sur une maison, mais encore sur
une pa-roisse.)
39 - MALEDICTIONS
?
40 - Faut-il croire aux maledictions ?
( Pécher avec une personne qui n'est ni parente, ni alliée, c'est un gros
péché, puisqu'il nous perd pour jamais ; mais, pécher avec une
parente ou une alliée, c'est-à-dire, un père avec sa fille, une mère
avec son fils, un frère avec sa sœur, un beau-frère avec sa belle-sœur,
un cousin avec sa cousine, c'est le plus grand de tous les crimes que
l'on puisse imaginer ; c'est se jouer des règles les plus inviolables
de la pudeur ; c'est fouler aux pieds les droits les plus sacrés de la
religion et de la nature. Enfin, pécher avec une personne consacrée
à Dieu, c'est le comble de tous les mal-heurs, puisque c'est un sacrilège
épouvantable. O mon Dieu ! peut-il y avoir des chrétiens qui se livrent
à toutes ces turpitudes ! Hélas ! si au moins, après de telles horreurs,
l'on avait recours au bon Dieu pour lui demander de nous tirer de cet
abîme ! Mais, non, l'on vit tranquille, et la plupart n'ouvrent les yeux
qu'en tom-bant en enfer. Vous êtes-vous, M.F., formé une idée de la
gran-deur de ce péché ? Non, sans doute, parce que vous en auriez
bien plus d'horreur, et vous auriez pris plus de précautions pour ne
pas y tomber.
III. - Si vous me demandez maintenant ce qui peut nous conduire à un
tel crime. Mon ami, je n'ai qu'à ouvrir mon caté-chisme et à le demander
à un enfant, en lui disant : Qu'est-ce qui nous conduit ordinairement à
ce vice honteux ? Il me répondra simplement : Monsieur le Curé, ce
sont les danses, les bals, les fréquentations trop familières avec des
personnes de différent sexe ; les chansons, les paroles libres, les
immodesties dans les habits, les excès dans le boire et le manger.
Je dis : les excès dans le boire et le manger. Si vous me de-mandez
pourquoi cela, le voici, M.F. : C'est que notre corps ne tend qu'à la
perte de notre âme ; il faut nécessairement le faire souffrir en quelque
manière, sans quoi tôt ou tard, il jettera notre âme en enfer. Une
personne qui a bien à cœur le salut de son âme ne passera jamais un
jour sans se mortifier en quelque chose dans le boire, le manger,
le sommeil. Pour l'excès du vin, saint Augus-tin nous dit clairement
qu'un ivrogne est impudique, ce qui est bien facile à prouver. Entrez
dans un cabaret, ou soyez en la com-pagnie d'un ivrogne, il n'aura pas
autre chose à la bouche que les paroles les plus sales ; vous le verrez
faire les actions les plus honteuses ; et certainement il ne les ferait pas
s'il n'était pas dans le vin. Vous voyez donc par là, M.F., que, si nous
voulons conserver la pureté dans notre âme, il faut nécessairement
refuser quelque chose à notre corps, sans quoi il nous perdra.
Je dis que les bals et les danses nous conduisent à ce vice in-fâme.
C'est le moyen dont le démon se sert pour enlever l'inno-cence au
moins aux trois quarts des jeunes gens. Je n'ai pas besoin de vous le
prouver, vous ne le savez que trop malheureusement par votre propre
expérience. Hélas ! combien de mauvaises pen-sées, de mauvais désirs
et d'actions honteuses causées par les dan-ses ! Il me suffirait de vous
dire que huit conciles tenus en France défendaient la danse, même
dans les noces, sous peine d'excom-munication. )
41 - Des peines quand meme SEVERES .
( – Mais, me direz-vous, pourquoi donc y a-t-il des prêtres qui donnent
l'absolution à ces personnes sans les éprou-ver ? – Pour cela, je ne
vous en dis rien, chacun rendra compte de ce qu'il aura fait. Hélas !
M.F., d'où est venue la perte des jeunes gens ? Pourquoi n'ont-ils plus
fréquenté les sacrements ? Pourquoi ont-ils même laissé leurs prières ?
N'en cherchez pas d'autre cause que la danse. D'où peut venir ce grand
malheur que plusieurs ne font plus de pâques, ou les font mal ? Hélas !
de la danse. Com-bien de jeunes filles, à la suite de la danse, ont perdu
leur réputa-tion, leur pauvre âme, le ciel, leur Dieu ! Saint Augustin nous
dit qu'il n'y aurait pas autant de mal à travailler toute la journée le
dimanche, qu'à danser. Oui, M.F., nous verrons au grand jour du jugement,
que ces filles mondaines ont fait commettre plus de pé-chés qu'elles n'ont
de cheveux sur la tête. Hélas ! que de mauvais regards, que de mauvais
désirs, que d'attouchements déshonnêtes, que de paroles impures, que
d'embrassements mauvais, que de ja-lousies, que de disputes, que de
querelles ne voit-on pas commet-tre dans la danse ou à la suite des danses !
Pour mieux vous en convaincre, M.F., écoutez ce que nous dit le Seigneur
par la bou-che du prophète Isaïe : « Les mondains dansent au son des
flûtes et des tambours, et un moment après ils descendent dans les en-fers . »
L'Esprit-Saint nous dit par la bouche du prophète Ezé-chiel : « Va dire aux
enfants d'amour, que parce qu'ils se sont li-vrés à la danse, je vais les
punir rigoureusement ; afin que tout Israël soit saisi de frayeur. » Saint
Jean Chrysostome nous dit que les patriarches Abraham, Isaac et Jacob
ne voulurent jamais per-mettre que l'on dansât à leur mariage, dans la
crainte d'attirer les malédictions du ciel sur eux. Mais, je n'ai pas besoin
d'aller cher-cher d'autres preuves que vous-mêmes. Parlez-moi
sincèrement, n'est-ce pas que vous ne voudriez pas mourir en venant
d'une danse ? Non, sans doute, parce que vous ne seriez guère prêts à
aller paraître devant le tribunal de Dieu. Dites-moi pourquoi vous ne
voudriez pas mourir dans cet état, et pourquoi vous ne man-quez pas de
vous en confesser ? C'est donc bien prouvé, vous sen-tez vous-mêmes
que vous faites mal ; autrement vous n'auriez pas besoin de vous en
accuser et ne craindriez pas de paraître devant JESUS-Christ. Écoutez ce
que nous dit saint Charles Borromée par-lant de la danse : de son temps,
l'on condamnait à trois ans de pé-nitence publique une personne qui
allait à la danse, et, si elle continuait, on la menaçait d'excommunication.
N'allons pas plus loin, M.F., la mort vous prouvera ce que nous disons
aujourd'hui, mais trop tard pour un grand nombre. Il faut vraiment être
aveugle pour croire qu'il n'y a pas grand mal dans la danse, lorsque nous
voyons que toutes les personnes désireuses de s'assurer le ciel, l'ont
quittée et ont pleuré le malheur d'y être allées, dans le temps de leurs folies.
Mais, tirons le rideau jusqu'au grand jour des ven-geances où nous verrons
tout cela plus clairement, où la corrup-tion du cœur ne pourra plus trouver
d'excuse. )
42 - On dirait un OULEMA DE L`ISLAM qui parle :regret:
( Je dis que les immodesties dans les habits nous conduisent à ce vice
honteux. Oui, M.F., une personne qui ne s'habille pas dé-cemment est
la cause de beaucoup de péchés : de mauvais re-gards, de mauvaises
pensées, de paroles déshonnêtes. Voulez-vous savoir, du moins en partie,
le mal dont vous êtes la cause ? Mettez-vous un instant aux pieds de
votre crucifix, comme si vous alliez être jugé. L'on peut dire que les
personnes mises d'une manière mondaine sont une source d'impureté,
et un poison qui donne la mort à tous ceux qui n'ont pas la force de les
fuir. Voyez en elles cet air efféminé ou enjoué, ces regards perçants,
ces ges-tes honteux, qui, comme autant de traits trempés dans le
poison de leur impudicité, blessent presque tous les yeux assez
malheureux pour les regarder. Hélas ! que de péchés fait commettre
un cœur une fois imbibé de ce limon impur ! Hélas ! il y a de ces pauvres
cœurs qui sont aussi brûlés de ce vice impur, qu'une poignée de paille
dans un feu, Je ne sais pas si vous avez commencé à vous former une
idée de la grandeur de ce péché et en combien de ma-nières l'on peut
s'en rendre coupable, priez le bon, Dieu, M.F., qu'il vous le fasse bien
connaître et en concevoir une telle horreur que vous ne le commettiez
jamais plus.)
43 - Encore une fois , on dirait la police du vetement islamique .
( IV. – Mais, voyons maintenant ce qu'il faut faire pour se ga-rantir de
ce péché, qui est si horrible aux yeux de Dieu, et qui traîne tant de
pauvres âmes en enfer. Pour vous le montrer d'une manière claire et
simple, je n'ai qu'à ouvrir encore une fois mon catéchisme. Si je
demandais à un enfant, quels sont les moyens que nous devons employer
pour ne pas tomber dans ce maudit pé-ché, il me répondrait avec sa
simplicité ordinaire : Il y en a plu-sieurs, mais les principaux sont : la
retraite, la prière, la fréquenta-tion des sacrements, une grande dévotion
envers la sainte Vierge, la fuite des occasions, et enfin rejeter
promptement toutes les mauvaises pensées que le démon nous présente.
Je dis qu'il faut aimer la retraite, je ne veux pas dire qu'il faille se cacher
dans un bois, ni même dans un monastère, )
44 - PRESQUE :fourire:
( ce qui serait cependant un grand bonheur pour vous
45 - PLUS PERSONNE NE TRAVAILLERAIT ET PLUS PERSONNE
46 - NE VIVRAIT EN COMMUNAUTE :regret: car ce ne sont
47 - PAS ceux qui s`exilent du monde qui aident au progres
48 - De la communaute
( mais je veux dire, qu'il faut fuir seulement les compagnies des
personnes qui ne par-lent que de choses capables de vous salir
l'imagination, ou bien qui ne s'occupent que d'affaires terrestres
et nullement du bon Dieu. Voilà, M.F., ce que je veux dire. )
49 - OUAISS ....
ca laisse pas grand monde
50 - Avec qui on peut entretenir des relations
( Le dimanche surtout, au lieu d'aller voir vos voisins ou voisines,
prenez un livre, comme l'Imitation de Notre-Seigneur JESUS-Christ,
ou bien la Vie des saints ; vous y verrez comment ils ont combattu
les tentations que le démon a tâché de faire naître dans leur esprit ;
vous verrez combien ils ont fait de sacrifices pour plaire à Dieu et
sauver leurs âmes : cela vous encouragera. Vous ferez comme saint
Ignace, qui, étant blessé, se mit à lire la vie des saints ; voyant les
luttes qu'ils avaient éprouvées et le courage avec lequel ils
combattaient pour le bon Dieu, il se dit à lui-même : « Et pourquoi
ne ferais-je pas ce que ces saints ont fait ? N'ai-je pas le même Dieu
qui m'ai-dera à combattre, le même ciel à espérer et le même enfer
à crain-dre ?... » Vous ferez de même.)
51 - Je crois sincerement que c`est : que de rever en COULEURS
52 - De croire que tout le monde puisse penser a vivre ainsi et
53 - Encore moins a vivre ainsi .
( Oui, M.F., il est nécessaire de fuir la compagnie des personnes qui
n'aiment pas le bon Dieu. Ne soyons avec le monde que par nécessité,
quand notre devoir nous y appelle. )
54 - Et le bien de la communaute c`est QUI qui va s`en occuper ?
( Nous disons qu'il faut aimer la prière, si nous voulons conserver la
pureté de notre âme. Si vous me demandez pourquoi il faut prier,
je vous en donnerai la raison : c'est que cette belle vertu de pureté
vient du ciel, c'est donc par la prière que nous de-vons la demander
et la conserver. Il est certain qu'une personne qui n'a pas recours à
la prière ne conservera jamais son âme pure aux yeux de Dieu.
Par la prière, nous conversons avec le bon Dieu, les anges et les saints,
et par cet entretien céleste nous de-venons nécessairement spirituels ;
notre esprit et notre cœur se détachent peu à peu des choses créées
pour ne considérer et n'ai-mer que les biens du ciel. Cependant il ne
faut pas croire que, tou-tes les fois que l'on est tenté, l'on offense le
bon Dieu ; le péché ne se trouve que dans le consentement et dans
le plaisir que l'on y prend. Quand nous serions tentés huit ou quinze
jours, si cela nous fait horreur, nous faisons comme les enfants dans
la four-naise de Babylone, qui n'en sortirent que plus beaux . )
55 - C`est un espece de purgatoire ca ?
( IL nous faut vite avoir recours au bon Dieu en lui disant : « Mon Dieu,
ve-nez à mon aide ; vous savez que sans vous, je ne peux que me perdre ;
mais, aidé de votre grâce, je suis sûr de sortir victorieux du combat.
Ah ! Vierge sainte, devons-nous dire, ne permettez pas que le démon
ravisse mon âme qui a coûté tant de souffrances à votre divin Fils. » )
56 - La sainte vierge peut interceder pour nous aupres de DIEU ?
57 - DONC .... ELLE se trouve a un niveau plus eleve que l`homme ?
( Pour conserver la pureté, il faut avoir recours aux sacre-ments, et les
recevoir avec de bonnes dispositions. Oui, M.F., une personne qui a le
bonheur de fréquenter les sacrements souvent et saintement, peut très
facilement conserver cette belle vertu. Nous avons une preuve que les
sacrements nous sont d'un grand se-cours, dans les efforts du démon
pour nous en éloigner ou nous les faire profaner. Voyez, quand nous
voulons nous en approcher, combien le démon suscite en nous de
craintes, de troubles, de dé-goûts. Tantôt il nous dit que nous agissons
presque toujours mal, tantôt, que le prêtre ne nous connaît pas, ou
bien que nous ne nous faisons pas assez connaître, que sais-je ? Mais,
pour nous moquer de lui, il faut redoubler de soins, nous en approcher
encore plus souvent, et ensuite nous ensevelir dans le sein de la
miséricorde de Dieu, en lui disant : « Vous savez, mon Dieu, que je ne
cher-che que vous et le salut de ma pauvre âme. » Non, M.F., il n'y a
rien qui nous rende si redoutables au démon que la fréquentation des
sacrements ; en voici la preuve. Voyez sainte Thérèse. Le démon avoua,
par la bouche d'un possédé, que cette sainte lui était devenue si
redoutable par la sainteté puisée dans la sainte com-munion, qu'il ne
pouvait pas même respirer l'air où elle avait pas-sé. Si vous en cherchez
la raison, elle est très facile à compren-dre : le sacrement adorable de
l'Eucharistie, n'est-il pas ce vin qui produit la virginité ? Comment n'être
pas vierge en recevant le roi de la pureté ? Voulez-vous conserver ou
acquérir cette belle vertu qui rend semblable aux anges ? Fréquentez
souvent et sain-tement les sacrements, vous êtes sûrs que, malgré tous
les efforts du démon, vous aurez le grand bonheur de conserver la
pureté de votre âme.
Si nous voulons conserver pur ce temple du Saint-Esprit, il faut avoir une
grande dévotion à la très sainte Vierge, puisqu'elle est la Reine des vierges.
C'est elle qui, la première, a levé l'éten-dard de cette incomparable vertu.
Voyez combien le bon Dieu en fait d'estime : il n'a pas dédaigné de naître
d'une mère pauvre, in-connue dans le monde, d'avoir pour père nourricier
un père pau-vre ; mais il lui fallait une mère pure et sans tâche, un père
d'une pureté telle que la sainte Vierge seule pouvait le surpasser en pu-reté.
Saint Jean Damascène nous encourage grandement à avoir une tendre
dévotion envers la pureté de la sainte Vierge ; il nous dit que tout ce que
l'on demande au bon Dieu en l'honneur de la pureté de la sainte Vierge
on l'obtient toujours. Il nous dit que cette vertu est si agréable aux anges
qu'ils chantent sans cesse dans le ciel : « O Vierge des vierges, nous vous
louons ; nous vous bénissons, ô Mère du bel amour. » Saint Bernard,
ce grand serviteur de Marie, nous dit qu'il a converti plus d'âmes par l'Ave
Maria, que par tous ses sermons. Êtes-vous tentés ? nous dit-il, appelez
Marie à votre secours, et vous êtes sûrs de ne pas suc-comber à la
tentation . Lorsque nous récitons l'Ave Maria, nous dit-il, tout le ciel se
réjouit et tressaille de joie, et tout l'enfer fré-mit en se rappelant, que
Marié a été l'instrument dont Dieu s'est servi pour l'enchaîner. C'est pour
cela que ce grand saint nous re-commande tant la dévotion : à la Mère
de Dieu, afin que Marie nous regarde comme ses enfants. Si vous êtes
bien aimés de Ma-rie, vous êtes sûrs d'être bien aimés de son Fils.
Plusieurs saints Pères nous recommandent d'avoir une grande dévotion
envers Marie, et de faire de temps en temps quelques communions en
son honneur, et surtout en l'honneur de sa sainte Pureté ; ce qui, lui
est si agréable qu'elle ne manquera pas de nous faire sentir son
intercession auprès de son divin Fils.
Pour conserver cette vertu angélique nous devons combattre les tentations
et fuir les occasions, comme ont fait les saints, qui ont mieux aimé mourir
que de perdre cette belle vertu. Voyez ce que fit le patriarche Joseph,
lorsque la femme de Putiphar voulut le solliciter au péché, il lui laissa la
moitié de son manteau entre les mains . Voyez la chaste Suzanne, qui
aima mieux perdre sa réputation, celle de sa famille et sa vie même, que
de perdre cette vertu qui est si agréable à Dieu . Voyez encore ce qui
arriva à saint Martinien, qui s'était retiré dans un bois, pour ne penser
qu'à plaire à Dieu. Une femme de mauvaise vie vint le trouver, fei-gnant
de s'être égarée dans les forêts et le priant de vouloir bien avoir pitié
d'elle. Le saint la reçut dans sa solitude et la laissa seule. Le lendemain
étant revenu voir ce qu'elle était devenue, il la trouva bien parée. Alors
elle lui dit que le bon Dieu l'avait en-voyée pour faire alliance avec lui ;
qu'elle avait de grands biens dans la ville, qu'il pourrait faire beaucoup
d'aumônes. Le saint voulut savoir si cela venait de Dieu ou du démon ;
il lui dit d'at-tendre, parce que tous les jours il venait des gens pour se
recom-mander à ses prières et qu'il ne fallait pas leur laisser faire un
voyage inutile ; il allait sur la montagne pour voir s'il en arrivait
quelques-uns. Lorsqu’il fut sur la montagne, il entendit une voix qui lui
dit : « Martinien, Martinien, que fais-tu ? tu écoutes la voix de Satan. »
Il en fut si effrayé qu'il retourna dans sa solitude, fit un grand feu et se
mit dedans ; la douleur du péché qu'il était ex-posé à commettre et la
douleur du feu lui firent pousser de grands cris. Cette malheureuse
étant venue à ce bruit, lui demanda ce qui l'avait mis dans un tel état.
« Ah ! lui répondit le saint, je ne puis pas supporter le feu de ce monde,
comment pourrais-je endurer celui de l'enfer, si j'ai le malheur de pécher
comme vous le dési-rez ? » Ce qui frappa tellement cette femme qu'elle
resta dans la cellule du saint, fit pénitence toute sa vie, et Martinien alla
plus loin pour continuer ses austérités .
Il est rapporté dans la vie de saint Thomas d'Aquin qu'on lui envoya une
femme de mauvaise vie pour le porter au péché. On la fit entrer dans sa
chambre pendant qu'il était absent. Lors-qu'il aperçut cette créature,
il prit un tison ardent et la chassa hon-teusement. Voyez encore saint
Benoît, qui, pour se délivrer de ses mauvaises pensées, se roulait dans
les ronces où il se mettait tout en sang. D'autres fois, il se plongeait
dans l'eau glacée jusqu'au cou pour éteindre ce feu impur .)
58 - MOI .... je crois que c`est inne en nous le fait de jouir
59 - Que cela fait partie des sens de l`homme et qu`il ne
60 - Faut pas aller contre-nature , en ce temps-la la religion
61 - S`emparant de tous les actes de la vie comme l`islam
62 - Aujourd`hui oubligait l`homme a craindre et a bloquer
63 - Ce qui est NATUREL a l`homme , car cela fait partie
64 - De son systeme neurologique et de ses hormones .
65 - DONC cela ne doit pas etre considere comme peche
66 - Les jouissances de son corps .... qui ne sont que naturelles .
( Mais je ne trouve rien dans la vie des saints qui soit comparable au
récit de saint Jérôme. Du fond de son désert, il écrit à un de ses amis,
et lui fait la peinture des combats qu'il éprouve et des pénitences qu'il
exerce sur son corps ; on ne peut le lire sans pleurer de compassion :
« Dans cette vaste solitude que les ardeurs du soleil rendent
insupporta-ble, dit-il, ne me nourrissant que d'un peu de pain noir et
d'herbes crues, couchant sur la terre nue, ne buvant que de l'eau,
même dans mes maladies, je ne cesse de pleurer aux pieds de mon
cruci-fix. Lorsque mes larmes manquent, je prends une pierre,
je m'en frappe la poitrine jusqu'à ce que le sang me sorte par la
bouche, et malgré cela, le démon ne me laisse point de repos ;
il faut toujours avoir les armes à la main . »)
67 - MOI .... J`appelle cela se battre contre la nature .
( Que conclure, M.F., de tout ce que nous venons de dire ? IL n'y a
point de vertu qui nous rende si agréables au bon Dieu, que la vertu
de pureté, et point de vice qui plaise tant au démon que le péché
d'impureté. Cet ennemi ne peut souffrir qu'une personne qui est à
Dieu possède cette vertu ; et c'est ce qui doit vous enga-ger à ne
rien négliger pour la conserver. Pour cela, veillez avec soin sur vos
regards, vos pensées et tous les mouvements de votre cœur ; ayez
fréquemment recours à la prière ; fuyez les mauvaises compagnies,
les danses, les jeux ; pratiquez la mortification ; re-courez à la très
sainte Vierge ; fréquentez souvent les sacrements. Quel bonheur !
si nous sommes assez heureux pour ne pas laisser souiller notre
cœur par ce maudit péché, puisque JESUS-Christ nous dit qu'il n'y
aura que à ceux qui ont le cœur pur qui verront Dieu ! »)
68 - DONC .... LOGIQUEMENT .... il n`y aura qu`une pognee
69 - D`hommes qui se meriteront le paradis
?
( Demandons, M.F., chaque matin au bon Dieu de purifier nos yeux,
nos mains et généralement tous nos sens ; afin que nous puissions
paraître avec confiance devant JESUS-Christ, qui est le partage des
âmes pures ; c'est tout le bonheur que je vous souhaite. )
70 - Je me suis toujours demande si le pape se masturbait
?
71 - Je laisse chacun avec sa reponse